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L'art de vivre en bonne santé par le respect des lois de la nature et par la bonne connaissance des aliments spécifiques à l'espèce humaine. Cette conception est révolutionnaire au sens noble du terme parce qu'elle est aux antipodes des modes de pensée habituels. Tout est régi par des lois naturelles. Dans la fabuleuse organisation de la vie interne cellulaire, il n'y a pas de place pour le hasard.
 
L'art de vivre en bonne santé par le respect des lois de la nature et par la bonne connaissance des aliments spécifiques à l'espèce humaine. Cette conception est révolutionnaire au sens noble du terme parce qu'elle est aux antipodes des modes de pensée habituels. Tout est régi par des lois naturelles. Dans la fabuleuse organisation de la vie interne cellulaire, il n'y a pas de place pour le hasard.
  
Les principales causes des maladies qui nous touchent sont les suivantes :
 
1)      la plupart des gens, dans les pays civilisés, mangent sans avoir réellement faim, mais uniquement parce que c'est l'heure de manger. Les enfants, qui ont les instincts plus purs que les nôtres, de même que les animaux, mangent pour la plupart seulement quand ils ont faim.
 
 
2)      la majorité des gens mangent des aliments non spécifiques à l'espèce humaine, c'est à dire des aliments qui n'ont pas été destinés par la Nature à l'homme (viandes, ...).
 
2)      la majorité des gens mangent des aliments non spécifiques à l'espèce humaine, c'est à dire des aliments qui n'ont pas été destinés par la Nature à l'homme (viandes, ...).
3)      L'être humain absorbe beaucoup de poisons pour se stimuler (café, thé, chocolat, sucre industriel, alcool, tabac, produits chimiques dans les aliments, ...).
 
4)  L'être humain absorbe également des médicaments, qui sont aussi des poisons. Souvent ils n'ont que pour unique but que supprimer des symptômes.
 
 
5)  Le manque d'hygiène est également facteur de maladie. Les aliments et les boissons peuvent être contaminé par des excrétions, urines et selles, notamment au sein des populations ignorant tout de l'hygiène la plus élémentaire.
 
5)  Le manque d'hygiène est également facteur de maladie. Les aliments et les boissons peuvent être contaminé par des excrétions, urines et selles, notamment au sein des populations ignorant tout de l'hygiène la plus élémentaire.
 
Les virus, qui sont souvent cités comme étant des causes de maladie, sont en fait des déblayeurs de terrain, utile à l'organisme. Ils sont accusés de tous les maux car ils rapportent des sommes considérables aux multinationales pharmaceutiques par la vente de médicaments chargés de les contrer.
 
Les virus, qui sont souvent cités comme étant des causes de maladie, sont en fait des déblayeurs de terrain, utile à l'organisme. Ils sont accusés de tous les maux car ils rapportent des sommes considérables aux multinationales pharmaceutiques par la vente de médicaments chargés de les contrer.
Enfin, il existe beaucoup d'autres facteurs secondaires de maladies qui sont cités à la fin de ce guide
 
 
LES ALIMENTS SIMPLES
 
 
A mon avis, n'importe quel aliment simple peut satisfaire la vraie faim. Par contre, dans la fausse faim le sujet ne se satisfait que dans le choix capricieux d'un aliment particulier, selon son odorat ou son goût. Voilà pourquoi la pratique qui consiste à sentir les aliments un à un avant de faire son choix, relève de la fausse faim.
 
  
 
LES ALIMENTS NATURELS
 
LES ALIMENTS NATURELS
  
 
On prendra les aliments naturels à l'état où la Nature nous les offre de ses mains généreuses. Jamais en compote, ni en conserve. Crus, si possible.
 
On prendra les aliments naturels à l'état où la Nature nous les offre de ses mains généreuses. Jamais en compote, ni en conserve. Crus, si possible.
 
HORAIRE DES REPAS
 
 
On mangera quand on a faim. Il faut donc attendre que la faim, la vraie faim, pas la fausse faim, se manifeste. Attendre une heure de plus pour qu'elle soit aiguisée. Les horaires ne sont pas indispensables. Toutefois, si on tient à suivre des horaires pour que la famille soit réunie, et que la faim se déclare avant l'heure, on prendra alors quelques crudités, mais pas d'aliments concentrés qui coupent l'appétit.
 
  
 
LES AUTRES FACTEURS
 
LES AUTRES FACTEURS
  
Le bon régime n'est pas le seul facteur de santé, quoiqu'il soit le plus important. Les soucis, le chagrin, les contrariétés, la peur, l'angoisse, la haine, la rancune, la jalousie, l'inquiétude, la hâte, la précipitation, peuvent affecter la santé et la détruire. Le surmenage, le manque de sommeil, les veillées, les surexcitations trop fréquentes, les abus sexuels, peuvent aussi freiner tout progrès vers une santé radieuse. Il faut 8/10 heures de sommeil la nuit, selon les individus. La sieste est excellente, quand cela est possible.
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Le bon régime n'est pas le seul facteur de santé, quoiqu'il soit le plus important. Les soucis, le chagrin, les contrariétés, la peur, l'angoisse, la haine, la rancune, la jalousie, l'inquiétude, la hâte, la précipitation, le ressentiment, la tourmente, peuvent affecter la santé et la détruire. Le surmenage, le manque de sommeil, les veillées, les surexcitations trop fréquentes, les abus sexuels, l'abus de soleil et l'excès de vent peuvent aussi freiner tout progrès vers une santé radieuse. Il faut 8/10 heures de sommeil la nuit, selon les individus. La sieste est excellente, quand cela est possible.
 
 
LES AUTRES FACTEURS DE MALADIE
 
 
 
soucis inquiétude contrariétés angoisse rancune précipitation surmenage manque de sommeil angoisse ressentiment surexcitations trop fréquentes chagrin peur haine jalousie hâte veillées heures tardives abus sexuels abus de soleil excès de vent tourmente
 
 
LE SOMMEIL ET LE REPOS
 
  
Le sommeil est un facteur important de la santé. Rien n'est aussi destructeur de la santé que le manque de sommeil et le surmenage. Les maigres surtout doivent dormir ou s'étendre au moins 9 heures par jour. Sinon, ils ne doivent pas s'attendre à gagner du poids, quel que soit leur régime. Une dame espagnole ne pesait que 44 kilos. Et pourtant elle mangeait 3 kilos de nourriture hygiéniste par jour, c'est à dire surtout des fruits et des légumes crus et cuits. Elle ne souffre pourtant d'aucune maladie et sa digestion est bonne. Elle n'avait pas, non plus, pris des médicaments en masse, ce qui eût pu expliquer un manque d'assimilation. Il me fut donc impossible de trouver la cause de sa maigreur. Elle vint jeûner dans le but d'améliorer l'assimilation. Elle put prendre 2 kilos. Tant d'autres cas semblables s'étaient présentés au cours des années passées, sans que je pusse trouver la cause. Il faut être un Maigret ou un Sherlock Holmes pour arriver à débusquer la cause cachée et questionner le sujet de long en large, sans rien oublier de ses habitudes de vie. Bref, ce problème arriva un jour à son terme quand cette dame vint passer chez moi, à deux reprises, une semaine. Sans aucun changement de régime, mais avec beaucoup de sommeil, elle reprit allègrement 2 kilos à chaque fois. Évidemment qu'elle les perdit rapidement aussitôt rentrée chez elle. Il semble que les Espagnols ne dorment pas avant minuit. C'est bien agréable, mais pas pour la santé. La nuit est faite pour dormir, même pour les Espagnols. On ne peut pas violer les lois de la Nature impunément. La fatigue du matin ne peut être abolie que par la suppression de la cause. Il n'existe pas de remède, même naturel. La suppression de la cause suffit par elle-même. Donc, ni café, ni thé, ni tabac, ni aucun stimulant. Le baume de la Nature, c'est le repos, repos du corps et de l'esprit, repos des organes surmenés, repos des sens.
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Le sommeil est un facteur important de la santé. Rien n'est aussi destructeur de la santé que le manque de sommeil et le surmenage. Il n'existe pas de remède, même naturel. La suppression de la cause suffit par elle-même. Donc, ni café, ni thé, ni tabac, ni aucun stimulant. Le baume de la Nature, c'est le repos, repos du corps et de l'esprit, repos des organes surmenés, repos des sens.
  
Chacun a le libre choix d'orienter sa vie comme il l'entend. Les uns ne penseront qu'au plaisir immédiat, tandis que les autres sont plus prévoyants et chercheront à éviter tout ce qui nuit à leur santé. Il est illusoire de penser qu'on peut avoir la santé par les opérations ou par les médicaments. La santé ne peut être garantie que par des habitudes saines
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Chacun a le libre choix d'orienter sa vie comme il l'entend. Les uns ne penseront qu'au plaisir immédiat, tandis que les autres sont plus prévoyants et chercheront à éviter tout ce qui nuit à leur santé. Il est illusoire de penser qu'on peut avoir la santé par les opérations ou par les médicaments. La santé ne peut être garantie que par des habitudes saines.
  
