Lait de vache : Différence entre versions

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La '''lait de vache''' est le liquide obtenu de la lactation de la vache. À partir du lait de vache, on confectionne les produits laitiers : beurre, fromages, yaourts,… On emploie aussi ses dérivés (lait écrémé, demi-écrémé…) pour les incorporer dans des préparations alimentaires.
  
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== À propos du lait de vache==
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Plus que tout autre aliment, le lait est une [[nourriture]] spécifiquement adaptée à chaque espèce. La composition moléculaire peut être très différente d'une espèce à une autre. Après la naissance, la mère continue, par l'apport du lait maternel, de transmettre à son enfant des informations vitales indispensables à son développement.
  
==À propos du lait de vache==
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Aucune espèce animale, hors nos animaux de compagnie, ne consomme de lait à l'état adulte (sauf peut-être très occasionnellement) et aucun animal sauvage ne boit le lait d'une autre espèce. La consommation de lait animal est spécifique à l'espèce humaine grâce à l'élevage.
  
Plus que tout autre aliment, le lait est une [[nourriture]] spécifiquement adaptée à chaque espèce. La composition moléculaire peut être très différente d'une espèce à une autre. Après la naissance, la mère continue, par l'apport du lait maternel, de transmettre à son enfant des informations vitales indispensables à son développement.
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==Caractéristiques du lait de vache entier==
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Le lait est globalement considéré comme un  aliment très complet<ref name="wp">[http://fr.wikipedia.org/wiki/Lait_de_vache#Le_lait_aliment_complet Article de Wikipédia « Lait de vache »]</ref>. Il est riche en nutriments, minéraux (sauf le fer) et vitamines (excepté la vitamine C, et pour le lait écrémé, exempt des vitamines A, D). Il contient de grandes quantités de matières grasses, mais dont des acides gras saturés et des acides gras trans en constituent une partie.
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==Santé==
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===Alimentation des nourrissons===
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L'emploi de lait de vache pour l'alimentation des nourrissons est déconseillé, car ce lait ne répond pas dans les bonnes proportions à leurs besoins. Ainsi, on préférera au lait de vache du lait maternisé élaboré spécifiquement pour les bébés et adapté à leur stade de croissance (1{{e}} âge, 2{{e}} âge, etc.) ou l'[[allaitement]].
  
Le lait de vache en particulier n'est pas idéal pour l'alimentation des "petits de l'homme".
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===Calcium===
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Le lait contient de grande quantité de calcium à l'état brut (113 mg de calcium pour 100 g de lait de vache entier brut<ref>[http://www.nal.usda.gov/fnic/foodcomp/Data/SR17/wtrank/sr17a301.pdf USDA National Nutrient Database, Calcium content of selected foods]</ref>), mais seule une partie est assimilée par l'organisme humain (environ 1/3). Ainsi, après consommation humaine de lait « brut », il ne s'agit pas de l'aliment qui bénéficie de la plus haute teneur en calcium.
  
Aucune espèce animale, hors nos animaux de compagnie, ne consomme de lait à l'état adulte (sauf peut-être très occasionnellement) et aucun animal sauvage ne boit le lait d'une autre espèce.
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Contrairement aux idées reçues, le lait de vache ne contient qu'environ 120 mg de calcium pour 100 g. En comparaison, le persil, le cresson, le soja, le sésame, l'orge, les pois chiches, les noisettes, les amandes, les pistaches, les figues sèches, les crevettes, les sardines fraîches, les algues, … en contiennent souvent plus.
  
Près de 75 % de la population mondiale tolère mal le lait d'origine animale et ses dérivés. L'intolérance au lactose touche entre 70 et 90 % des grecs, des arabes, des africains, des afro-américains, des japonais, des thaïlandais, des philippins, des juifs, des amérindiens et des inuits. Seuls 15 % des occidentaux souffrent d'intolérance au lactose.
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Quelle que soit son origine, le calcium est toujours mieux absorbé lorsque l'organisme dispose d'un apport suffisant en vitamine D.
  
