Gestion de l'eau : Différence entre versions

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{{Se loger}}
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L'eau est une ressource naturelle essentielle à la vie. Elle est massivement présente sur Terre (70% de la surface du globe); mais surtout sous une forme salée ([[Composés du sodium|Sodium]]).
{{Vivre ensemble}}
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L'eau recouvre la majeure partie du globe, et cependant, on estime que moins de 1 % de l'eau existant sur Terre est de l'eau douce exploitable pour les activités humaines. De plus, elle est bien souvent gaspillée et polluée du fait des usages domestiques, agricoles et industriels.
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Le stock d'eau douce planétaire existant est petit. Et de plus, il est en danger. Car cette eau douce, pourtant précieuse, est largement gaspillée et polluée. Peu à peu, celle-ci se raréfie. Au fil des années, sa qualité diminue, tandis que son son prix augmente.<br />
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La gestion de l'eau devient donc un impératif vital pour la survie des êtres vivants de notre planète.
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[[Image:Eau surface.jpg|thumb|850px|L'eau, un bien vital si précieux...]]
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la gestion de l'eau et bien
  
L'eau est un bien, une ressource des plus précisieuse, nous devons réfléchir à des solutions pour mieux la gérer, mieux la [[recycler]].
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== Recycler et dépolluer ==
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{{Loupe| Eaux usées}}
  
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=== Trier pour mieux traiter ===
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Un meilleur tri de nos eaux usées permettrait de mieux traiter la pollution qu'elles contiennent. En effet, les pollutions ne sont pas les mêmes quand elle sort de la [[machine à laver]] ou de nos toilettes. Des traitements différents et plus efficaces existent. Il suffirait "juste" de séparer les eaux.
  
== Économiser l'eau ==
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* Eau pluviale : Désigne l'eau issue des précipitations. Les eaux pluviales peuvent constituer la cause de pollutions importantes des cours d'eau, notamment pendant les périodes orageuses. L'eau de pluie se charge d'impuretés au contact de l'[[air]] (fumées industrielles), puis, en ruisselant, des résidus déposés sur les toits et les chaussées des villes (huiles de vidange, [[carburant]]s, résidus de pneus et [[métaux lourds]], ...). En outre, lorsque le système d'assainissement est dit ''unitaire'', les eaux pluviales sont mêlées aux eaux usées domestiques. En cas de fortes précipitations, les contraintes de préservation des installations d'épuration peuvent imposer un déversement de ce mélange très pollué dans le milieu naturel. Enfin, dans les zones urbaines, les surfaces construites rendent les sols imperméables et ajoutent le risque d'inondation à celui de la pollution.
Des idées pour économiser l'eau :
 
* Ne pas laisser couler l'eau quand on fait la [[vaisselle]].
 
* Mettre un pichet d'eau potable au [[réfrigérateur]] de manière à éviter de faire couler souvent l'eau du robinet jusqu'à ce qu'elle refroidisse pour boire frais.
 
* Démarrer la [[machine à laver]] uniquement lorsqu'elle est pleine.
 
* Un cycle de lavage du linge à 30/40°C consomme trois fois moins d’énergie qu’un cycle à 90°C. (L'[[énergie]] sert à chauffer l'eau)
 
* Démarrer le [[lave-vaisselle]] uniquement lorsqu'il est plein.
 
* Installer des régulateurs de débits d'eau.
 
* Arroser les [[plante]]s avec l'eau de rinçage des [[légume]]s.
 
* Laver la [[voiture]] avec un seau plutôt qu'au jet d'eau, en se limitant aux pare-brise et phares (voir et être vu). Ne faire un nettoyage complet que lorsqu'il est vraiment nécessaire : le réaliser alors dans une station de lavage qui récupère et traite convenablement les eaux usées fortement chargées en polluants.  
 
**Laver la voiture les jour de pluie ;
 
**En zone montagneuse, utiliser l'eau non potable d'une rivière ou d'un ruisseau ;
 
**Pour éviter la pollution, ne laver la voiture qu'avec les produits suivants : savon noir (100% huile végétale), liquide vaisselle biodégradable 100%, amoniac et alcool ;
 
* Récupérer, stocker et utiliser l'eau de pluie pour les usages non alimentaires (lessive, entretien de la maison, lavage des véhicules, arrosage des plantes, renouvellement de l'eau de la piscine).
 
* Réparer les fuites d'eau sans attendre. Pour détecter une fuite, on peut consulter le compteur d'eau le soir avant de se coucher puis le matin au lever. Si la valeur du compteur a augmenté, c'est qu'il y a une fuite quelque part.
 
* Vérifier de temps en temps le bon fonctionnement du robinet qui permet de couper l'arrivée d'eau pour le logement. En cas de fuite soudaine, ce robinet peut vous éviter d'inonder tout l'appartement.
 
* L'industrie consomme de l'eau (20% de l'eau potable à l'échelle mondiale) de sorte que vous économisez de l'eau en limitant vos consommations de produits manufacturés (principe de la [[simplicité volontaire]]). Une [[voiture]] c'est plusieurs dizaines de milliers de litres d'eau. Cela ne jouera pas sur ''votre'' facture d'eau, mais sur celle de la planète.
 
  
=== La salle de bain===
+
* Eau blanche : Désigne l'eau résiduaire de papèterie contenant des fibres et autres matières en suspension.
[[Image:Eau surface.jpg|thumb|L'eau issue des [[station d'épuration|stations d'épuration des eaux usées]] n'est pas potable.]]
 
* Prendre une douche (20 à 60 litres d'eau) plutôt qu'un bain (100 à 150 litres).
 
* Ne pas laisser couler l'[[eau]] quand on se [[savon]]ne sous la douche. (Faire du sport avant de se doucher permet de ne pas avoir froid)
 
* Ne pas laisser couler l'eau quand on se brosse les dents. Utiliser un verre pour se rincer la bouche et ne pas mouiller sa brosse à dents, car cela ne rendra pas les dents plus propres !!
 
* Ne pas laisser couler l' eau lorsqu'on se rase. Utiliser le clapet de lavabo
 
* Ne pas se doucher tous les jours. On peut aussi se laver au lavabo.
 
* Un mitigeur permet de régler plus facilement la température de l'eau.
 
* Installer un stop-douche permet d'arrêter l'eau tout en gardant le réglage de la température. Cela évite de perdre une nouvelle fois de l'eau le temps de régler la température quand on commence le rinçage.
 
* Récupérer l'eau des lavabos en enlevant le siphon et en plaçant un récipient en dessous. Cette eau peut ensuite servir pour les toilettes.
 
* Récupérer l'eau de la douche en plaçant une bassine au sol. Cette eau peut ensuite servir pour les toilettes.
 
