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Mais la pratique de l’hygiénisme tel que je la pratique actuellement elle est venue par étapes, de très nombreuses étapes. Parce que d’abord il faut chercher le bon régime, les bonnes idées, ce n’est pas facile à trouver, et quand on les a trouvées, les tentations extérieures et intérieures sont tellement fortes qu’on ne peut pas d’emblée les appliquer. Il faut des années et des années pour pouvoir pratiquer l’hygiénisme pur. La différence fondamentale est que la médecine, elle combat les symptômes avec des poisons, et elle ne combat pas la cause, d’ailleurs elle ne comprend rien à la cause. Et puis la médicine dit que l’alimentation n’a rien à voir avec la maladie — ce que nous contestons formellement. L’alimentation naturelle est celle qui se rapproche le plus de l’alimentation des grands primates — c’est-à-dire le gorille, le chimpanzé, l’orang-outang. C’est-à-dire, il n’y aura pas ou presque pas de produits animaux, ni viande, ni poisson, ni huîtres, ni fruits de mer, et il n’y aura pas non plus de céréales, parce que l’homme n’est pas un granivore. Shelton a publié le tableau d’anatomie et de physiologie comparées, que j’ai reproduit dans mon livre « La Nutrition Hygiéniste ». D’après ce tableau, qui a été proposé par les grands physiologistes du siècle passé, français, allemand, comme Cuvier, l’homme est frugivore. Il n’est pas carnivore, ni omnivore, ni granivore. Granivore c’est-à-dire qui mange des graines et des céréales. Les céréales comprennent le pain, les sandwichs, les galettes, les pâtes, etc.. Il reste tous les fruits, tous les légumes, et les racines, comme les pommes de terres, les topinambours, les ignames. Ah oui, il faut exclure complètement les épices, les aromates, la moutarde, le poivre, le sel, et le tabac, l’alcool, le vin. Oui, la plus simple possible.Et il faut en plus de cela surveiller les émotions vives, c’est-à-dire les fortes émotions, comme le chagrin, la colère, les soucis — bien tout ça peut causer la maladie, même si votre régime est parfait. Des gens qui suivent le menu hygiéniste à 100%, il n'y en a pas. Il y en a qui le suivent à 30%, 50%, ça varie selon les semaines et les mois. Alors une fois ils retombent avec la viande et le menu de tout le monde, ça les rend malades, ils comprennent, ils reviennent au menu hygiéniste —, ils vont et viennent plusieurs fois. La majorité des gens, c’est comme ça. C’est la nature humaine. Ce n’est pas blanc ou noir. Oui, les gens le comprennent, ils le comprennent très bien. Mais entre la compréhension et l’application, il y a une marche très très vaste. Très vaste. Les gens veulent appliquer le menu hygiéniste, mais le souvenir des mets anciens qu’ils ont aimés, les sauces, les macaronis, tout cela, ça leur reste dans l’esprit, et de temps et temps ils ont des envies, vous voyez ? Non, les naturopathes ne s’occupent pas des cas graves. Ils s’en lavent les mains complètement. La naturopathie, en principe, c’est pour prévenir la maladie. On vous dira, ne fumez pas, ne buvez pas d’alcool, etc. Mais quand le cas est grave, il ne s’en occupe pas du tout, ils laissent le malade à la médecine. 99,9% des médicaments sont des poisons et sont complètement inutiles. Mais je dois avouer qu’il y a une fraction vraiment, vraiment minime, pour laquelle je donne certains médicaments, et pas dans les doses habituelles, et ni dans les durées habituelles. Oui, il faut beaucoup d’expérience pour savoir tout cela. La France a des lois médicales qui sont vraiment dictatoriales. Les fabriques de produits pharmaceutiques sont vraiment des bêtes. On ne peut pas aller contre elles. C’est pour cela que l’hygiénisme ne peut pas se développer. J’ai eu des ennuis depuis un ans, exactement, des ennuis très graves avec les autorités médicales, qui m’ont défendu toute publicité pour les méthodes hygiénistes. Depuis un an et ça continue. Ça continuera jusqu’à la fin de mes jours. Je n’ai pas le droit de faire aucune annonce, aucune publicité pour les méthodes hygiénistes en général, c’est-à-dire mes livres. Dans ces conditions, comment voulez-vous que l’hygiénisme se développe ? Vos livres ont quand même eu un certain impact ? Très faible, en France. Pourquoi dites-vous cela ? Où voulez-vous que j’aille ? Je suis de culture française, quoique je ne sois pas français. Si j’étais en Angleterre, j’aurais beaucoup plus de liberté à pratiquer. Mais je ne suis pas de culture anglaise, quoique je parle l’anglais, mais pas parfaitement. Les difficultés sont tellement fortes, que ça décourage n’importe qui de suivre la même voie, en France. Mais moi je vois qu’au Canada, quoique la population soit très très faible par rapport à la France, il y a beaucoup de maisons qui pratiquent le jeûne, il y a beaucoup de livres sur le jeûne, et ça m’a fait beaucoup plaisir. Si vous pouviez résumer l’enseignement de l’hygiénisme en quelques phrases, comment le feriez-vous ? En quelques mots, ça ne va pas couvrir toutes les idées. Il faut chercher à vivre une vie saine, et pour avoir la santé, on ne peut pas autrement que par la vie saine. Ni par les vaccins, ni par les médicaments, ni par aucun remède, il n'y a que la vie saine qui donne la santé. En anglais, ils disent, « Health by healthful living ». C’est beaucoup plus compact, et beaucoup plus correct, mais je n’arrive pas à le traduire en français d’une façon aussi compacte. | Mais la pratique de l’hygiénisme tel que je la pratique actuellement elle est venue par étapes, de très nombreuses étapes. Parce que d’abord il faut chercher le bon régime, les bonnes idées, ce n’est pas facile à trouver, et quand on les a trouvées, les tentations extérieures et intérieures sont tellement fortes qu’on ne peut pas d’emblée les appliquer. Il faut des années et des années pour pouvoir pratiquer l’hygiénisme pur. La différence fondamentale est que la médecine, elle combat les symptômes avec des poisons, et elle ne combat pas la cause, d’ailleurs elle ne comprend rien à la cause. Et puis la médicine dit que l’alimentation n’a rien à voir avec la maladie — ce que nous contestons formellement. L’alimentation naturelle est celle qui se rapproche le plus de l’alimentation des grands primates — c’est-à-dire le gorille, le chimpanzé, l’orang-outang. C’est-à-dire, il n’y aura pas ou presque pas de produits animaux, ni viande, ni poisson, ni huîtres, ni fruits de mer, et il n’y aura pas non plus de céréales, parce que l’homme n’est pas un granivore. Shelton a publié le tableau d’anatomie et de physiologie comparées, que j’ai reproduit dans mon livre « La Nutrition Hygiéniste ». D’après ce tableau, qui a été proposé par les grands physiologistes du siècle passé, français, allemand, comme Cuvier, l’homme est frugivore. Il n’est pas carnivore, ni omnivore, ni granivore. Granivore c’est-à-dire qui mange des graines et des céréales. Les céréales comprennent le pain, les sandwichs, les galettes, les pâtes, etc.. Il reste tous les fruits, tous les légumes, et les racines, comme les pommes de terres, les topinambours, les ignames. Ah oui, il faut exclure complètement les épices, les aromates, la moutarde, le poivre, le sel, et le tabac, l’alcool, le vin. Oui, la plus simple possible.Et il faut en plus de cela surveiller les émotions vives, c’est-à-dire les fortes émotions, comme le chagrin, la colère, les soucis — bien tout ça peut causer la maladie, même si votre régime est parfait. Des gens qui suivent le menu hygiéniste à 100%, il n'y en a pas. Il y en a qui le suivent à 30%, 50%, ça varie selon les semaines et les mois. Alors une fois ils retombent avec la viande et le menu de tout le monde, ça les rend malades, ils comprennent, ils reviennent au menu hygiéniste —, ils vont et viennent plusieurs fois. La majorité des gens, c’est comme ça. C’est la nature humaine. Ce n’est pas blanc ou noir. Oui, les gens le comprennent, ils le comprennent très bien. Mais entre la compréhension et l’application, il y a une marche très très vaste. Très vaste. Les gens veulent appliquer le menu hygiéniste, mais le souvenir des mets anciens qu’ils ont aimés, les sauces, les macaronis, tout cela, ça leur reste dans l’esprit, et de temps et temps ils ont des envies, vous voyez ? Non, les naturopathes ne s’occupent pas des cas graves. Ils s’en lavent les mains complètement. La naturopathie, en principe, c’est pour prévenir la maladie. On vous dira, ne fumez pas, ne buvez pas d’alcool, etc. Mais quand le cas est grave, il ne s’en occupe pas du tout, ils laissent le malade à la médecine. 99,9% des médicaments sont des poisons et sont complètement inutiles. Mais je dois avouer qu’il y a une fraction vraiment, vraiment minime, pour laquelle je donne certains médicaments, et pas dans les doses habituelles, et ni dans les durées habituelles. Oui, il faut beaucoup d’expérience pour savoir tout cela. La France a des lois médicales qui sont vraiment dictatoriales. Les fabriques de produits pharmaceutiques sont vraiment des bêtes. On ne peut pas aller contre elles. C’est pour cela que l’hygiénisme ne peut pas se développer. J’ai eu des ennuis depuis un ans, exactement, des ennuis très graves avec les autorités médicales, qui m’ont défendu toute publicité pour les méthodes hygiénistes. Depuis un an et ça continue. Ça continuera jusqu’à la fin de mes jours. Je n’ai pas le droit de faire aucune annonce, aucune publicité pour les méthodes hygiénistes en général, c’est-à-dire mes livres. Dans ces conditions, comment voulez-vous que l’hygiénisme se développe ? Vos livres ont quand même eu un certain impact ? Très faible, en France. Pourquoi dites-vous cela ? Où voulez-vous que j’aille ? Je suis de culture française, quoique je ne sois pas français. Si j’étais en Angleterre, j’aurais beaucoup plus de liberté à pratiquer. Mais je ne suis pas de culture anglaise, quoique je parle l’anglais, mais pas parfaitement. Les difficultés sont tellement fortes, que ça décourage n’importe qui de suivre la même voie, en France. Mais moi je vois qu’au Canada, quoique la population soit très très faible par rapport à la France, il y a beaucoup de maisons qui pratiquent le jeûne, il y a beaucoup de livres sur le jeûne, et ça m’a fait beaucoup plaisir. Si vous pouviez résumer l’enseignement de l’hygiénisme en quelques phrases, comment le feriez-vous ? En quelques mots, ça ne va pas couvrir toutes les idées. Il faut chercher à vivre une vie saine, et pour avoir la santé, on ne peut pas autrement que par la vie saine. Ni par les vaccins, ni par les médicaments, ni par aucun remède, il n'y a que la vie saine qui donne la santé. En anglais, ils disent, « Health by healthful living ». C’est beaucoup plus compact, et beaucoup plus correct, mais je n’arrive pas à le traduire en français d’une façon aussi compacte. | ||
