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Tout être humain, et en particulier, tout médecin, devrait savoir que chacun d'entre nous possède en lui un trésor inestimable qui est : son "pouvoir d'Autoguérison". Le sachant, libre alors à chacun de l'utiliser, complètement, sans prétendre l'aider, ou non.
 
Tout être humain, et en particulier, tout médecin, devrait savoir que chacun d'entre nous possède en lui un trésor inestimable qui est : son "pouvoir d'Autoguérison". Le sachant, libre alors à chacun de l'utiliser, complètement, sans prétendre l'aider, ou non.
  
J'ai rencontré Monsieur Mosséri sur le chemin qui m'a conduit d'une des
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La vie ne se réduit pas à une question de nourriture. Il existe, en effet, d'autres facteurs de sauté qui sont : l'eau, l'air, le Soleil, le Repos, l'activité physique, l'activité mentale et la Vie affective. L'homme n'est pas uniquement ce qu'il mange : il est aussi ce qu'il boit, ce qu'il respire, comment il dort, comment il se repose, comment il pense, comment il s'émeut.
facultés de médecine de Paris pour le diplôme classique, à une autre
 
faculté de médecine de Paris pour le diplôme de Naturothérapeute.
 
Cette "Force médicatrice interne", je ne la connaissais pas, mais quand
 
j'ai appris son existence, j'ai décidé de l'utiliser complètement, pour moi-
 
même, et pour les personnes venant me consulter, et capables d'intégrer
 
cette connaissance. "Capables" en effet, car ce n'est pas si simple, et il
 
peut apparaître beaucoup plus facile, à première vue, de consommer des
 
médicaments, que de modifier le choix de ses aliments. La grande
 
différence entre ces deux attitudes, c'est la même que celle qui existe entre
 
un Etre qui subit et un Etre qui agit, entre un Etre objet et un Etre sujet.
 
Cela pour le problème de la prise en charge par l'autre ou par soi-même.
 
C'est aussi poser le problème de la responsabilisation de la Personne et du
 
développement de sa Personnalité. C'est la différence entre le malade
 
"spectateur" et le malade "acteur".
 
Il est très important de comprendre tout de suite que par le choix du
 
titre, l'auteur ne veut pas dire du tout que la santé ne repose que sur les
 
aliments. en effet, il est écrit :
 
  
Une santé radieuse dépend d'un grand nombre de facteurs...une
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Il faut donc bien comprendre que les aliments ne sont pas, et ne doivent pas être notre seule nourriture : les nourritures affective et spirituelle, entre autres, sont par exemple, aussi importantes. Cette conception de l'être humain qui aborde celui-ci dans sa "totalité", m'est apparue fondamentale, et, sur mon "chemin", qui a duré plusieurs années, j'ai compris que la maladie, la "vraie", - pas celle qu'on nomme grippe ou équivalent, mais celle qui correspond à un état pathologique constitué, avec des lésions dégénératives organisées, n'est pas "normale", inéluctable , parce que "banale", et qu'elle a ses causes. Grâce aux progrès considérables faits dans les pays industrialisés dans le secteur de l'Hygiène publique (assainissement, tout à l'égout..), la santé ou la maladie ne repose plus sur l'existence ou l'absence des grandes épidémies qui décimaient, encore au siècle dernier, les enfants en bas âge et les adultes encore jeunes. La vérité est qu'aujourd'hui, comme cela commence à être reconnu dans certains milieux médicaux conscients et objectifs, la quasi totalité des maladies actuelles en pays développés, repose sur cinq grandes causes fondamentales de base, qui agissent, soit en général en association, et qui sont : l'Alimentation moderne, le Tabac,
alimentation correcte n'est pas tout...Tous les efforts qui tendent à
 
traiter l'homme uniquement par le régime doivent aboutir à un
 
échec...La vie ne se réduit pas à une question de nourriture.
 
 
 
Il existe, en effet, d'autres facteurs de sauté qui sont : l'eau, l'air, le
 
Soleil, le Repos, l'activité physique, l'activité mentale et la Vie
 
affective.
 