  
=== Les toilettes===
+
* Eau grise : désigne l’eau résiduaire savonneuse. Les eaux usées provenant de douches, lave-vaisselle et lave-linge sont des eaux grises.
Chaque fois que nous tirons la chasse d'eau, nous gaspillons 10 à 12 litres d'eau rendue potable à grands frais. Cette consommation représente 35 % de notre facture ! (idéalement, l'eau qui alimente la chasse pourrait être de l'eau non potable, de l'eau de pluie, en aménageant un réservoir de récupération 3 mètres au-dessus des toilettes).
 
* Dans les [[WC]], installer une chasse d'eau avec un double bouton poussoir. À défaut, une [[bouteille]] remplie d'eau placée dans le réservoir permet d'économiser de l'eau à chaque fois que l'on tire la chasse d'eau. Éviter de mettre une brique qui pourrait se désagréger à la longue.
 
* L'alternative à ce non-sens est le [[compostage]] direct des déjections humaines grâce aux toilettes sèches. Le compostage évite de polluer l'eau et produit un amendement organique fertilisant. La mise en oeuvre de ce système est facile en zones rurales et quartiers périurbains. Pour en savoir plus, lire l'article sur les [[toilettes sèches]].
 
**Attention : il faut néanmoins savoir que les déjections humaines peuvent, dans certains cas, être biotoxiques et par conséquent impropres à une récupération par compostage ou biodégradation. C'est le cas de l'urine et des selles des personnes suivant un traitement aux antibiotiques, une chimiothérapie, une trithérapie et d'une façon générale prenant des médicaments. Les déjections ne sont 100% biodégradables que si l'on mène une vie saine.
 
* Une autre alternative consisterait à utiliser de l'eau de pluie ou même de l'eau de puits impropre à la consommation (en alimentant les wc, toilettes, douche, lave-linge... bref tous les robinets ou l'on ne boira pas l'eau). Elle serait alors retraitée dans les stations d'épuration et de plus vous ne paierez à la compagnie des eaux que la moitié du prix que vous coûte l'eau (traitement de l'eau, pollueur payeur).
 
* Quand on vit en appartement et qu'on ne peut pas utiliser l'eau de pluie ou du puits, on peut aussi réutiliser l'eau de vaisselle ou de machine à laver. Il suffit de mettre un seau dans l'évier et pour la machine à laver, il suffit de mettre un seau à la sortie du tuyau d'évacuation. On peut alors verser l'eau récupérée dans ses toilettes et ainsi utiliser la chasse d'eau le moins possible.
 
* Si on fait couler l'eau avant de prendre sa douche pour attendre qu'elle atteigne la bonne température, on peut la faire couler dans un seau pour la réutiliser.
 
  
===Au jardin===
+
* Eaux noires ou Eaux vannes : les eaux usées provenant des toilettes et devant subir des traitements plus intensifs.  
* Arroser les [[plante]]s le matin tôt ou le soir pour que l'eau utilisée ne s'évapore pas trop par l'action du [[soleil]].
 
* Vérifier la météo si de la pluie est prévue avant d'arroser.
 
* Récupérer et stocker les eaux de pluie pour l'arrosage (soit par des bidons apparents ou des cuves enterrées reliées directement aux gouttières).
 
* Choisir des plantes adaptées à la région, par exemple des plantes résistantes à la sécheresse dans les régions qui manquent d'eau.
 
* Le [[paillage]] retient l'humidité des sols, on utilisera soit de l'écorce de pin, du brouillage de branche, ou les déchets de tonte qu'on utilisera pour recouvrir le sol.
 
  
== Réduire la pollution de l'eau ==
+
=== Recyclage en lui-même ===
En France,seulement 49% des eaux usées sont dépolluées avant de retourner dans le milieu naturel. Or, cette "dépollution", constituée de traitements pouvant être physiques, chimiques et/ou biologiques, ne permet pas de traiter tous les polluants. Ainsi, contrairement à une idée reçue fréquente, l'eau issue des [[station d'épuration|stations d'épuration des eaux usées]] n'est pas potable. Elle est juste traitée de manière à ne pas avoir trop de répercussion sur le milieu naturel dans lequel elle va être rejetée, du moins pour un certain nombre de paramètres normés (azote, phosphore...). Un grand nombre de [[polluant]]s chimiques ne sont ni mesurés, ni traités.
+
{{Loupe|Traitement des eaux usées}}
Aussi pour protéger l'[[environnement]] et la ressource en eau, il convient que chacun agisse en amont : d'une part, réduire notre consommation d'eau pour réduire la quantité d'eaux usées et d'autre part réduire la pollution que nous rejetons dans nos eaux usées. Il faudrait par exemple:
 
  
* Utiliser des produits [[biodégradable]]s ([[savon de Marseille|savons de Marseille]]...) et des produits moins nocifs pour l'[[environnement]]. Ne jamais jeter dans les égouts des produits toxiques tels qu’huile de vidange, [[solvant]]s ayant servi à nettoyer des pinceaux de [[peinture]]... En effet, de nombreuses stations d'épuration fonctionnent sur la base d'un traitement biologique, consistant en la dégradation de la matière organique par des [[bactérie]]s : les produits toxiques portent atteinte à ces micro-organismes et donc au bon fonctionnement de la station d'épuration. (se renseigner auprès de sa commune ou son groupement de communes afin de connaître les dispositifs en place pour la récupération de ces produits toxiques).
+
==== Épuration collective ====
 +
En ville, les eaux usées circulent dans les égouts jusqu'à une station d'épuration où elles sont filtrées pour enlever les déchets solides et certaines substances. L'eau ainsi "épurée" est relâchée dans le milieu naturel. Cette eau malgré son traitement n'est pas potable et peut contenir différentes substances qui n'ont pas pu être éliminées.
  
Article détaillé : [[Produits de nettoyage]]
+
==== Épuration individuelle ====
 +
Dans les campagnes et les zones sans canalisations collectives, les eaux usées des maisons passent dans des fosses septiques situées en général sous le [[jardin]].
 +
Solution avantageuse, en fait, et moins onéreuse.... à condition de bien considérer tous les paramètres !!!
  