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| − | + | Qu'est ce que l'Hygiénisme ? L'hygiénisme est l'art de vivre en bonne santé par le respect des lois de la nature et par la bonne connaissance des aliments spécifiques à l'espèce humaine. L’Hygiénisme est une conception révolutionnaire de la santé, née aux États-unis au début du 19ème siècle, à l'initiative de médecins dissidents. Ses principes ont été affinés au 20ème siècle grâce au travail magistral du Dr Herbert Shelton (Dr en biologie et en philosophie) qui a fait de toutes les connaissances scientifiques éparses une magnifique synthèse des lois de la vie. Cette conception est révolutionnaire au sens noble du terme parce qu'elle est aux antipodes des modes de pensée habituels, lesquels ont engendré la diversité extraordinaire des systèmes médicaux. L’Hygiénisme, au contraire, nous enseigne la vanité de la recherche ou de l'utilisation de remèdes ou toutes sortes de thérapies. L'hygiénisme nous permet de comprendre que tout est régi par des lois naturelles. D'où l'importance de connaître les lois de la vie et celles qui régissent l'espèce humaine en particulier. Dans la fabuleuse organisation de la vie interne cellulaire, il n'y a pas de place pour le hasard. En d'autres termes la théorie fataliste des microbes, virus, est une nouvelle démonologie insensée. Quant à la vaccination, elle est une nouvelle absolution illusoire. Notre organisme, et lui seul, possède la prérogative de nous sortir du désordre (maladie) par son propre pouvoir d'auto guérison sous réserve que l'on supprime l'origine du déséquilibre. Il existe un lien de continuité et d'évolution entre les différents états pathologiques: aigus, chroniques et de dégénérescence. Contrairement à la médecine officielle qui traite les symptômes, l’Hygiénisme nous dit : supprimer la cause et l'effet disparaîtra. L’hygiénisme est donc un enseignement tiré directement de la vie, par l'observation de ses Lois. C'est le plus précieux bagage culturel auquel un homme sain d'esprit puisse rêver, car il permet de vivre libre et autonome de l'enfance jusqu'au soir de la vie. En un mot, c'est un véritable art de vivre. L'Hygiénisme enseigne les principes de base pour tous, mais chacun doit doser chaque facteur de santé selon son propre pouvoir d'assimilation pour devenir ainsi l'artisan de sa santé. L'hygiénisme tel qu'il est traité sur ce site et dans les ouvrages de la bibliographie ne s'adresse qu'aux populations des pays développés et non à celles du tiers-monde qui souffrent de problèmes totalement différents des nôtres. En effet, la faim et l'hygiène sont des phénomènes endémiques dans beaucoup de ces pays, alors qu'en occident personne ne souffre réellement de la faim et de manque d'hygiène. | |
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| − | L’Hygiénisme est une conception révolutionnaire de la santé, née aux États-unis au début du 19ème siècle, à l'initiative de médecins dissidents. Ses principes ont été affinés au 20ème siècle grâce au travail magistral du Dr Herbert Shelton (Dr en biologie et en philosophie) qui a fait de toutes les connaissances scientifiques éparses une magnifique synthèse des lois de la vie. Cette conception est révolutionnaire au sens noble du terme parce qu'elle est aux antipodes des modes de pensée habituels, lesquels ont engendré la diversité extraordinaire des systèmes médicaux. L’Hygiénisme, au contraire, nous enseigne la vanité de la recherche ou de l'utilisation de remèdes ou toutes sortes de thérapies. L'hygiénisme nous permet de comprendre que tout est régi par des lois naturelles. D'où l'importance de connaître les lois de la vie et celles qui régissent l'espèce humaine en particulier. Dans la fabuleuse organisation de la vie interne cellulaire, il n'y a pas de place pour le hasard. En d'autres termes la théorie fataliste des microbes, virus, est une nouvelle démonologie insensée. Quant à la vaccination, elle est une nouvelle absolution illusoire. Notre organisme, et lui seul, possède la prérogative de nous sortir du désordre (maladie) par son propre pouvoir d'auto guérison sous réserve que l'on supprime l'origine du déséquilibre. Il existe un lien de continuité et d'évolution entre les différents états pathologiques: aigus, chroniques et de dégénérescence. Contrairement à la médecine officielle qui traite les symptômes, l’Hygiénisme nous dit : supprimer la cause et l'effet disparaîtra. L’hygiénisme est donc un enseignement tiré directement de la vie, par l'observation de ses Lois. C'est le plus précieux bagage culturel auquel un homme sain d'esprit puisse rêver, car il permet de vivre libre et autonome de l'enfance jusqu'au soir de la vie. En un mot, c'est un véritable art de vivre. L'Hygiénisme enseigne les principes de base pour tous, mais chacun doit doser chaque facteur de santé selon son propre pouvoir d'assimilation pour devenir ainsi l'artisan de sa santé. L'hygiénisme tel qu'il est traité sur ce site et dans les ouvrages de la bibliographie ne s'adresse qu'aux populations des pays développés et non à celles du tiers-monde qui souffrent de problèmes totalement différents des nôtres. En effet, la faim et l'hygiène sont des phénomènes endémiques dans beaucoup de ces pays, alors qu'en occident personne ne souffre réellement de la faim et de manque d'hygiène. | ||
LES PRINCIPALES CAUSES DE LA MALADIE | LES PRINCIPALES CAUSES DE LA MALADIE | ||
| − | Les principales causes des maladies qui nous touchent sont les suivantes | + | Les principales causes des maladies qui nous touchent sont les suivantes : |
1) la plupart des gens, dans les pays civilisés, mangent sans avoir réellement faim, mais uniquement parce que c'est l'heure de manger. Les enfants, qui ont les instincts plus purs que les nôtres, de même que les animaux, mangent pour la plupart seulement quand ils ont faim. | 1) la plupart des gens, dans les pays civilisés, mangent sans avoir réellement faim, mais uniquement parce que c'est l'heure de manger. Les enfants, qui ont les instincts plus purs que les nôtres, de même que les animaux, mangent pour la plupart seulement quand ils ont faim. | ||
2) la majorité des gens mangent des aliments non spécifiques à l'espèce humaine, c'est à dire des aliments qui n'ont pas été destinés par la Nature à l'homme (viandes, ...). | 2) la majorité des gens mangent des aliments non spécifiques à l'espèce humaine, c'est à dire des aliments qui n'ont pas été destinés par la Nature à l'homme (viandes, ...). | ||
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Il ne faut pas confondre la sensation de se sentir "partir", avec la faiblesse. Dans la sensation de faiblesse, on se sent faible, incapable de se concentrer, de fournir un effort musculaire. Cela est dû à la toxémie. Le foie engorgé accapare tout le sang et l'énergie, ce qui prive les muscles et le cerveau d'un influx nerveux abondant. A ce moment-là, il faut s'abstenir de manger, s'étendre, retarder le repas et les forces reviennent rapidement avec toute la lucidité mentale habituelle. Par contre, quand on se sent "partir", on sent un vide à l'intérieur, un état proche de l'évanouissement, une faim diffuse qui part de l'estomac et qui monte vers la gorge et la bouche. A ce moment-là, il faut manger un peu, puis se reposer ou faire une sieste. Par contre, la faiblesse n'est pas un symptôme de faim, mais d'empoisonnement, qui réclame, non une tasse de café, une cigarette ou de la nourriture, comme c'est l'habitude chez la plupart des gens, mais du repos couché. Certains me rétorquent que dans la vie courante on n'a pas toujours le loisir de s'étendre quand on est fatigué, et qu'une cigarette ou une tasse de café "vous réveillent" et vous permettent de poursuivre vos activités. Je réponds toujours que cela se produit au détriment de votre santé et que vous devrez en subir les conséquences à brève ou à longue échéance. Il y aura toujours une note à payer. | Il ne faut pas confondre la sensation de se sentir "partir", avec la faiblesse. Dans la sensation de faiblesse, on se sent faible, incapable de se concentrer, de fournir un effort musculaire. Cela est dû à la toxémie. Le foie engorgé accapare tout le sang et l'énergie, ce qui prive les muscles et le cerveau d'un influx nerveux abondant. A ce moment-là, il faut s'abstenir de manger, s'étendre, retarder le repas et les forces reviennent rapidement avec toute la lucidité mentale habituelle. Par contre, quand on se sent "partir", on sent un vide à l'intérieur, un état proche de l'évanouissement, une faim diffuse qui part de l'estomac et qui monte vers la gorge et la bouche. A ce moment-là, il faut manger un peu, puis se reposer ou faire une sieste. Par contre, la faiblesse n'est pas un symptôme de faim, mais d'empoisonnement, qui réclame, non une tasse de café, une cigarette ou de la nourriture, comme c'est l'habitude chez la plupart des gens, mais du repos couché. Certains me rétorquent que dans la vie courante on n'a pas toujours le loisir de s'étendre quand on est fatigué, et qu'une cigarette ou une tasse de café "vous réveillent" et vous permettent de poursuivre vos activités. Je réponds toujours que cela se produit au détriment de votre santé et que vous devrez en subir les conséquences à brève ou à longue échéance. Il y aura toujours une note à payer. | ||
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L'ODEUR DES ALIMENTS ET LES CONDIMENTS | L'ODEUR DES ALIMENTS ET LES CONDIMENTS | ||
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LA VARIÉTÉ EXCITE L'APPÉTIT | LA VARIÉTÉ EXCITE L'APPÉTIT | ||
