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Nous voici donc confrontés à un problème de société démentiel : alors que nous avons pollué la plupart des eaux de la planète, nous voilà astreints à payer très cher de l'eau qui, normalement, est un cadeau de la nature. De plus, cette eau qui nous arrive au robinet est de la fausse eau potable. La preuve en est que, bien souvent, elle n'est pas bonne à boire en raison de son goût déplorable. Si dans les pays pauvres, on risque une dysenterie, dans les pays industrialisés, on risque une intoxication chimique insidieuse menant à une mort lente. Les eaux minérales en bouteille sont une aberration car elles sont la plupart du temps ni plus ni moins que de l'eau du robinet, sans parler des bouteilles en plastique libérant des micro-particules que le foie stocke et élimine péniblement. | Nous voici donc confrontés à un problème de société démentiel : alors que nous avons pollué la plupart des eaux de la planète, nous voilà astreints à payer très cher de l'eau qui, normalement, est un cadeau de la nature. De plus, cette eau qui nous arrive au robinet est de la fausse eau potable. La preuve en est que, bien souvent, elle n'est pas bonne à boire en raison de son goût déplorable. Si dans les pays pauvres, on risque une dysenterie, dans les pays industrialisés, on risque une intoxication chimique insidieuse menant à une mort lente. Les eaux minérales en bouteille sont une aberration car elles sont la plupart du temps ni plus ni moins que de l'eau du robinet, sans parler des bouteilles en plastique libérant des micro-particules que le foie stocke et élimine péniblement. | ||
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« <i>Le jeûne est l'abstention totale d'aliments solides ou liquides autres que de l'eau pure, ou, l'abstention toale de tout aliment y compris l'eau pure, sur des périodes de durée variable (durée très courte lors d'abstention d'eau)</i> ». Le jeûne est la restriction, voire la suppression, momentanée de l'alimentation solide, pour une meilleure santé ; et peut être une excellente méthode de guérison. Il est indiqué dans tous les cas d'obésité, de maladies cardiovasculaires, de désintoxications, de troubles rénaux et intestinaux. En effet, dans notre société, la consommation d'aliments est trop importante en quantité et c'est la principale cause des problèmes de santé actuels, comme l'obésité, en augmentation constante. Une réduction de la quantité alimentaire parsemée de quelques diètes ou jeûnes dans l'année permet au départ une détoxination de l'organisme avec des résultats considérables : perte de poids, sang de meilleure qualité, peau rajeunie, consolidation d'anciennes fractures, meilleure forme physique et intellectuelle. Une meilleure résistance aux maladies et bien d'autres choses encore... « <i>Il n'y a pas de meilleur repos que le repos en jeûnant</i> » Gisbert Bolling. Le jeûne naturopathique popularisé par le docteur Helmut Lutzner préconise un jeûne assisté de différentes pratiques. Le jeûne hygiéniste popularisé par le docteur Herbert Shelton préconise quant à lui le repos le plus total dans toutes les fonctions de l'organisme. En situation de jeûne (au repos), l'organisme économise momentanément l'énergie affectée à la fonction musculaire afin de la mettre à la disposition de la fonction d'élimination toxinique. C'est pour cela que l'activité physique est proscrite tant que le corps est en état d'acidose - c'est-à-dire d'empoisonnement, dû principalement au stress et à l'alimentation. Le repos le plus total, aussi bien du corps et de l'esprit, est le maître mot dans la pensée hygiéniste. Le concept de « médicament » n'existe pas en hygiénisme. En effet, les hygiénistes pensent que l'organisme a toutes les capacités de supprimer les désordres de santé, créés par une hygiène de vie défectueuse. À partir du moment où on le met au repos, il peut se rénover, se régénérer dans le maximum de fonctions physiologiques, y compris les fonctions alimentaires. Pendant le jeûne, l'organisme fonctionne au ralenti, le volume du sang est plus fluide et le cœur travaille deux fois moins. La durée du jeune dépend de la vitalité du