* Ne pas jeter n'importe quoi dans les toilettes.
+
Les points à surveiller de près:
Les [[toilettes]] ne sont pas des [[poubelle]]s. Il ne faut pas y jeter de [[déchet]]s (tampons, mégots, cotons-tiges...) ni d'[[huile]]s pour éviter de boucher les canalisations et d'entraver le bon fonctionnement des [[station d'épuration|stations d'épuration]]. Les [[médicament]]s ou produits chimiques toxiques ([[peinture]]s, [[pesticide]]s...) n'ont pas non plus à être jetés dans les toilettes. Pour les déchets non ménagers, il existe des [[déchèterie]]s.
+
* Budget : considérez l'investissement ET la durée garantie d'amortissement (10ans, 20 ans, 25 ans).
 +
* Entretien : Il est payant. Donc regardez ce qu'il vous apporte/son coût (garanties pièces, main-d'œuvre et déplacements)
 +
Il est nécessaire pour que votre filière soit sous la responsabilité d'un pro de la dépollution, pour qu'il l'assure, sinon aucun intérêt
 +
Comptez également les vidanges, l'électricité, ...
  
* Ne pas laver sa [[voiture]] dans la rue, car l'eau utilisée peut couler dans les ruisseaux. Préférez une station de lavage de voiture : c'est payant cependant la loi oblige à ce que l'eau y soit traitée et recyclée. Il n'est pas utile de laver sa voiture chaque semaine. Il suffit parfois de donner un coup d'[[éponge]] sur le pare-brise et les phares pour avoir une bonne visibilité.
+
===== traitement selon le texte national (français ?) =====
 +
Installation = pré-traitement + traitement + rejet. Basé sur une décantation puis une filtration.
 +
besoin de place (en moyenne de 25 à 60 m2). Durée de vie limitée (10 à 12 ans). Incinération, 500€ / Tonne, du filtre colmaté.
 +
Aucune garanties de dépollution. Impact sur le milieu et sur les ressources en eau, et le propriétaire en est le seul Responsable (au plan des assurances).
 +
Situation règlementaire : obligation de moyen : épandages, Filtres à Sable, ...
  
==Gestion de l'eau par les pouvoirs publics==
+
===== traitement selon les normes Européennes. =====
En France, les collectivités locales ont deux possibilités pour gérer l'eau :
+
Même principe, mais là décantation puis épuration. Obligation d'user d'une voie biologique. Garanties de résultat en sortie (Niveau D4).
* la gestion directe par une entreprise publique, une régie
+
Meilleure protection de l'environnement.
* la gestion déléguée par une entreprise privée, l'affermage.
+
 +
Boues activées : culture bactérienne libre. Digestion, en milieu oxygéné, de la pollution. Entretien conséquent et coûteux, gain de place, de durée de vie.
 +
Pour être aux normes, demander l'engagement de l'assurance RC pro du traiteur d'eau, vis à vis de la pollution!
 +
Pas de colmatage.
  
=== Gestion par des entreprises privées ===
+
Biomasse fixée : culture bactérienne fixée. Digestion, en milieu oxygéné, de la pollution. Entretien nettement plus réduit. Là encore, vérifier la couverture assurance !
Selon certains, l'objectif de profit des entreprises privées est incompatible avec l'utilisation raisonnée de ce bien commun planétaire. Les villes où l'eau est gérée par des entreprises privées ont vu une augmentation du montant des factures d'eau. La gestion de l'eau par des entreprises ne doit pas dispenser la municipalité de contrôler cette gestion.
+
Mêmes avantages de place, de durée.
Dans beaucoup de villes où la gestion de l'eau était confiée au privé on assiste à un retour vers une gestion publique. Cela ne veut pas dire que la gestion par le privé est une hérésie mais il y atoujours un équilibre à trouver entre public et privé.
 
  
===Traitement des eaux usées===
+
Situation règlementaire :
En ville, les eaux usées circulent dans les égouts jusqu'à une station d'épuration où elles sont filtrées pour enlever les déchets solides et certaines substances. L'eau ainsi "épurée" est relâchée dans le milieu naturel. Cette eau malgré son traitement n'est pas potable et peut contenir différentes substances qui n'ont pas pu être éliminées.
+
* obligation de moyens = fosse toutes eaux puis épuration biologique.
 +
* obligation de résultat = D4 (3 paramètres de pollution organique, pour l'instant)
 +
* Couverture assurance pollution (nécessitant prise en charge de l'exploitation du traitement)
  
Dans les campagnes et les zones sans canalisation collectives, les eaux usées des maisons passent dans des fosses septiques situées en général sous le [[jardin]].
+
===== Lagunage. =====
 +
{{Loupe|lagunage}}
 +
Le lagunage est une technique d'épuration des eaux usées par les plantes et micro-organismes.<br />
 +
Pour un bon résultat, il faudrait se limiter au traitement des eaux grises (pour les problèmes des eaux noires, voir le principe des [[toilettes sèches]].<br />
 +
Naturelle dans le principe (la maintenance consiste principalement en un fauchage annuel), le principal défaut est le besoin de place et de temps.  
  
===Les gros consommateurs d'eau===
+
Situation règlementaire : Filières dérogatoires, pas de couvertures en cas de non-conformité au rejet.
====L'agriculture====
 
L'irrigation consomme beaucoup d'eau.
 
L’agriculture représente les deux tiers de la consommation mondiale d'eau. Néanmoins, l'eau de l'agriculture n'est pas nécessairement potable et provient en grande partie de la canalisation des eaux de rivières, de fleuves, en partie aussi du stockage de l'eau de pluie. Ce n'est donc pas comme l'on puisait directement et uniquement l'eau du robinet.
 
  
Indirectement, les gros besoins en eau de l'agriculture peuvent aussi favoriser l'augmentation des GES. Dans les pays du sahel, l'eau est rare, s'est développé depuis les années 1950 et persiste encore aujourd'hui, le mythe de « l'aide au développement » en fournissant des pompes motorisées pour puiser l'eau des nappes phréatiques. Résultat, un surcroît de pollution et aucun effet visible sur le développement. Mauvaise solution à un problème mal compris et donc, mauvais résultat. Non seulement l'eau est gaspillée (plus de 90% est perdue par évaporation et infiltration dans le sable) mais il faut consommer du carburant pour faire tourner les pompes et le bénéfice gagné d'un côté est en partie pêrdu de l'autre.
+
===== Traitement de l'eau par gazéification =====
 +
En chauffant, grâce à l'[[énergie solaire]] ou autre [[énergie]], l'eau liquide passe à l'état gazeux.
 +
Le majorité des matières dissoutes dans l'eau (minéraux, pollution, ...) ne changeant d'état qu'à des températures nettement supérieure, la vapeur d'eau produite est débarrassée de la [[pollution]] qu'elle contenait.
 +
Il suffit ensuite de condenser la vapeur d'eau pour obtenir une eau purifiée.
 +
C'est le principe du [[désalinisateur solaire]].
  