| − | On sait que l'appétit, l'envie et la fausse faim peuvent être stimulés par la variété. C'est ainsi que lorsqu'on n'a plus envie de manger d'un aliment dont on s'est repu, on peut exciter l'appétit en changeant d'aliment. C'est pourquoi la variété porte à la gloutonnerie. Faut-il pour cela se limiter à une seule espèce de nourriture à chaque repas ? Peut-être. De toute façon, il ne faut pas multiplier le nombre des aliments deux ou trois fruits différents sont mieux que cinq ou six. "Combien de gens sont encore affamés quand arrive le tour du dessert ? demande Shelton. Et pourtant, très peu refusent ce dessert !" | + | On sait que l'appétit, l'envie et la fausse faim peuvent être stimulés par la variété. C'est ainsi que lorsqu'on n'a plus envie de manger d'un aliment dont on s'est repu, on peut exciter l'appétit en changeant d'aliment. C'est pourquoi la variété porte à la gloutonnerie. Faut-il pour cela se limiter à une seule espèce de nourriture à chaque repas ? Peut-être. De toute façon, il ne faut pas multiplier le nombre des aliments deux ou trois fruits différents sont mieux que cinq ou six. "Combien de gens sont encore affamés quand arrive le tour du dessert ? demande Shelton. Et pourtant, très peu refusent ce dessert !" Combien de repas faut-il manger par jour ? Cela dépend de votre faim. Il n'existe pas de chiffre sacro-saint. Si vous mangez des mini-repas, - comme les animaux végétariens - vous aurez besoin de manger trois ou quatre repas, ou même cinq repas par jour. Mais si vous mangez de gros repas - comme les carnivores ! - alors, un ou deux repas suffiront amplement. |
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LES ALIMENTS SIMPLES | LES ALIMENTS SIMPLES | ||
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LES POISONS | LES POISONS | ||
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FAUT-IL RECHERCHER TOUT CE QUI EST NATUREL ? | FAUT-IL RECHERCHER TOUT CE QUI EST NATUREL ? | ||
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LE VINAIGRE, LA MOUTARDE, LE POIVRE ET LE SEL | LE VINAIGRE, LA MOUTARDE, LE POIVRE ET LE SEL | ||
| − | Le vinaigre est comme l'alcool un produit de la fermentation, c'est à dire de la pourriture des aliments tout à fait naturels. Ce n'est pas une raison suffisante pour en consommer. Le vinaigre ne contient plus aucune substance nutritive. On peut le remplacer par du jus de citron. L'huile de moutarde, le poivre et dans une moindre mesure le sel, sont des poisons, quoiqu'ils soient parfaitement naturels. La foudre de Dieu est aussi naturelle, mais il vaut mieux l'éviter! Tous ces ingrédients sont trop forts et fatiguent l'estomac, les intestins et les autres organes. Ils provoquent les hémorroïdes assez vite. Le corps les rejette avec le bol alimentaire qui n'est pas digéré. Les selles deviennent molles au lieu d'être moulées. Les aliments passent trop vite pour être digérés. | + | Le vinaigre est comme l'alcool un produit de la fermentation, c'est à dire de la pourriture des aliments tout à fait naturels. Ce n'est pas une raison suffisante pour en consommer. Le vinaigre ne contient plus aucune substance nutritive. On peut le remplacer par du jus de citron. L'huile de moutarde, le poivre et dans une moindre mesure le sel, sont des poisons, quoiqu'ils soient parfaitement naturels. La foudre de Dieu est aussi naturelle, mais il vaut mieux l'éviter! Tous ces ingrédients sont trop forts et fatiguent l'estomac, les intestins et les autres organes. Ils provoquent les hémorroïdes assez vite. Le corps les rejette avec le bol alimentaire qui n'est pas digéré. Les selles deviennent molles au lieu d'être moulées. Les aliments passent trop vite pour être digérés. Maladies provoquées par le poivre, les épices, la moutarde et la harissa. Attention, même les aromates doux sont irritants pour l'estomac (thym, cumin, etc.). En petites quantités, la ciboulette et le persil sont tolérés. N'oublions pas que toutes les erreurs s'additionnent. Il faut, en outre, distinguer les erreurs graves des erreurs insignifiantes. Seul un hygiéniste compétent pourra faire cette distinction. |
| − | Maladies provoquées par le poivre, les épices, la moutarde et la harissa | ||
| − | Attention, même les aromates doux sont irritants pour l'estomac (thym, cumin, etc.). En petites quantités, la ciboulette et le persil sont tolérés. | ||
| − | N'oublions pas que toutes les erreurs s'additionnent. Il faut, en outre, distinguer les erreurs graves des erreurs insignifiantes. Seul un hygiéniste compétent pourra faire cette distinction. | ||
LES LÉGUMINEUSES | LES LÉGUMINEUSES | ||
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LES CRUDITÉS | LES CRUDITÉS | ||
| − | On peut manger les crudités, crues, telle quelles, ou préparer un saladier dans lequel on les coupera en petits morceaux et qu'on assaisonnera avec de l'huile vierge, du citron ou du yaourt. Ceux qui n'ont pas de dents peuvent les passer dans une centrifugeuse pour le jus, mais devront récupérer la pulpe qu'ils rajouteront au jus. Un mixer peut aussi être utile. On peut aussi hacher les crudités dans un hachoir électrique. Éviter les aliments forts : oignon, ail, raifort, etc. | + | On peut manger les crudités, crues, telle quelles, ou préparer un saladier dans lequel on les coupera en petits morceaux et qu'on assaisonnera avec de l'huile vierge, du citron ou du yaourt. Ceux qui n'ont pas de dents peuvent les passer dans une centrifugeuse pour le jus, mais devront récupérer la pulpe qu'ils rajouteront au jus. Un mixer peut aussi être utile. On peut aussi hacher les crudités dans un hachoir électrique. Éviter les aliments forts : oignon, ail, raifort, etc. Aucun animal n'assaisonne les aliments naturels. |
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| − | Aucun animal n'assaisonne les aliments naturels. | ||
LES LÉGUMES | LES LÉGUMES | ||
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LES AUTRES FACTEURS DE MALADIE | LES AUTRES FACTEURS DE MALADIE | ||
| − | Les | + | Les soucisL'inquiétudeLes contrariétés L'angoisse La rancune La précipitation Le surmenage Le manque de sommeil L'angoisse Le ressentiment Les surexcitations trop fréquentes Le chagrin La peur La haine La jalousie La hâte Les veillées Les heures tardives Les abus sexuels L'abus de soleil L'excès de vent La tourmente |
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| − | La rancune La précipitation | ||
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| − | Le surmenage | ||
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| − | L'angoisse | ||
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| − | Les surexcitations trop fréquentes | ||
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| − | La peur | ||
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| − | La jalousie | ||
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| − | Les veillées | ||
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| − | Les abus sexuels | ||
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| − | L'excès de vent | ||
LE SOMMEIL ET LE REPOS | LE SOMMEIL ET LE REPOS | ||
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Les aliments sont classés en diverses catégories | Les aliments sont classés en diverses catégories | ||
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* les protéines (aliments azotés ou protides). Ces aliments contiennent de 10% à 50% de matières azotées. Les fruits n'en contiennent que 0,5% environ et les verdures 1 % environ. | * les protéines (aliments azotés ou protides). Ces aliments contiennent de 10% à 50% de matières azotées. Les fruits n'en contiennent que 0,5% environ et les verdures 1 % environ. | ||
* les. farineux. | * les. farineux. | ||
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LES ALIMENTS ACIDES & LES ALIMENTS ACIDIFIANTS | LES ALIMENTS ACIDES & LES ALIMENTS ACIDIFIANTS | ||
| − | Les aliments acides ne sont pas forcément acidifiants ! Quand on parvient à les digérer, on neutralise les acides qui s'y trouvent et l'on profite des sels alcalins qu'ils contiennent. Par exemple, on mange une orange ou deux. L'acide citrique qui s'y trouve doit être neutralisé à l'aide des sels alcalins que le corps possède en réserve. Donc, dans un premier temps, cette neutralisation appauvrit le corps en sels alcalins. Dans un deuxième temps, on digère et on assimile les sels alcalins contenus dans l'orange, ce qui comble doublement les pertes. Par contre, si l'on ne digère pas l'orange, son acidité libre demeure, empoisonne le corps et l'on ne profite pas des sels alcalins restés tels quels dans le fruit. Certains malades ne peuvent pas digérer les fruits acides, mais aussi quand on en abuse, même si l'on jouit d'une bonne santé. | + | Les aliments acides ne sont pas forcément acidifiants ! Quand on parvient à les digérer, on neutralise les acides qui s'y trouvent et l'on profite des sels alcalins qu'ils contiennent. Par exemple, on mange une orange ou deux. L'acide citrique qui s'y trouve doit être neutralisé à l'aide des sels alcalins que le corps possède en réserve. Donc, dans un premier temps, cette neutralisation appauvrit le corps en sels alcalins. Dans un deuxième temps, on digère et on assimile les sels alcalins contenus dans l'orange, ce qui comble doublement les pertes. Par contre, si l'on ne digère pas l'orange, son acidité libre demeure, empoisonne le corps et l'on ne profite pas des sels alcalins restés tels quels dans le fruit. Certains malades ne peuvent pas digérer les fruits acides, mais aussi quand on en abuse, même si l'on jouit d'une bonne santé. Aliments neutres : les bananes, les pastèques, les melons, les avocats. Quant aux aliments acidifiants, ils ont un goût neutre en général et ne contiennent pas d'acides libres. Ce sont les sous-produits de leur digestion qui sont acidifiants. |
| − | + | Les protéines : Viande, Poisson, Légumineuses (pois chiches, lentilles, fèves sèches, haricots secs, pois secs), Fromages, Noix diverses (noisettes, cajous, arachides, pecans, pistaches, amandes, pépins divers), Champignons, Pain complet, Riz complet. | |
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| − | + | Les farineux : Pain blanc et Pain complet, Céréales (riz, avoine, millet, etc.), Pommes de terre, Topinambours, Rutabaga | |
| − | Les | + | Les corps gras : le beurre, l'avocat, les graisses, l'huile |
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LE MENU IDÉAL PRIMITIF CONFORME AUX LOIS DE LA NATURE | LE MENU IDÉAL PRIMITIF CONFORME AUX LOIS DE LA NATURE | ||
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RÉFORME OU RÉVOLUTION ? | RÉFORME OU RÉVOLUTION ? | ||