sujet, de son âge, de ses réserves, de la maladie à traiter. Les cures peuvent durer de plusieurs heures à plusieurs semaines. Éviter de pratiquer un jeûne quand on est trop fatigué. L'élimination demande de l'énergie à l'organisme. Il peut se produire des boutons sur la peau, des mauvaises odeurs, une mauvaise haleine, ... mais ne pas s'inquiéter et accompagner si possible ces manifestations d'épuration au grand air. Le jeûne résout la plupart des problèmes de santé courants. Il vaut mieux faire de petits jeûnes répétés que de longs jeunes, surtout chez des personnes maigres ou hypotoniques. | « <i>Le jeûne est l'abstention totale d'aliments solides ou liquides autres que de l'eau pure, ou, l'abstention toale de tout aliment y compris l'eau pure, sur des périodes de durée variable (durée très courte lors d'abstention d'eau)</i> ». Le jeûne est la restriction, voire la suppression, momentanée de l'alimentation solide, pour une meilleure santé ; et peut être une excellente méthode de guérison. Il est indiqué dans tous les cas d'obésité, de maladies cardiovasculaires, de désintoxications, de troubles rénaux et intestinaux. En effet, dans notre société, la consommation d'aliments est trop importante en quantité et c'est la principale cause des problèmes de santé actuels, comme l'obésité, en augmentation constante. Une réduction de la quantité alimentaire parsemée de quelques diètes ou jeûnes dans l'année permet au départ une détoxination de l'organisme avec des résultats considérables : perte de poids, sang de meilleure qualité, peau rajeunie, consolidation d'anciennes fractures, meilleure forme physique et intellectuelle. Une meilleure résistance aux maladies et bien d'autres choses encore... « <i>Il n'y a pas de meilleur repos que le repos en jeûnant</i> » Gisbert Bolling. Le jeûne naturopathique popularisé par le docteur Helmut Lutzner préconise un jeûne assisté de différentes pratiques. Le jeûne hygiéniste popularisé par le docteur Herbert Shelton préconise quant à lui le repos le plus total dans toutes les fonctions de l'organisme. En situation de jeûne (au repos), l'organisme économise momentanément l'énergie affectée à la fonction musculaire afin de la mettre à la disposition de la fonction d'élimination toxinique. C'est pour cela que l'activité physique est proscrite tant que le corps est en état d'acidose - c'est-à-dire d'empoisonnement, dû principalement au stress et à l'alimentation. Le repos le plus total, aussi bien du corps et de l'esprit, est le maître mot dans la pensée hygiéniste. Le concept de « médicament » n'existe pas en hygiénisme. En effet, les hygiénistes pensent que l'organisme a toutes les capacités de supprimer les désordres de santé, créés par une hygiène de vie défectueuse. À partir du moment où on le met au repos, il peut se rénover, se régénérer dans le maximum de fonctions physiologiques, y compris les fonctions alimentaires. Pendant le jeûne, l'organisme fonctionne au ralenti, le volume du sang est plus fluide et le cœur travaille deux fois moins. La durée du jeune dépend de la vitalité du sujet, de son âge, de ses réserves, de la maladie à traiter. Les cures peuvent durer de plusieurs heures à plusieurs semaines. Éviter de pratiquer un jeûne quand on est trop fatigué. L'élimination demande de l'énergie à l'organisme. Il peut se produire des boutons sur la peau, des mauvaises odeurs, une mauvaise haleine, ... mais ne pas s'inquiéter et accompagner si possible ces manifestations d'épuration au grand air. Le jeûne résout la plupart des problèmes de santé courants. Il vaut mieux faire de petits jeûnes répétés que de longs jeunes, surtout chez des personnes maigres ou hypotoniques. | ||
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Version du 27 septembre 2008 à 12:47
Sommaire
- 1 La nourriture idéale et les combinaisons simplifiées
- 1.1 La spécificité
- 1.2 Les fruits et légumes (frais)
- 1.3 Les fruits et légumes (secs)
- 1.4 Le lait
- 1.5 Le soja
- 1.6 Les œufs
- 1.7 Le foie gras : une perversion culinaire
- 1.8 Glutamate : poison alimentaire omniprésent
- 1.9 Maladie du Gluten
- 1.10 Le crudivorisme
- 1.11 La frugalité
- 1.12 La faim
- 1.13 Quelle eau boire ?