 
 
L'homme n'est pas uniquement ce qu'il mange : il est aussi ce qu'il
 
boit, ce qu'il respire, comment il dort, comment il se repose,
 
comment il pense, comment il s'émeut.
 
 
 
Il faut donc bien comprendre que les aliments ne sont pas, et ne doivent
 
pas être notre seule nourriture : les nourritures affective et spirituelle,
 
entre autres, sont par exemple, aussi importantes.
 
Cette conception de l'être humain qui aborde celui-ci dans sa "totalité" ,
 
m'est apparue fondamentale, et, sur mon "chemin", qui a duré plusieurs
 
années, j'ai compris que la maladie, la "vraie", - pas celle qu'on nomme
 
grippe ou équivalent, mais celle qui correspond à un état pathologique
 
constitué, avec des lésions dégénératives organisées, n'est pas "normale",
 
inéluctable , parce que "banale", et qu'elle a ses causes.
 
Grâce aux progrès considérables faits dans les pays industrialisés dans le
 
secteur de l'Hygiène publique (assainissement, tout à l'égout..), la santé
 
ou la maladie ne repose plus sur l'existence ou l'absence des grandes
 
épidémies qui décimaient, encore au siècle dernier, les enfants en bas âge
 
et les adultes encore jeunes. La vérité est qu'aujourd'hui, comme cela
 
commence à être reconnu dans certains milieux médicaux conscients et
 
objectifs, la quasi totalité des maladies actuelles en pays développés,
 
repose sur cinq grandes causes fondamentales de base, qui agissent, soit en
 
général en association, et qui sont : l'Alimentation moderne, le Tabac,
 
 
l'Alcool, le Stress et les Médicaments (ATASM). Sans crainte de se
 
l'Alcool, le Stress et les Médicaments (ATASM). Sans crainte de se
 
tromper, ceci est la pure vérité et nier serait une erreur "impardonnable".
 
tromper, ceci est la pure vérité et nier serait une erreur "impardonnable".
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et par personne à la fin du siècle dernier, à 135 gr par jour en 1965, et 200 gr
 
et par personne à la fin du siècle dernier, à 135 gr par jour en 1965, et 200 gr
 
aujourd'hui !
 
aujourd'hui !
Et on voudrait que tout cela se fasse sans conséquences? De même que
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Et on voudrait que tout cela se fasse sans conséquences? De même que "la société crée des obèses et ne les accepte pas "(Jean Trémolière), la société moderne crée des malades et en nie les causes ! Etant donné les progrès scientifiques considérables réalisés ces dernières décennies, on pourrait s'attendre à une amélioration importante de l'état de santé de notre civilisation. Or, s'il est bien vrai que 2 % de la population française dépassera les 85 ans en l'an 2000, on peut se poser la question : Oui, mais dans quel état ? C'est à dire après avoir subi combien d'interventions chirurgicales, combien de chimiothérapies, avec combien de prothèses de toutes sortes ? Ceci a d'ailleurs amené à définir à côté de la notion classique d'espérance de vie, la notion "d'espérance de santé" et celle aussi "d'espérance d'autonomie" Finirons-nous donc tous cancéreux ou déments ? Au lieu de dépenser notre temps, notre énergie et notre argent, à nous occuper de nos maladies, ne pourrions-nous pas nous occuper de notre santé ? Nous nous acharnons, ignorance ou inconscience, à "creuser notre tombe avec nos dents ".
"la société crée des obèses et ne les accepte pas "(Jean Trémolière), la
 
société moderne crée des malades et en nie les causes !
 
Etant donné les progrès scientifiques considérables réalisés ces dernières
 
décennies, on pourrait s'attendre à une amélioration importante de l'état de
 
santé de notre civilisation. Or, s'il est bien vrai que 2 % de la population
 
française dépassera les 85 ans en l'an 2000, on peut se poser la question :
 
Oui, mais dans quel état ? C'est à dire après avoir subi combien
 
d'interventions chirurgicales, combien de chimiothérapies, avec combien
 
de prothèses de toutes sortes ? Ceci a d'ailleurs amené à définir à côté de
 
la notion classique d'espérance de vie, la notion "d'espérance de santé" et
 
celle aussi "d'espérance d'autonomie"
 
Finirons-nous donc tous cancéreux ou déments ? Au lieu de dépenser
 
notre temps, notre énergie et notre argent, à nous occuper de nos
 
maladies, ne pourrions-nous pas nous occuper de notre santé ? Nous nous
 
acharnons, ignorance ou inconscience, à "creuser notre tombe avec nos dents ".
 
