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*** (1957) « La vérité, c'est que votre ''Lamennais était un cagot'', et que pour édifier les fidèles, il est tombé, comme tous les curés, dans un absurde prêchi, prêcha. » — [[Marcel Pagnol]], La gloire de mon père
 
*** (1957) « La vérité, c'est que votre ''Lamennais était un cagot'', et que pour édifier les fidèles, il est tombé, comme tous les curés, dans un absurde prêchi, prêcha. » — [[Marcel Pagnol]], La gloire de mon père
  
 
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** (1514) : les Agots en Navarre sont les premiers à se plaindre de leur sort au pape Léon X ; une citation de ce texte serait en plus la bienvenue.
 
** (1514) : les Agots en Navarre sont les premiers à se plaindre de leur sort au pape Léon X ; une citation de ce texte serait en plus la bienvenue.
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* '''(1634)''' [https://www.dictionnaire-academie.fr/article/DNP0614  Les '''ladres blancs''' : « qui n’ont la lèpre qu’intérieurement et qui ne laissent pas d’avoir la peau belle »  évoqués par [[Ambroise Paré]] (Traicté de la peste, de la petite verolle & rougeolle et brefve description de la lèpre), qui les présente aussi sous d’autres noms : « Aucuns ont la face belle et le cuir poli et lisse, ne donnant aucun indice de lèpre par dehors, comme sont les ladres blancs, appelés '''cachots''', '''cagots''' et '''capots''', que l’on trouve en Basse Bretagne et en Guyenne vers Bordeaux où ils les appellent '''gobets'''. » (Academie + Littré)]  
 
* '''(1634)''' [https://www.dictionnaire-academie.fr/article/DNP0614  Les '''ladres blancs''' : « qui n’ont la lèpre qu’intérieurement et qui ne laissent pas d’avoir la peau belle »  évoqués par [[Ambroise Paré]] (Traicté de la peste, de la petite verolle & rougeolle et brefve description de la lèpre), qui les présente aussi sous d’autres noms : « Aucuns ont la face belle et le cuir poli et lisse, ne donnant aucun indice de lèpre par dehors, comme sont les ladres blancs, appelés '''cachots''', '''cagots''' et '''capots''', que l’on trouve en Basse Bretagne et en Guyenne vers Bordeaux où ils les appellent '''gobets'''. » (Academie + Littré)]  
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*** le mot grec «cacos» qui signifie « mauvais », proche du bas-latin « cagare »
 
*** le mot grec «cacos» qui signifie « mauvais », proche du bas-latin « cagare »
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**** [https://fr.wiktionary.org/wiki/cacou Chef des voleurs (Argot)]
 
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** [[Cage d'écureuil|Cage à écureuil]] ou [[tournette]] : cage en forme de roue d'un diamètre le plus souvent de {{unité/2|4|à=5|mètres}} qui étaient à simple tambour (actionné par un homme) ou à double tambour (deux hommes). La force musculaire des jambes des « œuvriers » (terme médiéval générique pour désigner les ouvriers), plus résistante et puissante que celle des bras, leur permettait de soulever des charges de 500 à {{Unité|1000|kg}} en une seule montée<ref>{{ouvrage|auteur=Thierry Hatot|titre=Bâtisseurs au Moyen âge|éditeur=Editions L'Instant Durable|date=1999|passage=70|isbn=|lire en ligne=}}</ref>. La tournette était aussi scène tournante de théatre et plan de travail rotatif pour les potiers, sculpteurs et ébénistes.
 
** [[Cage d'écureuil|Cage à écureuil]] ou [[tournette]] : cage en forme de roue d'un diamètre le plus souvent de {{unité/2|4|à=5|mètres}} qui étaient à simple tambour (actionné par un homme) ou à double tambour (deux hommes). La force musculaire des jambes des « œuvriers » (terme médiéval générique pour désigner les ouvriers), plus résistante et puissante que celle des bras, leur permettait de soulever des charges de 500 à {{Unité|1000|kg}} en une seule montée<ref>{{ouvrage|auteur=Thierry Hatot|titre=Bâtisseurs au Moyen âge|éditeur=Editions L'Instant Durable|date=1999|passage=70|isbn=|lire en ligne=}}</ref>. La tournette était aussi scène tournante de théatre et plan de travail rotatif pour les potiers, sculpteurs et ébénistes.
 
*** La [[roue de carrier]] était une grue utilisée par les carriers. La pratique des [[maçon]]s étant associée à l'usage intensif de la [[pierre naturelle]] on peut supposer que l'usage est passé indifféremment de l'un à l'autre. [[Fichier:Cage à écureuils Guédelon.JPG|thumb|alt=Machine en bois formée d'une roue et une grue|La [[Roue de carrier|cage à écureuil]] du [[Château de Guédelon]]<ref>''[http://www.guedelon.fr/fic_bdd/pdf_fr_fichier/12728297230_Trop_fort_le_chateau_7.pdf trop fort le château !]'' Guédelon n°7 décembre 2009</ref>.]]
 
*** La [[roue de carrier]] était une grue utilisée par les carriers. La pratique des [[maçon]]s étant associée à l'usage intensif de la [[pierre naturelle]] on peut supposer que l'usage est passé indifféremment de l'un à l'autre. [[Fichier:Cage à écureuils Guédelon.JPG|thumb|alt=Machine en bois formée d'une roue et une grue|La [[Roue de carrier|cage à écureuil]] du [[Château de Guédelon]]<ref>''[http://www.guedelon.fr/fic_bdd/pdf_fr_fichier/12728297230_Trop_fort_le_chateau_7.pdf trop fort le château !]'' Guédelon n°7 décembre 2009</ref>.]]
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*** Petite caisse (ou cagette) ajourée en bois, principalement de peuplier pour être très légère et superposable pour le transport manuel de fruits et légumes. "Cageot" de [[Francis Ponge]] dans ''[[Le Parti pris des choses]]'' ([[1942 en littérature|1942]]): {{Citation bloc|''À mi-chemin de la cage au cachot, la langue française a cageot, simple caissette à claire-voie vouée au transport de ces fruits qui de la moindre suffocation font à coup sûr une maladie.''<ref>Francis Ponge, ''Le Parti pris des choses'', 1942 (Gallimard/Poésie nº 16, 1967)</ref>}}
 
*** Petite caisse (ou cagette) ajourée en bois, principalement de peuplier pour être très légère et superposable pour le transport manuel de fruits et légumes. "Cageot" de [[Francis Ponge]] dans ''[[Le Parti pris des choses]]'' ([[1942 en littérature|1942]]): {{Citation bloc|''À mi-chemin de la cage au cachot, la langue française a cageot, simple caissette à claire-voie vouée au transport de ces fruits qui de la moindre suffocation font à coup sûr une maladie.''<ref>Francis Ponge, ''Le Parti pris des choses'', 1942 (Gallimard/Poésie nº 16, 1967)</ref>}}
 