 
Les aliments sont classés en diverses catégories
 
Les aliments sont classés en diverses catégories
     * les protéines (aliments azotés ou protides). Ces aliments contiennent de 10% à 50% de matières azotées. Les fruits n'en contiennent que 0,5% environ et les verdures 1 % environ.
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     * les protéines (aliments azotés ou protides).
     * les. farineux.
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     * les farineux.
 
     * les corps gras.
 
     * les corps gras.
  
 
LES ALIMENTS ACIDES & LES ALIMENTS ACIDIFIANTS
 
LES ALIMENTS ACIDES & LES ALIMENTS ACIDIFIANTS
  
Les aliments acides ne sont pas forcément acidifiants ! Quand on parvient à les digérer, on neutralise les acides qui s'y trouvent et l'on profite des sels alcalins qu'ils contiennent. Par exemple, on mange une orange ou deux. L'acide citrique qui s'y trouve doit être neutralisé à l'aide des sels alcalins que le corps possède en réserve. Donc, dans un premier temps, cette neutralisation appauvrit le corps en sels alcalins. Dans un deuxième temps, on digère et on assimile les sels alcalins contenus dans l'orange, ce qui comble doublement les pertes. Par contre, si l'on ne digère pas l'orange, son acidité libre demeure, empoisonne le corps et l'on ne profite pas des sels alcalins restés tels quels dans le fruit. Certains malades ne peuvent pas digérer les fruits acides, mais aussi quand on en abuse, même si l'on jouit d'une bonne santé. Aliments neutres : les bananes, les pastèques, les melons, les avocats. Quant aux aliments acidifiants, ils ont un goût neutre en général et ne contiennent pas d'acides libres. Ce sont les sous-produits de leur digestion qui sont acidifiants.
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Aliments neutres : les bananes, les pastèques, les melons, les avocats. Quant aux aliments acidifiants, ils ont un goût neutre en général et ne contiennent pas d'acides libres. Ce sont les sous-produits de leur digestion qui sont acidifiants.
 
Les protéines : Viande, Poisson, Légumineuses (pois chiches, lentilles, fèves sèches, haricots secs, pois secs), Fromages, Noix diverses (noisettes, cajous, arachides, pecans, pistaches, amandes, pépins divers), Champignons, Pain complet, Riz complet.
 
Les protéines : Viande, Poisson, Légumineuses (pois chiches, lentilles, fèves sèches, haricots secs, pois secs), Fromages, Noix diverses (noisettes, cajous, arachides, pecans, pistaches, amandes, pépins divers), Champignons, Pain complet, Riz complet.
 
Les farineux : Pain blanc et Pain complet, Céréales (riz, avoine, millet, etc.), Pommes de terre, Topinambours, Rutabaga
 
Les farineux : Pain blanc et Pain complet, Céréales (riz, avoine, millet, etc.), Pommes de terre, Topinambours, Rutabaga
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En général les causes de la maladie se divisent en quatre catégories : vos excès, vos carences, vos mauvaises réactions émotionnelles, vos habitudes d'intoxication. Beaucoup de gens ne comprennent pas que l'excès consiste dans l'abus des choses normales de la vie. Ce terme ne s'applique pas aux habitudes, aux satisfactions et aux influences qui ne font pas partie des besoins normaux de la vie. Par exemple, fumer n'est pas nécessaire pour la santé. Le tabac et tous les poisons qui l'accompagnent ne sont pas des choses nécessaires pour la vie. Le corps ne l'utilise pour aucune de ses fonctions, ni pour construire des tissus et pour aucun de ses fluides. Pour les organismes vivants, le tabac est toujours et dans toutes les conditions un poison, car il n'est jamais utilisé physiologiquement. Si une substance n'est pas nécessaire et n'est jamais utilisée physiologiquement, alors ce sera réellement un poison pour le corps. Dans n'importe quelle quantité, importante ou infinitésimale, elle sera toujours un poison. Il est faux d'affirmer: "Je ne fume pas beaucoup", car cela impliquerait qu'une petite quantité de tabac est nécessaire pour vivre. Vous ne pouvez abuser que des choses normales de la vie, non des choses inutilisables. Bien que nous essayions de vivre hygiéniquement, nous pouvons abuser des besoins de plusieurs manières. Voici les excès habituels : trop manger, trop boire (de l'eau), bains trop longs, ensoleillement excessif, trop d'exercices, surcharge d'émotions et complaisance dans le sexe. Nourriture, eau (en tant que boisson), bain de soleil, exercices, émotions et sexe sont les éléments normaux et les satisfactions de la vie. Ils doivent être requis en qualité et en quantité adéquates pour la préservation et la restauration de la santé. Tout excès aura une influence débilitante, et en tant que telle il devient une cause (petite ou éloignée) de la maladie. Les naturopathes et hygiénistes seuls, parlent de l'autoguérison. Les maladies d'autodéfense, du type réactionnel, sont des effets de l'organisme pour se désintoxiquer, c'est à dire rejeter loin de lui les poisons qui gênent la vie des cellules. Toutes intervention maladroite ne peut que freiner ce travail salutaire. Les petites maladies, ainsi guéries, préparent de grandes récidives et les grandes maladies irréversibles. Respectons les symptômes de l'élimination, ce sont nos alliés dans la lutte contre le mal. Il n'y a pas de maladies en soi dans le concept naturopathique. Ce que nous appelons en général "maladies" sont des crises curatives sur le mode émonctoriel ou éliminatoire, voulues par la Nature et orchestrées par la force vitale. Les seules maladies authentiques, dignes de ce nom, sont les maladies dégénératives, à forme centripète (sans élimination). Ces maladies rares à une époque pas très reculée se développent rapidement à notre époque (cancer, sida..)
 
En général les causes de la maladie se divisent en quatre catégories : vos excès, vos carences, vos mauvaises réactions émotionnelles, vos habitudes d'intoxication. Beaucoup de gens ne comprennent pas que l'excès consiste dans l'abus des choses normales de la vie. Ce terme ne s'applique pas aux habitudes, aux satisfactions et aux influences qui ne font pas partie des besoins normaux de la vie. Par exemple, fumer n'est pas nécessaire pour la santé. Le tabac et tous les poisons qui l'accompagnent ne sont pas des choses nécessaires pour la vie. Le corps ne l'utilise pour aucune de ses fonctions, ni pour construire des tissus et pour aucun de ses fluides. Pour les organismes vivants, le tabac est toujours et dans toutes les conditions un poison, car il n'est jamais utilisé physiologiquement. Si une substance n'est pas nécessaire et n'est jamais utilisée physiologiquement, alors ce sera réellement un poison pour le corps. Dans n'importe quelle quantité, importante ou infinitésimale, elle sera toujours un poison. Il est faux d'affirmer: "Je ne fume pas beaucoup", car cela impliquerait qu'une petite quantité de tabac est nécessaire pour vivre. Vous ne pouvez abuser que des choses normales de la vie, non des choses inutilisables. Bien que nous essayions de vivre hygiéniquement, nous pouvons abuser des besoins de plusieurs manières. Voici les excès habituels : trop manger, trop boire (de l'eau), bains trop longs, ensoleillement excessif, trop d'exercices, surcharge d'émotions et complaisance dans le sexe. Nourriture, eau (en tant que boisson), bain de soleil, exercices, émotions et sexe sont les éléments normaux et les satisfactions de la vie. Ils doivent être requis en qualité et en quantité adéquates pour la préservation et la restauration de la santé. Tout excès aura une influence débilitante, et en tant que telle il devient une cause (petite ou éloignée) de la maladie. Les naturopathes et hygiénistes seuls, parlent de l'autoguérison. Les maladies d'autodéfense, du type réactionnel, sont des effets de l'organisme pour se désintoxiquer, c'est à dire rejeter loin de lui les poisons qui gênent la vie des cellules. Toutes intervention maladroite ne peut que freiner ce travail salutaire. Les petites maladies, ainsi guéries, préparent de grandes récidives et les grandes maladies irréversibles. Respectons les symptômes de l'élimination, ce sont nos alliés dans la lutte contre le mal. Il n'y a pas de maladies en soi dans le concept naturopathique. Ce que nous appelons en général "maladies" sont des crises curatives sur le mode émonctoriel ou éliminatoire, voulues par la Nature et orchestrées par la force vitale. Les seules maladies authentiques, dignes de ce nom, sont les maladies dégénératives, à forme centripète (sans élimination). Ces maladies rares à une époque pas très reculée se développent rapidement à notre époque (cancer, sida..)
  