| − | La terre grouille de réformes et de réformateurs. En effet, plusieurs personnes bien intentionnées travaillent pour améliorer le sort de leurs concitoyens. | + | La terre grouille de réformes et de réformateurs. En effet, plusieurs personnes bien intentionnées travaillent pour améliorer le sort de leurs concitoyens. Les philanthropes au coeur d'or sont affairés avec des schémas pour adoucir les méfaits de notre vie actuelle. Ils cherchent par divers moyens de contrecarrer le mal de la société moderne. Toutefois, la plupart de leurs schémas n'ont pour but que de couper les branches du grand arbre du mal, et peu d'entre eux dirigent leurs missiles à son tronc. Et encore moins de personnes reconnaissent la nécessité d'appliquer leur haches aux racines mêmes. Très peu apprécient un principe fondamental, comme point de départ de tout besoin pour la solution des problèmes humains ! Ils crient tous : "il faut réformer, il faut réformer !" alors qu'on a besoin d'une révolution totale. Les changements superficiels ne sont pas adéquats. Ce dont on a besoin, c'est la correction radicale de tous les maux. Il faut que nous allions aux racines du mal et que nous les coupions. Nous considérons tout ce qui est ancien comme sacré, même s'il est faux et archifaux. Nous n'osons pas mettre en doute sa véracité, de peur que l'univers ne s'écroule devant nous. Des traditions qui sont fausses, des traditions qui ne s'accordent pas avec les faits et les principes qui ont été établis par une étude et une recherche difficiles, ces traditions paralysent la capacité de penser de ceux qui les entretiennent. Le chaman nous barre la route quand nous essayons de réfléchir. Les fumées des anciens sacrifices entrent dans nos yeux. Des peurs nées de la pire ignorance nous tiennent et nous paralysent. |
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| − | Le chaman nous barre la route quand nous essayons de réfléchir. Les fumées des anciens sacrifices entrent dans nos yeux. Des peurs nées de la pire ignorance nous tiennent et nous paralysent. | ||
CE QUI ENTRAVE L'HYGIÉNISME | CE QUI ENTRAVE L'HYGIÉNISME | ||
| − | Ces peurs et ces traditions sont des entraves puissantes à l'acceptation des principes et des pratiques de l'Hygiénisme. | + | Ces peurs et ces traditions sont des entraves puissantes à l'acceptation des principes et des pratiques de l'Hygiénisme. Pour devenir un hygiéphile, il faut apprendre à penser de nouvelles idées, apprendre un nouvel alphabet, découvrir la vie dans une nouvelle perspective, abandonner un tas de traditions et de pratiques chéries. Pour devenir un hygiéphile, il faut être prêt à faire face aux sarcasmes de ceux qui sont aveuglés par la tradition, car ils ont hiberné dans l'antiquité et sont esclaves des conventions. ils refusent de bouger de leurs anciennes positions. Nous devons apprendre à réaliser que celui qui se moque des idées et des pratiques hygiénistes et qui essaye de les ridiculiser, donne la preuve de son ignorance des faits et des principes qui sont à leur base. La bonne foi demande qu'on étudie soigneusement les faits présentés pour étayer l'hygiénisme. Celui qui le refuse ne veut pas ôter ses oeillères pour les voir. Notre réussite à convaincre les autres dépend de nos efforts pour les instruire, que nous réussissions ou que nous échouions. Actuellement, notre existence a un impact permanent sur l'esprit de ceux qui entendent parler de l'hygiénisme, même s'ils le rejettent provisoirement. Alors, redoublons d'efforts pour instruire et pour briser la conspiration du silence contre l'hygiénisme, entrevue par presque toute la presse. - Dr Shelton. Il y a beaucoup d'articles sur les causes de la maladie, mais très peu nous apprennent les causes de la santé. Or connaître les causes de la santé est aussi essentiel que de connaître celles de la maladie. Le titre "les causes de la santé" implique une grande vérité que beaucoup de gens ne connaissent ou ne réalisent pas encore. Il laisse entendre qu'il y a de réelles causes à la santé et que nous pouvons l'obtenir à volonté si nous en remplissons les conditions. Peu de gens réalisent qu'avec de saines influences et sous des conditions favorables tout le monde serait spontanément en bonne santé. Il y a certaines conditions sous lesquelles l'organisme vivant reste en bonne santé s'il est sain, et sous lesquelles il regagne la santé s'il est malade. L'étude de ces conditions, influences et pratiques constitue l'étude de l'Hygiénisme. Connaître entièrement ces conditions et s'y soumettre donne la santé, tout comme assurer aux plantes les bonnes conditions pour pousser les fait grandir sainement, exemptes de maladies. |
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| − | Il y a beaucoup d'articles sur les causes de la maladie, mais très peu nous apprennent les causes de la santé. Or connaître les causes de la santé est aussi essentiel que de connaître celles de la maladie. | ||
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| − | Le titre "les causes de la santé" implique une grande vérité que beaucoup de gens ne connaissent ou ne réalisent pas encore. Il laisse entendre qu'il y a de réelles causes à la santé et que nous pouvons l'obtenir à volonté si nous en remplissons les conditions. Peu de gens réalisent qu'avec de saines influences et sous des conditions favorables tout le monde serait spontanément en bonne santé. Il y a certaines conditions sous lesquelles l'organisme vivant reste en bonne santé s'il est sain, et sous lesquelles il regagne la santé s'il est malade. L'étude de ces conditions, influences et pratiques constitue l'étude de l'Hygiénisme. Connaître entièrement ces conditions et s'y soumettre donne la santé, tout comme assurer aux plantes les bonnes conditions pour pousser les fait grandir sainement, exemptes de maladies. | ||
COMMENT RECOUVRER LA SANTÉ | COMMENT RECOUVRER LA SANTÉ | ||
| − | Comment pouvons nous recouvrer la santé Si nous sommes malades? Et rester sain Si nous sommes bien ? C'est une question dont beaucoup aimeraient avoir la réponse. Cependant, cela est si simple que quand ils l'apprennent, ils s'exclament "Oh, ce n'est rien (c'est zéro)". Ils attendent quelque chose de compliqué, de mystérieux. La réponse est simplement que nous pouvons redevenir en bonne santé ou le rester, premièrement en supprimant toutes les causes de maladie, et ensuite en subvenant aux conditions de santé. | + | Comment pouvons nous recouvrer la santé Si nous sommes malades? Et rester sain Si nous sommes bien ? C'est une question dont beaucoup aimeraient avoir la réponse. Cependant, cela est si simple que quand ils l'apprennent, ils s'exclament "Oh, ce n'est rien (c'est zéro)". Ils attendent quelque chose de compliqué, de mystérieux. La réponse est simplement que nous pouvons redevenir en bonne santé ou le rester, premièrement en supprimant toutes les causes de maladie, et ensuite en subvenant aux conditions de santé. La première chose à faire quand vous voulez faire un jardin est de faucher les herbes et de les retirer d'une manière ou d'une autre. Les causes de la maladie, comme les mauvaises herbes, doivent être supprimées pour que la santé soit maintenue ou restaurée. Si les causes de la maladie ne sont pas d'abord enlevées, la santé sera impossible. Comment une brûlure peut-elle guérir si vous continuez à vous brûler vous-mêmes ? Vous devez arrêter de vous brûler si vous désirez la santé. En général les causes de la maladie se divisent en quatre catégories : vos excès, vos carences, vos mauvaises réactions émotionnelles, vos habitudes d'intoxication. Beaucoup de gens ne comprennent pas que l'excès consiste dans l'abus des choses normales de la vie. Ce terme ne s'applique pas aux habitudes, aux satisfactions et aux influences qui ne font pas partie des besoins normaux de la vie. Par exemple, fumer n'est pas nécessaire pour la santé. Le tabac et tous les poisons qui l'accompagnent ne sont pas des choses nécessaires pour la vie. Le corps ne l'utilise pour aucune de ses fonctions, ni pour construire des tissus et pour aucun de ses fluides. Pour les organismes vivants, le tabac est toujours et dans toutes les conditions un poison, car il n'est jamais utilisé physiologiquement. Si une substance n'est pas nécessaire et n'est jamais utilisée physiologiquement, alors ce sera réellement un poison pour le corps. Dans n'importe quelle quantité, importante ou infinitésimale, elle sera toujours un poison. Il est faux d'affirmer: "Je ne fume pas beaucoup", car cela impliquerait qu'une petite quantité de tabac est nécessaire pour vivre. Vous ne pouvez abuser que des choses normales de la vie, non des choses inutilisables. Bien que nous essayions de vivre hygiéniquement, nous pouvons abuser des besoins de plusieurs manières. Voici les excès habituels : trop manger, trop boire (de l'eau), bains trop longs, ensoleillement excessif, trop d'exercices, surcharge d'émotions et complaisance dans le sexe. Nourriture, eau (en tant que boisson), bain de soleil, exercices, émotions et sexe sont les éléments normaux et les satisfactions de la vie. Ils doivent être requis en qualité et en quantité adéquates pour la préservation et la restauration de la santé. Tout excès aura une influence débilitante, et en tant que telle il devient une cause (petite ou éloignée) de la maladie. Les naturopathes et hygiénistes seuls, parlent de l'autoguérison. Les maladies d'autodéfense, du type réactionnel, sont des effets de l'organisme pour se désintoxiquer, c'est à dire rejeter loin de lui les poisons qui gênent la vie des cellules. Toutes intervention maladroite ne peut que freiner ce travail salutaire. Les petites maladies, ainsi guéries, préparent de grandes récidives et les grandes maladies irréversibles. Respectons les symptômes de l'élimination, ce sont nos alliés dans la lutte contre le mal. Il n'y a pas de maladies en soi dans le concept naturopathique. Ce que nous appelons en général "maladies" sont des crises curatives sur le mode émonctoriel ou éliminatoire, voulues par la Nature et orchestrées par la force vitale. Les seules maladies authentiques, dignes de ce nom, sont les maladies dégénératives, à forme centripète (sans élimination). Ces maladies rares à une époque pas très reculée se développent rapidement à notre époque (cancer, sida..) |
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| − | La première chose à faire quand vous voulez faire un jardin est de faucher les herbes et de les retirer d'une manière ou d'une autre. Les causes de la maladie, comme les mauvaises herbes, doivent être supprimées pour que la santé soit maintenue ou restaurée. Si les causes de la maladie ne sont pas d'abord enlevées, la santé sera impossible. Comment une brûlure peut-elle guérir si vous continuez à vous brûler vous-mêmes ? Vous devez arrêter de vous brûler si vous désirez la santé. | ||