- 1.14 Les combinaisons alimentaires
- 2 Le jeûne ou l'autoguérison
- 3 À propos de la Fondation Ékopédia
- 4 Informations supplémentaires
La nourriture idéale et les combinaisons simplifiées
Arrivées au 3ème millénaire, les sociétés dites civilisées en sont encore à l'âge de pierre quand il s'agit de parler d'alimentation et de santé. Les responsables politiques cherchent à culpabiliser la population quant au trou de la sécu alors qu'ils cherchent par ailleurs à accroître leurs profits en conditionnant dans l'ignorance, les consommateurs dès la naissance, favorisant ainsi la surconsommation d'aliments industriels raffinés, de protéines animales destructrices, de produits laitiers riches en graisse et soi-disant indispensables qui encrassent l'organisme sans parler des mauvaises associations alimentaires qui au fil du temps transforment notre corps en véritable poubelle génératrice de toutes les maladies hépato-intestinales et rénales de nos contemporains. Sur notre planète, l'alimentation représente un problème majeur. Dans les pays du nord, la surcharge alimentaire, l'abus d'aliments d'origine animale et d'aliments industriels, le recours systématique à des excitants artificiels et à des produits chimiques minent la santé des populations. Dans le sud le mal développement engendre d'immenses souffrances. Partout, l'ignorance de nos vrais besoins nutritionnels fait des ravages. On meurt de faim sur toute la planète, qu'il s'agisse de la « faim des maigres » dans les pays pauvres ou de la « faim des gros » des pays riches, qui consomment d'énormes quantités d'aliments dépourvus de substances nutritives et sont au niveau de leurs cellules, aussi carencés que les peuples souffrant de la faim !
Le docteur Edmond Bordeaux Székély classe les aliments en quatre catégories : les aliments biogéniques, régénérateurs de vie (graines germées, jeunes pousses, riches en enzymes et en énergie) et regroupant la plupart des aliments n'ayant subi aucune manipulation ; les aliments bioactifs qui entretiennent la vie (fruits, légumes et oléagineux crus et frais) ; les aliments biostatiques qui ralentissent la vie (aliments d'origine animale, aliments cuits, végétaux non frais) et les aliments biocidiques qui détruisent la vie (tous les aliments industriels, trafiqués, qui contiennent des produits chimiques et qui, au lieu d'engendrer la vie, la détruisent). Les fruits et légumes frais, les graines germées et les jeunes pousses ainsi que quelques oléagineux constituent par conséquent à eux seuls la catégorie des aliments vivants, riches en enzymes, nous offrant un potentiel vivant maximum de nutriments inaltérés et vivants et capables de combler toutes les carences de l'alimentation tristement moderne à laquelle sont confrontés tous nos contemporains jeunes et vieux, victimes du profit industriel au détriment de la qualité de vie. Ils nous évitent de surcroît toute hyperleucocytose digestive (augmentation du nombre des globules blancs apparaissant après ingestion d'aliments cuits ou trafiqués). Aliments biogéniques et bioactifs sont les seuls à préserver la Vie.
La spécificité
Aujourd'hui, plus personne ne peut ignorer que certains aliments sont meilleurs que d'autres pour la santé. Les résultats d'études scientifiques les plus récentes convergent vers une certitude : les maladies modernes sont étroitement liées à l'alimentation.
Qui plus est, un nombre croissant de scientifiques mondiaux affirment qu'une nourriture appropriée rend notre système immunitaire capable de mieux nous protéger contre toute attaque : virus, pollution, stress, dégénérescence, ...
Quel est le critère par lequel on peut choisir ses aliments ? L'aliment naturel de l'homme est, écrit Téofilio de la Torre, celui qui est agréable à la vue, à l'odorat, au goût ; consommé à l'état cru, sans cuisson ni raffinements ; sans mélanges (combinaisons incompatibles) ; sans assaisonnements (qui sont tous irritants), ni sauces, ni condiments. Tous les aliments doivent être pris crus. Par conséquent, toute chose comestible qui n'est pas agréable et plaisante à manger dans son état naturel cru, n'est pas un aliment naturel pour l'homme.
Les fruits et légumes (frais)
L'homme est-il mangeur de fruit à 100 % ? Certains s'imaginent que l'homme est par nature un mangeur de fruits, ce qui est loin d'être vrai. L'homme ne peut pas se maintenir en bonne santé sur un régime exclusif de fruits, ni sur un régime où les fruits prédominent. Les fruits nettoient l'organisme, les légumes nourrissent le corps. Ne jamais prendre deux repas de fruits consécutifs. Alterner toujours fruits et légumes (si possible de saison et non d'importation ! Qui plus est, les quantités de fruits frais par jour que l'on peut consommer varieront selon les circonstances. Ainsi, 300 g pour les vieillards, 800 g pour les bien-portants sédentaires, 1 500 g pour les travailleurs de force et les gens très actifs. Attention car les fruits ne doivent jamais être cuits (pas de compotes, tartes, etc) !
