Discussion:Île des naufragés de Louis Even : Différence entre versions
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+ | parce que je trouve que c'est un deuxième problème quand les textes sont "signés" : de façon générale les textes, articles complets "mis à disposition" par une personne calée dans tel ou tel domaine ne doivent pas rester statiques, il y a toujours à améliorer, agrandir, adapter plus à une présentation claire et encyclopédique; on n'écrit pas de la meme façon pour une revue que pour une encyclopédie pratique. --[[Utilisateur:Juliane|Juliane]] 4 sep 2006 à 21:45 (EDT) |
Version du 5 septembre 2006 à 02:45
Extrêmement agréable et intéressant à lire.
Même quand on est au fait de cette évolution socio-économique, la description simple (et simpliste) des rôles et des réactions des protagonistes fait que l'on s'identifie facilement à l'un des naufragés.
Voici cependant des réflexions que cette fable m'a inspirée:
- Au sujet du crédit social...
- Dans une économie de crédit social: comment "valoriser" (quantifier pour pouvoir rétribuer justement) des productions considérées comme non essentielles à la vie (à court terme) ou qui ne fournissent pas de produits directement monayables, mais essentielles à l'évolution sociale et à la perennité d'une société (culture / identité)? Parmi ce type de production: les arts, tout ce qui touche à la culture (philosophie, litérature, etc.) la recherche, tous les services qui ne délivrent pas un "produit" tangible, etc.
- ==> Devrait-on obliger tout citoyen à diviser son temps de "participation" en parts égales: production / participation culturelle à la communauté / développement personel / développement de la cellule familliale (ou équivalent) / et repos (à ne pas oublier!) ?
- Dans une économie de crédit social: comment "valoriser" (quantifier pour pouvoir rétribuer justement) des productions considérées comme non essentielles à la vie (à court terme) ou qui ne fournissent pas de produits directement monayables, mais essentielles à l'évolution sociale et à la perennité d'une société (culture / identité)? Parmi ce type de production: les arts, tout ce qui touche à la culture (philosophie, litérature, etc.) la recherche, tous les services qui ne délivrent pas un "produit" tangible, etc.
- Au sujet de la fuite du banquier...
- Les médias continuent d'entretenir nos peurs et nos rancoeurs. Les gouvernements aussi ont de tous temps "prolongé" ces éléments de contrôle en créant de nouvelles peurs et rancoeurs (le terrorisme est à la mode, et des guerres sont régulièrement déclarées pour des raisons chaque fois nouvelles mais toutes aussi fallacieuses (religion, eugénisme, ressources naturelles, "liberté" démocratique, etc.).
- Contrairement à la fable cependant, ces mêmes gouvernements (sous la contrainte, et avec le soutien des marchés financiers), disposent de plus en plus de moyens pour surveiller nos tentatives :
- d'échapper au système tout en continuant de l'utiliser, (évasion fiscale (paradis fiscaux) par exemple),
- de tenter de nous soutraire complètement au système par une quête d'autonomie (pénalisation de systèmes d'échanges de services et d'économies alternatives (travail au noir, JEU, SEL, etc.), qualification de "secte" toute tentative d'organisation sociale indépendante autonome, (écovillages, communes, etc.))
- Les moyens dont ils disposent sont des lois et des mesures de + en + répressives et cohercitives. Et de plus en plus de personnes participent à cet échafaudage cohercitif et sont rétribuées pour cela (police, armée, firmes comptables, avocats corporatifs, etc).
- De la même façon, de plus en plus de citoyens vivent actuellement de la simple circulation de l'argent (banques, assurances, courtiers (bourses, placement de retraites etc), etc.).
- Mais ce qui n'est pas dans la fable c'est que les seconds ont de plus en plus recours aux premiers pour protéger leurs "biens", au détriment de la liberté d'agir de la société (eux y compris, sauf... passe-droits, collusion, etc.).
- En conséquence, nous ne pourrons pas nous soustraire de tous ces citoyens qui vivent actuellement de ce système simplement en brandissant une hâche. Quoique... Mais cela s'appelle malheureusement révolution ou guerre civile... Est-ce vraiment la seule solution? Pouvons-nous graduellement convaincrent ces gens de sortir de ce système et de se convertir à autre chose? Pouvons-nous arrêter en douceur, un à un, les turbines de la machine "économie capitaliste" ? Je pense que oui. Tout est question de prise de conscience et de volonté commune sociales.
- Les médias continuent d'entretenir nos peurs et nos rancoeurs. Les gouvernements aussi ont de tous temps "prolongé" ces éléments de contrôle en créant de nouvelles peurs et rancoeurs (le terrorisme est à la mode, et des guerres sont régulièrement déclarées pour des raisons chaque fois nouvelles mais toutes aussi fallacieuses (religion, eugénisme, ressources naturelles, "liberté" démocratique, etc.).
--Stefbrodu 14 aoû 2004 à 16:35 (CEST)
Copyright et vocation ekopedia
Apparemment cette fable a été publiée en 1940 dans le journal Vers Demain. Je suppose que ça veut donc dire qu'il est toujours protégé de droits d'auteurs (70 ans?). Ekopedia a t-elle vocation à intégrer des textes originaux comme celui-ci?
- tout à fait d'accord avec cette remarque. effectivement il y a un problème, sur leur site, il n'y a pas mention de diffusion libre, au contraire il propose de le commander a "vers demain". n'y aurait il pas risque potentiel pour wikipedia ? je propose de remplacer le texte par un lien vers la brochure et ici eventuellemnt faire un résumé et une analyse pratique, concept par concept. ce qui me parait utile parce que meme si le texte est intéressant il est un peu trop long, avec des éléments à débattre et des détails qui rendent plus facile la lecture dans une revue mais qui peuvent retarder si on cherche l'analyse monétaire. en gardant le lien, on permet l'accès au texte original, et la page d'ekopedia peut etre une page d'analyse faite en commun et non plus un texte d'auteur auquel on ne peut pas toucher.
parce que je trouve que c'est un deuxième problème quand les textes sont "signés" : de façon générale les textes, articles complets "mis à disposition" par une personne calée dans tel ou tel domaine ne doivent pas rester statiques, il y a toujours à améliorer, agrandir, adapter plus à une présentation claire et encyclopédique; on n'écrit pas de la meme façon pour une revue que pour une encyclopédie pratique. --Juliane 4 sep 2006 à 21:45 (EDT)