====L'industrie alimentaire====
+
L'utilisation d'un compresseur de vapeur permet d'augmenter la température de condensation au dessus de la température d'évaporation. Un échangeur thermique permet alors de récupérer l'énergie de condensation dans l'eau évaporée afin d'évaporer l'eau en entrée du dispositif.
Sans entrer dans les détails techniques, il faut savoir qu'à la différence de la cuisine faite à la maison qui, pour un litre de liquide consommé en use à peu près trois, '''l'industrie alimentaire gaspille une énorme quantité d'eau dans la proportion de 9 litres d'eau potable consommés pour un litre réellement produit et vendu.'''
+
La séparation des matières dissoutes ou en suspension est totale
 +
Ce principe, utilisé dans l'industrie, permet de réduire fortement la consommation en énergie nécessaire.
  
====Les centrales nucléaires====
+
== Gestion de l'eau par les pouvoirs publics ==
Avec leurs énormes tours de refoidissement, les centrales nucléaires gaspillent une quantité d'eau phénoménale, rejetée sous forme de vapeur. Parfois c'est l'eau d'un fleuve passant à proximité qui est utilisée comme fluide de refroidissement et rejetée dans ce même fleuve, provoquant la mort d'espèces endémiques qui ne supportent pas l'élévation de température de l'eau, et favorisant la prolifération d'algues qui appauvrissent l'eau en oxygène ([[eutrophisation]]).
+
[[Fichier:Water_drop_animation_enhanced_small.gif|thumb|450px|right|L'[[eau]], un bien vital très précieux [[Gestion de l'eau|à gérer]] avec parcimonie.]]
  
====Les sports d'hiver====
+
En France, les collectivités locales ont deux possibilités pour gérer l'eau :
En 2004, l'Agence de bassin Rhône-Méditerranée-Corse a réalisé une étude sur l'utilisation de neige artificielle dans les stations de ski. On y apprend que :
+
* la gestion directe, en régie
* 80 % des stations de sports d’hiver alpines sont équipées de canons à neige
+
* la gestion déléguée à une entreprise privée, par affermage ou par concession.
* 10 millions de mètres cubes d’eau sont consommés chaque année pour alimenter les canons à neige, soit l’équivalent de la consommation annuelle d’une ville de plus de 170 000 habitants.
 
*  L'enneigement artificiel consomme 4 000m3 d'eau par hectare (c'est plus que ce que l'on consomme pour l'irrigation du maïs)
 
 
 
Pour produire de la neige artificielle, les stations de sports d'hiver disposent de réservoirs d'eau. Mais quand ces réservoirs sont vides, elles puisent dans le réseau d'eau potable. Le problème risque de s'amplifier avec le [[réchauffement climatique]].
 
 
 
== Trier pour mieux traiter ==
 
 
 
C'est peut-être étonnant, mais un meilleur "tri" de nos eaux usées permettrait de mieux les traiter. En effet, les "pollutions" que nous apportons à l'eau ne sont pas les mêmes quand elle sort de la [[machine à laver]] ou de nos toilettes. Des traitements différents et plus efficaces existent. Il suffirait "juste" de séparer les eaux. Un début, c'est les eaux de pluie... À l'heure actuelle, elles sont récoltées dans les égouts, là où vont nos eaux usées.
 
Ainsi les eaux domestiques : Désigne l'eau résiduaire qui provient des différents usages domestiques. Elle est essentiellement porteuse de polluants organiques, et principalement issue des salles de bains et des [[cuisine]]s. Cette eau usée ménagère est également chargée de [[détergent]]s, de [[graisse]]s, de solvants, de débris organiques.
 
  
'''Eau blanche''' : Désigne l'eau résiduaire de papeterie contenant des fibres et autres matières en suspension.
+
L'importance de cette délégation de service public s'explique par l'histoire : un État unitaire, fort avec des corps d'ingénieurs d'un côté ; de l'autre un pouvoir local doté de moyens limités. Entre les deux se sont donc insérées des firmes privées dès la deuxième moitié du XIX° siècle : la Compagnie générale des Eaux en 1853 (devenue depuis Veolia), la Société Lyonnaise des eaux et de l’Éclairage en 1880 (devenue Lyonnaise des eaux et filiale de Suez).
  
'''Eau grise''' : désigne l’eau résiduaire savonneuse. Les eaux usées provenant de douches, lave-vaisselle et lave-linge sont des eaux grises. L’eau grise peut être récupérée pour l’irrigation.
+
La situation est différente en Allemagne et en général dans les pays d'Europe du Nord où le niveau local est très fort avec des entreprises municipales qui interviennent sur plusieurs secteurs en même temps (eau, transport, électricité,...). RWE par exemple est ainsi issue de ce type d'entreprises.
  
'''Eaux noires''' (ou '''Eaux vannes'''): les eaux usées provenant des toilettes et devant subir des traitements plus intensifs.  
+
Au Royaume-Uni, sous Thatcher, une réforme radicale a à la fois dépossédé le niveau local de ses prérogatives et privatisé la gestion mais aussi la propriété des  installations. Une autorité de régulation fixe les règles du jeu et contrôle les entreprises. La privatisation du service va ainsi beaucoup plus loin qu'en France où en général seule la gestion est déléguée par la collectivité (affermage).
  
'''Eau pluviale''' : Désigne l'eau issue des précipitations. Les eaux pluviales peuvent constituer la cause de pollutions importantes des cours d'eau, notamment pendant les périodes orageuses. L'eau de pluie se charge d'impuretés au contact de l'[[air]] (fumées industrielles), puis, en ruisselant, des résidus déposés sur les toits et les chaussées des villes (huiles de vidange, [[carburant]]s, résidus de [[pneu]]s et [[métaux lourds]]...). En outre, lorsque le système d'assainissement est dit ''unitaire'', les eaux pluviales sont mêlées aux eaux usées domestiques. En cas de fortes précipitations, les contraintes de préservation des installations d'épuration peuvent imposer un déversement de ce mélange très pollué dans le milieu naturel. Enfin, dans les zones urbaines, les surfaces construites rendent les sols imperméables et ajoutent le risque d'inondation à celui de la pollution.
+
Qu'elle soit en régie ou déléguée, les services de l'eau et de l'assainissement sont soumis à de multiples contrôles techniques et financiers :  contrôle de la qualité de l'eau potable par les Ddass (direction départementale des affaires sanitaires et sociales), contrôle des comptes par les chambres régionales des comptes, contrôle juridique par les Préfectures,...
  
== Utilisation des eaux recyclées ==
+
D'autre part la gestion de la ressource en eau se fait au niveau des agences de l'eau, qui sont des organismes principalement financiers : ils récupèrent des redevances qui apparaissent sur la facture d'eau et les redistribuent sous forme d'aides aux collectivités et aux entreprises pour gérer la ressource et lutter contre la pollution.
=== Récupération et stockage des eaux de pluie ===
 
La [[récupération de l'eau de pluie]] est une tradition ancienne qui ne s'est jamais complètement perdue ; de nombreuses citernes destinées à l'arrosage sont encore visibles aujourd'hui dans les jardins privés de maisons de campagne.
 