Cependant, certains fruits, légumes, racines et autres aliments d'origines « naturelles » ne doivent également pas être consommés. C'est le cas du sel, du café, des bananes fraîches (car elles contiennent un poison), des prunes, mirabelles, pêches, quetsches, abricots et d'une manière plus générale, la plupart des fruits à noyaux (la plupart sont trop acides pour l'organisme et/ou contiennent des poisons), des noix et noix diverses (noisettes, amandes, pistaches, pignons), du tabac, du thé, du cacao, bétel, oignon et ail, radis, moutarde, épinards (cuits), belladone, sucre, poivre, miel (déjections des abeilles), céréales, blé - donc le pain - et tous les aliments qui contiennent de l'amidon en trop grande quantité (graines germées tolérées), épices, rhubarbe, oseille, ciboulette, ananas (ne doit pas dépasser une tranche et doit être bien mûr), romarin, légumineuses, graisses en tous genres, soja, fèves sèches, agrumes (oranges, citrons, ...), cerises, échalote, raifort, gingembre, cannelle, clou de girofle, muscade, persil (diurétique), pas d'olives, ...
Les fruits et légumes (secs)
Le séchage, ou déshydratation, est sans doute la méthode la plus simple et la plus naturelle pour conserver ses aliments. Effectivement, le séchage arrête la croissance bactérienne, élimine 80% à 90% d'humidité et permet de conserver de bons légumes tout l'hiver. Les produits séchés gardent une grande partie de leur saveur, de leur texture et de leur valeur nutritive. Qui plus est, ce procédé de conservation permet de conserver les aliments assez longtemps et de réaliser de grandes économies. Les fruits et légumes doivent être réhydratés avant d'être consommés. Un séchage adéquat conserve le goût et la plupart des éléments nutritifs des aliments. Ne sécher cependant que des produits frais, mûrs et sains, entre 35 °C et 50 °C, au grand air, à l'abri du soleil. Les aliments correctement séchés constituent une nourriture de grande qualité.
Attention cependant car les fruits secs doux ne sont pas permis à ceux qui ont des gaz et ballonnements, aux sédentaires ou par temps de chaleur. Attention également à l'excès et à l'abus !
Le lait
Nous faisons partie des mammifères. Or, est-il possible de citer un seul mammifère sauvage qui boive du lait à l'âge adulte sur la planète ? Pire, aucun animal n'aurait l'idée de se nourrir avec le lait d'une autre espèce. La simple observation de la nature montre que le lait est réservé aux premiers mois de la vie, et exclusivement dispensé par la mère. Contre l'ostéoporose, la solution n'est pas de prendre des hormones de juments torturées, mais d'arrêter les produits laitiers.
L'on trouve de fait des carnivores, des herbivores, des granivores, mais aucun lactivore. Il semble donc qu'il y ait là de la part du genre humain une transgression aux lois naturelles. Pire, aucun animal n'aurait l'idée de se nourrir avec le lait d'une autre espèce. La simple observation de la nature montre que le lait est réservé aux premiers mois de la vie, et exclusivement dispensé par la mère. Donner à nos bébés du lait de vache (ou autres) prive ceux-ci de la bêta-lactoglobuline contenue dans le lait de femme et qui détient un haut pouvoir immunologique. Mais, ce n'est pas tout, un long cortège de maladies devenues classiques s'installe avec : rhino-pharyngites, otites, angines, asthme, eczéma, allergies multiples, migraines, ... Ces maladies chroniques peuvent suivre toute la vie tant que la suppression des laitages n'aura pas été admise. Remarquez que dans la Bible, le lait de vahce n'est jamais mentionné.
Si l'on en croit les équipes de chercheurs, les femmes du monde entier risque d'euthanasier leurs petits bambins en le laissant s'abreuver à leur sein. En effet, ceux-ci ont découvert que les crèmes de beauté, shampoings, teintures, rouges à lèvres, bref toute la cosmétique passe dans le lait maternel ; et ce n'est pas tout, car il y a aussi les dioxines, conservateurs, édulcorants, pesticides, antibiotiques et mille autres poisons aborbés journellement, y compris les médicaments éventuels - sans parler du tabac et de l'alcool - qui passe dans le sang de l'enfant. Quand une femme allaite, il est évident qu'elle doit faire attention à tout ce qu'elle mange, boit et se met sur la peau. Aucun fabricant ne peut reproduire le lait humain et seul le lait de la mère est parfaitement adapté au nouveau-né. Si le lait n'est pas bon, c'est que la maman commet des erreurs alimentaires.