  
Et qui est menacé ? En fait, tout le monde, depuis le P-D-G,
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Et qui est menacé ? En fait, tout le monde, depuis le P-D-G, l'industriel en repas d'affaires et de cocktails, jusqu'aux jeunes qui associent sans complexe : pizza, frites, pâtisseries et soda au même repas en passant par tous ceux qui déjeunent le midi en restauration collective et qui reproduisent le soir, chez eux, exactement le même type de repas. Alors, quel est l'alimentation "idéale" ? On voit que cette situation n'est pas une simple curiosité intellectuelle, mais elle est, peut être aujourd'hui, une véritable question de survie. J'ai commencé par explorer la situation classique, et ayant constaté qu'elle ne fait pas la différence entre une baguette de pain industriel  achetée sous Cellophane dans une grande surface, et un pain artisanal pétri à la main et levé au levain, ou encore entre une huile industrielle fabriquée à chaud et par solvants, et une huile vierge fragile dans sa pureté, je m'en suis éloigné. Se contenter de comptabiliser les calories et les proportions glucides-lipides-protides, est à mon avis une erreur, et est extrêmement limitant. Parce qu'au contraire, l'alimentation idéale (Voir . " Un régime de longue vie " de Roy Walford), semble devoir être pauvre en éléments Caloriques (glucides, lipides, protides), et riche en éléments non Caloriques (vitamines, minéraux, fibres). Comme il est écrit : Les sels organiques sont plus importants que les calories et les aliments qui dégagent le plus de calories sont les moins nourrissants. J'ai donc exploré à peu près tous les modes alimentaires proposés dans la littérature nutritionnelle dite "parallèle", et à travers toutes ces propositions, faisant l'une l'éloge inconditionnel des fruits, l'autre celui du riz, l'autre celui du blé..., j'ai retenu celle proposée par le mouvement hygiéniste, résultat des travaux de nombreux chercheurs du siècle dernier, tels que Densmore, Trall, Jennings, Tilden, Lindlahr, Durville, Graham, et du 20éme siècle comme Shelton et l'auteur de ce livre, représentait "Hygiénisme en France. La proposition hygiéniste m'a plu et continue toujours de me plaire au fil des années, parce que, bien qu'elle ne soit peut-être pas la plus facile à mettre en pratique, psychologiquement et socialement en particulier, c'est celle qui m'a semblé la plus authentique, la plus vraie, la plus conforme aux lois naturelles qui nous régissent, et aussi parce qu'elle s'accorde à ce que peuvent nous apprendre les anthropologues. En effet, tout un chacun admet sans difficulté que les félins ont leur alimentation spécifique, c'est à dire la chair animale, et les oiseaux aussi la leur avec les graines. Pourquoi donc l'être humain serait-il la seule espèce vivante à ne pas avoir son alimentation spécifique? Et pour moi l'alimentation idéale de l'être humain, celle qui peut donc apporter la longévité dans la santé, se confond avec cette alimentation spécifique. Alors, que peut-elle être cette alimentation spécifique de l'être humain ? L'anthropologie nous apprend que l'histoire de l'humanité a commencé il y a trois millions d'années, juste après la fameuse " Lucy ", décrite par Donald Johanson, et à travers elle, on peut tenter de suivre ce qu'a pu être l'évolution de l'alimentation humaine. Celle-ci fut d'abord, semble-t-il, végétalienne