Il faut toutefois noter que hors allergies et intolérances, il ne semble à première vue n'y avoir aucune contre-indication médicale à la consommation des produits laitiers. Toutefois il y a de plus en plus de médecins, principalement adeptes de médecines dites "naturelles" qui considérent la [[consommation]] de produits laitiers (d'origine animale) comme cause de problèmes tels que l'ostéoporose ou l'arthrose.
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; L'ostéoporose : N'est pas due à un apport insuffisant de calcium, mais a divers facteurs qui empêchent son assimilation ou qui facilitent son rejet. Or l'assimilation du calcium par notre organisme dépend de la qualité de phosphore présente dans l'alimentation. On estime que le rapport doit être égal. Et une alimentation riche en protéines animales augmente la quantité d'acide dans le corps. Les os tentent alors de se protéger en évacuant le calcium, ce qui accélère et cause une perte osseuse particulièrement importante chez la femme. Or le lait de vache contient trois fois plus de protéines animales que le lait de femme.
  
==Santé==
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===Cholestérol===
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Les produits laitiers sont riches en acides gras saturés qui élèvent le taux du mauvais cholestérol (LDL), qui se dépose sur les parois des artères, favorisant l'artériosclérose et l'apparition de maladies cardio-vasculaires.
  
Contre l'ostéoporose, la solution n'est pas de prendre des hormones de juments torturées, mais d'arrêter les produits laitiers, réservés aux premiers mois de la vie, et exclusivement dispensé par la mère. Néanmoins, si l'on en croit les équipes de chercheurs, les femmes du monde entier risquent d'euthanasier leurs petits bambins en le laissant s'abreuver à leur sein. En effet, ceux-ci ont découvert que les crèmes de beauté, shampoings, teintures, rouges à lèvres, bref toute la cosmétique passe dans le lait maternel ; et ce n'est pas tout, car il y a aussi les dioxines, conservateurs, édulcorants, pesticides, antibiotiques et mille autres poisons aborbés journellement, y compris les médicaments éventuels - sans parler du tabac et de l'alcool - qui passe dans le sang de l'enfant. Quand une femme allaite, il est évident qu'elle doit faire attention à tout ce qu'elle mange, boit et se met sur la peau. Le lait de vache est toxique pour les nourrissons parce qu'il correspond aux besoins d'un veau et que sa composition est complètement différente de celle du lait humain. Depuis le début du XXème siècle, la science s'est évertuée, à force de manipulations, à humaniser le lait de vache, pour pallier les effets ravageurs de sa composition tronquée. On le dilue, tout d'abord, pour diminuer la concentration en protéines, en sodium et en calcium, on rajoute du fer, du phosphore, des vitamines de synthèse... et des farines pour limiter les diarrhées, mais provoquant alors des constipations. Par conséquent, la femme qui allaite doit veiller à la qualité de son alimentation et de son hygiène de vie. Tout passe dans le lait, les bonnes choses comme les mauvaises (alcools, nicotine, médicaments, additifs alimentaires et arômes de synthèse). Savez-vous ce qu'a mangé la vache qui donne le lait que vous mettez en toute confiance dans le biberon de votre bébé ? Quels engrais, quels pesticides, quelles farines et quels enlisages malsains, quels antibiotiques lui ont été donnés et quelles hormones lui ont été injectées ? N'est-il pas curieux qu'avec l'alimentation moderne des vaches, les éleveurs soient maintenant obligés de leur couper les cornes afin qu'elles ne s'éventrent pas en se battant alors que du temps de nos parents les vaches étaient tranquilles et paisibles ?
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===Intolérance===
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Près de 75 % de la population mondiale tolère mal le lait d'origine animale et ses dérivés{{Référence nécessaire}}. L'intolérance au lactose touche entre 70 et 90 % des grecs, des arabes, des africains, des afro-américains, des japonais, des thaïlandais, des philippins, des juifs, des amérindiens et des inuits. Seuls 15 % des occidentaux souffrent d'intolérance au lactose.
  
Le lait de femme est l'aliment idéal du petit de l'homme pendant la première année, le lait de vache celui du petit veau pendant les premiers mois. Le petit homme, hélas, est abreuvé de lait du petit veau, pourtant très différent, pendant de longues années, voire toute sa vie sans mesure ni réflexion comme le lui permet facilement la société industrielle moderne.
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L'intolérance au lait peut se manifester à tout âge et provient d'une déficience en lactase.
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Les principaux symptômes sont : flatulences, diarrhées, crampes intestinales. On peut aussi observer des réactions dermatologiques (eczéma). L'arrêt du lait de vache est alors impératif.
  
