Culture du blé : Différence entre versions
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Le [[blé]] d'hiver est semé en octobre-novembre. Il pousse en prairie à 10 centimètres de haut et ne change plus de taille jusqu'à la fin de l'hiver. Il peut aussi être semé en avril comme [[blé]] de printemps qui se récolte en été, comme le [[blé]] d'hiver. | Le [[blé]] d'hiver est semé en octobre-novembre. Il pousse en prairie à 10 centimètres de haut et ne change plus de taille jusqu'à la fin de l'hiver. Il peut aussi être semé en avril comme [[blé]] de printemps qui se récolte en été, comme le [[blé]] d'hiver. | ||
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Le tallage commence à la fin de l'hiver et se poursuit jusqu'à la reprise du printemps. Il est marqué par l'apparition d'une tige secondaire, une talle, à la base de la première feuille. Les autres feuilles poussent elles aussi leurs talles vertes. Au moment du plein tallage, la plante est étalée ou a un port retombant. | Le tallage commence à la fin de l'hiver et se poursuit jusqu'à la reprise du printemps. Il est marqué par l'apparition d'une tige secondaire, une talle, à la base de la première feuille. Les autres feuilles poussent elles aussi leurs talles vertes. Au moment du plein tallage, la plante est étalée ou a un port retombant. | ||
− | À l'intérieur de la tige on peut trouver ce qu'on appelle la pointe de croissance. Elle commence à ressembler à un épi de [[blé]]. Initialement, la pointe est sous terre, protégée contre le gel. Au fur et à mesure de la reprise de la végétation, la pointe de croissance va s'élever dans la tige. | + | À l'intérieur de la tige on peut trouver ce qu'on appelle la pointe de croissance. Elle commence à ressembler à un épi de [[blé]]. Initialement, la pointe est sous terre, protégée contre le gel. Au fur et à mesure de la reprise de la végétation, la pointe de croissance va s'élever dans la tige. |
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+ | À la fin de la montaison apparait la F1. Ce terme désigne la dernière feuille sortie. Cette feuille est essentielle car elle va à elle seule contribuer à 75 % du rendement (et donc au remplissage du grain). Lorsque les maladies causent des dommages à la F1, le rendement a de fortes chances d'être impacté. | ||
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La floraison s'observe à partir du moment où quelques étamines sont visibles dans le tiers moyen de l'épi, en dehors des glumelles. Quand les anthères apparaissent elles sont jaunes, après exposition au soleil elles deviennent blanches. | La floraison s'observe à partir du moment où quelques étamines sont visibles dans le tiers moyen de l'épi, en dehors des glumelles. Quand les anthères apparaissent elles sont jaunes, après exposition au soleil elles deviennent blanches. | ||
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Environ 15 jours après la floraison le [[blé]] commence à changer de couleur : il perd sa couleur verte pour tourner au jaune/doré/bronze. | Environ 15 jours après la floraison le [[blé]] commence à changer de couleur : il perd sa couleur verte pour tourner au jaune/doré/bronze. | ||
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− | Le cycle s'achève par la maturation qui dure en moyenne 45 jours. Les grains vont progressivement se remplir | + | |
+ | Le cycle s'achève par la maturation qui dure en moyenne 45 jours. Les grains vont progressivement se remplir et passer par différents stades tels que les stades laiteux, puis pâteux, au cours desquels la teneur en amidon augmente et le taux d'humidité diminue. Durant cette phase les réserves migrent depuis les parties vertes jusqu'aux grains. Quand le [[blé]] est mûr le végétal est sec et les graines des épis sont chargées de réserves. | ||
La formation du grain se fait quand les grains du tiers moyen de l'épi parviennent à la moitié de leur développement. Ils se développent en deux stades : | La formation du grain se fait quand les grains du tiers moyen de l'épi parviennent à la moitié de leur développement. Ils se développent en deux stades : | ||
* le stade laiteux où le grain vert clair, d'un contenu laiteux, atteint sa dimension définitive ; | * le stade laiteux où le grain vert clair, d'un contenu laiteux, atteint sa dimension définitive ; | ||
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Les glumes et les glumelles sont jaunes striées de vert, les feuilles sèches et les nœuds de la tige encore verts. | Les glumes et les glumelles sont jaunes striées de vert, les feuilles sèches et les nœuds de la tige encore verts. | ||
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== Les maladies du blé == | == Les maladies du blé == | ||