LES QUATRE DEGRÉS DE LA MALADIE
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VIVANT VOUS ÊTES, VIVANT SACHEZ RESTER ! Ne faites pas de vos tissus vivants, par vos maladresses et votre ignorance, un désert sec et aride où la vie s'est enfuie et où plus rien ne pousse.
 
 
On distingue, en naturopathie, ces quatre degrés suivant les manifestations de l'élimination.
 
1er degré - Maladies d'alarmes - C'est l'appel à l'attention; le malade est fatigué, mais rien n'est précis.
 
2ème degré - Maladies réactionnelles aiguës - Elles éclatent avec violence et sont généralisées à tous les émonctoires. La Force Vitale, ici, est supérieure à la masse des surcharges. C'est la forme centrifuge par excellence.
 
3ème degré - Maladies réactionnelles chroniques - Elles se manifestent plus lentement, plus localement. La Force Vitale est égale aux surcharges. La forme centrifuge subsiste.
 
4ème degré - Maladies authentiques, sans élimination - Elles sont d'ailleurs centripètes, locales, lésionnelles et souvent irréversibles. Nous les appelons "maladies dégénératives". A ce niveau apparaissent les mutations cellulaires  cancer et maladies infectieuses, aux germes dominants.
 
 
 
VIVANT VOUS ÊTES, VIVANT SACHEZ RESTER
 
 
 
Ne faites pas de vos tissus vivants, par vos maladresses et votre ignorance, un désert sec et aride où la vie s'est enfuie et où plus rien ne pousse.
 
  
 
Le rétablissement est possible aux quatre conditions suivantes :
 
Le rétablissement est possible aux quatre conditions suivantes :
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En combattant les symptômes, la médecine aggrave le cas, crée des complications et des rechutes, transforme les cas aigus en cas chroniques, détruit les tissus de façon irréversible, refoule les poisons en en ajoutant sous forme de produits chimiques. Les méthodes utilisées par la médecine tuent souvent le malade.
 
En combattant les symptômes, la médecine aggrave le cas, crée des complications et des rechutes, transforme les cas aigus en cas chroniques, détruit les tissus de façon irréversible, refoule les poisons en en ajoutant sous forme de produits chimiques. Les méthodes utilisées par la médecine tuent souvent le malade.
 
DÉFINITION DE LA TOXÉMIE
 
 
La toxémie est la présence de n'importe quelle substance incompatible avec la santé, dans le sang, la lymphe, les fluides du corps, les organes, les tissus et les cellules. La toxémie est une CONSTANTE endogène dans le sang, c'est à dire un produit naturel du corps. Elle devient toxique quand son accumulation dépasse le niveau de tolérance.
 
 
ÉNONCÉ
 
  
 
La diminution de l'élimination et des secrétions produit la toxémie qui est la cause fondamentale de toutes les maladies (biogonies) et de tous les états pathologiques.
 
La diminution de l'élimination et des secrétions produit la toxémie qui est la cause fondamentale de toutes les maladies (biogonies) et de tous les états pathologiques.
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Nos millions de cellules éliminent constamment des déchets toxiques dans le sang. L'arrêt de cette élimination signifie la mort instantanée. Mais une simple diminution de cette élimination élève le niveau des déchets qui deviennent trop toxiques et intolérables.
 
Nos millions de cellules éliminent constamment des déchets toxiques dans le sang. L'arrêt de cette élimination signifie la mort instantanée. Mais une simple diminution de cette élimination élève le niveau des déchets qui deviennent trop toxiques et intolérables.
  
On peut diviser la toxémie en plusieurs catégories :
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"L'activité consomme les substances du corps. Elle est dépensière de vie. Une activité accrue augmente la consommation de substance corporelle. Pendant le repos, les cellules, les tissus et les organes sont réparés, réformés, et renouvelés. Le repos est créateur de vie. Les organes qui se reposent sont plus capables de réparer leurs structures endommagées, que les organes en état de stimulation. Le repos et le sommeil sont les  procédés de restauration les plus qualifiés. Le véritable stockage des réserves d'énergie, la recharge des batteries corporelles, se produisent pendant le repos. La stimulation (irritation ou excitation) d'un corps épuisé, ne fait que précipiter l'épuisement des quelques réserves restantes, et amène l'effondrement final plus rapidement. Plus le corps est stimulé, plus vite il atteint l'état d'épuisement total". SHELTON L'élimination se passe au niveau des cellules et non à celui des émonctoires (peau, foie, rein, etc.) Ces derniers ne font que rejeter des substances déjà éliminées. Le foie transforme les matières éliminées par les cellules en matières plus simples et éliminables. Les reins les filtrent du sang et les rejette dans la vessie. Donc, pour hâter l'élimination, il faut pousser les cellules, non les émonctoires à éliminer. Les cellules ont besoin pour fonctionner avant tout d'énergie nerveuse. Quand celle-ci est abondante, elles éliminent beaucoup, sinon elles éliminent peu. On ne peut augmenter l'énergie nerveuse qu'en se reposant, en économisant sur les dépenses physiques, musculaires, digestives, sexuelles. Comment économiser ? Par le repos musculaire, stomacal, sexuel, etc.
1) La toxémie naturelle des déchets cellulaires - toxémie endogène.
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1) La médecine enseigne une fausse doctrine sur la nature de la maladie. En effet, la médecine considère la maladie comme une entité. La maladie est une action vitale, dont le but est de désintoxiquer, de purifier, de réparer. Le vomissement, la diarrhée, ne sont-ils pas des efforts de l'organisme pour expulser les poisons ? pour se purifier ? Par conséquent, la maladie purifie l'organisme, le désintoxique, l'assainit et le répare. Lutter contre elle, - et c'est bien la pratique médicale - est une grave erreur. La maladie est une action correcte, utile et bienfaisante. De plus, la force de la maladie n'est autre que celle du corps lui-même. En partant des théories médicales, on ne pouvait pas expliquer pourquoi c'était toujours les plus vigoureux qui faisaient les symptômes les plus violents, et c'était encore eux qui se rétablissaient le plus vite. A cet effet, on remarquera que les vieux, en général, ne font qu'une petite fièvre, tandis que les jeunes une forte fièvre. C'est là un indice de leur vitalité. La preuve est ainsi faite que la maladie est l'action du corps même. Elle peut être aiguë ou chronique. D'autre part, la paralysie, la cataracte, etc, ne sont pas vraiment des maladies, mais des dégénérescences, des destructions, souvent irréversibles.
2) La toxémie intestinale (auto-intoxication) provenant de la décomposition des aliments non digérés. C'est une toxémie exogène.
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2) La médecine enseigne une fausse doctrine sur l'action des remèdes. En effet, la médecine enseigne que les remèdes agissent. La médecine avoue ignorer le mode d'action des médicaments mais elle suppose, a priori, et sans aucune preuve, qu'ils agissent. Combien de siècles faudra-t-il pour que l'on comprenne que les médicaments n'agissent pas sur le corps, que c'est le corps qui agit sur eux ? Les médicaments n'agissent pas. Voilà la loi que le docteur R.T. Trall avait découverte. C'est plutôt le corps qui agit sur les médicaments. Pourquoi ? Pour se protéger, se sauvegarder, se préserver, car il répugne aux poisons. Par conséquent, les médicaments devraient être éliminés. Mais de ce fait, ils distrayaient les forces du corps du travail d'élimination, que ce travail fut anormal - maladie - ou normal. La désintoxication se ralentissait et l'état du malade s'aggravait, par toxémie.
3) La toxémie organique. Exemple : le pus, les abcès non drainés. Il faut drainer et laver les blessures fréquemment.
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3) La médecine enseigne une fausse théorie sur le pouvoir de guérison. En effet, ce pouvoir est inhérent aux organismes vivants. Il n'existe pas à l'extérieur, dans une fiole de médicaments. Le remède ne guérit pas. C'est le corps qui se guérit, de lui-même.
4) La toxémie chimique (exogène) par les médicaments, les vaccins, les sérums, les produits chimiques, les colorants, les insecticides, etc.
 
5) Ces 4 dernières toxémies produisent à leur tour une toxémie cellulaire endogène. Sans cette toxémie cellulaire naturelle, il est douteux que les autres toxémies puissent à elles seules produire la maladie.
 
 
 
1. L'hérédité :
 
a) La maladie (biogonie) étant une élimination, aucune maladie ne peut être héréditaire.
 
b) Par contre, on peut hériter d'une prédisposition, d'une diathèse, des organes petits, d'une poitrine étroite ou large, etc.
 
c) En cas de toxémie, on fait la maladie pour laquelle nous sommes prédisposés et pas une autre. Ainsi, nos parents sont tuberculeux, nous ferons le cas échéant une tuberculose.
 
d) Sans toxémie élevée, nous ne ferons jamais aucune maladie, quelle que soit notre hérédité.
 
2. Les microbes ne causent pas la maladie. Ils aident à l'éliminer en transformant les déchets. Même chose pour les amibes.
 