** du mot « [[caissenote]] » qui est synonyme de [[cageot]] comme la [[quichenotte]] ou '''cagotte'''
 
** du mot « [[caissenote]] » qui est synonyme de [[cageot]] comme la [[quichenotte]] ou '''cagotte'''
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* '''[[CAGEU]]S, [[CAGEUR]]S :'''
 
**  <u>Étymologie</u> :  
 
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*** Ancien ouvrier forestier chargé d'assembler et de diriger sur l'eau les radeaux de troncs d'arbres coupés, vers un autre lieu. Pour le ''Glossaire du parler français au Canada'', le « cageur » et le « cageux » sont des termes interchangeables. Il définit la « cage » comme un « train de bois, radeau, assemblage formé de pièces de bois de charpente ou autres, liées ensemble pour leur faire descendre le courant d'une rivière sans les charger sur un bateau ». Les cageurs vivaient dans des cabanes en rondins construites sur le train. Il y avait un feu, une cuisine et un dortoir protégés par des tentes. Ceux-ci servaient à nourrir et héberger jusqu'à 30 à 60 cageurs à bord.  
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*** Ancien ouvrier forestier chargé d'assembler et de diriger sur l'eau les radeaux de troncs d'arbres coupés, vers un autre lieu.  
** (1743) [[Cageur|Cageux]] : L'ancêtre du mot « cageux » est repéré à [[L'Ancienne-Lorette]], par un jeune [[Compagnie de Jésus|Jésuite]] du nom de Pierre Potier (1708-1781)<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=J.-B.-A. Allaire|titre=Dictionnaire biographique du clergé canadien-français|éditeur=Les anciens, Imprimerie de l'École catholique des sourds-muets|lieu=Montréal|année=1910|passage=page 443|lire en ligne=http://collections.banq.qc.ca/bitstream/52327/2022769/1/196581-1.pdf}}</ref>. Ce dernier, qui étudie la langue [[Hurons-Wendat|huronne]], relève l'existence de « cageu », vocable qui désigne « un petit radeau d'arbres<ref name=":0" />».
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**** (1743) [[Cageur|Cageux]] : L'ancêtre du mot « cageux » est repéré à [[L'Ancienne-Lorette]], par un jeune [[Compagnie de Jésus|Jésuite]] du nom de Pierre Potier (1708-1781)<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=J.-B.-A. Allaire|titre=Dictionnaire biographique du clergé canadien-français|éditeur=Les anciens, Imprimerie de l'École catholique des sourds-muets|lieu=Montréal|année=1910|passage=page 443|lire en ligne=http://collections.banq.qc.ca/bitstream/52327/2022769/1/196581-1.pdf}}</ref>. Ce dernier, qui étudie la langue [[Hurons-Wendat|huronne]], relève l'existence de « cageu », vocable qui désigne « un petit radeau d'arbres<ref name=":0" />»</ref>.
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***** Pour le ''Glossaire du parler français au Canada'':<br>
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- le « cageu », « cageux » « cageur » sont des termes interchangeables.
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- la « cage » est un radeau-train de bois constitué « d'assemblage de pièces de bois de charpente ou autres, liées ensemble pour leur faire descendre le courant d'une rivière sans les charger sur un bateau ».<br>
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Les cageus y vivaient dans des cabanes en rondins construites sur le train. Ils y avaient un feu et une cuisine. Ceux-ci servaient à nourrir et héberger jusqu'à 30 à 60 cageurs à bord. Un dortoir protégé était constitué de tentes et cabanes. 
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'''''==> HYPOTHESE : De nombreux Cagots persécutés ont préféré migrer pour y exercer leur spécialité du travail du bois dans les vastes forèts canadiennes appartenant aux premières colonies françaises du Québec.'''''
 
'''''==> HYPOTHESE : De nombreux Cagots persécutés ont préféré migrer pour y exercer leur spécialité du travail du bois dans les vastes forèts canadiennes appartenant aux premières colonies françaises du Québec.'''''
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[[Fichier:Krieghoff (vers 1860) raft nettoyé.jpg|vignette|''Radeau de billes, peinture de Cornelius Krieghoff (vers 1860), copie réalisée pour Scott & Sons, 1913'']]
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Pour le ''Glossaire du parler français au Canada'', le  sont des termes interchangeables, désignant un {{Citation|flotteur, [un] ouvrier qui fait ou conduit les trains de bois<ref name=":0">{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=La Société du parler français au Canada|titre=Glossaire du parler français au Canada|éditeur=l'Action sociale|lieu=Québec|année=1930|pages totales=165|passage=165|lire en ligne=http://bibnum2.banq.qc.ca/bna/numtxt/179630.pdf}}</ref>}}. Et il définit la « cage » comme un {{Citation|train de bois, radeau, assemblage formé de pièces de bois de charpente ou autres, liées ensemble pour leur faire descendre le courant d'une rivière sans les charger sur un bateau<ref name=":0" />}}. À son tour, ''Le grand dictionnaire terminologique'' (GDT) définit le cageur comme : {{Citation|Ouvrier forestier chargé d'assembler et de diriger des radeaux de troncs d'arbres coupés afin de gagner une scierie, une usine de transformation ou un lieu d'embarquement<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=cageur|url=http://gdt.oqlf.gouv.qc.ca/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=26544323|site=gdt.oqlf.gouv.qc.ca|consulté le=2018-07-31}}</ref>.}}.
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** (1694) [https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A5C0092 Qui vit d’une manière obscure et mesquine, qui ne veut voir personne. (Académie)]  
 
** (1694) [https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A5C0092 Qui vit d’une manière obscure et mesquine, qui ne veut voir personne. (Académie)]  
 
*** (1829) [https://www.ebooksgratuits.com/html/nouveau_dictionnaire_argot.html#_Toc136462701 Voleur solitaire (Argot Bras-de-Fer)]
 
*** (1829) [https://www.ebooksgratuits.com/html/nouveau_dictionnaire_argot.html#_Toc136462701 Voleur solitaire (Argot Bras-de-Fer)]
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*** Miséreux: [https://www.cnrtl.fr/definition/cagot Personne misérable appartenant à un groupe proscrit pour des raisons mal définies (lèpre, etc.), établie autrefois dans le Béarn et en Gascogne]  
 
*** Miséreux: [https://www.cnrtl.fr/definition/cagot Personne misérable appartenant à un groupe proscrit pour des raisons mal définies (lèpre, etc.), établie autrefois dans le Béarn et en Gascogne]  
 
**** Merdeux : du latin cacare: «{{lien|caca|fr}}»; voir [[caqueux]] et [[cagou]]; {{R|TLFi}}.
 
**** Merdeux : du latin cacare: «{{lien|caca|fr}}»; voir [[caqueux]] et [[cagou]]; {{R|TLFi}}.
 
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===>  VOIR LE DETAILS CI-DESSUS -
 
===>  VOIR LE DETAILS CI-DESSUS -
  
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******* du mot « [[caissenote]] » : synonyme de [[cageot]], du fait que l'armature de la visière de la quichenotte était faite en morceaux de caissenotes (lamelles de peuplier).  
 