  
La récupération des eaux pluviales repose sur quelques principes :
+
=== La régie ===
 +
Si la majorité de la population est sous un régime de délégation de service public, la majorité des collectivités reste cependant en régie. En effet, la plupart des petites communes sont en régie. Celles-ci, de par la faiblesse de leurs moyens, sont souvent à la limite des normes de qualité. Les grandes régies ont par contre tendance à se comporter comme de véritables entreprises.
  
''Système de récupération des eaux pluviales pour l'habitation (Source: Wisy)''
+
Une régie, hormis pour les plus petites, doit être constituée sous forme d'établissement public avec une comptabilité séparée et l'absence de subventions provenant du budget général ("l'eau paye l'eau"). Cette règle, pas toujours respectée, est ainsi bien différente de ce qui se passe par exemple en Allemagne (l'équilibre des comptes se fait au niveau de l'entreprise municipale) ou en Italie (où des subventions abaissent artificiellement le prix payé par l'usager).
  
[[Image:coupe_explicative.jpg]]
+
=== La délégation du service public ===
 +
La majorité de la population (74 % en eau potable) et des grandes villes est donc desservie par un service délégué à une entreprise privée, les trois plus importantes étant Veolia, la Lyonnaise des eaux et la Saur.
  
* filtration avant l’arrivée dans les citernes avec des systèmes auto-nettoyants,
+
La délégation de service public est une pratique très encadrée juridiquement. Là aussi le principe "l'eau paye l'eau" doit s'appliquer, même si la mutualisation apportée par l'entreprise privée rend plus complexe l'affectation des coûts à tel service particulier. L'observatoire de l'Engref (Ecole nationale du génie rural et des eaux et forêts) recense les procédures de délégation de service public : il ne semble pas y avoir de mouvements massifs soit vers la DSP, soit vers le retour en régie.
* épuration ne nécessitant pas d’entretien à l’intérieur du réservoir,
 
* conservation de l'eau dans un endroit frais et sombre,
 
* emploi de pompes économes en énergie pour distribuer l'eau recyclée,
 
* marquage de tout le système de canalisation avec la mention eau non potable.
 
  
=== Filtrage de l'eau par phytoépuration ===
+
La concession correspond au cas où l'entreprise s'occupe aussi des investissements, au-delà de la simple gestion du service. Il s'agit d'un cas de figure plus rare en France, où la plus grande partie des investissements émane des collectivités (54%) puis des agences de l'eau (23 %).
La [[phytoépuration]] ou [[lagunage]] est une technique d'épuration des eaux usée par les plantes et micro-organismes. Consultez l'article [[lagunage]] pour avoir une meilleure idée sur le sujet et pouvoir mettre en place ce type de solution naturelle.
 
  
=== Traitement de l'eau par l'énergie solaire ===
+
La délégation de service public peut porter soit sur la production et le transport de l'eau, soit sur la distribution d'eau, soit sur la collecte des eaux usées, soit sur leur traitement. Il existe de nombreuses situations de panachage des compétences entre public et privé, à commencer par Paris (délégation seulement sur la distribution de l'eau).
Grâce à l'[[énergie solaire]] (ou une autre [[énergie]]), il est possible de faire passer l'eau de l'état liquide à l'état gazeux. En passant par cet état, l'eau laisse derrière elle les minéraux ainsi que  la [[pollution]] qu'elle contenait. Si nous étions capables de récupérer cette vapeur, alors, il serait possible d'obtenir une eau pure à partir d'eau saumâtre, salée...
 
  
La solution est le [[déssalinisateur solaire]].
+
=== Critiques ===
 +
Selon certains, l'objectif de profit des entreprises privées est incompatible avec l'utilisation raisonnée de ce bien commun planétaire.
 +
Certains militent pour municipaliser ou revenir à une gestion publique du service des eaux.
  
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Pour d'autres la gestion privée de l'eau sous contrôle public permet une utilisation mieux raisonnée, mais également plus efficace. Dans un domaine compétitif cohérent, la ressource est équitablement partagée et protégée puisqu'elle est garante d'un profit à long terme.
  
==Fabriquer un puits==
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Il n'y a bien évidemment pas de modèle idéal de gestion de l'eau, et les modes de fonctionnement sont très différents d'un pays d'Europe à l'autre. Les prix varient entre pays et même à l'intérieur de certains pays. Il est à noter que la pression sur la ressource n'est pas à imposer sur les seules épaules des industries, des compagnies des eaux ou de l'État mais sur l'ensemble des utilisateurs de l'eau.
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On trouve toujours de l'eau pour peu que l'on creuse profondément. L'enjeu pour le particulier, fainéant et limité en moyen est donc de creuser plutôt en fond de vallée qu'en haut d'une butte. Les anciens creusaient simplement un trou en étayant au fur et à mesure de pierres taillées.
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== Voir aussi ==
Aujourd'hui, les spécialistes font tout un cinéma avec les problèmes de fines et de colmatation, en ajoutant des couches filtrantes...  Il y a certes quelques profils géologiques avec lesquels il faut être plus pointilleux, mais globalement la technique reste à ce niveau de simplicité. Pour préciser, quelques connaissances de géologie sont nécessaires.
 
  
==Voir aussi==
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=== Liens internes ===
===Liens internes===
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* [[Eau]]
*[[Eau]]
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* [[Puits]]
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* [[Récupération de l'eau de pluie]]
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* [[Toilette sèche]]
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* [[Traitement des eaux usées]]
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* [[Irrigation]]
  
===Liens externes===
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=== Liens externes ===
* [http://eauvivante.free.fr Association Eau vivante]
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* [http://www.epurscop.fr EPURSCOP]
* [http://perso.wanadoo.fr/biefs.dupilat/ Association des biefs du Pilat - Gestion globale de l'eau]
+
* informations sur les méthodes de [http://www.mon-eaudepluie.fr Récupération d'eau de pluie]
* [http://eautarcie.com/ Site de Joseph Országh: Eautarcie]
+
* [http://geonoria.org/default.aspx Concept gratuit de transformation d'eau de mer en eau douce par convecteur solaire]
* http://www.brest-ouvert.net/article2241.html
+
* [http://www.akwa.fr Akwa.fr - La consommation d'eau responsable et durable]
 +
* [http://www.eauvivante.net/ Association Eau vivante]
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* [http://www.ideau.org/ Association IDEau - Initiatives Développement Eau]
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* Gestion globale de l'eau à grande échelle  et restauration du climat- [http://pagesperso-orange.fr/biefs.dupilat/ Association des biefs du Pilat ]
 +
* [http://eautarcie.com/ Site de Joseph Országh : Eautarcie]
 