pure, et crue bien sûr, exactement celle des Primates anthropoïdes d'aujourd'hui, comme le gorille, qui partage, ne l'oublions pas, 99,9 % de notre génétique. Donc des légumes : tiges, pousses, racines, fleurs, feuilles et des fruits. Ceci est, par ailleurs, parfaitement en accord avec les écrits bibliques, avec , au tout début, à la première ou seconde page de la Genèse, cités dans ce livre : Voici, je vous donne tout herbage portant graine sur toute la surface de la terre, et tout arbre portant des fruits qui deviendront arbres par développement du germe : ce sera votre nourriture. Donc, une alimentation foli-frugivore, du type "cueillette". Puis du fait de la raréfaction de la végétation luxuriante de type amazonienne, et de l'augmentation des savanes, il y eut consommation de chair animale (poissons, gibiers, coquillages), sauvages bien sûr, crus bien sûr, en complément. Donc, alimentation foli-frugi-carnivore, du type "chasseur-cueilleur". Puis, il y a 500.000 ans environ, il y eut consommation d'aliments "cuits", avec la domestication progressive du feu. Puis, ce fut la domestication de certains animaux et des céréales, il y a 10.000 ans environ seulement, avec aussi consommation d'aliments nouveaux, complètement inconnus jusqu'alors, comme le pain et le fromage. Alimentation du type agriculteur-éleveur, avec aussi consommation d'aliments, non seulement cuits, mais en plus "cuisinés", c'est à dire mélangés entre eux, et antérieurement, mangés séparément. Très proche de nous, ce fut la vulgarisation de la consommation du sucre, antérieurement de "canne à sucre", et devenu, par un artifice chimique, sucre de "betterave". Encore plus proche, quelques dizaines d'années seulement, ce fut le passage du système agriculteur-éleveur artisanal, à celui d'agriculteur éleveur industriel, par l'utilisation de l'industrie chimique dans l'agro-alimentaire : engrais de synthèse, pesticides, insecticides, conservateurs, colorants, exhausteurs de goût, hormones, anabolisants, sédatifs. ....Comme conséquence : la détérioration de la qualité des produits : lait, fromages, beurre, œufs, viandes, charcuteries, céréales, légumes, fruits ... Enfin, actuellement, c'est l'augmentation considérable des repas pris à l'extérieur, c'est la consommation de plats cuisinés industriellement, c'est la création d'aliments de semi-synthèse, voire de synthèse pure, type sodas... Quel parcours, et que de changements, voire de bouleversements ! Car finalement, l'être humain serait donc à la base un foli-frugivore strict, ou, dominant et petit carnivore, ainsi qu'un crudivore, strict ou, dominant et petit crudivore. Et il est devenu, en pays industrialisés, un carnivore dominant et un crudivore dominant ! Et pourtant, anatomiquement, physiologiquement, quelle différence peut-on faire entre un Homo Sapiens de Néendertal d'il y a 250.000 ans et l'Homo Sapiens Sapiens que nous sommes aujourd'hui : pratiquement aucune! .' Dans ce livre, l'auteur nous propose une alimentation idéale humaine entièrement végétalienne (pas de viandes, ni de poissons, ni coquillages, ni œufs, ni produits laitiers), non basée sur les céréales (pain, pâtes, semoules, riz,,), mais basée sur les légumes de toutes sortes (aqueux comme les carottes, courgettes .. - farineux comme les pommes de terre) et les fruits de toutes sortes (aqueux comme les pommes, les pêches, gras