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| − | En général les causes de la maladie se divisent en quatre catégories : vos excès, vos carences, vos mauvaises réactions émotionnelles, vos habitudes d'intoxication. | ||
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| − | Beaucoup de gens ne comprennent pas que l'excès consiste dans l'abus des choses normales de la vie. Ce terme ne s'applique pas aux habitudes, aux satisfactions et aux influences qui ne font pas partie des besoins normaux de la vie. Par exemple, fumer n'est pas nécessaire pour la santé. Le tabac et tous les poisons qui l'accompagnent ne sont pas des choses nécessaires pour la vie. Le corps ne l'utilise pour aucune de ses fonctions, ni pour construire des tissus et pour aucun de ses fluides. Pour les organismes vivants, le tabac est toujours et dans toutes les conditions un poison, car il n'est jamais utilisé physiologiquement. Si une substance n'est pas nécessaire et n'est jamais utilisée physiologiquement, alors ce sera réellement un poison pour le corps. Dans n'importe quelle quantité, importante ou infinitésimale, elle sera toujours un poison. Il est faux d'affirmer: "Je ne fume pas beaucoup", car cela impliquerait qu'une petite quantité de tabac est nécessaire pour vivre. Vous ne pouvez abuser que des choses normales de la vie, non des choses inutilisables. Bien que nous essayions de vivre hygiéniquement, nous pouvons abuser des besoins de plusieurs manières. Voici les excès habituels : trop manger, trop boire (de l'eau), bains trop longs, ensoleillement excessif, trop d'exercices, surcharge d'émotions et complaisance dans le sexe. | ||
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| − | Nourriture, eau (en tant que boisson), bain de soleil, exercices, émotions et sexe sont les éléments normaux et les satisfactions de la vie. Ils doivent être requis en qualité et en quantité adéquates pour la préservation et la restauration de la santé. Tout excès aura une influence débilitante, et en tant que telle il devient une cause (petite ou éloignée) de la maladie. | ||
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| − | Les naturopathes et hygiénistes seuls, parlent de l'autoguérison. Les maladies d'autodéfense, du type réactionnel, sont des effets de l'organisme pour se désintoxiquer, c'est à dire rejeter loin de lui les poisons qui gênent la vie des cellules. | ||
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| − | Toutes intervention maladroite ne peut que freiner ce travail salutaire. Les petites maladies, ainsi guéries, préparent de grandes récidives et les grandes maladies irréversibles. | ||
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| − | Il n'y a pas de maladies en soi dans le concept naturopathique. Ce que nous appelons en général "maladies" sont des crises curatives sur le mode émonctoriel ou éliminatoire, voulues par la Nature et orchestrées par la force vitale. | ||
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| − | Les seules maladies authentiques, dignes de ce nom, sont les maladies dégénératives, à forme centripète (sans élimination). | ||
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LES QUATRE DEGRÉS DE LA MALADIE | LES QUATRE DEGRÉS DE LA MALADIE | ||
On distingue, en naturopathie, ces quatre degrés suivant les manifestations de l'élimination. | On distingue, en naturopathie, ces quatre degrés suivant les manifestations de l'élimination. | ||
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1er degré - Maladies d'alarmes - C'est l'appel à l'attention; le malade est fatigué, mais rien n'est précis. | 1er degré - Maladies d'alarmes - C'est l'appel à l'attention; le malade est fatigué, mais rien n'est précis. | ||
2ème degré - Maladies réactionnelles aiguës - Elles éclatent avec violence et sont généralisées à tous les émonctoires. La Force Vitale, ici, est supérieure à la masse des surcharges. C'est la forme centrifuge par excellence. | 2ème degré - Maladies réactionnelles aiguës - Elles éclatent avec violence et sont généralisées à tous les émonctoires. La Force Vitale, ici, est supérieure à la masse des surcharges. C'est la forme centrifuge par excellence. | ||
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6. Les parasites : Exemple : la gale, les filaires, la bilharzia, le ver solitaire, etc. Ces parasites sont parfois mortels. Il faut les tuer à l'aide de pommades à base de soufre (ascabiol) ou de rayons ultra-violets, ou autrement. Les pépins de courge chassent le ver solitaire. J'ignore quel produit chimique peut tuer ou chasser les parasites de la bilharzia sans nuire au malade. | 6. Les parasites : Exemple : la gale, les filaires, la bilharzia, le ver solitaire, etc. Ces parasites sont parfois mortels. Il faut les tuer à l'aide de pommades à base de soufre (ascabiol) ou de rayons ultra-violets, ou autrement. Les pépins de courge chassent le ver solitaire. J'ignore quel produit chimique peut tuer ou chasser les parasites de la bilharzia sans nuire au malade. | ||
7. L'immunité n'existe pas. C'est un mythe. Les mêmes causes produiront toujours les mêmes effets, à moins d'affaiblir la résistance et de tuer l'individu. | 7. L'immunité n'existe pas. C'est un mythe. Les mêmes causes produiront toujours les mêmes effets, à moins d'affaiblir la résistance et de tuer l'individu. | ||
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Certains s'imaginent que l'exercice hâte l'élimination. Ils se trompent énormément. L'exercice, la marche, le travail, dévient les énergies vers les muscles et ralentissent donc l'élimination. Il n'existe pas de méthode plus efficace pour hâter l'élimination que le repos au lit. Une plus grande activité augmente la production des déchets, alors qu'une activité réduite restreint la production des toxines. Une activité accrue dépense de l'énergie, tandis que le repos et le sommeil conservent cette énergie. Plus un corps est stimulé, moins il devient capable d'assumer ses fonctions. Donnez-lui du repos suffisamment pour permettre la récupération, la réforme et la réparation, et sa vigueur et son efficacité fonctionnelles en seront augmentées. Une plus grande quantité d'énergie est dépensée dans l'activité physique. Si le repos est substitué à l'activité, l'énergie habituellement dépensée dans cette activité physique devient disponible pour une utilisation autre, et, pour le moment du moins, à un travail plus important. La Nature ne coupe pas l'appétit, ne met pas le malade dans un état de prostration et n'arrête pas ses activités, tant mentales que sexuelles et sensorielles, pour rien. Celles-ci sont des mesures de conservation destinées à sauvegarder les énergies habituellement dépensées dans ces formes d'activités, afin qu'elles puissent être disponibles pour d'autres utilisations, comme par exemple, dans un travail plus important de rétablissement. "L'activité consomme les substances du corps. Elle est dépensière de vie. Une activité accrue augmente la consommation de substance corporelle. Pendant le repos, les cellules, les tissus et les organes sont réparés, réformés, et renouvelés. Le repos est créateur de vie. Les organes qui se reposent sont plus capables de réparer leurs structures endommagées, que les organes en état de stimulation. Le repos et le sommeil sont les procédés de restauration les plus qualifiés". SHELTON La stimulation réduit donc le pouvoir fonctionnel, par la dépense d'énergie supplémentaire et l'accroissement des déchets métaboliques. Nous parlons ici, bien sûr, du repos dans le sens le plus large du terme, c'est à dire le repos physiologique qu'est le jeûne. Quand on ne jeûne pas, il est impossible de garder le lit le jour. Mais quand on jeûne, il s'installe dans le corps, au bout de quelques jours, une sorte de relaxation authentique qui oblige à garder le lit avec plaisir. "Le véritable stockage des réserves d'énergie, la recharge des batteries corporelles, se produisent pendant le repos. La stimulation (irritation ou excitation) d'un corps épuisé, ne fait que précipiter l'épuisement des quelques réserves restantes, et amène l'effondrement final plus rapidement. Plus le corps est stimulé, plus vite il atteint l'état d'épuisement total. Par ailleurs, plus le corps est faible, moins il est capable de résister aux stimulants et plus grande est la nécessité de ne "rien faire" d'une façon intelligente. Seuls ceux qui possèdent une expérience suffisamment approfondie avec, d'une part la pratique du stimulant (gaspillage des forces) et d'autre part, la pratique du repos (conservation des forces) - seuls ceux-là peuvent juger du mérite des deux pratiques et peuvent former un jugement réellement circonstancié. Celui qui n'a pas complètement abandonné la pratique du stimulant, et qui, par manque de connaissance expérimentale de la question, proclame la supériorité de la pratique stimulante sur la pratique de conservation des forces, celui-là raisonne comme les philosophes en pantoufles. Il ne sait pas, il ne peut pas savoir ce dont il parle. Telle l'araignée qui tisse sa toile, il échafaude une théorie fantastique sur la toile de son imagination". SHELTON L'élimination se passe au niveau des cellules et non à celui des émonctoires (peau, foie, rein, etc.) Ces derniers ne font que rejeter des substances déjà éliminées. Le foie transforme les matières éliminées par les cellules en matières plus simples et éliminables. Les reins les filtrent du sang et les rejette dans la vessie. Donc, pour hâter l'élimination, il faut pousser les cellules, non les émonctoires à éliminer. Comment ? A cet effet, il faut savoir comment fonctionne nos cellules. Les cellules ont besoin pour fonctionner avant tout d'énergie nerveuse. Quand celle-ci est abondante, elles éliminent beaucoup, sinon elles éliminent peu. Comment augmenter cette énergie nerveuse ? Aucune substance ne vous la donnera, aucune méthode, aucun stimulant. On ne peut augmenter l'énergie nerveuse qu'en se reposant, en économisant sur les dépenses physiques, musculaires, digestives, sexuelles. Comment économiser ? Par le repos musculaire, stomacal, sexuel, etc. | Certains s'imaginent que l'exercice hâte l'élimination. Ils se trompent énormément. L'exercice, la marche, le travail, dévient les énergies vers les muscles et ralentissent donc l'élimination. Il n'existe pas de méthode plus efficace pour hâter