* [http://www.assemblee-nationale.fr/12/dossiers/eau_milieux_aquatiques.asp Projet de loi sur l'eau et les milieux aquatiques]
 
* [http://www.assemblee-nationale.fr/12/dossiers/eau_milieux_aquatiques.asp Projet de loi sur l'eau et les milieux aquatiques]
* [http://www.assemblee-nationale.fr/12/pdf/cr-cpro/05-06/c0506049.pdf Rapport de la Commission sur le projet de loi sur l'eau et les milieux aquatiques]
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* [http://www.assemblee-nationale.fr/12/pdf/cr-cpro/05-06/c0506049.pdf Rapport de la Commission sur le projet de loi sur l'eau et les milieux aquatiques <small>PDF</small>]
 
* [http://www.assembleenationale.fr/12/propositions/pion2737.asp Proposition de loi N°2737 visant à favoriser la récupération des eaux pluviales]
 
* [http://www.assembleenationale.fr/12/propositions/pion2737.asp Proposition de loi N°2737 visant à favoriser la récupération des eaux pluviales]
 
* [http://www.passerelleco.info/breve.php3?id_breve=127 Adoption d'un amendement favorisant la récupération des eaux pluviales]
 
* [http://www.passerelleco.info/breve.php3?id_breve=127 Adoption d'un amendement favorisant la récupération des eaux pluviales]
 +
* [http://www.environnement.ccip.fr/eau/entreprise/index.htm Gérer l'eau dans l'entreprise]
 +
* [http://www.portedeurope.org/IMG/pdf/CahierVille0506.pdf Article de D. Lorrain sur l'histoire des services urbains <small>PDF</small>]
 +
* [http://www.ifen.fr/acces-thematique/eau.html Le thème "Eau" sur le site de l'Ifen (statistiques)]
 +
* [http://inventions.a.verna.free.fr/chasse.htm Un système d'économie d'eau des toilettes]
 +
* [http://www.eolewater.com/ EoleWater: Une invention qui risque de faire couler beaucoup d'eau!]
 +
* [http://www.lesentreprisesdeleau.com/ Le Blog des Entreprises de l'Eau]
  
===Bibliographie===
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=== Bibliographie ===
* « ''Eau votre vie'' », par Louis Faurobert, éd. Charles Corlet, 1992, 341p.
+
* ''AQUANIME'' Le coeur de l'eau. La dynamisation de l'eau. Loïc SALLET, 2011, 52'
* « ''L'eau'' », éd. Biodynamis, Hors-Série 1998 n°l. 84p.
+
* ''Utiliser l'eau de pluie'' par Bertrand Gonthiez, Editions Eyrolles, 2008, 130 p.  <small>ISBN|978-2-212-12275-6</small>
* « ''Connaissance de l'eau'' », par Luu Dang Vinh & Claudine Luu, Inderplarn, 1993, 163p.
+
* ''Eau votre vie'' par Louis Faurobert, éd. Charles Corlet, 1992, 341p.
* « ''L'insoutenable vérité de l'eau'' », par Jacques Collin, éd. Guy Trédaniel, 1997, 241p. ISBN 2857079273
+
* ''L'eau'', éd. Biodynamis, Hors-Série 1998 n°l. 84p.
* « ''L'eau, le miracle oublié'' », par Jacques Collin, éd. Guy Trédaniel, 1993, 239p. ISBN 2857075693
+
* ''Connaissance de l'eau'' par Luu Dang Vinh & Claudine Luu, Inderplarn, 1993, 163p.
* « ''De l'orage dans l'eau'' », par Philippe Lamotte, Le Vif l'Express n° 2542 du 24 mars 2000.
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* ''L'insoutenable vérité de l'eau'' par Jacques Collin, éd. Guy Trédaniel, 1997, 241p. <small>ISBN 2857079273</small>
* « ''Pluvalor et traiselect'' », par Joseph Orszagh. -toilettes sèches, récupération de l'eau de pluie Université de Mons-Hainaut 065/37.33.71
+
* ''L'eau, le miracle oublié'' par Jacques Collin, éd. Guy Trédaniel, 1993, 239p. <small>ISBN 2857075693</small>
* « ''Pluvalor & Traiselect : Introduction à la gestion écologique de l'eau dans la maison'' », par Joseph Orszagh, Enviroways P&I, 1998, 70p.
+
* ''De l'orage dans l'eau'' par Philippe Lamotte, Le Vif l'Express n° 2542 du 24 mars 2000.
* « ''Le Chaos sensible'' », par Theodor Schwenk, Triades-Editions, 1963, 231p. ISBN 2852480778  
+
* ''Pluvalor & Traiselect : Introduction à la gestion écologique de l'eau dans la maison'' par Joseph Orszagh, Enviroways P&I, 1998, 70p.
* « ''L’eau à la maison : mode d’emploi écologique'' », par Sandrine Cabrit-Leclerc, Terre vivante, 2005, 155p. ISBN 2914717180
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* ''Le Chaos sensible'' par Theodor Schwenk, Triades-Editions, 1963, 231p. <small>ISBN 2852480778</small>
* « ''Guide raisonné de la construction écologique'' », Bâtir-Sain (fournisseurs/fabricants - Toilettes, Toilettes à compost, Urinoirs sans eau, Récupération et stockage d’eau pluviale, Douches, robinets, mitigeurs et contrôles, etc.) [http://www.batirsain.org/pages/doc Table des matières]
+
* ''L’eau à la maison : mode d’emploi écologique'' par Sandrine Cabrit-Leclerc, Terre vivante, 2005, 155p. <small>ISBN 2914717180</small>
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* ''Guide raisonné de la construction écologique'', Bâtir-Sain (fournisseurs/fabricants - Toilettes, Toilettes à compost, Urinoirs sans eau, Récupération et stockage d’eau pluviale, Douches, robinets, mitigeurs et contrôles, etc.) - [http://batirsain.org/?guide-raisonne-de-la-construction,673.html Table des matières]
 +
* ''La nature de l'eau'' par Yann Olivaux, Editions Marco Pietteur, octobre 2007, 570p. <small>ISBN 2874340383</small> - [http://www.plocher.fr/IMG/pdf/fiche-Plocher-dans-la-nature-de-l-eau-yann-olivaux.pdf Correctif P530]<br />
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Version actuelle en date du 25 août 2013 à 01:58

L'eau est une ressource naturelle essentielle à la vie. Elle est massivement présente sur Terre (70% de la surface du globe); mais surtout sous une forme salée (Sodium).
Le stock d'eau douce planétaire existant est petit. Et de plus, il est en danger. Car cette eau douce, pourtant précieuse, est largement gaspillée et polluée. Peu à peu, celle-ci se raréfie. Au fil des années, sa qualité diminue, tandis que son son prix augmente.
La gestion de l'eau devient donc un impératif vital pour la survie des êtres vivants de notre planète.