Le lait de vache est toxique pour les nourrissons parce qu'il correspond aux besoins d'un veau et que sa composition est complètement différente de celle du lait humain. Depuis le début du XXème siècle, la science s'est évertuée, à force de manipulations, à humaniser le lait de vache, pour pallier les effets ravageurs de sa composition tronquée. On le dilue, tout d'abord, pour diminuer la concentration en protéines, en sodium et en calcium, on rajoute du fer, du phosphore, des vitamines de synthèse... et des farines pour limiter les diarrhées, mais provoquant alors des constipations. L'O.M.S déclare que les bébés devraient être allaités exclusivement pendant 6 mois au moins. Les scientifiques ont beau chercher à mettre au point des laits dits « maternisés », en essayant de donner les propriétés chimiques du lait de femme à un lait animal, force est, pour eux, de reconnaître que la nature est inimitable et qu'ils ne parviendront jamais à fabriquer du lait de femme, car la complexité de la composition de celui-ci n'a pas fini de les étonner. Savez-vous que la composition du lait varie au cours d'une tétée ? Clair au début, le lait désaltère le bébé. PLus épais, plus gras ensuite, il devient nourrissant. Le lait change aussi du début à la fin de la journée, et d'un jour à l'autre, au fil des semaines, des mois, d'une année. Sa structure est vivante, complexe et changeante. Son goût même varie selon les aliments que mange la maman, et qui le parfument de façon subtile. Il s'adapte totalement aux besoins changeants du bébé. Par conséquent, la femme qui allaite doit veiller à la qualité de son alimentation et de son hygiène de vie. Tout passe dans le lait, les bonnes choses comme les mauvaises (alcools, nicotine, médicaments, additifs alimentaires et arômes de synthèse). Savez-vous ce qu'a mangé la vache qui donne le lait que vous mettez en toute confiance dans le biberon de votre bébé ? Quels engrais, quels pesticides, quelles farines et quels enlisages malsains, quels antibiotiques lui ont été donnés et quelles hormones lui ont été injectées ? N'est-il pas curieux qu'avec l'alimentation modernes des vaches, les éleveurs soient maintenant obligés de leur couper les cornes afin qu'elles ne s'éventrent pas en se battant alors que du temps de nos parents les vaches étaient tranquilles et paisibles. Bien sûr que les aliments responsables de cette dégradation comportementale sont les aliments impropres, les produits chimiques introduits, molécules n'existant pas dans la nature donc non reconnues par le vivant qui n'est pas équipé pour les traiter.
Le lait de femme est l'aliment idéal du petit de l'homme pendant la première année, le lait de vache celui du petit veau pendant les premiers mois. Le petit homme, hélas, est abreuvé de lait du petit veau, pourtant très différent, pendant de longues années, voire toute sa vie sans mesure ni réflexion comme le lui permet facilement la société industrielle moderne. En réalité, moyennant une certaine recherche alimentaire qui va d'ailleurs dans le sens de toutes les recommandations nutritionnelles actuelles, on peut vivre sans produit laitier.
Le soja
Un bébé nourri avec du lait maternisé à base de soja reçoit l'équivalent en phyto-œstrogènes de ce que l'on recevrait si on ingurgitait 5 pilules contraceptives par jour. Cela entraîne une puberté précoce chez les filles et une maturation sexuelle retardée chez les garçons. Le fait que le soja soit une bonne source de protéines est faux car il contient des inhibiteurs de trypsine qui entravent la bonne digestion des protéines et fatiguent le pancréas. De plus, ce soja peut être une fois sur deux OGM. Or, le soja transgénique est fait (entre autres) pour pouvoir résister à d'énormes quantités de pesticides, que nous ingérons ensuite. Ces derniers ont des effets catastrophiques sur la santé, et de plus renforcent les effets négatifs du soja. La plupart du temps, les enfants allergiques à l'arachide, sont aussi allergiques au soja, ou risquent de le devenir d'un seul coup et d'une façon violente.