3. Infection signifie toxémie provenant des aliments azotés : pus, fièvre, inflammation, cancer...
 
4. La contagion n'existe pas, car la toxémie ne peut pas être transmise d'une personne à une autre. Exception : certains parasites (gale, etc.)
 
5. Les épidémies sont provoquées par des conditions malsaines qui affectent tous les habitants d'une région : panique, peur durant les guerres, humidité excessive, froid ou chaleur excessifs, eau contaminée, les orgies de Noël, etc.
 
6. Les parasites : Exemple : la gale, les filaires, la bilharzia, le ver solitaire, etc. Ces parasites sont parfois mortels. Il faut les tuer à l'aide de pommades à base de soufre (ascabiol) ou de rayons ultra-violets, ou autrement. Les pépins de courge chassent le ver solitaire. J'ignore quel produit chimique peut tuer ou chasser les parasites de la bilharzia sans nuire au malade.
 
7. L'immunité n'existe pas. C'est un mythe. Les mêmes causes produiront toujours les mêmes effets, à moins d'affaiblir la résistance et de tuer l'individu.
 
Certains s'imaginent que l'exercice hâte l'élimination. Ils se trompent énormément. L'exercice, la marche, le travail, dévient les énergies vers les muscles et ralentissent donc l'élimination. Il n'existe pas de méthode plus efficace pour hâter l'élimination que le repos au lit. Une plus grande activité augmente la production des déchets, alors qu'une activité réduite restreint la production des toxines. Une activité accrue dépense de l'énergie, tandis que le repos et le sommeil conservent cette énergie. Plus un corps est stimulé, moins il devient capable d'assumer ses fonctions. Donnez-lui du repos suffisamment pour permettre la récupération, la réforme et la réparation, et sa vigueur et son efficacité fonctionnelles en seront augmentées. Une plus grande quantité d'énergie est dépensée dans l'activité physique. Si le repos est substitué à l'activité, l'énergie habituellement dépensée dans cette activité physique devient disponible pour une utilisation autre, et, pour le moment du moins, à un travail plus important. La Nature ne coupe pas l'appétit, ne met pas le malade dans un état de prostration et n'arrête pas ses activités, tant mentales que sexuelles et sensorielles, pour rien. Celles-ci sont des mesures de conservation destinées à sauvegarder les énergies habituellement dépensées dans ces formes d'activités, afin qu'elles puissent être disponibles pour d'autres utilisations, comme par exemple, dans un travail plus important de rétablissement. "L'activité consomme les substances du corps. Elle est dépensière de vie. Une activité accrue augmente la consommation de substance corporelle. Pendant le repos, les cellules, les tissus et les organes sont réparés, réformés, et renouvelés. Le repos est créateur de vie. Les organes qui se reposent sont plus capables de réparer leurs structures endommagées, que les organes en état de stimulation. Le repos et le sommeil sont les  procédés de restauration les plus qualifiés". SHELTON La stimulation réduit donc le pouvoir fonctionnel, par la dépense d'énergie supplémentaire et l'accroissement des déchets métaboliques. Nous parlons ici, bien sûr, du repos dans le sens le plus large du terme, c'est à dire le repos physiologique qu'est le jeûne. Quand on ne jeûne pas, il est impossible de garder le lit le jour. Mais quand on jeûne, il s'installe dans le corps, au bout de quelques jours, une sorte de relaxation authentique qui oblige à garder le lit avec plaisir. "Le véritable stockage des réserves d'énergie, la recharge des batteries corporelles, se produisent pendant le repos. La stimulation (irritation ou excitation) d'un corps épuisé, ne fait que précipiter l'épuisement des quelques réserves restantes, et amène l'effondrement final plus rapidement. Plus le corps est stimulé, plus vite il atteint l'état d'épuisement total. Par ailleurs, plus le corps est faible, moins il est capable de résister aux stimulants et plus grande est la nécessité de ne "rien faire" d'une façon intelligente. Seuls ceux qui possèdent une expérience suffisamment approfondie avec, d'une part la pratique du stimulant (gaspillage des forces) et d'autre part, la pratique du repos (conservation des forces) - seuls ceux-là peuvent juger du mérite des deux pratiques et peuvent former un jugement réellement circonstancié. Celui qui n'a pas complètement abandonné la pratique du stimulant, et qui, par manque de connaissance expérimentale de la question, proclame la supériorité de la pratique stimulante sur la pratique de conservation des forces, celui-là raisonne comme les philosophes en pantoufles. Il ne sait pas, il ne peut pas savoir ce dont il parle. Telle l'araignée qui tisse sa toile, il échafaude une théorie fantastique sur la toile de son imagination". SHELTON L'élimination se passe au niveau des cellules et non à celui des émonctoires (peau, foie, rein, etc.) Ces derniers ne font que rejeter des substances déjà éliminées. Le foie transforme les matières éliminées par les cellules en matières plus simples et éliminables. Les reins les filtrent du sang et les rejette dans la vessie. Donc, pour hâter l'élimination, il faut pousser les cellules, non les émonctoires à éliminer. Comment ? A cet effet, il faut savoir comment fonctionne nos cellules. Les cellules ont besoin pour fonctionner avant tout d'énergie nerveuse. Quand celle-ci est abondante, elles éliminent beaucoup, sinon elles éliminent peu. Comment augmenter cette énergie nerveuse ? Aucune substance ne vous la donnera, aucune méthode, aucun stimulant. On ne peut augmenter l'énergie nerveuse qu'en se reposant, en économisant sur les dépenses physiques, musculaires, digestives, sexuelles. Comment économiser ? Par le repos musculaire, stomacal, sexuel, etc.
 
On ne hâtera pas l'élimination en stimulant les émonctoires.
 
1) La médecine enseigne une fausse doctrine sur la nature de la maladie
 
En effet, la médecine considère la maladie comme une entité. On dit que la maladie attaque, agit sur certains organes, les détruit, se retire. résiste au traitement, change de forme etc. On considère la maladie comme un ennemi à abattre, un ennemi qui vient du dehors, un ennemi qui circule librement dans l'air (microbes, virus etc). C'était exactement la conception ancestrale de l'homme des cavernes, selon laquelle la maladie était une entité mystérieuse, de mauvais esprits démoniaques, qui attaquaient sans raison. et qu'il fallait exorciser. D'ailleurs, les plus hautes autorités médicales avouaient que la nature de la maladie était, pour eux, un grand mystère. Qu'est ce que la maladie ? On l'ignorait, mais on n'hésitait pas à traiter les malades ! Est-ce honnête? Pour savoir quelle est la nature essentielle de la maladie, nous n'avons qu'à revenir vers les faits de la physiologie. Prenons l'exemple de la diarrhée. Quand on consomme un plat de salade, celle-ci est digérée et se transforme en tissus vivants. Par contre, quand on ingérait un champignon vénéneux, le corps, ne pouvait l'utiliser, le rejetait en faisant une diarrhée. On voit tout de suite que la maladie est une action, non pas d'entités morbides extérieures, mais du corps même, pour se désintoxiquer. La maladie est une action vitale, dont le but est de désintoxiquer, de purifier, de réparer. Pour prouver que la maladie était un effort de désintoxication et de récupération, les expériences suivantes furent réalisées : On donna à des personnes des médicaments, choisis dans la pharmacopée, et l'on put produire en elles toutes les maladies de la nosologie médicale. C'est ainsi que selon les paroles mêmes du docteur Russell T. Trall : - Une combinaison d'alcool et de quinine donnait la fièvre, - le calomel, l'opium et le nitre donnaient la typhoïde ou le typhus, - la gomme-gutte, l'antimoine et l'ipéca donnaient le choléra, - l'huile de ricin, le sel de magnésie et une centaine d'autres médicaments, dits cathartiques, donnaient la diarrhée, - la lobélie, le tabac et d'autres médicaments donnaient le vomissement. Mais le vomissement, la diarrhée, ne sont-ils pas des efforts de l'organisme pour expulser les poisons ? pour se purifier ? Par conséquent, la maladie purifie l'organisme, le désintoxique, l'assainit et le répare. Lutter contre elle, - et c'est bien la pratique médicale - est une grave erreur. La maladie est une action correcte, utile et bienfaisante. De plus, la force de la maladie n'est autre que celle du corps lui-même.
 
En partant des théories médicales, on ne pouvait pas expliquer pourquoi :
 
a) c'était toujours les plus vigoureux qui faisaient les symptômes les plus violents,
 
b) et c'était encore eux qui se rétablissaient le plus vite.
 
A cet effet, on remarquera que les vieux, en général, ne font qu'une petite fièvre, tandis que les jeunes une forte fièvre. C'est là un indice de leur vitalité. La preuve est ainsi faite que la maladie est l'action du corps même. Elle peut être aiguë ou chronique. D'autre part, la paralysie, la cataracte, etc, ne sont pas vraiment des maladies, mais des dégénérescences, des destructions, souvent irréversibles.
 