comme les avocats, séchés comme les dattes, les abricots secs ..), ainsi que les pousses des légumineuses : lentilles germées, soja germé,... les pousses des céréales (blé germé, etc...) , et des fruits azotés comme les noix, noisettes,,,, mais en très petites quantités, - l'ensemble consommé à majorité non cuit. Cette alimentation nous apporte des glucides simples, des glucides complexes, des lipides polyinsaturés, mono insaturés, et saturés, des protéines végétales d'origine différentes et qui se complètent, sans risque d'acides aminés manquants, Toutes les vitamines, hydro-solubles comme lipo-solubles, tous les ninéraux et oligo-éléments, des fibres tendres, des enzymes multiples, de l'eau pure en grande quantité, et, pas de cholestérol du tout , - l'être humain en faisant sa propre synthèse selon ses besoins, Il ne manque donc rien, reste le problème de la mise en application. Il faut déjà réaliser que tout processus de changement doit correspondre à une décision librement prise, bien vécue dans le tête et dans le corps, le but étant un meilleur être psychique et physique et non un mal être fait de frustrations répétées car : "Un gâteau mangé avec joie et envie, est mieux digéré qu'une pomme absorbée dans la dépression." Puis, on respectera un programme de "transitions alimentaires", qui sera suivi avec "beaucoup de souplesse", c'est à dire progressivement, par paliers successifs dans lesquels on réduit puis on supprime certains aliments, tandis qu'on introduit puis on privilège d'autres, avec un étalement dans le temps sur plusieurs mois ou sur plusieurs années. Par ailleurs, comme une alimentation "idéale", devrait, peut-être, correspondre à des conditions de vie "idéales", au soleil, sans stress.., certains aliments peuvent être consommés épisodiquement, comme il est écrit : Nous devons reconnaître qu'on peut se conserver en assez bonne santé en absorbant de la viande deux fois par semaine au maximum.... le jaune d'œuf est facile à digérer et nous en tolérons la consommation, ainsi que celle du lait caillé et des fromages non fermentés, pour les personnes qui souhaitent une transition douce et progressive. Voici donc l'alimentation vers laquelle, lorsqu'on est soucieux de se libérer au maximum de l'angoisse de la maladie, il me semble qu'il est bon de tendre, en faisant, sur les mille cent repas qu'une année peut compter, beaucoup plus de repas "idéaux " que de repas "classiques" En conclusion, donner une bonne orientation à son alimentation, c'est aussi peut-être donner une nouvelle orientation à sa vie. C'est remettre en question des notions institutionnalisées, répétées sans réfléchir. C'est changer de comportement. C'est modifier ses perceptions et ses projets. C'est s'interroger sur la maladie, qui est peut-être en fait, la perte du Savoir, du Pouvoir, de l'Avoir, la perte de la Liberté. C'est se questionner sur la santé, la "vraie", celle qui ne s'achète pas en pharmacie. C'est enfin réaliser que le fait de consommer des médicaments, pour accéder à la santé est une illusion. Il est important que chacun se sente responsable de sa santé et qu'ainsi, la mentalité d'assisté disparaisse. Les maladies sont multiples, niais la Santé est une et le traitement est UN. A travers le Savoir, chacun peut évoluer, et à travers la Connaissance,
l'industriel en repas d'affaires et de cocktails, jusqu'aux jeunes qui
 