''Nous faisons partie des mammifères. Or, est-il possible de citer un seul mammifère sauvage qui boive du lait à l'âge adulte sur la planète ?''
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===Autres===
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Il faut toutefois noter que hors allergies et intolérances, il ne semble pas avoir de contre-indication médicale à la consommation des produits laitiers.<br/>Toutefois, un certain nombre de  médecins, principalement adeptes de médecines dites « naturelles », considèrent la [[consommation]] de produits laitiers (d'origine animale) comme cause de problèmes tels que l'ostéoporose ou l'arthrose{{référence nécessaire}}.
  
 
==Conditions de production==
 
==Conditions de production==
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===Élevage intensif des vaches laitières et condition sociale des éleveurs===
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Les conditions de vie des vaches laitières dans les élevages intensifs obéissent principalement à une logique de rendement ce qui nécessite de la part de l'éleveur des soins appliqués. De même, le confort des vaches est pris en compte.<br />
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Le paradoxe est que ce mode d'élevage est en surproduction de lait alors que le prix à l'hectolitre payé aux éleveurs est au plus bas car indexé (depuis les accords de l'OMC négociés en 1994 à Marrakech) sur le cours mondial des matière premières agricoles. Cela créé une concurrence commerciale internationnale dans laquelle les pays qui « font la loi » sont ceux qui pratiquent l'agriculture la plus « sale », la plus intensifiée.<br />
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Cette situation enferme les agriculteurs dans une logique du « toujours plus »:
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* plus de sélection pour obtenir la « meilleur vache » (au détriment de la rusticité)
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* plus de mécanisation (robot de traite, curage de stabulation automatique, caméras de surveillance...); l'Homme est de plus en plus mis à l'écart.
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* plus de terres en fermage pour plus de vaches pour un revenu juste décent (moins de terres pour les familles désirant s'insaller en agriculture)
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* plus d'intensification culturale (dans le pire des cas, les vaches ne sont plus mises au pré, mais affourragées dans les bâtiments)
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Cette logique du « toujours plus » induit inévitablement des problèmes à tout les niveaux:
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* plus de problèmes physiologiques sur le troupeau (perte de rusticité: mammites à répétition, inflammations des articulations...)
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* plus d'endettements auprès des banques pour les familles exploitantes agricoles (surmécanisation, construction de nouveaux bâtiments...)
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* plus d'heures de travail effectuées par la famille exploitante (souvent jusqu'à 70 heures/semaine par personne)
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* plus de terres malmenées par l'emploi massif de pesticides (emploi de végétaux à hauts rendement de récolte mais peu rustiques, assolement peu ou plus pratiqué), de sols destructurés avec apparition de semelle de labour (passages répétés d'outils aratoires)
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* la qualité du lait est très dégradée : acide + médicaments liés au traitement sanitaires (cependant, même un lait maternel n'est pas exempt de certaines substances nocives).
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* la population agricole régresse, son poids électorale s'abaisse (on lui dicte alors son mode de production: intensification), le mode de vie culturel traditionnel disparaît, le chômage progresse.
  
===Elevage intensif des vaches laitières===
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En France, au sortir de la seconde guerre mondiale, l'intensification et la professionnalisation avait été encouragée auprès des paysans de l'époque qui pratiquaient l'agriculture vivrière familiale. L'état français leur demandait d'assurer les besoins de la population qui ne vivait plus de l'agriculture (80% des Français vivaient directement de celle-ci dans la première décennie du XXe siècle). Il n'y eu aucun retour en arrière. Le taux de suicide chez les agriculteurs est parmis le plus élevé du territoire.
Les conditions de vie des vaches laitières dans les élevages intensifs obéissent à une logique de rendement. Elles sont enfermées dans des boxes exigus et sont traites en passant sur un tapis roulant. Leurs pis sont tellement sollicités que certaines vaches ont des inflammations aux pis. Et avec le poids des pis, certaines vaches ont des inflammations aux pieds qui supportent ce poids. Elles tiennent en moyenne 4 ans à ce régime et après c'est l'abattoir.
 
  
Le paradoxe est qu'il y a surproduction de lait et que le prix du lait est au plus bas.
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===Lait issu de l'agriculture durable ===
 
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{{...}}
La qualité du lait est très dégradé: acide + médicaments liés au traitement des vaches d'élevages intensifs.
 
  
 
===Lait issu de l'agriculture biologique===
 
===Lait issu de l'agriculture biologique===
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* [[Lait végétal]]
 
* [[Lait végétal]]
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=== Liens externes ===
 
* [http://www.ateliersante.ch/lait.htm Informations sur le lait]
 
* [http://www.ateliersante.ch/lait.htm Informations sur le lait]
* La [http://lavachequipleure.com/ vache qui pleure] Le lait vu de la vache.
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* [http://www.lait-vache.info/ Lait Vache Info] Le lait vu de la vache.
  