2) La médecine enseigne une fausse doctrine sur l'action des remèdes. En effet, la médecine enseigne que les remèdes agissent. Comment et pourquoi agissent-ils ? Les plus hautes autorités médicales avouent l'ignorer. Pourquoi par exemple, l'ipéca produit le vomissement ? Pourquoi les feuilles de séné purgent-elles ? Pourquoi une petite dose d'opium "stimule-t-elle", tandis qu'une forte dose est "sédative" ? La médecine avoue ignorer le mode d'action des médicaments mais elle suppose, a priori, et sans aucune preuve, qu'ils agissent. C'est exactement comme l'histoire de la Terre : on pensait que le soleil tournait autour d'elle, alors que c'est bien elle qui évolue autour de lui. Et il a fallu mille ans pour qu'on admette que c'est la terre qui tourne, comme le pensait Galilée. Combien de siècles faudra-t-il pour que l'on comprenne que les médicaments n'agissent pas sur le corps, que c'est le corps qui agit sur eux ? Les médicaments n'agissent pas. Voilà la loi que le docteur R.T. Trall avait découverte. C'est plutôt le corps qui agit sur les médicaments. Pourquoi ? Pour se protéger, se sauvegarder, se préserver, car il répugne aux poisons. Par conséquent, les médicaments devaient être éliminés. Mais de ce fait, ils distrayaient les forces du corps du travail d'élimination, que ce travail fut anormal - maladie - ou normal. La désintoxication se ralentissait et l'état du malade s'aggravait, par toxémie. Molière avait dit que la plupart des malades mouraient de leurs remèdes, et non de leurs maladies. Mais on l'avait pris pour une boutade littéraire.
 
3) La médecine enseigne une fausse théorie sur le pouvoir de guérison. En effet, ce pouvoir est inhérent aux organismes vivants. Il n'existe pas à l'extérieur, dans une fiole de médicaments. Le remède ne guérit pas. C'est le corps qui se guérit, de lui-même. Ce sujet sera étudié au chapitre suivant.
 
 
4) La médecine enseigne une fausse doctrine sur la relation entre la maladie et le pouvoir guérisseur. En effet, la médecine enseigne que la maladie et le pouvoir curatif sont deux entités antagonistes, alors qu'ils sont une seule et même chose. N'est-ce pas la diarrhée qui nettoie ? N'est-ce pas les furoncles qui purifient ? La médecine prétend aider la Nature - ou le pouvoir curatif, - avec des poisons, pour chasser la maladie. Rien de plus absurde, car le pouvoir curatif, c'est la maladie même.
 
4) La médecine enseigne une fausse doctrine sur la relation entre la maladie et le pouvoir guérisseur. En effet, la médecine enseigne que la maladie et le pouvoir curatif sont deux entités antagonistes, alors qu'ils sont une seule et même chose. N'est-ce pas la diarrhée qui nettoie ? N'est-ce pas les furoncles qui purifient ? La médecine prétend aider la Nature - ou le pouvoir curatif, - avec des poisons, pour chasser la maladie. Rien de plus absurde, car le pouvoir curatif, c'est la maladie même.
 
5) La médecine enseigne une fausse théorie sur la relation des remèdes avec la maladie. En effet, la médecine veut guérir une maladie en produisant une maladie contraire ! Et c'est de là que provient son nom : allopathie. C'est ainsi qu'on veut provoquer la constipation dans les cas de diarrhée; et la diarrhée dans les cas de constipation. Pourquoi un poison qui provoquerait des vomissements chez un homme sain, remédiera-t-il l'état d'un malade ? Si un poison rend malades les gens sains, ne nuirait-il pas aux malades ? Donnez du sel de magnésie à un homme sain : il fait une diarrhée; on dit alors, en médecine, que ce sel a eu une action physiologique. Donnez par contre le même sel à un constipé : il fait aussi une diarrhée, mais l'on dit que le sel a eu une action thérapeutique. Rien de plus absurde. Voltaire avait bien raison de dire que l'on administre des médicaments, dont on sait très peu, à des organismes, dont on sait moins, pour guérir des maladies dont on ne sait rien ! La médecine s'attaque aux symptômes, au lieu de s'attaquer aux causes. Ainsi par exemple, si un malade vomissait, on voudra arrêter les vomissements; s'il faisait de la fièvre, on voudra la faire baisser coûte que coûte; s'il était faible, on voudra le remonter. Mais on ne cherchait pas à savoir la cause des vomissements, la cause de la diarrhée, la cause de la fièvre, la cause de la faiblesse. - On jetait, comme de la poudre aux yeux, des mots savants qui ne voulaient rien dire, comme si cela dispensait la médecine de rechercher plus haut, - c'est à dire les causes. Exemple : on vous dira, c'est une allergie ! En d'autres termes, la faute est aux mécanismes du corps déréglé. - Ou bien alors, on rejette la faute sur les microbes, - ce qui dispensait la médecine d'accuser le café, le vin, les aliments malsains, - et cela ménageait aussi le malade qui n'eût pas aimé qu'on le traitât d'avoir vécu de façon malsaine. La médecine était-elle capable de s'attaquer aux causes ? Hélas ! Non, puisqu'elle les ignore. de ses propres aveux. On commence par vous dire que la cause est un microbe, puis un peu plus loin, on affirme que la cause est inconnue ! Il suffit de voir les manuels classiques médicaux, ou même des articles de journaux médicaux, pour lire des déclarations stupéfiantes, selon quoi elle ignore la cause du rhumatisme, du rhume, de la sinusite, du cancer. etc. D'autre part, le tabac était considéré, autrefois, comme ayant 17 propriétés médicinales ! On le prescrivait pour guérir... Mais grâce aux premiers hygiénistes, on avait fini par admettre officiellement que cette plante vénéneuse causait le cancer des poumons.
 
5) La médecine enseigne une fausse théorie sur la relation des remèdes avec la maladie. En effet, la médecine veut guérir une maladie en produisant une maladie contraire ! Et c'est de là que provient son nom : allopathie. C'est ainsi qu'on veut provoquer la constipation dans les cas de diarrhée; et la diarrhée dans les cas de constipation. Pourquoi un poison qui provoquerait des vomissements chez un homme sain, remédiera-t-il l'état d'un malade ? Si un poison rend malades les gens sains, ne nuirait-il pas aux malades ? Donnez du sel de magnésie à un homme sain : il fait une diarrhée; on dit alors, en médecine, que ce sel a eu une action physiologique. Donnez par contre le même sel à un constipé : il fait aussi une diarrhée, mais l'on dit que le sel a eu une action thérapeutique. Rien de plus absurde. Voltaire avait bien raison de dire que l'on administre des médicaments, dont on sait très peu, à des organismes, dont on sait moins, pour guérir des maladies dont on ne sait rien ! La médecine s'attaque aux symptômes, au lieu de s'attaquer aux causes. Ainsi par exemple, si un malade vomissait, on voudra arrêter les vomissements; s'il faisait de la fièvre, on voudra la faire baisser coûte que coûte; s'il était faible, on voudra le remonter. Mais on ne cherchait pas à savoir la cause des vomissements, la cause de la diarrhée, la cause de la fièvre, la cause de la faiblesse. - On jetait, comme de la poudre aux yeux, des mots savants qui ne voulaient rien dire, comme si cela dispensait la médecine de rechercher plus haut, - c'est à dire les causes. Exemple : on vous dira, c'est une allergie ! En d'autres termes, la faute est aux mécanismes du corps déréglé. - Ou bien alors, on rejette la faute sur les microbes, - ce qui dispensait la médecine d'accuser le café, le vin, les aliments malsains, - et cela ménageait aussi le malade qui n'eût pas aimé qu'on le traitât d'avoir vécu de façon malsaine. La médecine était-elle capable de s'attaquer aux causes ? Hélas ! Non, puisqu'elle les ignore. de ses propres aveux. On commence par vous dire que la cause est un microbe, puis un peu plus loin, on affirme que la cause est inconnue ! Il suffit de voir les manuels classiques médicaux, ou même des articles de journaux médicaux, pour lire des déclarations stupéfiantes, selon quoi elle ignore la cause du rhumatisme, du rhume, de la sinusite, du cancer. etc. D'autre part, le tabac était considéré, autrefois, comme ayant 17 propriétés médicinales ! On le prescrivait pour guérir... Mais grâce aux premiers hygiénistes, on avait fini par admettre officiellement que cette plante vénéneuse causait le cancer des poumons.
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Les facteurs nécessaires au maintien de la santé sont ceux-là même auxquels il faut recourir pour la rétablir, et pas d'autres, quelle que soit la maladie en cause. Ces facteurs sont l'alimentation spécifique à l'espèce humaine, l'absence de poisons chimiques, la suppression des médicaments, des vaccins, des émotions négatives, avoir l'esprit positif, le repos, le sommeil, l'air pur, l'exercice, etc.... En dosant chaque facteur selon le pouvoir d'utilisation de chaque cas particulier.
 