******* du mot « [[caissenote]] » : synonyme de [[cageot]], du fait que l'armature de la visière de la quichenotte était faite en morceaux de caissenotes (lamelles de peuplier).  
 
******** Et terme dérivé de l'[[occitan]] ''caissonata'' dont la signification est littéralement « petite [[Caisse (contenant)|caisse]] » en bois (ou caissette) autrement dénommé '''cageot'''…
 
******** Et terme dérivé de l'[[occitan]] ''caissonata'' dont la signification est littéralement « petite [[Caisse (contenant)|caisse]] » en bois (ou caissette) autrement dénommé '''cageot'''…
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* '''[[CAGOU]]S :'''  
 
* '''[[CAGOU]]S :'''  
 
** (XVe s.) « "Estoit lieutenant du prevost un gros ''villain comme un cagoux''" », Journal de Paris sous Charles VI et VII, an 1436, p. 166, dans LACURNE.
 
** (XVe s.) « "Estoit lieutenant du prevost un gros ''villain comme un cagoux''" », Journal de Paris sous Charles VI et VII, an 1436, p. 166, dans LACURNE.
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* '''[[CAGOULE]] :'''  
 
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*** Avant d'ètre le capuchon percé d’ouvertures à la place des yeux et à celle de la bouche, la cagoule était une sorte de vêtement de moine ou autre religieux, ample et sans manches…
 
*** Avant d'ètre le capuchon percé d’ouvertures à la place des yeux et à celle de la bouche, la cagoule était une sorte de vêtement de moine ou autre religieux, ample et sans manches…
 
**** (1831) Dans son Notre-Dame de Paris, Victor Hugo dixit : « Au premier rang et les plus inclinées sur le lit, on en remarquait quatre qu’à leur cagoule grise, sorte de soutane, on devinait attachées à quelque confrérie dévote… »
 
**** (1831) Dans son Notre-Dame de Paris, Victor Hugo dixit : « Au premier rang et les plus inclinées sur le lit, on en remarquait quatre qu’à leur cagoule grise, sorte de soutane, on devinait attachées à quelque confrérie dévote… »
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'''''==> HYPOTHESE : Des religieux ariens Cagots portaient la cagoule lors de leurs offices secrets.'''''{{fait}}
 
'''''==> HYPOTHESE : Des religieux ariens Cagots portaient la cagoule lors de leurs offices secrets.'''''{{fait}}
  
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* '''[[CANARD]] :'''  
 
* '''[[CANARD]] :'''  
 
** Tenus de porter un signe distinctif, une patte de canard coupée dans du drap rouge et cousue sur leurs vêtements, ils n’ont pas de nom de famille ; seul un prénom suivit de la mention Chrestians ou Gagot figure sur les actes de baptême, et la cérémonie se déroule généralement la nuit tombée. A leur mort, ils étaient enterrés à l’écart dans un endroit du cimetière qui leur était réservé. Ils n’étaient autorisés à se marier qu’entre eux. Chrétiens, ils sont cependant relégués au fond des églises dans lesquelles ils ne sont autorisés à pénétrer que par des portes spéciales très basses pour les obliger à se courber pour y entrer ; un bénitier spécial leur était également réservé. Ils vivent enfin dans des quartiers spéciaux, souvent d’anciennes léproseries.  
 
** Tenus de porter un signe distinctif, une patte de canard coupée dans du drap rouge et cousue sur leurs vêtements, ils n’ont pas de nom de famille ; seul un prénom suivit de la mention Chrestians ou Gagot figure sur les actes de baptême, et la cérémonie se déroule généralement la nuit tombée. A leur mort, ils étaient enterrés à l’écart dans un endroit du cimetière qui leur était réservé. Ils n’étaient autorisés à se marier qu’entre eux. Chrétiens, ils sont cependant relégués au fond des églises dans lesquelles ils ne sont autorisés à pénétrer que par des portes spéciales très basses pour les obliger à se courber pour y entrer ; un bénitier spécial leur était également réservé. Ils vivent enfin dans des quartiers spéciaux, souvent d’anciennes léproseries.  
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* '''[[CAPOT]]S :''' en Anjou  
 
* '''[[CAPOT]]S :''' en Anjou  
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*** A fleurance (Gers), il y a un hameau en dehors de la ville dénomé "aux capots"; possiblement une ancienne capoterie ou l'on soignait les maladies de peau
 
*** A fleurance (Gers), il y a un hameau en dehors de la ville dénomé "aux capots"; possiblement une ancienne capoterie ou l'on soignait les maladies de peau
 
* '''(1634)''' [https://www.dictionnaire-academie.fr/article/DNP0614  Les '''ladres blancs''' : « qui n’ont la lèpre qu’intérieurement et qui ne laissent pas d’avoir la peau belle »  évoqués par [[Ambroise Paré]] (Traicté de la peste, de la petite verolle & rougeolle et brefve description de la lèpre), qui les présente aussi sous d’autres noms : « Aucuns ont la face belle et le cuir poli et lisse, ne donnant aucun indice de lèpre par dehors, comme sont les ladres blancs, appelés '''cachots''', '''cagots''' et '''capots''', que l’on trouve en Basse Bretagne et en Guyenne vers Bordeaux où ils les appellent '''gobets'''. » (Academie + Littré)]  
 
* '''(1634)''' [https://www.dictionnaire-academie.fr/article/DNP0614  Les '''ladres blancs''' : « qui n’ont la lèpre qu’intérieurement et qui ne laissent pas d’avoir la peau belle »  évoqués par [[Ambroise Paré]] (Traicté de la peste, de la petite verolle & rougeolle et brefve description de la lèpre), qui les présente aussi sous d’autres noms : « Aucuns ont la face belle et le cuir poli et lisse, ne donnant aucun indice de lèpre par dehors, comme sont les ladres blancs, appelés '''cachots''', '''cagots''' et '''capots''', que l’on trouve en Basse Bretagne et en Guyenne vers Bordeaux où ils les appellent '''gobets'''. » (Academie + Littré)]  
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* '''[[CAQUEU]]X :''' en Bretagne (caquineries)
 
* '''[[CAQUEU]]X :''' en Bretagne (caquineries)
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** '''(1436)''' [https://www.dictionnaire-academie.fr/article/DNP0614 Le nom caqueux qui désignait des lépreux, était, sous sa forme latine cacosus, également employé pour désigner les juifs, fréquemment associés au Moyen Âge à toutes sortes de maux. On lit ainsi dans les Statuts de Raoul, un évêque de Tréguier, en 1436 : « Item quia cognovimus in dicta civitate […] plures homines utriusque sexus, qui dicuntur “esse de lege” (judaeorum), et in vulgari verbo cacosi nominantur (Parce que nous avons appris qu’il y avait dans cette ville plusieurs personnes des deux sexes qui sont dits « être de la loi » [des juifs] et qui, en langue vulgaire, sont appelés caqueux).  
 