Les œufs
Chaque fois que nous achetons une boite d'œufs qui ne porte aucune mention sur le mode d'élevage, nous pouvons être certains que ces poules ont été élevées en batterie. C'est-à-dire qu'elles sont quatre dans une cage de 40 cm de côté, constamment éclairées à l'aide d'une lumière artificielle, et leur espérance de vie ne dépasse pas un an. Elles mettent six semaines au lieu de six mois à atteindre leur poids « normal ». L'observation de leurs troubles de comportement indique un rejet de ces traitements contre nature qui engendrent de leur part une forte agressivité. C'est pour cette raison qu'on leur administre des calmants et qu'on les ampute de leurs becs et de leurs griffes (à vif !). Ces traitements impliquent une forte mortalité. Pour éviter les maladies, on les gave d'antibiotiques et de médicaments que l'on retrouvera dans l'œuf, donc obligatoirement dans notre assiette. Mais l'important est que ces poules pondent environ douze fois plus que les poules élevées en liberté. Après l'abattage, leur carcasse sert à confectionner des bouillons et des raviolis. En France, des millions de poules pondeuses sont ainsi condamnées à perpétuité. Quant aux poussins mâles, non-productifs, ils sont gazés ou broyés vivants afin d'être transformés en farine animale.
Le foie gras : une perversion culinaire
La publicité pour le foie gras se fait insistante chaque année à l'approche des fêtes. Si vous décidez d'en acheter, sachez que vous allez manger un foie atteint d'une maladie, la stéatose hépatique. Il s'agit d'une hypertrophie graisseuse monstrueuse obtenue par un procédé assimilable à la torture : le gavage. Pendant trois semaines, oies et canards sont extraits de leur réduit obscur deux à trois fois par jour et immobilisés. On enfonce alors un long entonnoir dans leur gosier, ce qui provoque de graves blessures, et on y fait passer de force un kilo et demi de maïs par jour (soit 1/3 du poids de l'animal). On voit alors ces pauvres bêtes à bout de souffle, ailes écartées, dans leurs déjections, transpirant, se traînant, en attendant la mort fatale par saignée - et dans quelles conditions ! De temps en temps, la mort par asphyxie (ou par éclatement du jabot, infections diverses) intervient avant. Pensez à l'effet que peut avoir sur... votre propre foie, et sur votre santé en général, l'ingestion d'un tel produit. Le foie gras est une insulte à la raison, à la conscience et à la dignité humaines.
Glutamate : poison alimentaire omniprésent
On le trouve un peu partout : dans le sel, le poivre, les huiles, les conserves de légumes, de poissons, les hamburgers, le Coca-Cola, les boissons gazeuses, la sauce soja, les plats de la cuisine asiatique... C'est un additif alimentaire peu onéreux qui relève le goût. Ce produit qui ressemble à du sel, est ajouté dans la boulangerie industrielle : le pain, les gâteuax, les biscuits, les vins, les fonds de sauce, les plats cuisinés, les produits allégés et les produits laitiers dégraissés. Cela permet d'utiliser les matières premières en très petites quantités sans altérer le goût. Par ailleurs, étant irritant pour le tube digestif, il déclenche une faim mécanique qui pousse à la consommation. Le problème est qu'il y a une différence de structure moléculaire entre le glutamate naturel biologique et la molécule chimique de synthèse, purifiée, qui n'est pas reconnue par le vivant. Pourtant, l'argument clef des fabricants est que, étant un produit de la nature, il ne peut être dangereux. C'est faux. Ce produit de synthèse est un poison dangereux. En particulier, le cerveau des enfants n'a pas de protection contre le glutamate et leur développement intellectuel est mis en danger par les influx nerveux incessants qui sont provoqués d'une façon désordonnée. Les différents codes du glutamate sont les suivants : E 620, E 621, E 622, E 623, E 624, E 625, E 627, E 631, E 635, E 636, E 637. Où et comment se cache le glutamate ? Monosodium glutamate (MSG), monopotassium glutamate, acide glutamique, caséinate de calcium, maltodextrine, toutes les protéines et huiles hydrogénées, extrait de levure, levure autolysée, farine de soja, extrait de malt, ... Le glutamate est toujours sur la liste des additifs alimentaires autorisés. Pourtant, l'activation des récepteurs par le glutamate (ou l'aspartame) tue bel et bien les neurones.
Maladie du Gluten
Chaque grain de blé contient un germe, une réserve alimentaire d'amidon, et un liant protidique qui est le gluten. Quatre céréales en contiennent d'office : le blé, l'avoine, le seigle et l'orge. S'il est facile d'éliminer le pain, les pâtes, les pâtisseries, il est moins évident d'échapper au gluten caché dans des sauces, des conserves, ... En règle générale, tout aliment provenant d'une technique industrielle peut contenir du gluten. En 1950, après une enquête minutieuse, le gluten fut définitivement responsable de la maladie cœliaque (qui touche les viscères abdominaux). En fait, il provoque une atrophie de la muqueuse intestinale. En présence de gliadine (contenue dans le gluten) les villlosités intestinales cessent de se ramifier, prennent un aspect court et massif, et finissent par disparaître.La surface active d'absorption intestinale est gravement compromise. Voici une maladie qui peut être mortelle et qui pourtant peut être facilement soignée d'une façon spectaculaire par un simple régime alimentaire strict. Conclusion : le régime sans gluten doit être strict.