Les facteurs nécessaires au maintien de la santé sont ceux-là même auxquels il faut recourir pour la rétablir, et pas d'autres, quelle que soit la maladie en cause. Ces facteurs sont l'alimentation spécifique à l'espèce humaine, l'absence de poisons chimiques, la suppression des médicaments, des vaccins, des émotions négatives, avoir l'esprit positif, le repos, le sommeil, l'air pur, l'exercice, etc.... En dosant chaque facteur selon le pouvoir d'utilisation de chaque cas particulier.
 
    LES PRINCIPALES CAUSES DE LA MALADIE
 
 
    Les principales causes qui touchent tout le monde sont les suivantes :
 
    1) la plupart des gens, dans les pays civilisés, mangent sans avoir
 
    réellement faim, mais uniquement parce que c'est l'heure de manger. Les
 
    enfants, qui ont les instincts plus purs que les nôtres, de même que les
 
    animaux, mangent pour la plupart seulement quand ils ont faim.
 
    2) la majorité des gens mangent des aliments non
 
    spécifiques à l'espèce humaine, c'est à dire des aliments qui n'ont pas été
 
    destinés par la Nature à l'homme (céréales, viandes).
 
    3) Enfin, l'être humain absorbe beaucoup de poisons pour se
 
    stimuler (café, thé, chocolat, sucre industriel, alcool, tabac, produits
 
    chimiques dans les aliments). Puis, on prend souvent des médicaments
 
    qui sont aussi des poisons, destinés à supprimer les symptômes.
 
  
 
     Enfin, quand on parle de virus "contaminant", il s'agit en vérité de la
 
     Enfin, quand on parle de virus "contaminant", il s'agit en vérité de la
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     Enfin, il existe beaucoup d'autres facteurs secondaires de maladies que j'ai
 
     Enfin, il existe beaucoup d'autres facteurs secondaires de maladies que j'ai
 
     cités à la fin de cette brochure.
 
     cités à la fin de cette brochure.
 
    AU RÉVEIL
 
 
    Au réveil, la plupart des gens dès qu'ils ouvrent les yeux, après une nuit de
 
    sommeil, mangent ou boivent quelque chose, après avoir fumé une cigarette.
 
    Souvent c'est aussi du café pour arrêter l'élimination nocturne. Ensuite, les
 
    croissants sont trempés dans ce café.
 
    Mais au réveil, on n'a jamais faim réellement. On a la bouche pâteuse,
 
    mauvaise, parfois amère, sèche, l'esprit vaseux, pas clair et engourdi.
 
    Instinctivement, on cherche à supprimer ces symptômes d'élimination nocturne
 
    à l'aide d'une boisson chaude contenant des poisons, comme le café, le
 
    thé, le cacao, les tisanes, puis par le tabac. Ensuite, on mange sans faim un
 
    ou deux croissants, ce qui surcharge l'organisme à un moment où ses forces
 
    vives sont concentrées à achever le catabolisme (élimination de la nuit).
 
    Pour ceux qui souffrent de dénutrition (malgré l'abondance de leur alimentation),
 
    la "faim" pourrait apparaître une ou deux heures après le réveil, et
 
    même tout de suite. Quand leur dénutrition aura été soignée et éliminée, leur
 
    Corps ne réclamera de nourriture que plusieurs heures après le réveil.
 
 
    MAIS QUELLES SONT DONC LES
 
    SOUFFRANCES DE LA FAIM ?
 
 
    L'opinion médicale et populaire veut que la faim soit une sensation douloureuse
 
    et pénible. On parle des souffrances de la faim. "J'ai souffert de la faim",
 
    vous dira-t-on !
 
    Or la faim est une manifestation du fonctionnement normal du corps, et
 
    toutes les fonctions normales du corps procurent du plaisir.
 
 
    Ainsi, par exemple, le fait d'uriner, d'évacuer, de regarder, de dormir, d'avoir des rapports
 
    sexuels, sont toutes des fonctions agréables.
 
    Pourquoi parle-t-on alors des souffrances de la faim ? de ses douleurs ? Il
 
    est vrai que certains individus ressentent effectivement des souffrances, mais
 
    ce ne sont là que des signes d'élimination et de désintoxication pour effacer
 
    les séquelles irritantes des repas malsains précédents. Celui qui arrête de
 
    fumer ou de boire du café ressent des souffrances identiques et des douleurs
 
    similaires provenant de la désintoxication. Ces inconvénients ne doivent pas
 
    porter à manger, ni à fumer, ni à boire du café.
 
    Répétons-le : les souffrances parfois ressenties ne sont pas celles de la
 
    faim, mais bien celles de la désintoxication. Ces souffrances disparaissent
 
    quand la désintoxication se termine, et quand la faim arrive enfin, aucune
 
    souffrance n'est ressentie.
 
 
    LA VRAIE FAIM ET LA FAUSSE FAIM
 
 
    Chaque fois que je traite du sujet de la faim, dans mes causeries
 
    quotidiennes consacrées aux curistes, on me rétorque qu'on a faim tôt le
 
    matin. C'est alors que je demande que l'on fasse la distinction entre la vraie
 
    faim et la fausse faim.
 
 
    ATTENDRE UNE HEURE POUR VOIR
 
 
    La fausse faim disparaît en peu de temps, réapparaît encore, puis disparaît
 
    de nouveau. Par contre, la vraie faim persiste et s'accentue.
 
    Donc, pour les distinguer, il suffira d'attendre une heure par exemple,
 
    sinon plus, ainsi on sera fixé. De toute façon, plus on attend, plus la vraie
 
    faim sera aiguisée. Car au début, elle sera faible.
 
    Dans les cas de dénutrition, la faim aiguë aboutit à une sensation de
 
    "partir", de s'évanouir, de s'effondrer. On ne peut pas travailler, ni lien faire
 
    avant être nourri. A ce moment, il faut manger tout de suite un fruit ou
 
    deux, sans aucune boisson.
 
 
    "L'appétit, écrit Shelton, est une contrefaçon de la faim. Ce n'est
 
    pas l'expression d'un besoin, mais celle d'une habitude ou d'une envie
 
    imaginaire. L'appétit est une créature de l'habitude et de la routine, et
 
    peut être due à plusieurs choses comme : l'heure du repas, la vue, le goût
 
    et l'odeur des aliments, ou même l'idée de manger qui peut déclencher
 
    l'appétit. Les condiments et les assaisonnements peuvent aussi éveiller l'appétit."
 
 
    Mais cela n'est pas la vraie faim. L'appétit, c'est une fausse faim.
 
    La vraie faim ne s'accompagne d'aucun symptôme. On n'a pas mal à la
 
    tête, ni aucun malaise. Les idées sont claires, l'esprit lucide, on est
 
    optimiste, heureux, tranquille, serein.
 
    La vraie faim ne vient pas forcément à L'heure des repas. Par contre, les
 
    contractions rythmiques de l'estomac se produisent régulièrement, par
 
    habitude, à l'heure des repas, et font croire à la faim. Hélas ! c'est une fausse faim.
 
    La vraie faim peut survenir spontanément à tout moment de la journée,
 
    mais pas en pleine nuit.
 
    En effet, durant la nuit les muscles sont relaxés et
 
    l'estomac, qui est aussi un muscle, se relaxe aussi. Il n'est pas prêt à malaxer
 
    le bol alimentaire durant le repos nocturne.
 
    Si l'on ressent, par contre, la faim avant minuit, alors quelques feuilles de
 
    laitue ou une pomme devraient la calmer et assurer un sommeil réparateur.
 
    Selon Fletcher, pour distinguer la vraie faim de la fausse faim, on notera
 
    que dans la vraie faim "l'eau coule dans la bouche". Selon moi, pour les
 
    distinguer, il suffirait d'attendre une heure : la vraie faim persiste, alors que la
 
    fausse faim disparaît avec tous les symptômes morbides et trompeurs.
 
 
    LA GORGE CONTRACTÉE OU DILATÉE ?
 
 
    La plupart des hygiénistes professionnels attribuent aux glandes de la gorge
 
    et à celles de la bouche le rôle principal dans les manifestations de la faim.
 
    Shelton attribue ce rôle principal actif aux nerfs. En effet, ce sont bien les
 
    nerfs qui commandent cette sensation de creux et de dilatation qui monte vers
 
    l'œsophage et vers la gorge.
 
    C'est pourquoi durant les moments de fatigue, de soucis, de préoccupations,
 
    de colère, de haine, d'émotions négatives, etc., même si le corps a besoin de
 
    nourriture, il ne la demande pas et ne manifestera pas la faim. Les nerfs
 
    garderont la gorge et l'œsophage contracté.
 