+ | On peut trouver plusieurs maladies du blé. Il y a la rouille, un champignon qui attaque la racine du blé et la fait pourrir. | ||
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+ | - La rouille jaune et brune se situent sur les feuilles. Ce sont des petites pustules jaunes ou brunes qui empêchent le bon fonctionnement de la photosynthèse de la plante. Il peut donc être nocif pour la culture s'il est très présent. La rouille jaune apparait en condition humide et fraîche tandis que la brune apparait elle en condition douces et humides. Des OAD (Outils d'Aide à la Décision) sont utiles pour décider de traiter. Si la décision est prise, il faut traiter avec des triazoles ou strobilurines. | ||
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+ | - La septoriose est aussi une maladie du feuillage. C'est un champignon.Il en existe deux sortes: la ''septoria tritici'' (automne-hiver jusqu'à épiaison) et la ''septoria nodorum'' (stade épis). La Septoriose se propage en conditions humides et fraîches. Elles ont un effet négatif sur les plantes, car en étant sur celle-ci elles baissent le rendement de la photosynthèse ce qui influe sur le rendement final. Des OAD existent pour lutter contre ce champignon. Le traitement se fait à partir de 20% à 30% de F3 (3ème feuille en partant du sommet de la plante) nécrosée. Pour cela de nombreux produits sont à disposition avec des efficacités différentes... Les principales familles de produits chimiques sont les strobilurines et les triazoles. Mais l'apparition de résistances réduit l'efficacité des strobilurines. | ||
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+ | - L'oïdium est un feutrage blanc sur les feuilles avec des fructifications noires. C'est un champignon qui se développe grâce à une hygrométrie élevée et à des températures douces. Le risque avec ce champignon, c'est que l'on risque de manquer de talles à partir de la montaison sur toutes les plantes porteuses -> perte de rendement! On peut traiter si besoin en début de montaison. | ||
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+ | - Le piétin verse est aussi un champignon qui s'installe dès l'automne mais qui apparait au printemps le temps que l'incubation se produise. Il existe deux types de souches. Les souches dites rapides et les souches lentes. Le nom latin des souches rapides est ''Tapesia yallundae'' et celui des souches lentes est ''Tapesia acuformis''. L'effet sur la plante est caractérisé par un échaudage partiel et une verse de la plante. De nombreux OAd existe pour le piétin verse. Pour traiter contre ces champignons on peut utiliser du prochloraze ou du cyprodinil. Sachons toutefois que le premier fongicide c'est le soleil. | ||
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+ | - La fusariose de l'épi et du pied | ||
+ | Il existe deux types de souches: la ''fusa roséum'' se trouvera sur les épis et ''microdochium nivale'' se situera sur les feuilles. La ''fusa roséum'' est favorisée par un temps lourd et humide tandis que ''microdochium nivale'' est caractéristique d'un temps frais et humide. | ||
+ | La fusariose est responsable des micotoxines. | ||
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+ | Toutes les maladies fongiques ont une influence sur le rendement puisqu'elles encombrent pour certaines une partie de la feuille voire la totalité (ex la septo) ce qui inhibe le rendement photosynthétique, donc le rendement puisque la plante est moins bien nourrie. | ||
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+ | En plus des différentes maladies fongiques, un grand nombre de ravageurs ont un impact plus ou moins important sur le rendement et la qualité des récoltes. Tout d'abord nous pouvons citer les limaces qui dévorent l'extrémité des feuilles de blé, mais aussi et surtout les [[puceron]]s qui attaquent la tige comme l'épi et plus secondaires les Nématodes, Cécidomyies, larves de tipules. <br /> | ||
+ | La plupart des agriculteurs essaient d'utiliser des produits qui respectent les auxiliaires de culture telles que les larves de coccinelles qui aiment beaucoup les pucerons. | ||
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+ | La culture du blé en agriculture biologique peut se faire avec ou sans labour. On peut prendre pour exemple le système suivant: | ||
+ | * après un précédent récolté tôt ([[pois]], [[pomme de terre]]...) on déchaume et sème un engrais vert (captation d'azote) | ||
+ | * avant le broyage on apporte environ 10t/ha de [[compost]] | ||
+ | * à la fin septembre on broie l'engrais vert et on l'enfouit grâce a un outil type "cover crop" ou un déchaumeur a dents à faible profondeur ( 5-8 cm) | ||
