Voie verte : Différence entre versions
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Une voie verte est en Europe une voie de communication autonome réservée aux déplacements non motorisés, développée dans un souci d’aménagement intégré valorisant l’environnement, le patrimoine économique et industriel, et la qualité de vie, et réunissant des conditions suffisantes de largeur, de déclivité et de revêtement pour garantir une utilisation conviviale et sécurisée à tous les usagers de toute capacité.
A cet égard, l'utilisation des chemins de halage et des voies ferrées désaffectées constitue un support privilégié de développement des voies vertes (Déclaration de Lille, 12 septembre 2000). C'est un des éléments des politiques de développement durable des territoires.
En Belgique, un réseau 2200 km de voies vertes était déjà défini en 2003, dont 900 km étaient aménagés[1].
En France, un décret du 16 septembre 2004 a introduit les voies vertes dans le Code de la Route : les voies vertes sont définies comme des routes « exclusivement réservées à la circulation des véhicules non motorisés, des piétons et des cavaliers »[2].
Elles sont aménagées le plus souvent sur d'anciennes lignes ferroviaires, sur des chemins de halage, des routes fermées à la circulation automobile, des itinéraires culturels (chaussées romaines, routes de pèlerinage). Elles présentent certaines caractéristiques :
- facilité d'accès : leurs pentes, faibles ou nulles, permettent leur utilisation par tous les types d'usagers, y compris les personnes à mobilité réduite ;
- sécurité grâce à leur séparation physique par rapport aux voies carrossables et à l'aménagement approprié des croisements ;
- continuité des tracés avec des solutions alternatives en cas d'obstacle ;
- respect de l'environnement le long des voies et invitation pour les usagers à le respecter.
Les voies vertes, ce sont aussi des services, localisés dans d'anciens équipements, également préservés, tels que les anciennes gares de chemin de fer et les maisons d'éclusier. Ces services peuvent être de différents types : logement, musées, location de vélo, hébergement de cavaliers, maisons de quartier... etc. Ils s'adressent aussi bien aux usagers locaux qu'aux touristes.
Un tronçon d'une centaine de kilomètres des Chemins de fer de Provence a par exemple été aménagé en voie verte entre Toulon et Saint-Raphaël (Var).
Les voies vertes font l'objet d'informations (édition de cartes, de brochures, ...) sur l'itinéraire lui-même et sur les sites situés à proximité.
Voir aussi[modifier]
Liens externes[modifier]
- Association Européenne des Voies Vertes
- Association des Voies Vertes et des Véloroute
- Carte de France des voies vertes
- Fondation Espagnole des Voies Vertes
- Observatoire Européen des Voies Vertes
- RAVeL, reseau autonome des voies lentes de la région Wallonne
- "Le RAVeL : de la Wallonie à l'Europe" , Anne Daubechies, Cahiers de l'Urbanisme, n°64, juin 2007, pp 76-78
- 4ème Conférence européenne sur les voies vertes, Actes du colloque sur les Voies vertes urbaines et périurbaines(6,7,8 novembre 2003), Liège - Belgique
Notes[modifier]
- ↑ Source : 4e Conférence européenne sur les Voies vertes au Palais des Congrès de Liège, en Belgique
- ↑ Décret relatif à l’introduction des voies vertes dans le Code de la Route français