L'eau, un bien vital si précieux...























la gestion de l'eau et bien

Recycler et dépolluer[modifier]

Vista-xmag.png Consulter aussi l’article :   Eaux usées.

Trier pour mieux traiter[modifier]

Un meilleur tri de nos eaux usées permettrait de mieux traiter la pollution qu'elles contiennent. En effet, les pollutions ne sont pas les mêmes quand elle sort de la machine à laver ou de nos toilettes. Des traitements différents et plus efficaces existent. Il suffirait "juste" de séparer les eaux.

  • Eau pluviale : Désigne l'eau issue des précipitations. Les eaux pluviales peuvent constituer la cause de pollutions importantes des cours d'eau, notamment pendant les périodes orageuses. L'eau de pluie se charge d'impuretés au contact de l'air (fumées industrielles), puis, en ruisselant, des résidus déposés sur les toits et les chaussées des villes (huiles de vidange, carburants, résidus de pneus et métaux lourds, ...). En outre, lorsque le système d'assainissement est dit unitaire, les eaux pluviales sont mêlées aux eaux usées domestiques. En cas de fortes précipitations, les contraintes de préservation des installations d'épuration peuvent imposer un déversement de ce mélange très pollué dans le milieu naturel. Enfin, dans les zones urbaines, les surfaces construites rendent les sols imperméables et ajoutent le risque d'inondation à celui de la pollution.
  • Eau blanche : Désigne l'eau résiduaire de papèterie contenant des fibres et autres matières en suspension.
  • Eau grise : désigne l’eau résiduaire savonneuse. Les eaux usées provenant de douches, lave-vaisselle et lave-linge sont des eaux grises.
  • Eaux noires ou Eaux vannes : les eaux usées provenant des toilettes et devant subir des traitements plus intensifs.

Recyclage en lui-même[modifier]

Vista-xmag.png Consulter aussi l’article :   Traitement des eaux usées.

Épuration collective[modifier]

En ville, les eaux usées circulent dans les égouts jusqu'à une station d'épuration où elles sont filtrées pour enlever les déchets solides et certaines substances. L'eau ainsi "épurée" est relâchée dans le milieu naturel. Cette eau malgré son traitement n'est pas potable et peut contenir différentes substances qui n'ont pas pu être éliminées.

Épuration individuelle[modifier]

Dans les campagnes et les zones sans canalisations collectives, les eaux usées des maisons passent dans des fosses septiques situées en général sous le jardin. Solution avantageuse, en fait, et moins onéreuse.... à condition de bien considérer tous les paramètres !!!

Les points à surveiller de près:

  • Budget : considérez l'investissement ET la durée garantie d'amortissement (10ans, 20 ans, 25 ans).
  • Entretien : Il est payant. Donc regardez ce qu'il vous apporte/son coût (garanties pièces, main-d'œuvre et déplacements)

Il est nécessaire pour que votre filière soit sous la responsabilité d'un pro de la dépollution, pour qu'il l'assure, sinon aucun intérêt Comptez également les vidanges, l'électricité, ...

traitement selon le texte national (français ?)[modifier]

Installation = pré-traitement + traitement + rejet. Basé sur une décantation puis une filtration. besoin de place (en moyenne de 25 à 60 m2). Durée de vie limitée (10 à 12 ans). Incinération, 500€ / Tonne, du filtre colmaté. Aucune garanties de dépollution. Impact sur le milieu et sur les ressources en eau, et le propriétaire en est le seul Responsable (au plan des assurances). Situation règlementaire : obligation de moyen : épandages, Filtres à Sable, ...

traitement selon les normes Européennes.[modifier]

Même principe, mais là décantation puis épuration. Obligation d'user d'une voie biologique. Garanties de résultat en sortie (Niveau D4). Meilleure protection de l'environnement.

Boues activées : culture bactérienne libre. Digestion, en milieu oxygéné, de la pollution. Entretien conséquent et coûteux, gain de place, de durée de vie. Pour être aux normes, demander l'engagement de l'assurance RC pro du traiteur d'eau, vis à vis de la pollution! Pas de colmatage.

Biomasse fixée : culture bactérienne fixée. Digestion, en milieu oxygéné, de la pollution. Entretien nettement plus réduit. Là encore, vérifier la couverture assurance ! Mêmes avantages de place, de durée.

Situation règlementaire :

  • obligation de moyens = fosse toutes eaux puis épuration biologique.
  • obligation de résultat = D4 (3 paramètres de pollution organique, pour l'instant)
  • Couverture assurance pollution (nécessitant prise en charge de l'exploitation du traitement)
Lagunage.[modifier]
Vista-xmag.png Consulter aussi l’article :   lagunage.

Le lagunage est une technique d'épuration des eaux usées par les plantes et micro-organismes.
Pour un bon résultat, il faudrait se limiter au traitement des eaux grises (pour les problèmes des eaux noires, voir le principe des toilettes sèches.
Naturelle dans le principe (la maintenance consiste principalement en un fauchage annuel), le principal défaut est le besoin de place et de temps.

Situation règlementaire : Filières dérogatoires, pas de couvertures en cas de non-conformité au rejet.

Traitement de l'eau par gazéification[modifier]

En chauffant, grâce à l'énergie solaire ou autre énergie, l'eau liquide passe à l'état gazeux. Le majorité des matières dissoutes dans l'eau (minéraux, pollution, ...) ne changeant d'état qu'à des températures nettement supérieure, la vapeur d'eau produite est débarrassée de la pollution qu'elle contenait. Il suffit ensuite de condenser la vapeur d'eau pour obtenir une eau purifiée. C'est le principe du désalinisateur solaire.

L'utilisation d'un compresseur de vapeur permet d'augmenter la température de condensation au dessus de la température d'évaporation. Un échangeur thermique permet alors de récupérer l'énergie de condensation dans l'eau évaporée afin d'évaporer l'eau en entrée du dispositif. La séparation des matières dissoutes ou en suspension est totale Ce principe, utilisé dans l'industrie, permet de réduire fortement la consommation en énergie nécessaire.

Gestion de l'eau par les pouvoirs publics[modifier]

L'eau, un bien vital très précieux à gérer avec parcimonie.

En France, les collectivités locales ont deux possibilités pour gérer l'eau :

  • la gestion directe, en régie
  • la gestion déléguée à une entreprise privée, par affermage ou par concession.