+ | * 15 jours plus tard on réalise un second passage de déchaumeur mais plus profond (15-20 cm) | ||
+ | * on sème grâce a un combiné outils de travail du sol (type [[herse rotative]]) suivi d'un semoir. | ||
+ | * 4-5 jours après le semis, avant le levé on effectue un passage de [[herse étrille]] ou de [[houe rotative]], suivant le salissement on pourra effectuer un rattrapage au printemps. | ||
+ | Suivant le précédent on peut espérer un rendement de 30q (précédent céréale) à 65q (précédent légumineuse) | ||
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+ | ==Voir aussi== | ||
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+ | ===Liens internes=== | ||
+ | * [[Blé]] | ||
+ | * [[Blé dur]] | ||
+ | * [[Blé du Khorasan]] | ||
+ | * [[Agriculture]] | ||
+ | * [[Les Blés d’or]] (documentaire d'[[Honorine Périno]]) | ||
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+ | ===Liens externes=== | ||
+ | * L'article [http://fr.wikipedia.org/wiki/Blé Blé] sur Wikipédia | ||
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Version actuelle en date du 11 mai 2012 à 09:30
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Cet article fait partie du Thème S'alimenter Cueillette sauvage Voir aussi : |
Les systèmes de culture ont favorisé des types divers de blé:
- le blé tendre d'hiver est semé à l'automne. Il caractérise les régions méditerranéennes et tempérées ;
- le blé de printemps est semé au printemps et signale les pays à hiver trop rude. Dans les régions où les températures hivernales sont très basses, le blé d'hiver ne résiste pas. La Sibérie occidentale et le Canada sont de gros producteurs de blé de printemps.
Le semis[modifier]
Le blé est une plante annuelle cultivée dans les régions tempérées. Il représente la majeure partie de la production française. Le blé d'hiver est semé en octobre-novembre. Il pousse en prairie à 10 centimètres de haut et ne change plus de taille jusqu'à la fin de l'hiver. Il peut aussi être semé en avril comme blé de printemps qui se récolte en été, comme le blé d'hiver.
Avant le semis, l'agriculteur prépare la terre : le sol doit d'abord être aéré et labouré, puis désherbé. Des épandages d'engrais de fond l'enrichissent et le préparent à recevoir les semences. Il faut enfin y passer la herse pour émietter les mottes de terre (2 cm constitue une bonne taille de mottes).
Il existe en gros trois types de préparation de sol avant le semis :
- lors du labour, la terre est profondément retournée par un premier outil, puis émiettée par un second. Cette technique tend à déstructurer les sols, à parfois les tasser et créer ce qu'on appelle une croûte de battance;
- la technique du faux semis consiste à faire lever les adventices durant l'interculture (août par exemple) puis à les détruire, ensuite, avec le passage d'un déchaumeur;
- dans le cas du semis direct, un seul outil assure la création de la rainure de semis, le dépôt puis le recouvrement de la graine. Cette technique est de plus en plus utilisée car est plus respectueuse de la structure et de la vie du sol. Elle limite par exemple les phénomènes d'érosion des sols.
La levée[modifier]
Au début de la germination, la semence de blé est sèche. Après humidification, il sort une radicule (première petite racine), puis un coléoptile. Une première feuille paraît au sommet du coléoptile. La germination est uniquement déterminée par une somme de température 30 °C base 0 °C. Il s'agit de la température moyenne quotidienne cumulée. Il faut en moyenne 30 °C pour la germination, soit trois jours à 10 °C ou 10 jours à 3 °C.
L'axe portant le bourgeon terminal se développe en un rhizome (tige souterraine) dont la croissance s'arrête à 2 cm en-dessous de la surface du sol. Il apparaît un renflement dans la partie supérieure du rhizome qui grossit et forme le plateau de tallage.
La levée commence quand la plantule sort de terre et que la première feuille pointe au grand jour son limbe. Un désherbage peut être pratiqué en pré-semis (juste avant le semis) ou en post-semis prélevée (entre le semis et la levée).
Le rythme d'émission des feuilles est réglé par des facteurs externes comme la durée du jour et le rayonnement au moment de la levée. On exprime le nombre de feuilles en fonction des cumuls de températures depuis le semis. Le phyllotherme est la durée exprimée en somme de température séparant l'apparition de deux feuilles successives. Il est estimé à 100 °C en base 0 °C et varie entre 80 °C (semis tardif) à 110 °C (semis précoce). La période quelques feuilles peut être le moment de désherber et parfois de traiter contre les insectes (larves de taupins, tipules).