    Quand les conditions sont favorables, la faim se manifeste par la dilatation
 
    de la gorge et de l'œsophage.
 
 
    UNE SENSATION AGRÉABLE
 
 
    La vraie faim est une sensation toujours agréable et plaisante, même si elle
 
    peut être pressante. Un creux dans l'estomac, un vide accompagné de
 
    contractions rythmiques, une sensation de détente qui monte de l'estomac vers
 
    la gorge en traversant l'œsophage :
 
    tous ces symptômes sont agréables etplaisants.
 
    Par contre, dans les cas de dénutrition et de manque de réserves, le sujet
 
    peut ressentir une faim diffuse, une incapacité de travailler ou de se
 
    concentrer, il se sent "partir". Or ces sensations disparaissent rapidement en
 
    quelques semaines, au fur et à mesure que les réserves sont comblées. Alors,
 
    la faim devient moins pressante et moins fréquente. Le sujet ressentira alors
 
    la faim, mais son esprit sera alerte, vif et lucide, et son humeur optimiste et
 
    sereine. Il verra la vie en rose.
 
 
    LA FAUSSE FAIM :
 
    COMME APRÈS UNE DROGUE
 
 
    Tous les symptômes morbides que j'ai décrits dans la fausse faim
 
    ressemblent de façon frappante aux symptômes qui se manifestent chez le
 
    fumeur et le buveur de café, de thé ou même chez le drogué, quand ils arrêtent
 
    leur poison. Ces symptômes sont ceux de la fausse faim, ce sont des
 
    symptômes d'élimination.
 
 
    La fausse faim est un symptôme d'élimination des résidus du
 
    repas précédent. Or ces symptômes de désintoxication sont bien connus
 
    des drogués, des fumeurs et des buveurs de café et de thé. Malheureusement,
 
    les mangeurs les ignorent. L'accoutumance peut exister pour la drogue
 
    comme pour les aliments malsains.
 
 
    Il est évident que si un drogué ou un fumeur en pleine désintoxication
 
    reprend son poison, les symptômes désagréables de la désintoxication cessent
 
    aussitôt. Or, il ne faut jamais arrêter une désintoxication, qu'elle provienne
 
    de la drogue, de l'alcool, du café ou des aliments malsains.
 
 
    "Les symptômes morbides de la fausse faim, poursuit Shelton, sont
 
    identiques à ceux qu'éprouvent les drogués quand ils sont privés de leur
 
    drogue habituelle."
 
 
    Bien sûr que les symptômes de l'accoutumance aux drogues sont bien plus
 
    forts, mais l'accoutumance alimentaire et l'habitude des heures fixes du repas,
 
    aboutissent à l'ébriété alimentaire et à la gloutonnerie et produisent leurs
 
    propres symptômes, qu'on prend à tort pour de la faim.
 
 
    Il est vrai que ces symptômes sont soulagés temporairement par la prise de
 
    la nourriture, exactement comme le café soulage temporairement le mal de
 
    on se convainc, d'avoir besoin de manger. A l'extrême, les ulcéreux et les
 
    malades de l'estomac mangent souvent pour soulager leurs douleurs
 
    stomacales, mais ils les perpétuent par leur pratique.
 
 
    C'est un cercle vicieux qu'on peut rompre par la pratique du jeûne.
 
    Sinon, on s'enfonce davantage.
 
    Tous ces symptômes morbides finissent par passer si l'on cesse de manger
 
    quelque temps et si l'on attende la vraie faim. -
 
    Dans son livre Perfect Health ("La Santé Parfaite"), Haskell dit qu'il a :
 
 
    ..."demandé à plusieurs milliers de personnes, y compris des
 
    médecins, de décrire la sensation de la faim naturelle. Dans leur
 
    réponse, il nota les symptômes suivants : évanouissement, sensation
 
    de vide dans l'estomac, creux, rongements, etc. Mais toutes ces
 
    sensations sont celles de l'appétit et non celles de la faim. Elles
 
    proviennent d'un mauvais mode d'alimentation."
 
 
    L'APPÉTIT ET LA FAIM
 
 
    Shelton compare l'appétit à l'envie qu'on peut avoir pour la nicotine,
 
    l'alcool, le café, le thé, le cacao.
 
 
    "Personne ne peut avoir jamais faim pour ces substances empoisonnantes, écrit-il.
 
    En effet, elles ne servent aucun besoin physiologique
 
    et sont, par conséquent, toujours nocives. Aucune demande
 
    physiologique pour ces substances ne peut jamais survenir."
 
 
    Il arrive parfois que l'appétit s'accompagne de sensations diverses de
 
    malaise et même de douleur, de sensation de faiblesse, de dépression nerveuse,
 
    de rongements stomacaux, de gargouillements intestinaux, de nausée, de
 
    maux de tête et d'autres sensations morbides.
 
 
    Selon le docteur Claunch, on peut distinguer la vraie faim de
 
    l'appétit de la façon suivante :"Quand vous avez faim et que vous êtes à
 
    l'aise, c'est la vraie faim. Mais quand vous avez soi-disant faim et que
 
    vous êtes mal à l'aise, c'est la fausse faim."
 
 
    Je ferai toutefois exception à cette règle quand la personne se sent "partir".
 
    En effet, au début du changement de régime, la digestion est très faible, les
 
    cellules crient famine et la faim devient fréquente et impérieuse.
 
    Certains peuvent se sentir "partir" et doivent manger vite à ces moments-
 
    là. Par la suite, avec l'amélioration du pouvoir digestif, les réserves sont
 
    plus substantielles et la faim plus espacée et plus agréable à supporter. En
 
    effet, avec l'ancien régime d'aliments dénaturés et cuits, on n'en digère que les
 
    20 %, le reste passe le lendemain dans les selles. Par contre, avec le nouveau
 
    régime sain, composé d'aliments vivants, on digère les 90 %, les selles sont
 
    peu abondantes, moulées et sans odeur.
 
    C'est ainsi que le passage d'une étape à une autre provoque un appel
 
    pressant de nourriture, en attendant que le pouvoir digestif s'améliore.
 
    Cette faim est un symptôme de dénutrition. Toutefois, chez certains une élimination
 
    intense est déclenchée, la faim disparaît et il serait utile de commencer
 
    par un jeûne, comme préparation à ce nouveau régime sain.
 
    "Quand une personne malade saute un repas habituel, elle s'affaiblit
 
    avant d'avoir faim. Mais quand une personne en bonne santé rate un
 
    repas habituel, elle ressent la faim avant de s'affaiblir."- Dr Claunch.
 
 
    La faim est un principe sacré dans notre vie, principe qu'il faut respecter en
 
    toutes circonstances.
 
    Ceux, qui vous disent de sentir les aliments pour faire votre choix, ils
 
    ignorent la faim et recherchent l'appétit !
 
    L'erreur la plus courante et la plus grave, c'est de remplir son estomac parce
 
    que c'est l'heure du repas, ou sur ordre du médecin, ou encore comme passe-
 
    temps social pour faire plaisir aux hôtes et aux convives.
 
 
    UNE DEMANDE NATURELLE
 
 
    Quand on mange sans éprouver une demande naturelle, on ne profite pas,
 
    ou très peu, de ce qu'on mange. C'est exactement comme celui qui pratique
 
    la respiration forcée et profonde sans besoin ni essoufflement, ou encore
 
    comme celui qui boit sans avoir soif.
 
    "Cette manière de manger, écrit Shelton, transforme le corps en fabrique d'engrais."-
 
    La vraie faim représente la demande naturelle de manger et indique que la
 
    nourriture sera effectivement élaborée par le corps.
 
    Par contre, quand on sent les aliments avant d'en choisir un qui vous tente,
 
    on cherche à aiguiser l'appétit, et l'on ne digère qu'une partie seulement de ce
 
    qu'on ingère. Les selles deviennent abondantes et l'on ne profite pas de tout
 
    ce qu'on mange.
 
 
    CE QUE LA FAIM N'EST PAS .
 
 
    "Pour comprendre ce qu'est la vraie faim, écrit Shelton, voyons ce
 
    qu'elle n'est pas, avant de chercher ce qu'elle est.
 
    Pensez à la soif : est-ce une douleur ? un vertige ? un évanouissement ?
 
    Rien de tout cela. La soif est ressentie dans la
 
    bouche et dans la gorge et l'on ressent un désir conscient pour boire de
 
    l'eau. Or on ne prend jamais le mal de tête pour de la soif, car on
 
    connaît très bien la soif. Il en est de même pour la faim authentique :
 
    on ressent un désir authentique pour manger, on est à l'aise, sans
 
    souffrances ni malaises. La salive coule abondamment dans la bouche
 
    et souvent on désire un aliment particulier."
 