 
=== Bibliographie ===
 
=== Bibliographie ===
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* ''Lait de vache : blancheur trompeuse'', par le Dr Anne Laroche-Walter. ISBN 2883531447
 
* ''Lait de vache : blancheur trompeuse'', par le Dr Anne Laroche-Walter. ISBN 2883531447
  
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La lait de vache est le liquide obtenu de la lactation de la vache. À partir du lait de vache, on confectionne les produits laitiers : beurre, fromages, yaourts,… On emploie aussi ses dérivés (lait écrémé, demi-écrémé…) pour les incorporer dans des préparations alimentaires.

À propos du lait de vache[modifier]

Plus que tout autre aliment, le lait est une nourriture spécifiquement adaptée à chaque espèce. La composition moléculaire peut être très différente d'une espèce à une autre. Après la naissance, la mère continue, par l'apport du lait maternel, de transmettre à son enfant des informations vitales indispensables à son développement.

Aucune espèce animale, hors nos animaux de compagnie, ne consomme de lait à l'état adulte (sauf peut-être très occasionnellement) et aucun animal sauvage ne boit le lait d'une autre espèce. La consommation de lait animal est spécifique à l'espèce humaine grâce à l'élevage.

Caractéristiques du lait de vache entier[modifier]

Le lait est globalement considéré comme un aliment très complet[1]. Il est riche en nutriments, minéraux (sauf le fer) et vitamines (excepté la vitamine C, et pour le lait écrémé, exempt des vitamines A, D). Il contient de grandes quantités de matières grasses, mais dont des acides gras saturés et des acides gras trans en constituent une partie.

Santé[modifier]

Alimentation des nourrissons[modifier]

L'emploi de lait de vache pour l'alimentation des nourrissons est déconseillé, car ce lait ne répond pas dans les bonnes proportions à leurs besoins. Ainsi, on préférera au lait de vache du lait maternisé élaboré spécifiquement pour les bébés et adapté à leur stade de croissance (1e âge, 2e âge, etc.) ou l'allaitement.

Calcium[modifier]

Le lait contient de grande quantité de calcium à l'état brut (113 mg de calcium pour 100 g de lait de vache entier brut[2]), mais seule une partie est assimilée par l'organisme humain (environ 1/3). Ainsi, après consommation humaine de lait « brut », il ne s'agit pas de l'aliment qui bénéficie de la plus haute teneur en calcium.

Contrairement aux idées reçues, le lait de vache ne contient qu'environ 120 mg de calcium pour 100 g. En comparaison, le persil, le cresson, le soja, le sésame, l'orge, les pois chiches, les noisettes, les amandes, les pistaches, les figues sèches, les crevettes, les sardines fraîches, les algues, … en contiennent souvent plus.

Quelle que soit son origine, le calcium est toujours mieux absorbé lorsque l'organisme dispose d'un apport suffisant en vitamine D.

L'ostéoporose 
N'est pas due à un apport insuffisant de calcium, mais a divers facteurs qui empêchent son assimilation ou qui facilitent son rejet. Or l'assimilation du calcium par notre organisme dépend de la qualité de phosphore présente dans l'alimentation. On estime que le rapport doit être égal. Et une alimentation riche en protéines animales augmente la quantité d'acide dans le corps. Les os tentent alors de se protéger en évacuant le calcium, ce qui accélère et cause une perte osseuse particulièrement importante chez la femme. Or le lait de vache contient trois fois plus de protéines animales que le lait de femme.

Cholestérol[modifier]

Les produits laitiers sont riches en acides gras saturés qui élèvent le taux du mauvais cholestérol (LDL), qui se dépose sur les parois des artères, favorisant l'artériosclérose et l'apparition de maladies cardio-vasculaires.

Intolérance[modifier]

Près de 75 % de la population mondiale tolère mal le lait d'origine animale et ses dérivés[réf. nécessaire]. L'intolérance au lactose touche entre 70 et 90 % des grecs, des arabes, des africains, des afro-américains, des japonais, des thaïlandais, des philippins, des juifs, des amérindiens et des inuits. Seuls 15 % des occidentaux souffrent d'intolérance au lactose.