Le stade "3-4 feuilles"[modifier]
Le stade "3-4 feuilles" est une phase repère pour le développement du blé. Des bourgeons se forment à l'aisselle des feuilles et donnent des pousses: les talles. Chaque talle primaire donne des talles secondaires. Apparaissent alors, à partir de la base du plateau de tallage, des racines secondaires ou adventives, qui seront à l'origine de l'augmentation du nombre d'épis.
Le tallage[modifier]
Le tallage commence à la fin de l'hiver et se poursuit jusqu'à la reprise du printemps. Il est marqué par l'apparition d'une tige secondaire, une talle, à la base de la première feuille. Les autres feuilles poussent elles aussi leurs talles vertes. Au moment du plein tallage, la plante est étalée ou a un port retombant.
À l'intérieur de la tige on peut trouver ce qu'on appelle la pointe de croissance. Elle commence à ressembler à un épi de blé. Initialement, la pointe est sous terre, protégée contre le gel. Au fur et à mesure de la reprise de la végétation, la pointe de croissance va s'élever dans la tige.
La montaison[modifier]
La montaison se produit fin avril à fin mai en France. Au sommet du bourgeon terminal se produit le début du développement de l'épi. Parallèlement, on assiste à l'allongement des entrenœuds. Le stade « épi à 1 cm » du plateau de tallage est caractérisé par une croissance active des talles. Durant cette phase, le plant de blé a d'importants besoins en azote.
À la fin de la montaison apparait la F1. Ce terme désigne la dernière feuille sortie. Cette feuille est essentielle car elle va à elle seule contribuer à 75 % du rendement (et donc au remplissage du grain). Lorsque les maladies causent des dommages à la F1, le rendement a de fortes chances d'être impacté.
L'épiaison[modifier]
L'épiaison se produit en mai ou juin en France, quand la gaine éclatée laisse entrevoir l'épi qui va s'en dégager peu à peu (on parle de gonflement). Pour les variétés barbues comme le blé dur, c'est le moment où apparaissent les extrémités des barbes à la base de la ligule de la dernière feuille. Avant l'apparition de l'épi, on peut voir un gonflement de la gaine.
À ce stade, le nombre total d'épi est défini, de même que le nombre total de fleurs par épi. Chaque fleur peut potentiellement donner un grain (par exemple 25 grains par épi), mais il est possible que certaines fleurs ne donnent jamais de grain, en raison de déficit de fécondation par exemple.
La floraison[modifier]
La floraison s'observe à partir du moment où quelques étamines sont visibles dans le tiers moyen de l'épi, en dehors des glumelles. Quand les anthères apparaissent elles sont jaunes, après exposition au soleil elles deviennent blanches.
À la fin de la floraison, quelques étamines séchées subsistent sur l'épi.
Environ 15 jours après la floraison le blé commence à changer de couleur : il perd sa couleur verte pour tourner au jaune/doré/bronze.
Formation du grain[modifier]
Le cycle s'achève par la maturation qui dure en moyenne 45 jours. Les grains vont progressivement se remplir et passer par différents stades tels que les stades laiteux, puis pâteux, au cours desquels la teneur en amidon augmente et le taux d'humidité diminue. Durant cette phase les réserves migrent depuis les parties vertes jusqu'aux grains. Quand le blé est mûr le végétal est sec et les graines des épis sont chargées de réserves.
La formation du grain se fait quand les grains du tiers moyen de l'épi parviennent à la moitié de leur développement. Ils se développent en deux stades :
- le stade laiteux où le grain vert clair, d'un contenu laiteux, atteint sa dimension définitive ;
- Le stade pâteux où le grain, d'un vert jaune, s'écrase facilement.
Les glumes et les glumelles sont jaunes striées de vert, les feuilles sèches et les nœuds de la tige encore verts.
Puis le grain mûrit : brillant, durci, il prend une couleur jaune. À maturité complète, le grain a la couleur typique de la variété et la plante est sèche. À sur-maturité, le grain est mat et tombe tout seul de l'épi.
Les maladies du blé[modifier]
On peut trouver plusieurs maladies du blé. Il y a la rouille, un champignon qui attaque la racine du blé et la fait pourrir.