Le crudivorisme
Cette méthode alimentaire consiste à se nourrir exclusivement de végétaux sous leur forme naturelle, c'est-à-dire crus.
« En règle générale, manger à l'occasion un peu de nourriture cuite ne peut être vraiment préjudiciable, à l'exception des fritures, et sous la condition de consommer aussi une quantité suffisante de nourriture crue. En effet, la conséquence d'une consommation régulière d'aliments cuits et transformés est sans conteste la dégénérescence progressive des cellules et des tissus ».
Telle est la principale conviction du Dr. Norman W. Walker, chercheur de réputation mondiale dans le domaine de la biologie, de la santé et de la nutrition.
La frugalité
Nous absorbons 10 fois nos besoins en toutes sortes d'éléments indispensables à la vie, mais notre suralimentation ainsi que les additifs alimentaires bloquent certains métabolismes par encrassement, rendant l'organisme incapable d'assimiler certains éléments de base.
Celui qui mange modérément digère ses aliments facilement, est convenablement nourri et se trouve en état de s'occuper des affaires courantes de la vie. Mais celui qui mange beaucoup surcharge sa digestion, est mal nourri, empoisonné et se trouve souvent dans un état impossible pour s'occuper des affaires courantes de la vie. Les repas simples pris modérément facilitent la digestion.
Shelton s'étonne que les gens puissent digérer toutes les quantités d'aliments consommés. Rien d'étonnant puisque les médecins savent désormais que la plupart des gens ne digèrent que 25 % de ce qu'ils mangent, le reste passant le lendemain ou surlendemain dans les selles qui deviennent abondantes, peu moulées, malodorantes et salissant le corps. Quand on digère très bien ce que l'on mange, on a des selles minimes, sans odeur, bien moulées, ne salissant pas le corps (plus besoin de papier hygiénique). La fréquence des selles n'a aucune importance : 2 fois par jour ou par semaine, tout dépend de ce que l'on consomme et en quelles quantités. La quantité de nourriture varie selon la taille, l'activité physique ou sédentarité, l'âge, le sexe, ..., la saison (été et hiver), la faim (attendre la faim aiguë), l'état de repos et de tension nerveuse, ...
La faim
Les médecins hygiénistes demandent toujours d'attendre une heure après les premiers signes de la faim avant de manger. Pourquoi une heure ? Pourquoi ne pas manger tout de suite ? Cette attente permet de distinguer la fausse faim (l'envie de manger) de la vraie faim (aiguë, besoin). Pour permettre à l'estomac distendu de devenir plus petit et pour ainsi procurer une satiété normale. Pour procurer plus de satisfaction et éviter ainsi l'écueil de vouloir rechercher le plaisir manqué par la satiété pathologique. N'importe qu'elle école de diététique vous dira qu'un des principaux secrets de santé de l'homme est de ne pas manger lorsque l'on n'a pas faim.
Quelle eau boire ?
Depuis l'histoire de la vie, l'eau a toujours pu être aussi bien le plus précieux apport de santé et de longévité que le plus dangereux vecteur de maladies selon qu'elle est pure ou polluée. Depuis quelques décennies, les pollutions ont changé de forme, aussi sommes-nous passés du danger bactériologique au danger chimique. La pollution chimique se présente sous trois formes principales : celle des engrais et pesticides de l'agriculture qui ont infesté les nappes phréatiques, celle des rejets industriels massifs et celle de la désinfection des eaux dites potables (chlore).
Nous voici donc confrontés à un problème de société démentiel : alors que nous avons pollué la plupart des eaux de la planète, nous voilà astreints à payer très cher de l'eau qui, normalement, est un cadeau de la nature. De plus, cette eau qui nous arrive au robinet est de la fausse eau potable. La preuve en est que, bien souvent, elle n'est pas bonne à boire en raison de son goût déplorable. Si dans les pays pauvres, on risque une dysenterie, dans les pays industrialisés, on risque une intoxication chimique insidieuse menant à une mort lente. Les eaux minérales en bouteille sont une aberration car elles sont la plupart du temps ni plus ni moins que de l'eau du robinet, sans parler des bouteilles en plastique libérant des micro-particules que le foie stocke et élimine péniblement.