l'élimination que le repos au lit. Une plus grande activité augmente la production des déchets, alors qu'une activité réduite restreint la production des toxines. Une activité accrue dépense de l'énergie, tandis que le repos et le sommeil conservent cette énergie. Plus un corps est stimulé, moins il devient capable d'assumer ses fonctions. Donnez-lui du repos suffisamment pour permettre la récupération, la réforme et la réparation, et sa vigueur et son efficacité fonctionnelles en seront augmentées. Une plus grande quantité d'énergie est dépensée dans l'activité physique. Si le repos est substitué à l'activité, l'énergie habituellement dépensée dans cette activité physique devient disponible pour une utilisation autre, et, pour le moment du moins, à un travail plus important. La Nature ne coupe pas l'appétit, ne met pas le malade dans un état de prostration et n'arrête pas ses activités, tant mentales que sexuelles et sensorielles, pour rien. Celles-ci sont des mesures de conservation destinées à sauvegarder les énergies habituellement dépensées dans ces formes d'activités, afin qu'elles puissent être disponibles pour d'autres utilisations, comme par exemple, dans un travail plus important de rétablissement. "L'activité consomme les substances du corps. Elle est dépensière de vie. Une activité accrue augmente la consommation de substance corporelle. Pendant le repos, les cellules, les tissus et les organes sont réparés, réformés, et renouvelés. Le repos est créateur de vie. Les organes qui se reposent sont plus capables de réparer leurs structures endommagées, que les organes en état de stimulation. Le repos et le sommeil sont les procédés de restauration les plus qualifiés". SHELTON La stimulation réduit donc le pouvoir fonctionnel, par la dépense d'énergie supplémentaire et l'accroissement des déchets métaboliques. Nous parlons ici, bien sûr, du repos dans le sens le plus large du terme, c'est à dire le repos physiologique qu'est le jeûne. Quand on ne jeûne pas, il est impossible de garder le lit le jour. Mais quand on jeûne, il s'installe dans le corps, au bout de quelques jours, une sorte de relaxation authentique qui oblige à garder le lit avec plaisir. "Le véritable stockage des réserves d'énergie, la recharge des batteries corporelles, se produisent pendant le repos. La stimulation (irritation ou excitation) d'un corps épuisé, ne fait que précipiter l'épuisement des quelques réserves restantes, et amène l'effondrement final plus rapidement. Plus le corps est stimulé, plus vite il atteint l'état d'épuisement total. Par ailleurs, plus le corps est faible, moins il est capable de résister aux stimulants et plus grande est la nécessité de ne "rien faire" d'une façon intelligente. Seuls ceux qui possèdent une expérience suffisamment approfondie avec, d'une part la pratique du stimulant (gaspillage des forces) et d'autre part, la pratique du repos (conservation des forces) - seuls ceux-là peuvent juger du mérite des deux pratiques et peuvent former un jugement réellement circonstancié. Celui qui n'a pas complètement abandonné la pratique du stimulant, et qui, par manque de connaissance expérimentale de la question, proclame la supériorité de la pratique stimulante sur la pratique de conservation des forces, celui-là raisonne comme les philosophes en pantoufles. Il ne sait pas, il ne peut pas savoir ce dont il parle. Telle l'araignée qui tisse sa toile, il échafaude une théorie fantastique sur la toile de son imagination". SHELTON L'élimination se passe au niveau des cellules et non à celui des émonctoires (peau, foie, rein, etc.) Ces derniers ne font que rejeter des substances déjà éliminées. Le foie transforme les matières éliminées par les cellules en matières plus simples et éliminables. Les reins les filtrent du sang et les rejette dans la vessie. Donc, pour hâter l'élimination, il faut pousser les cellules, non les émonctoires à éliminer. Comment ? A cet effet, il faut savoir comment fonctionne nos cellules. Les cellules ont besoin pour fonctionner avant tout d'énergie nerveuse. Quand celle-ci est abondante, elles éliminent beaucoup, sinon elles éliminent peu. Comment augmenter cette énergie nerveuse ? Aucune substance ne vous la donnera, aucune méthode, aucun stimulant. On ne peut augmenter l'énergie nerveuse qu'en se reposant, en économisant sur les dépenses physiques, musculaires, digestives, sexuelles. Comment économiser ? Par le repos musculaire, stomacal, sexuel, etc. | ||
On ne hâtera pas l'élimination en stimulant les émonctoires. | On ne hâtera pas l'élimination en stimulant les émonctoires. | ||
1) La médecine enseigne une fausse doctrine sur la nature de la maladie | 1) La médecine enseigne une fausse doctrine sur la nature de la maladie | ||
| − | + | En effet, la médecine considère la maladie comme une entité. On dit que la maladie attaque, agit sur certains organes, les détruit, se retire. résiste au traitement, change de forme etc. On considère la maladie comme un ennemi à abattre, un ennemi qui vient du dehors, un ennemi qui circule librement dans l'air (microbes, virus etc). C'était exactement la conception ancestrale de l'homme des cavernes, selon laquelle la maladie était une entité mystérieuse, de mauvais esprits démoniaques, qui attaquaient sans raison. et qu'il fallait exorciser. D'ailleurs, les plus hautes autorités médicales avouaient que la nature de la maladie était, pour eux, un grand mystère. Qu'est ce que la maladie ? On l'ignorait, mais on n'hésitait pas à traiter les malades ! Est-ce honnête? Pour savoir quelle est la nature essentielle de la maladie, nous n'avons qu'à revenir vers les faits de la physiologie. Prenons l'exemple de la diarrhée. Quand on consomme un plat de salade, celle-ci est digérée et se transforme en tissus vivants. Par contre, quand on ingérait un champignon vénéneux, le corps, ne pouvait l'utiliser, le rejetait en faisant une diarrhée. On voit tout de suite que la maladie est une action, non pas d'entités morbides extérieures, mais du corps même, pour se désintoxiquer. La maladie est une action vitale, dont le but est de désintoxiquer, de purifier, de réparer. Pour prouver que la maladie était un effort de désintoxication et de récupération, les expériences suivantes furent réalisées : On donna à des personnes des médicaments, choisis dans la pharmacopée, et l'on put produire en elles toutes les maladies de la nosologie médicale. C'est ainsi que selon les paroles mêmes du docteur Russell T. Trall : - Une combinaison d'alcool et de quinine donnait la fièvre, - le calomel, l'opium et le nitre donnaient la typhoïde ou le typhus, - la gomme-gutte, l'antimoine et l'ipéca donnaient le choléra, - l'huile de ricin, le sel de magnésie et une centaine d'autres médicaments, dits cathartiques, donnaient la diarrhée, - la lobélie, le tabac et d'autres médicaments donnaient le vomissement. Mais le vomissement, la diarrhée, ne sont-ils pas des efforts de l'organisme pour expulser les poisons ? pour se purifier ? Par conséquent, la maladie purifie l'organisme, le désintoxique, l'assainit et le répare. Lutter contre elle, - et c'est bien la pratique médicale - est une grave erreur. La maladie est une action correcte, utile et bienfaisante. De plus, la force de la maladie n'est autre que celle du corps lui-même. | |
| − | En effet, la médecine considère la maladie comme une entité. On dit que la maladie attaque, agit sur certains organes, les détruit, se retire. résiste au traitement, change de forme etc. On considère la maladie comme un ennemi à abattre, un ennemi qui vient du dehors, un ennemi qui circule librement dans l'air (microbes, virus etc). | ||
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| − | C'était exactement la conception ancestrale de l'homme des cavernes, selon laquelle la maladie était une entité mystérieuse, de mauvais esprits démoniaques, qui attaquaient sans raison. et qu'il fallait exorciser. | ||
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| − | D'ailleurs, les plus hautes autorités médicales avouaient que la nature de la maladie était, pour eux, un grand mystère. Qu'est ce que la maladie ? On l'ignorait, mais on n'hésitait pas à traiter les malades ! Est-ce honnête? | ||
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| − | Pour savoir quelle est la nature essentielle de la maladie, nous n'avons qu'à revenir vers les faits de la physiologie. Prenons l'exemple de la diarrhée. Quand on consomme un plat de salade, celle-ci est digérée et se transforme en tissus vivants. Par contre, quand on ingérait un champignon vénéneux, le corps, ne pouvait l'utiliser, le rejetait en faisant une diarrhée. | ||
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| − | On voit tout de suite que la maladie est une action, non pas d'entités morbides extérieures, mais du corps même, pour se désintoxiquer. La maladie est une action vitale, dont le but est de désintoxiquer, de purifier, de réparer. | ||
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| − | Pour prouver que la maladie était un effort de désintoxication et de récupération, les expériences suivantes furent réalisées : | ||
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| − | On donna à des personnes des médicaments, choisis dans la pharmacopée, et l'on put produire en elles toutes les maladies de la nosologie médicale. | ||
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| − | C'est ainsi que selon les paroles mêmes du docteur Russell T. Trall : - Une combinaison d'alcool et de quinine donnait la fièvre, - le calomel, l'opium et le nitre donnaient la typhoïde ou le typhus, - la gomme-gutte, l'antimoine et l'ipéca donnaient le choléra, - l'huile de ricin, le sel de magnésie et une centaine d'autres médicaments, dits cathartiques, donnaient la diarrhée, - la lobélie, le tabac et d'autres médicaments donnaient le vomissement. | ||
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| − | Mais le vomissement, la diarrhée, ne sont-ils pas des efforts de l'organisme pour expulser les poisons ? pour se purifier ? | ||
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| − | Par conséquent, la maladie purifie l'organisme, le désintoxique, l'assainit et le répare. Lutter contre elle, - et c'est bien la pratique médicale - est une grave erreur. La maladie est une action correcte, utile et bienfaisante. | ||
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| − | De plus, la force de la maladie n'est autre que celle du corps lui-même. | ||