Il existe plusieurs maladies sur le blé. Les principales sont les suivantes:
- La rouille jaune et brune se situent sur les feuilles. Ce sont des petites pustules jaunes ou brunes qui empêchent le bon fonctionnement de la photosynthèse de la plante. Il peut donc être nocif pour la culture s'il est très présent. La rouille jaune apparait en condition humide et fraîche tandis que la brune apparait elle en condition douces et humides. Des OAD (Outils d'Aide à la Décision) sont utiles pour décider de traiter. Si la décision est prise, il faut traiter avec des triazoles ou strobilurines.
- La septoriose est aussi une maladie du feuillage. C'est un champignon.Il en existe deux sortes: la septoria tritici (automne-hiver jusqu'à épiaison) et la septoria nodorum (stade épis). La Septoriose se propage en conditions humides et fraîches. Elles ont un effet négatif sur les plantes, car en étant sur celle-ci elles baissent le rendement de la photosynthèse ce qui influe sur le rendement final. Des OAD existent pour lutter contre ce champignon. Le traitement se fait à partir de 20% à 30% de F3 (3ème feuille en partant du sommet de la plante) nécrosée. Pour cela de nombreux produits sont à disposition avec des efficacités différentes... Les principales familles de produits chimiques sont les strobilurines et les triazoles. Mais l'apparition de résistances réduit l'efficacité des strobilurines.
- L'oïdium est un feutrage blanc sur les feuilles avec des fructifications noires. C'est un champignon qui se développe grâce à une hygrométrie élevée et à des températures douces. Le risque avec ce champignon, c'est que l'on risque de manquer de talles à partir de la montaison sur toutes les plantes porteuses -> perte de rendement! On peut traiter si besoin en début de montaison.
- Le piétin verse est aussi un champignon qui s'installe dès l'automne mais qui apparait au printemps le temps que l'incubation se produise. Il existe deux types de souches. Les souches dites rapides et les souches lentes. Le nom latin des souches rapides est Tapesia yallundae et celui des souches lentes est Tapesia acuformis. L'effet sur la plante est caractérisé par un échaudage partiel et une verse de la plante. De nombreux OAd existe pour le piétin verse. Pour traiter contre ces champignons on peut utiliser du prochloraze ou du cyprodinil. Sachons toutefois que le premier fongicide c'est le soleil.
- La fusariose de l'épi et du pied Il existe deux types de souches: la fusa roséum se trouvera sur les épis et microdochium nivale se situera sur les feuilles. La fusa roséum est favorisée par un temps lourd et humide tandis que microdochium nivale est caractéristique d'un temps frais et humide. La fusariose est responsable des micotoxines.
Toutes les maladies fongiques ont une influence sur le rendement puisqu'elles encombrent pour certaines une partie de la feuille voire la totalité (ex la septo) ce qui inhibe le rendement photosynthétique, donc le rendement puisque la plante est moins bien nourrie.
En plus des différentes maladies fongiques, un grand nombre de ravageurs ont un impact plus ou moins important sur le rendement et la qualité des récoltes. Tout d'abord nous pouvons citer les limaces qui dévorent l'extrémité des feuilles de blé, mais aussi et surtout les pucerons qui attaquent la tige comme l'épi et plus secondaires les Nématodes, Cécidomyies, larves de tipules.
La plupart des agriculteurs essaient d'utiliser des produits qui respectent les auxiliaires de culture telles que les larves de coccinelles qui aiment beaucoup les pucerons.
Culture du blé en agrobiologie[modifier]
La culture du blé en agriculture biologique peut se faire avec ou sans labour. On peut prendre pour exemple le système suivant:
- après un précédent récolté tôt (pois, pomme de terre...) on déchaume et sème un engrais vert (captation d'azote)
- avant le broyage on apporte environ 10t/ha de compost
- à la fin septembre on broie l'engrais vert et on l'enfouit grâce a un outil type "cover crop" ou un déchaumeur a dents à faible profondeur ( 5-8 cm)
- 15 jours plus tard on réalise un second passage de déchaumeur mais plus profond (15-20 cm)
- on sème grâce a un combiné outils de travail du sol (type herse rotative) suivi d'un semoir.
- 4-5 jours après le semis, avant le levé on effectue un passage de herse étrille ou de houe rotative, suivant le salissement on pourra effectuer un rattrapage au printemps.
Suivant le précédent on peut espérer un rendement de 30q (précédent céréale) à 65q (précédent légumineuse)
Voir aussi[modifier]
Liens internes[modifier]
- Blé
- Blé dur
- Blé du Khorasan
- Agriculture
- Les Blés d’or (documentaire d'Honorine Périno)
Liens externes[modifier]
- L'article Blé sur Wikipédia