associent sans complexe : pizza, frites, pâtisseries et soda au même repas
 
en passant par tous ceux qui déjeunent le midi en restauration collective et
 
qui reproduisent le soir, chez eux, exactement le même type de repas.
 
Alors, quel est l'alimentation "idéale" ? On voit que cette situation
 
n'est pas une simple curiosité intellectuelle, mais elle est, peut être
 
aujourd'hui, une véritable question de survie.
 
J'ai commencé par explorer la situation classique, et ayant constaté
 
qu'elle ne fait pas la différence entre une baguette de pain industriel
 
achetée sous Cellophane dans une grande surface, et un pain artisanal pétri
 
à la main et levé au levain, ou encore entre une huile industrielle
 
fabriquée à chaud et par solvants, et une huile vierge fragile dans sa
 
pureté, je m'en suis éloigné. Se contenter de comptabiliser les calories et
 
les proportions glucides-lipides-protides, est à mon avis une erreur, et est
 
extrêmement limitant. Parce qu'au contraire, l'alimentation idéale (Voir .
 
" Un régime de longue vie " de Roy Walford), semble devoir être pauvre en
 
éléments Caloriques (glucides, lipides, protides), et riche en éléments non Caloriques (vitamines, minéraux, fibres). Comme il est écrit : Les sels organiques sont plus importants que les calories et les aliments qui dégagent le plus de calories sont les moins nourrissants. J'ai donc exploré à peu près tous les modes alimentaires proposés dans la littérature nutritionnelle dite "parallèle", et à travers toutes ces propositions, faisant l'une l'éloge inconditionnel des fruits, l'autre celui du riz, l'autre celui du blé..., j'ai retenu celle proposée par le mouvement hygiéniste, résultat des travaux de nombreux chercheurs du siècle dernier, tels que Densmore, Trall, Jennings, Tilden, Lindlahr, Durville, Graham, et du 20éme siècle comme Shelton et l'auteur de ce livre, représentait "Hygiénisme en France. La proposition hygiéniste m'a plu et continue toujours de me plaire au fil des années, parce que, bien qu'elle ne soit peut-être pas la plus facile à mettre en pratique, psychologiquement et socialement en particulier, c'est celle qui m'a semblé la plus authentique, la plus vraie, la plus conforme aux lois naturelles qui nous régissent, et aussi parce qu'elle s'accorde à ce que peuvent nous apprendre les anthropologues. En effet, tout un chacun admet sans difficulté que les félins ont leur alimentation spécifique, c'est à dire la chair animale, et les oiseaux aussi la leur avec les graines. Pourquoi donc l'être humain serait-il la seule espèce vivante à ne pas avoir son alimentation spécifique? Et pour moi l'alimentation idéale de l'être humain, celle qui peut donc apporter la longévité dans la santé, se confond avec cette alimentation spécifique. Alors, que peut-elle être cette alimentation spécifique de l'être humain ? L'anthropologie nous apprend que l'histoire de l'humanité a commencé il y a trois millions d'années, juste après la fameuse " Lucy ", décrite par Donald Johanson, et à travers elle, on peut tenter de suivre ce qu'a pu être l'évolution de l'alimentation humaine. Celle-ci fut d'abord, semble-t-il, végétalienne pure, et crue bien sûr, exactement celle des Primates anthropoïdes d'aujourd'hui, comme le gorille, qui partage, ne l'oublions pas, 99,9 % de notre génétique. Donc des légumes : tiges, pousses, racines, fleurs, feuilles et des fruits. Ceci est, par ailleurs, parfaitement en accord avec les écrits bibliques, avec , au tout début, à la première ou seconde page de la Genèse, cités dans ce livre : Voici, je vous donne tout herbage portant graine sur toute la surface de la terre, et tout arbre portant des fruits qui deviendront arbres par développement du germe : ce sera votre nourriture. Donc, une alimentation foli-frugivore, du type "cueillette". Puis du fait de la raréfaction de la végétation luxuriante de type amazonienne, et de l'augmentation des savanes, il y eut consommation de chair animale (poissons, gibiers, coquillages), sauvages bien sûr, crus bien sûr, en complément. Donc, alimentation foli-frugi-carnivore, du type "chasseur-cueilleur". Puis, il y a 500.000 ans environ, il y eut consommation d'aliments "cuits", avec la domestication progressive du feu. Puis, ce fut la domestication de certains animaux et des céréales, il y a 10.000 ans environ seulement, avec aussi consommation d'aliments nouveaux, complètement inconnus jusqu'alors, comme le pain et le fromage. Alimentation du type agriculteur-éleveur, avec aussi consommation d'aliments, non seulement cuits, mais en plus "cuisinés", c'est à dire mélangés entre eux, et antérieurement, mangés séparément. Très proche de nous, ce fut la vulgarisation de la consommation du sucre, antérieurement de "canne à sucre", et devenu, par un artifice chimique, sucre de "betterave". Encore plus proche, quelques dizaines d'années seulement, ce fut le passage du système agriculteur-éleveur artisanal, à celui d'agriculteur éleveur industriel, par l'utilisation de l'industrie chimique