L'intolérance au lait peut se manifester à tout âge et provient d'une déficience en lactase. Les principaux symptômes sont : flatulences, diarrhées, crampes intestinales. On peut aussi observer des réactions dermatologiques (eczéma). L'arrêt du lait de vache est alors impératif.

Autres[modifier]

Il faut toutefois noter que hors allergies et intolérances, il ne semble pas avoir de contre-indication médicale à la consommation des produits laitiers.
Toutefois, un certain nombre de médecins, principalement adeptes de médecines dites « naturelles », considèrent la consommation de produits laitiers (d'origine animale) comme cause de problèmes tels que l'ostéoporose ou l'arthrose[réf. nécessaire].

Conditions de production[modifier]

Élevage intensif des vaches laitières et condition sociale des éleveurs[modifier]

Les conditions de vie des vaches laitières dans les élevages intensifs obéissent principalement à une logique de rendement ce qui nécessite de la part de l'éleveur des soins appliqués. De même, le confort des vaches est pris en compte.
Le paradoxe est que ce mode d'élevage est en surproduction de lait alors que le prix à l'hectolitre payé aux éleveurs est au plus bas car indexé (depuis les accords de l'OMC négociés en 1994 à Marrakech) sur le cours mondial des matière premières agricoles. Cela créé une concurrence commerciale internationnale dans laquelle les pays qui « font la loi » sont ceux qui pratiquent l'agriculture la plus « sale », la plus intensifiée.
Cette situation enferme les agriculteurs dans une logique du « toujours plus »:

  • plus de sélection pour obtenir la « meilleur vache » (au détriment de la rusticité)
  • plus de mécanisation (robot de traite, curage de stabulation automatique, caméras de surveillance...); l'Homme est de plus en plus mis à l'écart.
  • plus de terres en fermage pour plus de vaches pour un revenu juste décent (moins de terres pour les familles désirant s'insaller en agriculture)
  • plus d'intensification culturale (dans le pire des cas, les vaches ne sont plus mises au pré, mais affourragées dans les bâtiments)

Cette logique du « toujours plus » induit inévitablement des problèmes à tout les niveaux:

  • plus de problèmes physiologiques sur le troupeau (perte de rusticité: mammites à répétition, inflammations des articulations...)
  • plus d'endettements auprès des banques pour les familles exploitantes agricoles (surmécanisation, construction de nouveaux bâtiments...)
  • plus d'heures de travail effectuées par la famille exploitante (souvent jusqu'à 70 heures/semaine par personne)
  • plus de terres malmenées par l'emploi massif de pesticides (emploi de végétaux à hauts rendement de récolte mais peu rustiques, assolement peu ou plus pratiqué), de sols destructurés avec apparition de semelle de labour (passages répétés d'outils aratoires)
  • la qualité du lait est très dégradée : acide + médicaments liés au traitement sanitaires (cependant, même un lait maternel n'est pas exempt de certaines substances nocives).
  • la population agricole régresse, son poids électorale s'abaisse (on lui dicte alors son mode de production: intensification), le mode de vie culturel traditionnel disparaît, le chômage progresse.

En France, au sortir de la seconde guerre mondiale, l'intensification et la professionnalisation avait été encouragée auprès des paysans de l'époque qui pratiquaient l'agriculture vivrière familiale. L'état français leur demandait d'assurer les besoins de la population qui ne vivait plus de l'agriculture (80% des Français vivaient directement de celle-ci dans la première décennie du XXe siècle). Il n'y eu aucun retour en arrière. Le taux de suicide chez les agriculteurs est parmis le plus élevé du territoire.

Lait issu de l'agriculture durable[modifier]

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Références[modifier]

Voir aussi[modifier]

Liens internes[modifier]

Liens externes[modifier]

Bibliographie[modifier]

  • Soyons moins lait, par Nicolas Le BERRE. ISBN 2904082832
  • Qui a peur du grand méchant lait ?, par Taty Lauwers. ISBN 9782952033886
  • Viande et lait des aliments dangereux pour votre santé, par le Dr Christian Tal Schaller & Johanne Razanamahay. ISBN 2880583721
  • Lait, mensonges et propagande, par Thierry Souccar. ISBN 9782916878027
  • Le lait, une sacrée vacherie ?, par le Dr Nicolas Le Berre. ISBN 2877240568
  • Lait de vache : blancheur trompeuse, par le Dr Anne Laroche-Walter. ISBN 2883531447
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