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En partant des théories médicales, on ne pouvait pas expliquer pourquoi : | En partant des théories médicales, on ne pouvait pas expliquer pourquoi : | ||
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a) c'était toujours les plus vigoureux qui faisaient les symptômes les plus violents, | a) c'était toujours les plus vigoureux qui faisaient les symptômes les plus violents, | ||
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b) et c'était encore eux qui se rétablissaient le plus vite. | b) et c'était encore eux qui se rétablissaient le plus vite. | ||
| − | + | A cet effet, on remarquera que les vieux, en général, ne font qu'une petite fièvre, tandis que les jeunes une forte fièvre. C'est là un indice de leur vitalité. La preuve est ainsi faite que la maladie est l'action du corps même. Elle peut être aiguë ou chronique. D'autre part, la paralysie, la cataracte, etc, ne sont pas vraiment des maladies, mais des dégénérescences, des destructions, souvent irréversibles. | |
| − | A cet effet, on remarquera que les vieux, en général, ne font qu'une petite fièvre, tandis que les jeunes une forte fièvre. C'est là un indice de leur vitalité. | + | 2) La médecine enseigne une fausse doctrine sur l'action des remèdes. En effet, la médecine enseigne que les remèdes agissent. Comment et pourquoi agissent-ils ? Les plus hautes autorités médicales avouent l'ignorer. Pourquoi par exemple, l'ipéca produit le vomissement ? Pourquoi les feuilles de séné purgent-elles ? Pourquoi une petite dose d'opium "stimule-t-elle", tandis qu'une forte dose est "sédative" ? La médecine avoue ignorer le mode d'action des médicaments mais elle suppose, a priori, et sans aucune preuve, qu'ils agissent. C'est exactement comme l'histoire de la Terre : on pensait que le soleil tournait autour d'elle, alors que c'est bien elle qui évolue autour de lui. Et il a fallu mille ans pour qu'on admette que c'est la terre qui tourne, comme le pensait Galilée. Combien de siècles faudra-t-il pour que l'on comprenne que les médicaments n'agissent pas sur le corps, que c'est le corps qui agit sur eux ? Les médicaments n'agissent pas. Voilà la loi que le docteur R.T. Trall avait découverte. C'est plutôt le corps qui agit sur les médicaments. Pourquoi ? Pour se protéger, se sauvegarder, se préserver, car il répugne aux poisons. Par conséquent, les médicaments devaient être éliminés. Mais de ce fait, ils distrayaient les forces du corps du travail d'élimination, que ce travail fut anormal - maladie - ou normal. La désintoxication se ralentissait et l'état du malade s'aggravait, par toxémie. Molière avait dit que la plupart des malades mouraient de leurs remèdes, et non de leurs maladies. Mais on l'avait pris pour une boutade littéraire. |
| − | + | 3) La médecine enseigne une fausse théorie sur le pouvoir de guérison. En effet, ce pouvoir est inhérent aux organismes vivants. Il n'existe pas à l'extérieur, dans une fiole de médicaments. Le remède ne guérit pas. C'est le corps qui se guérit, de lui-même. Ce sujet sera étudié au chapitre suivant. | |
| − | La preuve est ainsi faite que la maladie est l'action du corps même. Elle peut être aiguë ou chronique. | + | 4) La médecine enseigne une fausse doctrine sur la relation entre la maladie et le pouvoir guérisseur. En effet, la médecine enseigne que la maladie et le pouvoir curatif sont deux entités antagonistes, alors qu'ils sont une seule et même chose. N'est-ce pas la diarrhée qui nettoie ? N'est-ce pas les furoncles qui purifient ? La médecine prétend aider la Nature - ou le pouvoir curatif, - avec des poisons, pour chasser la maladie. Rien de plus absurde, car le pouvoir curatif, c'est la maladie même. |
| − | + | 5) La médecine enseigne une fausse théorie sur la relation des remèdes avec la maladie. En effet, la médecine veut guérir une maladie en produisant une maladie contraire ! Et c'est de là que provient son nom : allopathie. C'est ainsi qu'on veut provoquer la constipation dans les cas de diarrhée; et la diarrhée dans les cas de constipation. Pourquoi un poison qui provoquerait des vomissements chez un homme sain, remédiera-t-il l'état d'un malade ? Si un poison rend malades les gens sains, ne nuirait-il pas aux malades ? Donnez du sel de magnésie à un homme sain : il fait une diarrhée; on dit alors, en médecine, que ce sel a eu une action physiologique. Donnez par contre le même sel à un constipé : il fait aussi une diarrhée, mais l'on dit que le sel a eu une action thérapeutique. Rien de plus absurde. Voltaire avait bien raison de dire que l'on administre des médicaments, dont on sait très peu, à des organismes, dont on sait moins, pour guérir des maladies dont on ne sait rien ! La médecine s'attaque aux symptômes, au lieu de s'attaquer aux causes. Ainsi par exemple, si un malade vomissait, on voudra arrêter les vomissements; s'il faisait de la fièvre, on voudra la faire baisser coûte que coûte; s'il était faible, on voudra le remonter. Mais on ne cherchait pas à savoir la cause des vomissements, la cause de la diarrhée, la cause de la fièvre, la cause de la faiblesse. - On jetait, comme de la poudre aux yeux, des mots savants qui ne voulaient rien dire, comme si cela dispensait la médecine de rechercher plus haut, - c'est à dire les causes. Exemple : on vous dira, c'est une allergie ! En d'autres termes, la faute est aux mécanismes du corps déréglé. - Ou bien alors, on rejette la faute sur les microbes, - ce qui dispensait la médecine d'accuser le café, le vin, les aliments malsains, - et cela ménageait aussi le malade qui n'eût pas aimé qu'on le traitât d'avoir vécu de façon malsaine. La médecine était-elle capable de s'attaquer aux causes ? Hélas ! Non, puisqu'elle les ignore. de ses propres aveux. On commence par vous dire que la cause est un microbe, puis un peu plus loin, on affirme que la cause est inconnue ! Il suffit de voir les manuels classiques médicaux, ou même des articles de journaux médicaux, pour lire des déclarations stupéfiantes, selon quoi elle ignore la cause du rhumatisme, du rhume, de la sinusite, du cancer. etc. D'autre part, le tabac était considéré, autrefois, comme ayant 17 propriétés médicinales ! On le prescrivait pour guérir... Mais grâce aux premiers hygiénistes, on avait fini par admettre officiellement que cette plante vénéneuse causait le cancer des poumons. | |
| − | D'autre part, la paralysie, la cataracte, etc, ne sont pas vraiment des maladies, mais des dégénérescences, des destructions, souvent irréversibles. | + | 6) La médecine enseigne une fausse théorie sur les relations entre les matières vivantes et les matières inanimées. En effet, la médecine enseigne que les matières inanimées, inertes, chimiques, synthétiques, peuvent nourrir. Or cela est impossible. Par exemple, on fabrique des vitamines synthétiques et l'on prétend qu'elles peuvent nourrir le corps. Mais rien ne vaut les vitamines naturelles, vivantes. Les vitamines artificielles n'ont aucune valeur. On prescrit de l'iode, du fer, du calcium, synthétiques, en affirmant qu'ils comblent les carences du corps. Or ces produits artificiels ne sont pas fixés par le corps. Il les rejette, dès qu'il les reconnaît. Rien ne vaut les produits naturels et vivants. Les fabricants de vitamines et d'autres produits chimiques dictent certainement leur loi aux médecins asservis et dociles. |
| − | + | 8) La médecine enseigne une fausse doctrine sur la nature et la source des remèdes. En effet, la médecine croit à l'existence des remèdes, ce qui est absurde et illogique. Les remèdes n'existent pas. Le seul remède, pour ainsi dire, c'est la suppression de la cause. Ce n'est pas à proprement parler un remède. Supprimer le tabac, le café, le vin, ce n'est pas un remède. Les Lois de la Nature ne peuvent pas être violées au gré des hommes. Lorsqu'un génie - médical bien sûr - aura trouvé le moyen d'annuler la Loi de la Pesanteur, alors on pourra sauter du haut des Pyramides, sans se fracasser le crâne, et sans parachute s'il vous plaît !!! On pourra aussi supprimer les effets d'une vie malsaine, sans se corriger. On pourra fumer sans faire de bronchite, manger du chocolat sans nuire à son foie, boire de l'alcool sans irriter le système nerveux, boire du café sans affecter les reins, user d'apéritifs sans se soûler, et ainsi de suite. Non, on ne peut pas annuler la Loi de Cause à Effet. Il ne faut pas leur enseigner le mensonge populaire selon lequel certaines drogues sont des poisons alors que d'autres sont des médicaments; | |
| − | 2) La médecine enseigne une fausse doctrine sur l'action des remèdes | ||
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| − | En effet, la médecine enseigne que les remèdes agissent. Comment et pourquoi agissent-ils ? Les plus hautes autorités médicales avouent l'ignorer. | ||
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| − | Pourquoi par exemple, l'ipéca produit le vomissement ? Pourquoi les feuilles de séné purgent-elles ? Pourquoi une petite dose d'opium "stimule-t-elle", tandis qu'une forte dose est "sédative" ? La médecine avoue ignorer le mode d'action des médicaments mais elle suppose, a priori, et sans aucune preuve, qu'ils agissent. | ||
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| − | C'est exactement comme l'histoire de la Terre : on pensait que le soleil tournait autour d'elle, alors que c'est bien elle qui évolue autour de lui. Et il a fallu mille ans pour qu'on admette que c'est la terre qui tourne, comme le pensait Galilée. Combien de siècles faudra-t-il pour que l'on comprenne que les médicaments n'agissent pas sur le corps, que c'est le corps qui agit sur eux ? | ||
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| − | Les médicaments n'agissent pas. Voilà la loi que le docteur R.T. Trall avait découverte. C'est plutôt le corps qui agit sur les médicaments. Pourquoi ? Pour se protéger, se sauvegarder, se préserver, car il répugne aux poisons. | ||
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| − | Par conséquent, les médicaments devaient être éliminés. Mais de ce fait, ils distrayaient les forces du corps du travail d'élimination, que ce travail fut anormal - maladie - ou normal. La désintoxication se ralentissait et l'état du malade s'aggravait, par toxémie. | ||