** '''(1436)''' [https://www.dictionnaire-academie.fr/article/DNP0614 Le nom caqueux qui désignait des lépreux, était, sous sa forme latine cacosus, également employé pour désigner les juifs, fréquemment associés au Moyen Âge à toutes sortes de maux. On lit ainsi dans les Statuts de Raoul, un évêque de Tréguier, en 1436 : « Item quia cognovimus in dicta civitate […] plures homines utriusque sexus, qui dicuntur “esse de lege” (judaeorum), et in vulgari verbo cacosi nominantur (Parce que nous avons appris qu’il y avait dans cette ville plusieurs personnes des deux sexes qui sont dits « être de la loi » [des juifs] et qui, en langue vulgaire, sont appelés caqueux).  
 
** « Caqueux », mot breton signifiant lépreux.
 
** « Caqueux », mot breton signifiant lépreux.
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* '''[[CAQUIN]]S :''' en Bretagne
 
* '''[[CAQUIN]]S :''' en Bretagne
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* '''[[CAQUOU]]S :''' en Bretagne
 
* '''[[CAQUOU]]S :''' en Bretagne
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* '''[[CASCARROT]]S :''' en Bigorre  
 
* '''[[CASCARROT]]S :''' en Bigorre  
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*** Pas de nom de famille ; seul un prénom suivit de la mention Chrestians ou Gagot figure sur les actes de baptême dont la cérémonie se déroule généralement la nuit tombée.
 
*** Pas de nom de famille ; seul un prénom suivit de la mention Chrestians ou Gagot figure sur les actes de baptême dont la cérémonie se déroule généralement la nuit tombée.
 
* Le terme de Chrestians désignait les chrétiens ariens, de religion arianiste, (voir : arianisme) religion adoptée par les Lombards, les Wisigoths et les Ostrogoths.  
 
* Le terme de Chrestians désignait les chrétiens ariens, de religion arianiste, (voir : arianisme) religion adoptée par les Lombards, les Wisigoths et les Ostrogoths.  
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** Crestiaas ou Christianus où il est synonyme de « lépreux ».
 
** Crestiaas ou Christianus où il est synonyme de « lépreux ».
 
** (1300), « Chrestia » apparaît dans les textes. Ce mot béarnais signifiant lépreux.
 
** (1300), « Chrestia » apparaît dans les textes. Ce mot béarnais signifiant lépreux.
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* '''[[CHRISTIANUS]] :''' en ?
 
* '''[[CHRISTIANUS]] :''' en ?
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**** Dans les textes anciens, christianus est indiscociable de leprosus et même utilisé à sa place
 
**** Dans les textes anciens, christianus est indiscociable de leprosus et même utilisé à sa place
 
***** Chrétiens, ils sont cependant relégués au fond des églises dans lesquelles ils ne sont autorisés à pénétrer que par des portes spéciales très basses pour les obliger à se courber pour y entrer ; un bénitier spécial leur était également réservé. Ils vivent enfin dans des quartiers spéciaux (souvent d’anciennes léproseries, d'où le fait qu'on les confond avec des lépreux)
 
***** Chrétiens, ils sont cependant relégués au fond des églises dans lesquelles ils ne sont autorisés à pénétrer que par des portes spéciales très basses pour les obliger à se courber pour y entrer ; un bénitier spécial leur était également réservé. Ils vivent enfin dans des quartiers spéciaux (souvent d’anciennes léproseries, d'où le fait qu'on les confond avec des lépreux)
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** Tenus de porter un signe distinctif, une patte de canard coupée dans du drap rouge et cousue sur leurs vêtements,
 
** Tenus de porter un signe distinctif, une patte de canard coupée dans du drap rouge et cousue sur leurs vêtements,
 
*** Pas de nom de famille ; seul un prénom suivit de la mention Chrestians ou Gagot figure sur les actes de baptême dont la cérémonie se déroule généralement la nuit tombée. A leur mort, ils étaient enterrés à l’écart dans un endroit du cimetière qui leur était réservé. Ils n’étaient autorisés à se marier qu’entre eux.  
 
*** Pas de nom de famille ; seul un prénom suivit de la mention Chrestians ou Gagot figure sur les actes de baptême dont la cérémonie se déroule généralement la nuit tombée. A leur mort, ils étaient enterrés à l’écart dans un endroit du cimetière qui leur était réservé. Ils n’étaient autorisés à se marier qu’entre eux.  
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** (1396, à Marmande) Règlement précisant que les Gahets sont "Tenus de porter une patte de canard en tissus rouge long d’une main et large de trois doigts" cousue sur le coté gauche de leur vêtement de dessus, comme signe distinctif  
 
** (1396, à Marmande) Règlement précisant que les Gahets sont "Tenus de porter une patte de canard en tissus rouge long d’une main et large de trois doigts" cousue sur le coté gauche de leur vêtement de dessus, comme signe distinctif  
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** En référence au personnage biblique Guéhazi, serviteur d'Elisée, lépreux à cause de sa cupidité.
 
** En référence au personnage biblique Guéhazi, serviteur d'Elisée, lépreux à cause de sa cupidité.
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** En référence au personnage biblique Guéhazi, serviteur d'Elisée, lépreux à cause de sa cupidité.
 
** En référence au personnage biblique Guéhazi, serviteur d'Elisée, lépreux à cause de sa cupidité.
 
*** (1642) Dernier acte de baptême de la paroisse de Doazit () faisant état du terme de "Gesitaing" ==> là c'est précis, avec une image de cet acte de baptême, ce serait parfait.
 
*** (1642) Dernier acte de baptême de la paroisse de Doazit () faisant état du terme de "Gesitaing" ==> là c'est précis, avec une image de cet acte de baptême, ce serait parfait.
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* '''(1634)''' [https://www.dictionnaire-academie.fr/article/DNP0614  Les '''ladres blancs''' : « qui n’ont la lèpre qu’intérieurement et qui ne laissent pas d’avoir la peau belle »  évoqués par [[Ambroise Paré]] (Traicté de la peste, de la petite verolle & rougeolle et brefve description de la lèpre), qui les présente aussi sous d’autres noms : « Aucuns ont la face belle et le cuir poli et lisse, ne donnant aucun indice de lèpre par dehors, comme sont les ladres blancs, appelés '''cachots''', '''cagots''' et '''capots''', que l’on trouve en Basse Bretagne et en Guyenne vers Bordeaux où ils les appellent '''gobets'''. » (Academie + Littré)]  
 