L'importance de cette délégation de service public s'explique par l'histoire : un État unitaire, fort avec des corps d'ingénieurs d'un côté ; de l'autre un pouvoir local doté de moyens limités. Entre les deux se sont donc insérées des firmes privées dès la deuxième moitié du XIX° siècle : la Compagnie générale des Eaux en 1853 (devenue depuis Veolia), la Société Lyonnaise des eaux et de l’Éclairage en 1880 (devenue Lyonnaise des eaux et filiale de Suez).

La situation est différente en Allemagne et en général dans les pays d'Europe du Nord où le niveau local est très fort avec des entreprises municipales qui interviennent sur plusieurs secteurs en même temps (eau, transport, électricité,...). RWE par exemple est ainsi issue de ce type d'entreprises.

Au Royaume-Uni, sous Thatcher, une réforme radicale a à la fois dépossédé le niveau local de ses prérogatives et privatisé la gestion mais aussi la propriété des installations. Une autorité de régulation fixe les règles du jeu et contrôle les entreprises. La privatisation du service va ainsi beaucoup plus loin qu'en France où en général seule la gestion est déléguée par la collectivité (affermage).

Qu'elle soit en régie ou déléguée, les services de l'eau et de l'assainissement sont soumis à de multiples contrôles techniques et financiers : contrôle de la qualité de l'eau potable par les Ddass (direction départementale des affaires sanitaires et sociales), contrôle des comptes par les chambres régionales des comptes, contrôle juridique par les Préfectures,...

D'autre part la gestion de la ressource en eau se fait au niveau des agences de l'eau, qui sont des organismes principalement financiers : ils récupèrent des redevances qui apparaissent sur la facture d'eau et les redistribuent sous forme d'aides aux collectivités et aux entreprises pour gérer la ressource et lutter contre la pollution.

La régie[modifier]

Si la majorité de la population est sous un régime de délégation de service public, la majorité des collectivités reste cependant en régie. En effet, la plupart des petites communes sont en régie. Celles-ci, de par la faiblesse de leurs moyens, sont souvent à la limite des normes de qualité. Les grandes régies ont par contre tendance à se comporter comme de véritables entreprises.

Une régie, hormis pour les plus petites, doit être constituée sous forme d'établissement public avec une comptabilité séparée et l'absence de subventions provenant du budget général ("l'eau paye l'eau"). Cette règle, pas toujours respectée, est ainsi bien différente de ce qui se passe par exemple en Allemagne (l'équilibre des comptes se fait au niveau de l'entreprise municipale) ou en Italie (où des subventions abaissent artificiellement le prix payé par l'usager).

La délégation du service public[modifier]

La majorité de la population (74 % en eau potable) et des grandes villes est donc desservie par un service délégué à une entreprise privée, les trois plus importantes étant Veolia, la Lyonnaise des eaux et la Saur.

La délégation de service public est une pratique très encadrée juridiquement. Là aussi le principe "l'eau paye l'eau" doit s'appliquer, même si la mutualisation apportée par l'entreprise privée rend plus complexe l'affectation des coûts à tel service particulier. L'observatoire de l'Engref (Ecole nationale du génie rural et des eaux et forêts) recense les procédures de délégation de service public : il ne semble pas y avoir de mouvements massifs soit vers la DSP, soit vers le retour en régie.

La concession correspond au cas où l'entreprise s'occupe aussi des investissements, au-delà de la simple gestion du service. Il s'agit d'un cas de figure plus rare en France, où la plus grande partie des investissements émane des collectivités (54%) puis des agences de l'eau (23 %).

La délégation de service public peut porter soit sur la production et le transport de l'eau, soit sur la distribution d'eau, soit sur la collecte des eaux usées, soit sur leur traitement. Il existe de nombreuses situations de panachage des compétences entre public et privé, à commencer par Paris (délégation seulement sur la distribution de l'eau).

Critiques[modifier]

Selon certains, l'objectif de profit des entreprises privées est incompatible avec l'utilisation raisonnée de ce bien commun planétaire. Certains militent pour municipaliser ou revenir à une gestion publique du service des eaux.

Pour d'autres la gestion privée de l'eau sous contrôle public permet une utilisation mieux raisonnée, mais également plus efficace. Dans un domaine compétitif cohérent, la ressource est équitablement partagée et protégée puisqu'elle est garante d'un profit à long terme.

Il n'y a bien évidemment pas de modèle idéal de gestion de l'eau, et les modes de fonctionnement sont très différents d'un pays d'Europe à l'autre. Les prix varient entre pays et même à l'intérieur de certains pays. Il est à noter que la pression sur la ressource n'est pas à imposer sur les seules épaules des industries, des compagnies des eaux ou de l'État mais sur l'ensemble des utilisateurs de l'eau.


Voir aussi[modifier]

Liens internes[modifier]

Liens externes[modifier]

Bibliographie[modifier]

  • AQUANIME Le coeur de l'eau. La dynamisation de l'eau. Loïc SALLET, 2011, 52'
  • Utiliser l'eau de pluie par Bertrand Gonthiez, Editions Eyrolles, 2008, 130 p. ISBN|978-2-212-12275-6
  • Eau votre vie par Louis Faurobert, éd. Charles Corlet, 1992, 341p.
  • L'eau, éd. Biodynamis, Hors-Série 1998 n°l. 84p.
  • Connaissance de l'eau par Luu Dang Vinh & Claudine Luu, Inderplarn, 1993, 163p.
  • L'insoutenable vérité de l'eau par Jacques Collin, éd. Guy Trédaniel, 1997, 241p. ISBN 2857079273
  • L'eau, le miracle oublié par Jacques Collin, éd. Guy Trédaniel, 1993, 239p. ISBN 2857075693
  • De l'orage dans l'eau par Philippe Lamotte, Le Vif l'Express n° 2542 du 24 mars 2000.
  • Pluvalor & Traiselect : Introduction à la gestion écologique de l'eau dans la maison par Joseph Orszagh, Enviroways P&I, 1998, 70p.
  • Le Chaos sensible par Theodor Schwenk, Triades-Editions, 1963, 231p. ISBN 2852480778
  • L’eau à la maison : mode d’emploi écologique par Sandrine Cabrit-Leclerc, Terre vivante, 2005, 155p. ISBN 2914717180
  • Guide raisonné de la construction écologique, Bâtir-Sain (fournisseurs/fabricants - Toilettes, Toilettes à compost, Urinoirs sans eau, Récupération et stockage d’eau pluviale, Douches, robinets, mitigeurs et contrôles, etc.) - Table des matières
  • La nature de l'eau par Yann Olivaux, Editions Marco Pietteur, octobre 2007, 570p. ISBN 2874340383 - Correctif P530



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