Les combinaisons alimentaires
La loi des combinaisons alimentaires demande une révision des schémas alimentaires traditionnels. Les travaux effectués par le Dr Shelton pendant la première moitié de ce siècle l'ont amené à la conclusion suivante : selon sa composition biochimique, un aliment sollicite des sucs digestifs pendant un temps donné. Les temps de digestion diffèrent par conséquent d'un type d'aliment à l'autre alors que ces aliments se trouvent ingérés en même temps. Qu'en résulte-t-il ? Une « bousculade » dans l'estomac entre des aliments incompatibles, qui engendre une digestion difficile d'une partie de ces aliments, qui elle-même entraîne des fermentations intestinales. D'où mauvaise assimilation, abondance de toxines, gaz et ballonnements, ...
En France, le biologiste Désiré Mérien a repris et développé les travaux du Dr Shelton regroupés en une méthode : l'hygiénisme. Désiré Mérien conseille l'application rigoureuse mais non maniaque des principes de comatibilités.
L'être humain doit manger les fruits et les légumes séparement. Les fruits nettoient plus ou moins l'organisme tandis que les légumes nourrissent le corps. Le mélange le plus mauvais est l'acide avec le farineux. Plus que les mauvais mélanges, les protides concentrés sont la cause principale de l'infection (pus, etc). Attention car certaines combinaisons alimentaires favorisent la digestion alors que d'autres encouragent la fermentation.
Le jeûne ou l'autoguérison
« Le jeûne est l'abstention totale d'aliments solides ou liquides autres que de l'eau pure, ou, l'abstention toale de tout aliment y compris l'eau pure, sur des périodes de durée variable (durée très courte lors d'abstention d'eau) ». Le jeûne est la restriction, voire la suppression, momentanée de l'alimentation solide, pour une meilleure santé ; et peut être une excellente méthode de guérison. Il est indiqué dans tous les cas d'obésité, de maladies cardiovasculaires, de désintoxications, de troubles rénaux et intestinaux. En effet, dans notre société, la consommation d'aliments est trop importante en quantité et c'est la principale cause des problèmes de santé actuels, comme l'obésité, en augmentation constante. Une réduction de la quantité alimentaire parsemée de quelques diètes ou jeûnes dans l'année permet au départ une détoxination de l'organisme avec des résultats considérables : perte de poids, sang de meilleure qualité, peau rajeunie, consolidation d'anciennes fractures, meilleure forme physique et intellectuelle. Une meilleure résistance aux maladies et bien d'autres choses encore... « Il n'y a pas de meilleur repos que le repos en jeûnant » Gisbert Bolling. Le jeûne naturopathique popularisé par le docteur Helmut Lutzner préconise un jeûne assisté de différentes pratiques. Le jeûne hygiéniste popularisé par le docteur Herbert Shelton préconise quant à lui le repos le plus total dans toutes les fonctions de l'organisme. En situation de jeûne (au repos), l'organisme économise momentanément l'énergie affectée à la fonction musculaire afin de la mettre à la disposition de la fonction d'élimination toxinique. C'est pour cela que l'activité physique est proscrite tant que le corps est en état d'acidose - c'est-à-dire d'empoisonnement, dû principalement au stress et à l'alimentation. Le repos le plus total, aussi bien du corps et de l'esprit, est le maître mot dans la pensée hygiéniste. Le concept de « médicament » n'existe pas en hygiénisme. En effet, les hygiénistes pensent que l'organisme a toutes les capacités de supprimer les désordres de santé, créés par une hygiène de vie défectueuse. À partir du moment où on le met au repos, il peut se rénover, se régénérer dans le maximum de fonctions physiologiques, y compris les fonctions alimentaires. Pendant le jeûne, l'organisme fonctionne au ralenti, le volume du sang est plus fluide et le cœur travaille deux fois moins. La durée du jeune dépend de la vitalité du sujet, de son âge, de ses réserves, de la maladie à traiter. Les cures peuvent durer de plusieurs heures à plusieurs semaines. Éviter de pratiquer un jeûne quand on est trop fatigué. L'élimination demande de l'énergie à l'organisme. Il peut se produire des boutons sur la peau, des mauvaises odeurs, une mauvaise haleine, ... mais ne pas s'inquiéter et accompagner si possible ces manifestations d'épuration au grand air. Le jeûne résout la plupart des problèmes de santé courants. Il vaut mieux faire de petits jeûnes répétés que de longs jeunes, surtout chez des personnes maigres ou hypotoniques.
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