* '''(1634)''' [https://www.dictionnaire-academie.fr/article/DNP0614  Les '''ladres blancs''' : « qui n’ont la lèpre qu’intérieurement et qui ne laissent pas d’avoir la peau belle »  évoqués par [[Ambroise Paré]] (Traicté de la peste, de la petite verolle & rougeolle et brefve description de la lèpre), qui les présente aussi sous d’autres noms : « Aucuns ont la face belle et le cuir poli et lisse, ne donnant aucun indice de lèpre par dehors, comme sont les ladres blancs, appelés '''cachots''', '''cagots''' et '''capots''', que l’on trouve en Basse Bretagne et en Guyenne vers Bordeaux où ils les appellent '''gobets'''. » (Academie + Littré)]  
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***** '''(1634)''' [https://www.dictionnaire-academie.fr/article/DNP0614  Les '''ladres blancs''' : « qui n’ont la lèpre qu’intérieurement et qui ne laissent pas d’avoir la peau belle »  évoqués par [[Ambroise Paré]] (Traicté de la peste, de la petite verolle & rougeolle et brefve description de la lèpre), qui les présente aussi sous d’autres noms : « Aucuns ont la face belle et le cuir poli et lisse, ne donnant aucun indice de lèpre par dehors, comme sont les ladres blancs, appelés '''cachots''', '''cagots''' et '''capots''', que l’on trouve en Basse Bretagne et en Guyenne vers Bordeaux où ils les appellent '''gobets'''. » (Academie + Littré)]  
 
***** '''(1634)''' [https://www.dictionnaire-academie.fr/article/DNP0614  Les '''ladres blancs''' : « qui n’ont la lèpre qu’intérieurement et qui ne laissent pas d’avoir la peau belle »  évoqués par [[Ambroise Paré]] (Traicté de la peste, de la petite verolle & rougeolle et brefve description de la lèpre), qui les présente aussi sous d’autres noms : « Aucuns ont la face belle et le cuir poli et lisse, ne donnant aucun indice de lèpre par dehors, comme sont les ladres blancs, appelés '''cachots''', '''cagots''' et '''capots''', que l’on trouve en Basse Bretagne et en Guyenne vers Bordeaux où ils les appellent '''gobets'''. » (Academie + Littré)]  
 
****** '''''[https://www.dictionnaire-academie.fr/article/DNP0614  Les '''ladres verts''' : « dans qui elle se déclare par des pustules extérieures ». (Academie + Littré)]
 
****** '''''[https://www.dictionnaire-academie.fr/article/DNP0614  Les '''ladres verts''' : « dans qui elle se déclare par des pustules extérieures ». (Academie + Littré)]
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*** (100) Saint Luc (XVI, 20), « Il y avait aussi un pauvre appelé Lazare, tout couvert d’ulcères (ulceribus plenus) », car on croyait jadis que ces ulcères étaient dus à la lèpre. Lazare devint d’ailleurs dans l’imaginaire médiéval le parangon du lépreux. Mais il n’est pas impossible que ce Lazare soit le ressuscité par Jésus.
 
*** (100) Saint Luc (XVI, 20), « Il y avait aussi un pauvre appelé Lazare, tout couvert d’ulcères (ulceribus plenus) », car on croyait jadis que ces ulcères étaient dus à la lèpre. Lazare devint d’ailleurs dans l’imaginaire médiéval le parangon du lépreux. Mais il n’est pas impossible que ce Lazare soit le ressuscité par Jésus.
 
**** '''''[https://www.dictionnaire-academie.fr/article/DNP0614 Du latin médiéval Malandresus évoluant en '''Malandrin''' puis en '''Ladre''' : Mendiant atteint de lèpre aussi dit '''lépreux''' qui fut à l'origine des Lazarets où l’on mettait en quarantaine qui arrivait de pays touché par maladie contagieuse telle que peste ou la lèpre qui est de 2 types. (Academie)]
 
**** '''''[https://www.dictionnaire-academie.fr/article/DNP0614 Du latin médiéval Malandresus évoluant en '''Malandrin''' puis en '''Ladre''' : Mendiant atteint de lèpre aussi dit '''lépreux''' qui fut à l'origine des Lazarets où l’on mettait en quarantaine qui arrivait de pays touché par maladie contagieuse telle que peste ou la lèpre qui est de 2 types. (Academie)]
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cagots des Hautes-Pyrénées. Il m'avait rapporté une croyance locale, selon laquelle la consommation de marrons d'Inde donnait la lèpre. Certains paysans de Haute-Corrèze conseillaient de ne pas mettre en bouche les marrons d'inde car ils donnaient selon eux la gale, une maladie de peau" Ne suce pas les marrons, ça donne la gale!"
 
cagots des Hautes-Pyrénées. Il m'avait rapporté une croyance locale, selon laquelle la consommation de marrons d'Inde donnait la lèpre. Certains paysans de Haute-Corrèze conseillaient de ne pas mettre en bouche les marrons d'inde car ils donnaient selon eux la gale, une maladie de peau" Ne suce pas les marrons, ça donne la gale!"
  
 
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(1535) Inscription d'avertissement en l'entrée de l'[[abbaye de Thélème]] (Utopie littéraire de Rabelais) :<br>
(1535) Inscription d'avertissement en l'entrée de l'[[abbaye de Thélème]] (Utopie littéraire de Rabelais) :
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« Cy n’entrez pas hypocrites, bigots,<br>
« Cy n’entrez pas hypocrites, bigots,
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Vieux matagots, marmiteux boursouflés,<br>
Vieux matagots, marmiteux boursouflés,
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Tordcoulx badaux plus que n’étaient les Goths,<br>
Tordcoulx badaux plus que n’étaient les Goths,
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Ny Ostrogoths, précurseurs des magots,<br>
Ny Ostrogoths, précurseurs des magots,
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Haires, cagots, caffars empantouflés. »<br>
Haires, cagots, caffars empantouflés. »
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, [[François Rabelais]], [[Gargantua]] 1535<br>
— François Rabelais, Gargantua 1535
 
  
 
733 : Des fugitifs de l'armée du général arabe Abderrahman vaincus à Poitiers, sont réduits par les Campons entre le fleuve Adour et le Prieuré Saint-Paul. Les survivants ont, peut-être, constitué la première colonie des " Cagots ".
 
733 : Des fugitifs de l'armée du général arabe Abderrahman vaincus à Poitiers, sont réduits par les Campons entre le fleuve Adour et le Prieuré Saint-Paul. Les survivants ont, peut-être, constitué la première colonie des " Cagots ".

Version du 24 octobre 2021 à 13:10

Vivants comme des proscrits et comme frappés de tabou, un nombre considérable d’interdictions dictés par la superstition pèse sur eux : ils ne peuvent pas exercer certains métiers, généralement ayant un rapport avec les certains éléments susceptibles de transmettre la lèpre comme la terre, le feu et l’eau qu’ils prennent à des fontaines qui leur sont réservées. Ils ne sont donc jamais cultivateurs. Tous les métiers ayant un rapport avec l’alimentation leur sont également interdits. Il leur est encore interdit de porter des armes, couteaux et autres objets tranchants, mais on les retrouve curieusement exerçant des professions telles que chirurgiens et on leur prête volontiers des dons de guérisseurs. Les femmes sont souvent sages-femmes ; jusqu’au XV° siècle, les cagottes eurent même la totale exclusivité de cette activité. Ils sont par contre autorisés à toucher le bois, aussi sont-ils souvent charpentiers ou maçons, bûcherons ou tonneliers. Dans les cas où des instruments de torture sont en bois dans les bourgs et villages, ce qui est fréquent, ils sont souvent bourreaux ou menuisiers, constructeurs de cercueils, ce qui n’arrange pas leur sort auprès des populations locales. Les professions qui ont également le plus souvent été les leurs sont celles de vanniers, de cordiers et de tisserands. Payés en nature, ils ne perçoivent pas de salaire et constituent donc une main-d’œuvre à bon marché, mais sont en revanche exempts d’impôts, et ce jusqu’au règne de Louis XIV où l’on en comptait alors 2500 en Béarn. Ils rachètent alors, moyennant finance compensant les impôts dont ils étaient dispensés, leur « affranchissement » par Ordonnance royale.