dans l'agro-alimentaire : engrais de synthèse, pesticides, insecticides, conservateurs, colorants, exhausteurs de goût, hormones, anabolisants, sédatifs. ....Comme conséquence : la détérioration de la qualité des produits : lait, fromages, beurre, œufs, viandes, charcuteries, céréales, légumes, fruits ... Enfin, actuellement, c'est l'augmentation considérable des repas pris à l'extérieur, c'est la consommation de plats cuisinés industriellement, c'est la création d'aliments de semi-synthèse, voire de synthèse pure, type sodas... Quel parcours, et que de changements, voire de bouleversements ! Car finalement, l'être humain serait donc à la base un foli-frugivore strict, ou, dominant et petit carnivore, ainsi qu'un crudivore, strict ou, dominant et petit crudivore. Et il est devenu, en pays industrialisés, un carnivore dominant et un crudivore dominant ! Et pourtant, anatomiquement, physiologiquement, quelle différence peut-on faire entre un Homo Sapiens de Néendertal d'il y a 250.000 ans et l'Homo Sapiens Sapiens que nous sommes aujourd'hui : pratiquement aucune! .' Dans ce livre, l'auteur nous propose une alimentation idéale humaine entièrement végétalienne (pas de viandes, ni de poissons, ni coquillages, ni œufs, ni produits laitiers), non basée sur les céréales (pain, pâtes, semoules, riz,,), mais basée sur les légumes de toutes sortes (aqueux comme les carottes, courgettes .. - farineux comme les pommes de terre) et les fruits de toutes sortes (aqueux comme les pommes, les pêches, gras comme les avocats, séchés comme les dattes, les abricots secs ..), ainsi que les pousses des légumineuses : lentilles germées, soja germé,... les pousses des céréales (blé germé, etc...) , et des fruits azotés comme les noix, noisettes,,,, mais en très petites quantités, - l'ensemble consommé à majorité non cuit. Cette alimentation nous apporte des glucides simples, des glucides complexes, des lipides polyinsaturés, mono insaturés, et saturés, des protéines végétales d'origine différentes et qui se complètent, sans risque d'acides aminés manquants, Toutes les vitamines, hydro-solubles comme lipo-solubles, tous les ninéraux et oligo-éléments, des fibres tendres, des enzymes multiples, de l'eau pure en grande quantité, et, pas de cholestérol du tout , - l'être humain en faisant sa propre synthèse selon ses besoins, Il ne manque donc rien, reste le problème de la mise en application. Il faut déjà réaliser que tout processus de changement doit correspondre à une décision librement prise, bien vécue dans le tête et dans le corps, le but étant un meilleur être psychique et physique et non un mal être fait de frustrations répétées car : "Un gâteau mangé avec joie et envie, est mieux digéré qu'une pomme absorbée dans la dépression." Puis, on respectera un programme de "transitions alimentaires", qui sera suivi avec "beaucoup de souplesse", c'est à dire progressivement, par paliers successifs dans lesquels on réduit puis on supprime certains aliments, tandis qu'on introduit puis on privilège d'autres, avec un étalement dans le temps sur plusieurs mois ou sur plusieurs années. Par ailleurs, comme une alimentation "idéale", devrait, peut-être, correspondre à des conditions de vie "idéales", au soleil, sans stress.., certains aliments peuvent être consommés épisodiquement, comme il est écrit : Nous devons reconnaître qu'on peut se conserver en assez bonne santé en absorbant de la viande deux fois par semaine au maximum.... le jaune d'œuf est facile à digérer et nous en tolérons la consommation, ainsi que celle du lait caillé et des fromages non fermentés, pour les personnes qui souhaitent une transition douce et progressive. Voici donc l'alimentation vers laquelle, lorsqu'on est soucieux de se libérer au maximum de l'angoisse de la maladie, il me semble qu'il est bon de tendre, en faisant, sur les mille cent repas qu'une année peut compter, beaucoup plus de repas "idéaux " que de repas "classiques" En conclusion, donner une bonne orientation à son alimentation, c'est aussi peut-être donner une nouvelle orientation à sa vie. C'est remettre en question des notions institutionnalisées, répétées sans réfléchir. C'est changer de comportement. C'est modifier ses perceptions et ses projets. C'est s'interroger sur la maladie, qui est peut-être en fait, la perte du Savoir, du Pouvoir, de l'Avoir, la perte de la Liberté. C'est se questionner sur la santé, la "vraie", celle qui ne s'achète pas en pharmacie. C'est enfin réaliser que le fait de consommer des médicaments, pour accéder à la santé est une illusion. Il est important que chacun se sente responsable de sa santé et qu'ainsi, la mentalité d'assisté disparaisse. Les maladies sont multiples, niais la Santé est une et le traitement est UN. A travers le Savoir, chacun peut évoluer, et à travers la Connaissance,
 
 
chacun peut peut-être vivre sa Re-Naissance.
 
chacun peut peut-être vivre sa Re-Naissance.
  

Version du 6 octobre 2008 à 11:26

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