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| − | Molière avait dit que la plupart des malades mouraient de leurs remèdes, et non de leurs maladies. Mais on l'avait pris pour une boutade littéraire. | ||
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| − | En effet, ce pouvoir est inhérent aux organismes vivants. Il n'existe pas à l'extérieur, dans une fiole de médicaments. Le remède ne guérit pas. C'est le corps qui se guérit, de lui-même. Ce sujet sera étudié au chapitre suivant. | ||
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| − | En effet, la médecine enseigne que la maladie et le pouvoir curatif sont deux entités antagonistes, alors qu'ils sont une seule et même chose. N'est-ce pas la diarrhée qui nettoie ? N'est-ce pas les furoncles qui purifient ? | ||
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| − | C'est ainsi qu'on veut provoquer la constipation dans les cas de diarrhée; et la diarrhée dans les cas de constipation. | ||
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| − | Pourquoi un poison qui provoquerait des vomissements chez un homme sain, remédiera-t-il l'état d'un malade ? Si un poison rend malades les gens sains, ne nuirait-il pas aux malades ? | ||
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| − | Voltaire avait bien raison de dire que l'on administre des médicaments, dont on sait très peu, à des organismes, dont on sait moins, pour guérir des maladies dont on ne sait rien ! | ||
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| − | La médecine s'attaque aux symptômes, au lieu de s'attaquer aux causes. Ainsi par exemple, si un malade vomissait, on voudra arrêter les vomissements; s'il faisait de la fièvre, on voudra la faire baisser coûte que coûte; s'il était faible, on voudra le remonter. Mais on ne cherchait pas à savoir la cause des vomissements, la cause de la diarrhée, la cause de la fièvre, la cause de la faiblesse. - On jetait, comme de la poudre aux yeux, des mots savants qui ne voulaient rien dire, comme si cela dispensait la médecine de rechercher plus haut, - c'est à dire les causes. | ||
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| − | Exemple : on vous dira, c'est une allergie ! En d'autres termes, la faute est aux mécanismes du corps déréglé. - Ou bien alors, on rejette la faute sur les microbes, - ce qui dispensait la médecine d'accuser le café, le vin, les aliments malsains, - et cela ménageait aussi le malade qui n'eût pas aimé qu'on le traitât d'avoir vécu de façon malsaine. | ||
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| − | La médecine était-elle capable de s'attaquer aux causes ? Hélas ! Non, puisqu'elle les ignore. de ses propres aveux. On commence par vous dire que la cause est un microbe, puis un peu plus loin, on affirme que la cause est inconnue ! Il suffit de voir les manuels classiques médicaux, ou même des articles de journaux médicaux, pour lire des déclarations stupéfiantes, selon quoi elle ignore la cause du rhumatisme, du rhume, de la sinusite, du cancer. etc. | ||
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| − | D'autre part, le tabac était considéré, autrefois, comme ayant 17 propriétés médicinales ! On le prescrivait pour guérir... Mais grâce aux premiers hygiénistes, on avait fini par admettre officiellement que cette plante vénéneuse causait le cancer des poumons. | ||
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| − | 6) La médecine enseigne une fausse théorie sur les relations entre les matières vivantes et les matières inanimées | ||
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| − | En effet, la médecine enseigne que les matières inanimées, inertes, chimiques, synthétiques, peuvent nourrir. Or cela est impossible. | ||
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| − | Par exemple, on fabrique des vitamines synthétiques et l'on prétend qu'elles peuvent nourrir le corps. Mais rien ne vaut les vitamines naturelles, vivantes. Les vitamines artificielles n'ont aucune valeur. | ||
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| − | On prescrit de l'iode, du fer, du calcium, synthétiques, en affirmant qu'ils comblent les carences du corps. Or ces produits artificiels ne sont pas fixés par le corps. Il les rejette, dès qu'il les reconnaît. Rien ne vaut les produits naturels et vivants. Les fabricants de vitamines et d'autres produits chimiques dictent certainement leur loi aux médecins asservis et dociles. | ||
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| − | 8) La médecine enseigne une fausse doctrine sur la nature et la source des remèdes | ||
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| − | En effet, la médecine croit à l'existence des remèdes, ce qui est absurde et illogique. Les remèdes n'existent pas. Le seul remède, pour ainsi dire, c'est la suppression de la cause. Ce n'est pas à proprement parler un remède. Supprimer le tabac, le café, le vin, ce n'est pas un remède. | ||
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| − | Les Lois de la Nature ne peuvent pas être violées au gré des hommes. Lorsqu'un génie - médical bien sûr - aura trouvé le moyen d'annuler la Loi de la Pesanteur, alors on pourra sauter du haut des Pyramides, sans se fracasser le crâne, et sans parachute s'il vous plaît !!! | ||
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| − | On pourra aussi supprimer les effets d'une vie malsaine, sans se corriger. On pourra fumer sans faire de bronchite, manger du chocolat sans nuire à son foie, boire de l'alcool sans irriter le système nerveux, boire du café sans affecter les reins, user d'apéritifs sans se soûler, et ainsi de suite. | ||
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| − | Non, on ne peut pas annuler la Loi de Cause à Effet. | ||
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| − | Il ne faut pas leur enseigner le mensonge populaire selon lequel certaines drogues sont des poisons alors que d'autres sont des médicaments; | ||
| − | |||
- ou qu'une drogue peut être un poison ou un médicament, selon la dose; | - ou qu'une drogue peut être un poison ou un médicament, selon la dose; | ||
| − | |||
- ou encore que ces drogues prises sans l'avis d'un médecin deviennent un poison, alors que sur prescription médicale elles deviennent un médicament; | - ou encore que ces drogues prises sans l'avis d'un médecin deviennent un poison, alors que sur prescription médicale elles deviennent un médicament; | ||
| − | |||
- ou enfin qu'elle est un poison quand on les prend dans la bonne santé, et un médicament quand on les prend dans la maladie. | - ou enfin qu'elle est un poison quand on les prend dans la bonne santé, et un médicament quand on les prend dans la maladie. | ||
| − | + | On n'enseigne pas toute la vérité, car cela détruirait l'une des plus vastes et des plus vieilles industries du monde, et aussi parce que cela mettrait au chômage la profession médicale. En effet, un médecin privé de ses médicaments est comme un poisson hors de l'eau… On lui a enseigné d'empoisonner les malades, et il ne connaît presque rien d'autre. Son entraînement est bien limité et spécialisé. Quand le médecin se vante de son grand savoir scientifique, il a en vérité moins de connaissances valables pour soigner les malades que ces derniers eux-mêmes. Selon le docteur Clarke Fraser de l'Université de Magill à Montréal : "Les médicaments ne doivent être utilisés que s'ils sont nécessaires". Or, cela est encore un mensonge, car les médicaments ne sont jamais nécessaires. La médecine est le plus grand ennemi de l'intégrité humaine dans la vie moderne. Seul une personne stupide ou mal informée ira prétendre que la médecine a conféré de grands bienfaits à l'humanité.- | |
| − | On n'enseigne pas toute la vérité, car cela détruirait l'une des plus vastes et des plus vieilles industries du monde, et aussi parce que cela mettrait au chômage la profession médicale. | ||
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| − | En effet, un médecin privé de ses médicaments est comme un poisson hors de l'eau… | ||
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| − | On lui a enseigné d'empoisonner les malades, et il ne connaît presque rien d'autre. Son entraînement est bien limité et spécialisé. | ||
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| − | Quand le médecin se vante de son grand savoir scientifique, il a en vérité moins de connaissances valables pour soigner les malades que ces derniers eux-mêmes. | ||
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| − | Selon le docteur Clarke Fraser de l'Université de Magill à Montréal : "Les médicaments ne doivent être utilisés que s'ils sont nécessaires". | ||
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| − | Or, cela est encore un mensonge, car les médicaments ne sont jamais nécessaires. | ||
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| − | La médecine est le plus grand ennemi de l'intégrité humaine dans la vie moderne. | ||
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| − | Seul une personne stupide ou mal informée ira prétendre que la médecine a conféré de grands bienfaits à l'humanité.- | ||
Traduit et présenté de DR SHELTON'S HYGIENIC REVIEW, vol 24, n°4, par A. M.. | Traduit et présenté de DR SHELTON'S HYGIENIC REVIEW, vol 24, n°4, par A. M.. | ||
Version du 4 octobre 2008 à 20:45
À propos de la Fondation Ékopédia
Afin de soutenir le projet Ékopédia dans sa croissance, un organisme à but non lucratif, la « Fondation Ékopédia » a été créée à Québec (Canada) en septembre 2007, ayant pour objectif de développer des projets d'écologie sociale afin que ceux-ci deviennent les références comme sources des connaissances et savoir-faire nécessaires pour l'application de mesures et principes du domaine de l'écologie. Son projet le plus reconnu est le projet de site Ékopédia.org. Les autres projets étant l'aide au développement du site Internet ekopedia.org dans d'autres langues, l'amélioration des articles existants et la création de nouveaux, la création d'un salon à Québec sur le thème des solutions écologiques, la publication d'une version papier du site Internet Ékopédia, la création d'un annuaire des alternatives... Une autre manière de soutenir le projet Ékopédia est de faire un don à la Fondation Ékopédia.
En écologie, nous connaissons le « pourquoi »... ...voici donc « comment » répondre aux défis écologiques d'aujourd'hui et de demain.
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