Au XVI° siècle, on estime qu’ils représentaient environ dix pour cent de la population. A partir de cette époque, si les interdits demeurent l’isolement se relâche, et au fil des siècles qui suivent ils commencent peu à peu à s’intégrer dans la population de sorte que leurs noms de familles, désormais inscrits sur les registres de l’état civil ne les distinguent plus, puisque, avec un même patronyme dans une même paroisse certaines familles sont cagottes et d’autres non. En fait, il est certains que la plupart des familles du sud-ouest de la France et de l’autre versant des Pyrénées en Espagne compte au moins un ascendant cagot. Si depuis le règne de Louis XIV ils avaient été « affranchit » en échange de quoi ils avaient commencé à payer la taille, c’est la Révolution qui va leur permettre de devenir citoyens à part entière, de même que les juifs et les protestants. Il faudra toutefois attendre la fin du XIX° siècle et le brassage de population du à l’exode rural provoqué par l’industrialisation croissante pour que disparaissent les préjugés dont ils faisaient encore l’objet, non plus sous forme de discrimination mais sous forme d’injure. Le terme cagot en constituant une, encore utilisée dans le sud-ouest de la France, sans qu’on ne sache plus aujourd’hui qu’elle en est son origine.


CAGOTS

La léproserie peut ainsi être appelée caquinerie, « ladreries, maladreries, maladières, misellaria, mézelleries, lazarets, etc ». Les historiens en ont souvent exagéré le nombre à cause d'une erreur de traduction latine ou d'interprétation au Modèle:XVIIIe siècle, reprise par eux par la suite et jusqu'à nos jours[1].

        • La lèpre désigne au Moyen Âge différentes maladies : la lèpre rouge est presque toujours mortelle ; la lèpre blanche ou lèpre tuberculeuse présente des signes semblables, mais peut se stabiliser.




      • (1288) Première mention du terme de Cagot ===> dans quel texte ? consultable où ?
        • (1512) le préfixe ca-, littéralement « bien cacher », « hypocrite, qui cache bien son jeu »; qui se cache sous une couche de fard + de l'arabe « incroyant », puis « homme converti à une autre religion »










  • ↪ Evocation d'une possible maladie : Le cagot-SOUFFRETEUX (maladif)
              • (1535) « Les gens souffreteux, cagots ou avares" », François Rabelais, Pantagruel IV, 46.




  • ↪ Allusion sexuelle : Le cagot-? (Libertin)
    • (1869) « Sénécal se rembrunit, comme les cagots amenés dans les réunions de plaisir ». — Flaubert, L'Éducation sentimentale



  • ↪ Qualification inversée : Le cagot-FAUX-DEVOT (hypocrite)

Faux dévot, hypocrite. (Académie9)

Il s’emploie aussi adjectivement. Avoir un ton cagot, des manières cagotes.

    • (1931) « […] mais il était cagot. S’il n’en avait pas les manières, il en cachait, au fond de son cœur, toutes les arrière-pensées imbéciles. Ce n’était pas un cagot de l’amour de Dieu, mais c’était un cagot de l’amour de la vie. » — Pierre Drieu La Rochelle, Le Feu follet
      • (1957) « La vérité, c'est que votre Lamennais était un cagot, et que pour édifier les fidèles, il est tombé, comme tous les curés, dans un absurde prêchi, prêcha. » — Marcel Pagnol, La gloire de mon père


==> HYPOTHESE :



   Fait Fait !

   Fait Fait !

   Fait Fait !

   Fait Fait !


Liste de synonymies, homonymies et étymologies pour Cagots

TERMES QUALIFIANTS et GLISSEMENT SEMANTIQUE A TRAVERS LES AGES avec l'aide des dictionnaires Littré + Académie



==> HYPOTHESE :


  • 'AGOTS :
    • (1514) : les Agots en Navarre sont les premiers à se plaindre de leur sort au pape Léon X ; une citation de ce texte serait en plus la bienvenue.


==> HYPOTHESE :



==> HYPOTHESE :



==> HYPOTHESE :



==> HYPOTHESE :



==> HYPOTHESE :



==> HYPOTHESE :



==> HYPOTHESE :


  • CAGE :
    • Étymologie :
      • Une loge métallique ou en bois, généralement à barreaux, destinée à renfermer des êtres vivants ou des objets; et en architecture, une cage est un espace clos du type cage d'escalier, cage d'ascenseur, cage de scène mobile ou cage à écureuil
    • Cage à écureuil ou tournette : cage en forme de roue d'un diamètre le plus souvent de Modèle:Unité/2 qui étaient à simple tambour (actionné par un homme) ou à double tambour (deux hommes). La force musculaire des jambes des « œuvriers » (terme médiéval générique pour désigner les ouvriers), plus résistante et puissante que celle des bras, leur permettait de soulever des charges de 500 à Modèle:Unité en une seule montée[2]. La tournette était aussi scène tournante de théatre et plan de travail rotatif pour les potiers, sculpteurs et ébénistes.


==> HYPOTHESE :


  • CAGEOT :
    • Étymologie :
      • Petite caisse (ou cagette) ajourée en bois, principalement de peuplier pour être très légère et superposable pour le transport manuel de fruits et légumes. "Cageot" de Francis Ponge dans Le Parti pris des choses (1942):

« À mi-chemin de la cage au cachot, la langue française a cageot, simple caissette à claire-voie vouée au transport de ces fruits qui de la moindre suffocation font à coup sûr une maladie.[4] »


==> HYPOTHESE :


- le « cageu », « cageux » « cageur » sont des termes interchangeables. - la « cage » est un radeau-train de bois constitué « d'assemblage de pièces de bois de charpente ou autres, liées ensemble pour leur faire descendre le courant d'une rivière sans les charger sur un bateau ».
Les cageus y vivaient dans des cabanes en rondins construites sur le train. Ils y avaient un feu et une cuisine. Ceux-ci servaient à nourrir et héberger jusqu'à 30 à 60 cageurs à bord. Un dortoir protégé était constitué de tentes et cabanes.


==> HYPOTHESE : De nombreux Cagots persécutés ont préféré migrer pour y exercer leur spécialité du travail du bois dans les vastes forèts canadiennes appartenant aux premières colonies françaises du Québec.

Fichier:Krieghoff (vers 1860) raft nettoyé.jpg
Radeau de billes, peinture de Cornelius Krieghoff (vers 1860), copie réalisée pour Scott & Sons, 1913


Pour le Glossaire du parler français au Canada, le sont des termes interchangeables, désignant un « flotteur, [un] ouvrier qui fait ou conduit les trains de bois[6] ». Et il définit la « cage » comme un « train de bois, radeau, assemblage formé de pièces de bois de charpente ou autres, liées ensemble pour leur faire descendre le courant d'une rivière sans les charger sur un bateau[6] ». À son tour, Le grand dictionnaire terminologique (GDT) définit le cageur comme : « Ouvrier forestier chargé d'assembler et de diriger des radeaux de troncs d'arbres coupés afin de gagner une scierie, une usine de transformation ou un lieu d'embarquement[7]. ».


==> HYPOTHESE :



==> HYPOTHESE :



===> VOIR LE DETAILS CI-DESSUS -



==> HYPOTHESE :



==> HYPOTHESE :



==> HYPOTHESE : Des religieux ariens Cagots portaient la cagoule lors de leurs offices secrets.   Fait Fait !



==> HYPOTHESE :



==> HYPOTHESE :



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cagots des Hautes-Pyrénées. Il m'avait rapporté une croyance locale, selon laquelle la consommation de marrons d'Inde donnait la lèpre. Certains paysans de Haute-Corrèze conseillaient de ne pas mettre en bouche les marrons d'inde car ils donnaient selon eux la gale, une maladie de peau" Ne suce pas les marrons, ça donne la gale!"


==> HYPOTHESE :


lazarets, maladières, misellaria, mézelleries,


Origines

Elle reste mystérieuse, et plusieurs thèses ont été évoquées. On a parlé de : - wisigoths battus par les Francs, - de musulmans ayant trouvé refuge dans les vallée pyrénéennes durant la Reconquista en Espagne par les Rois Catholiques, - de Sarrasins battus à Poitiers en France, - de juifs, - de cathares, - de gitans - et de lépreux…


LES HYPOTHESES

1 l'hypothèse cathare
2 La source sur laquelle elle se fonde / Les raisons ordinaires de la réfutation communément admise
3 la réfutation communément admise / les documents sourcés permettant toutefois de la maintenir (apport majeur à l'article)
4 l'interprétation (sourcée) proposée pour expliquer la contradiction entre la géographie et le document cité.

Pour ajouter à l'article une hypothèse faisant état d'une origine cathare des cagots, il faut d'une part que la présentation de cette hypothèse ne prenne pas des proportions démesurées dans l'article par rapport aux autres hypothèses plus couramment admises, d'autre part que les sources soient clairement indiquées. Si vous pensez que les cagots sont des esquimaux réfugiés en Gascogne pour fuir un climat trop contraignant (c'est votre droit), vous ne pouvez l'écrire dans l'article si vous ne pouvez citer une source allant dans ce sens : ce serait considéré comme un travail inédit, ce qui n'est pas acceptable sur Wikipédia puisque cela ne peut pas être vérifié.

hypothèse des vikings

hypothèse templière

L'histoire des cagots est liée à celle des Templiers. En effet, les templiers furent commanditaires de nombreuses chapelles, églises ou cathédrales. Dans la construction d'une voute d'une église, une des difficultés majeures est d'obtenir la courbe. Celle-ci est obtenue à l'aide d'une charpente en bois, véritable ouvrage d'art d'autant plus précieux qu'il est temporaire, jusqu'à ce que la clé de voute verrouille la voute. On a vu que les cagots étaient souvent menuisiers ou charpentiers. Lorsque les templiers ont recherché les meilleurs ouvriers, ils ont souvent recruté des cagots. On trouve notamment des cagots sur les chantiers des cathédrales d'Amiens, de Reims, de Beauvais... C'est ainsi qu'on trouve aujourd'hui dans la Picardie et le nord de la France des descendants des Cagots, notamment une famille Gaffet, une famille Caqueux.

hypothèse cathare

hypothèse Juifs convertis

Je suis né, puis me suis marié en Béarn dans une famille d'érudits dont les archives remontent au xvii siècle, la tradition orale encore avant. L'histoire des Cagots a occupé beaucoup de soirées ! Je ne vois pas dans l'article l'une des hypothèses que j'ai entendues, des Juifs convertis (des Portugais émigrés tôt), aux convictions suspectes, ou encore des Musulmans résiduels d'après la Reconquista - ou peut-être d'avant, ou les deux. Evidemment, il y a peut-être un problème de cohérence chronologique.

Mon hypothèse Wisigoths

Concernant l'étymologie du mot cagot, l'hypothèse la plus solide (car proposée très anciennement sans être réellement démentie) serait celle d'une origine liée aux Goths

Cette hypothèse perdure soutenant que cagot s'est formé par contraction de ca-nes-goth en "ca-goth" puis par déformations phonétiques patoisantes: cagotte, agote, cagot et capot[réf. nécessaire]. Car des populations goths repoussées vers le sud par les francs, se sont réfugiées en nombre à l'intérieur et aux pieds des Pyrénées. Sur leur parcours, ces groupes de goths ont reçu de la part des habitants autochtones, des noms injurieux. Est notamment attesté dans des documents en latin, le terme de canes gothi, c'est-à-dire « chiens de Goths »[9]. Cette dénomination injurieuse est usitée dès 507 pour désigner les Goths (notamment les wisigoths) à cause de leur attachement à l'arianisme, objet de scandale pour les chrétiens catholiques.

Selon cette hypothèse, cette race cagotte (de goths ariens donc), vouée à la persécution des Francs christianisés victorieux à la bataille de Vouillé, en 507, où Clovis tua Alaric II, roi des wisigoths, aurait été obligée de se cacher dans les plus secrets réduits des montagnes pour conserver ses habitudes religieuses. Elle y aurait, outre la consanguinité, contracté la lèpre et l'hypothyroïdie, maladies endémiques qui, conjuguées entre elles, auraient réduit cette race à un possible état génétique et physiologique de crétinisme (à rapprocher du « crétin des Alpes »).

Lorsque, par la suite, les cagots auraient fini par abjurer l'arianisme pour se réunir à la communion romaine (en 589 pour les Wisigoths), la communauté cagotte aurait alors été suspecté d'abriter des traitres ("collibertus"), hérétique ("Canes gothi"), voir même lépreux ( ladres et infects).

Et les plus anciennes attestations de noms du type cacor, cacos, cagou ne seraient que des déformations patoisantes locales du terme "cagot".

Concernant le seul terme goth, notons l'exemple d'une famille bordelaise célèbre du Moyen-âge: la Famille de Goth qui donna notamment le pape Modèle:Souverain- (celui qui avec le roi Philippe le Bel traqua puis chassa les templiers d'Europe). Et rappelons qu'avant Toulouse et Narbonne, Bordeaux fut capitale de gothie (« terre des Goths ») wisigothe dès 413

Selon les régions et les documents d'époque, le nom de famille Goth (env.1100 à 1324) possède plusieurs orthographes: "Goth" (Bérard de Goth) ou "Got" (Bertrand de Got), "Gout", "Gotz" (Rostaing de Gotz). Ou même une déformation en "Goz" avec la famille Goz dont Richard Goz (au nombre des compagnons de Guillaume le Conquérant à la bataille d'Hastings en 1066) est d'ascendance scandinave. Car son père, le viking Thorstein Goz (Turstenus, cognomento Guz Ansfridi Dani filius[10]), est un vicomte Normand actif entre 1015 et 1040[11]).

Images de la Chronologie

Fichier:Ethnographic Iberia 200 BCE.PNG
Europe du Sud-ouest: Les peuples en Espagne avant conquète cartaginoise et notamment en Aragon au Modèle:-s-
Fichier:Pre-roman iron age (map).PNG
Europe du Nord-est: Foyer proto-germanique de germains du Modèle:Ier âge du fer
- groupe nordique "got" au nord (rouge)
- culture de Jastorf au sud (magenta) au IIIe siècle Modèle:Av JC.
Fichier:Mer Baltique.png
Année O :Dans la mer Baltique, entre Suède, Lettonie et Pologne, est située l'Ile de Gotland (goths-pays): la "patrie des goths"...
Fichier:Map of Ukraine political Taurida.png
Au Modèle:IIe siècle, arrivée et installation de la culture gothe sur le nord de la mer noire. Puis sur la péninsule de Crimée que les auteurs byzantins appeleront plus tard « Gothie » et qui perdurera jusqu'au Modèle:XVe siècle. Le dialecte Gotique de Crimée y sera parlé jusqu'au Modèle:XVIIe siècle.
Fichier:Rechila.gif
Alors que les Wisigoths sont seulement implantés le long des fleuves Gironde et Dordogne entre Bordeaux et Toulouse, ils doivent s'unir aux romains en 446 pour combattre les armées du roi suève Rechila qui est en train de conquérir toute l'Espagne et va bientôt menacer le sud de l'actuelle France.
Fichier:Huns empire.png
Vers 450, l'empire des Huns est à son maximum d'expansion. Pour se protéger, nombre de peuples ont dû migré vers l'ouest...
Fichier:528 CE, Europe.svg
Situation des royaumes des Ostrogoths et des Wisigoths en 528.
Fichier:Francia at the death of Pepin of Heristal, 714.jpg
Gaule à l'avènement de Charles Martel (714). Paul Vidal de La Blache, Atlas général d'histoire et de géographie (1912).
Fichier:Bera.png
Domaines de Gaucelme du Roussillon et de Berà Ier, comte de Barcelone (801) puis du Radès (y succède à son père en 812) .
Fichier:Normannen im Westfrankenreich.png
Incursions des Danois vikings (843-939).
Fichier:VikingsCarte.png
Expansion territoriale scandinave (en vert) + les raids (bleu) pendant l'âge des Vikings :
793> Gotland - Normandie - Vinland <1000
Fichier:Occitanie et Aragon en 1213.svg
Occitanie et Aragon en 1213.
Fichier:Linguistic map Southwestern Europe-en.gif
Évolution territoriale de la Reconquista (1000 à 1300) à partir de l'évolution linguistique de la péninsule Ibérique:
Entre Pays basque et Catalogne, on distingue clairement le flux de population déferlant et s'implantant sur l'Aragon pendant 3 siècles.
La pression est aussi forte sur le Pays basque qui régresse presque de moitié en surface linguistique. À l'ouest, les exclusions et répulsions de populations arrivantes devaient y être logiquement très nombreuses pour que les basques résistent jusqu'à nos jours.
Situés en périphérie Est de ce flux, les antiques Rennains du Razès n'y ont pas résisté...

Evènements précurseurs des cagots: le terme « canes gothi ! »

A INTEGRER DANS ARTICLE

Leur sort en effet ne peut être comparé qu’avec celui des Intouchables de l’Inde autrefois. La peur de la lèpre est à l’origine de la discrimination de cette population mise au ban de la société médiévale Pour conjurer la peur de cette maladie, dont on ignore l’origine et que l’on ne sait pas soigner, ils ont fonction de bouc-émissaire que l'on dit:


(1535) Inscription d'avertissement en l'entrée de l'abbaye de Thélème (Utopie littéraire de Rabelais) :
« Cy n’entrez pas hypocrites, bigots,
Vieux matagots, marmiteux boursouflés,
Tordcoulx badaux plus que n’étaient les Goths,
Ny Ostrogoths, précurseurs des magots,
Haires, cagots, caffars empantouflés. »
— , François Rabelais, Gargantua 1535

733 : Des fugitifs de l'armée du général arabe Abderrahman vaincus à Poitiers, sont réduits par les Campons entre le fleuve Adour et le Prieuré Saint-Paul. Les survivants ont, peut-être, constitué la première colonie des " Cagots ".

1580 : Les Cagots, avec l'accord des Consuls et du Recteur, construisent eux-mêmes leur propre chapelle dédiée à Saint Sébastien dans la vallée de campan.

1642 : dernier acte de baptême faisant état du terme de Cagot.

1691 : Violent incendie dans la vallée de Campan. L'église est détruite et sera remise en état, comme en 1597, par les Cagots.

1692 : dernière inhumation mentionnée dans un cimetière des Chrestians

Notes et références

  1. Bruno Tabuteau, « Vingt mille léproseries au Moyen Âge ? Tradition française d’un poncif historiographique », Memini. Travaux et documents, no 15, 2011-12-31, p. 115–124 (ISSN 1484-2254) [texte intégral, lien DOI (pages consultées le 2019-09-05)] 
  2. Thierry Hatot, Bâtisseurs au Moyen âge, Editions L'Instant Durable, 1999, p. 70 
  3. trop fort le château ! Guédelon n°7 décembre 2009
  4. Francis Ponge, Le Parti pris des choses, 1942 (Gallimard/Poésie nº 16, 1967)
  5. Dictionnaire biographique du clergé canadien-français, Montréal, Les anciens, Imprimerie de l'École catholique des sourds-muets, 1910 [lire en ligne], p. page 443 
  6. 6,0, 6,1 et 6,2 Glossaire du parler français au Canada, Québec, l'Action sociale, 1930, 165 p. [lire en ligne], p. 165 
  7. cageur sur gdt.oqlf.gouv.qc.ca. Consulté le 2018-07-31
  8. « Charente-Maritime », Encyclopédie Bonneton, p. 104.
  9. Michel, Histoire des races maudites, I, p. 284
  10. (eng) (lat) The Gesta Normannorum Ducum of William of Jumièges, Orderic Vitalis, and Robert of Torigni: Books V-VIII, William (of Jumièges.), Ordericus Vitalis, Robert (de Torigni). Traduit par Elisabeth M. C. Van Houts. Oxford University Press, 1995. (ISBN 0198205201)
  11. David C. Douglas, William the Conqueror, University of California Press, réédition 1992, p. 93, p. 140-141. ((ISBN 9780520003507)).

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