    Certains jeûneurs ressentent des douleurs stomacales vives qui peuvent
 
    durer une semaine. Ce n'est pas la faim. Ceux qui les ressentent sont les
 
    dyspeptiques, les nerveux, les anxieux, les ulcéreux, ceux qui souffrent de
 
    gastrite à cause des aliments malsains et des médicaments.
 
    Certaines douleurs passagères sont dues aux contractions spasmodiques de
 
    l'estomac et des intestins, provenant du dérangement psychique ou
 
    émotionnel du sympathique abdominal qui contrôle cette région du corps.
 
 
    LA FAIM N'EST PAS ...
 
    Le mal de tête n'est pas la faim.
 
    La douleur dans l'abdomen n'est pas la faim.
 
    Les rongements stomacaux ne sont pas la faim.
 
    La lassitude n'est pas la faim.
 
    Les vertiges ne sont pas la faim.
 
    La faiblesse n'est pas la faim.
 
    L'évanouissement n'est pas la faim.
 
    La sensation de vide n'est pas la faim.
 
    L'agitation n'est pas la faim.
 
 
    L'ODEUR DES ALIMENTS ET LES CONDIMENTS
 
 
    Contrairement à ce que pratiquent les adeptes de l'instinctothérapie, la vraie
 
    faim ne peut pas être provoquée par l'odeur, le goût ou fût ce l'idée d'un
 
    aliment. Ces adeptes qui hument les aliments avant d'en manger, ne
 
    recherchent en vérité que l'appétit et l'envie, mais n'ont pas faim. Quand on a
 
    vraiment faim, on n'est pas tellement difficile dans le choix des aliments.
 
    D'autre part, la vraie faim n'est pas stimulée par les condiments, les
 
    assaisonnements et le sel. Ces substances sont des poisons. La salive qui
 
    est déversée sur le sel ne contient pas de sucs digestifs, mais de l'eau pour
 
    diluer le poison et le rendre moins corrosif aux tissus.
 
    Quand on ressent la vraie faim, on se satisfait de l'aliment simple,
 
    n'importe lequel, sans aucun assaisonnement, ni préparation, à l'état naturel.
 
    Quand on ressent la vraie faim, on n'a pas généralement une préférence
 
    pour un aliment particulier que l'odorat est censé repérer et débusquer.
 
    La faim est la meilleure des sauces.
 
    Par contre, dans la fausse faim, on recherche l'envie et l'appétit, on est
 
    difficile, exigeant, on hume les aliments les uns après les autres, pour ne
 
    choisir à la fin qu'un seul. C'est la pratique des "instinctos".
 
  
 
     LA VARIÉTÉ EXCITE L'APPÉTIT
 
     LA VARIÉTÉ EXCITE L'APPÉTIT
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     "Combien de gens sont encore affamés quand arrive le tour du
 
     "Combien de gens sont encore affamés quand arrive le tour du
 
     dessert'? demande Shelton. Et pourtant, très peu refusent ce dessert
 
     dessert'? demande Shelton. Et pourtant, très peu refusent ce dessert
 
    LES ALIMENTS SIMPLES
 
 
    A mon avis, n'importe quel aliment simple peut satisfaire la vraie faim.
 
    Par contre, dans la fausse faim le sujet ne se satisfait que dans le choix
 
    capricieux d'un aliment particulier, selon son odorat ou son goût. Voilà
 
    pourquoi la pratique qui consiste à sentir les aliments un à un avant de faire
 
    son choix, relève de la fausse faim.
 
  
 
     FAUT-IL RECHERCHER TOUT CE QUI EST NATUREL ?
 
     FAUT-IL RECHERCHER TOUT CE QUI EST NATUREL ?
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     c'est la suppression de la cause. Le pouvoir curatif est la prérogative
 
     c'est la suppression de la cause. Le pouvoir curatif est la prérogative
 
     exclusive des cellules vivantes.
 
     exclusive des cellules vivantes.
 
    LES MÉDICAMENTS
 
 
    La personne qui cherche une santé naturelle doit avant tout comprendre que
 
    les médicaments doivent être abandonnés.
 
    La Nature ne produit pas de médicaments, contrairement à ce que l'on
 
    enseigne en médecine et en Naturopathie. En effet, on dit que tous les
 
    remèdes existent dans la Nature, et qu'il suffit de les chercher. Pure sottise.
 
    Le seul remède, c'est la suppression de la cause !
 
    Tout ce que les médicaments sont censés accomplir,
 
    la Nature le fait mieux, si on lui obéit.
 
    C'est la Nature qui guérit.
 
    Les médicaments corrodent l'organisme, épuisent les organes vitaux,
 
    empoisonnent tous les tissus et masquent les symptômes.
 
    Si on avait deux maladies, avec les médicaments on en sort avec trois.
 
    Même l'aspirine et les laxatifs doivent être abandonnés.
 
    A quoi sert-il de combattre les symptômes ? Il faut combattre les causes !
 
    Les produits chimiques ne sont pas censés être introduits dans l'organisme.
 
    Le corps les expulse à grand frais, car ce sont des corps étrangers qui ne
 
    peuvent pas être transformés en cellules vivantes. Mais comme les causes
 
    n'ont pas été supprimées, les mêmes ennuis recommenceront au même
 
    endroit, sinon ailleurs dans le corps sous une autre forme.
 
    Il n'y a que deux exceptions à la règle où certains médicaments sont utiles,
 
    et que j'ai étudiées dans mes autres livres, à savoir pour :
 
    1) certaines maladies parasitaires, pas toutes, pas les amibes.
 
    2) en cas de destruction ou d'ablation d'organes endocriniens.
 
    Même dans les cas les plus graves, les médicaments ne sont pas
 
    nécessaires, ni utiles, ni indispensables. L'insuline doit être abandonnée ou
 
    diminuée progressivement, comme pour les tranquillisants.
 
 
    LES MÉDICAMENTS
 
    NE SONT PAS ABSOLUMENT NÉCESSAIRES
 
    DANS LES MALADIES SUIVANTES :
 
 
    - les maladies cardiaques,
 
    - les attaques cérébrales,
 
    - la paralysie,
 
    - le sida,
 
    - le cancer,
 
    - l'asthme,
 
    - les dépressions,
 
    - les maladies nerveuses,
 
    - la méningite,
 
    - la prostate
 
    - la néphrite
 
    - les maladies des yeux
 
    - la fistule
 
    - la méningite
 
    - L'appendicite
 
    - la leucémie
 
    - l'hépatite
 
    - le sang dans les urines
 
    - le sang dans les selles
 
    - l'insomnie
 
    - la jaunisse
 
    - la perte de mémoire
 
    - la pneumonie
 
    - la colite
 
    - l'ulcère
 
    - les tumeurs, etc....
 
 
    LES OPÉRATIONS
 
 
    Il faut en général refuser les opérations, sauf à de rares exceptions pour les
 
    accidents de la route et certains cas, excessivement rares, comme la cataracte,
 
    les abcès internes, l'occlusion intestinale, etc. Pour cela, il faut consulter un
 
    hygiéniste professionnel plutôt qu'un médecin ou un chirurgien.
 
    En général, les opérations ne suppriment pas les causes de la maladie.
 
 
    LES OPERATIONS NE SONT PAS ABSOLUMENT NÉCÉSSAIRES POUR LES
 
    MALADIES SUIVANTES :
 
 
    La hernie,
 
    Les fistules,
 
    Les hémorroïdes,
 
    Les tumeurs du cerveau,
 
    Les autres tumeurs, fibromes,
 
    Les polypes,
 
    Le glaucome,
 
    Les calculs,
 
    Les amygdalites,
 
    Les végétations,
 
    Le cancer,
 
    La sinusite,
 
    L'arthrose,
 
    Les infections utérines,
 
    L'appendicite,
 
    Les ulcères de l'estomac,
 
    Les autres ulcères,
 
    Les intestins,
 
    La thyroïde,
 
    Le cœur,
 
    La vésicule
 
    Les reins
 
    La gangrène
 
    etc.
 
 
    L'ALCOOL ET LE TABAC
 
 
    Quand l'homme préhistorique avait goûté à un fruit fermenté et pourri,
 
    tombé de l'arbre, il a ressenti les effets de l'alcool sur son esprit. L'alcool
 
    provient donc d'aliments naturels fermentés, comme les raisins, les pommes,
 
    les poires, l'orge, le blé, les oignons, etc. Or toute fermentation représente
 
    une transformation du sucre en alcool, c'est à dire que les substances
 
    nutritives sucrées sont détruites et ne peuvent plus nourrir l'organisme.
 
    J'entends et je lis de temps en temps des médecins qui font l'éloge du vin,
 
    de la bière, pour la santé. Ce sont des ignorants ou alors ils sont payés pour
 
    faire une telle publicité. L'alcool est toujours nuisible à la santé et ne peut
 
    prévenir aucune maladie, tout au contraire, il les favorise.
 
    C'est une habitude pernicieuse de boire du vin à table, en mangeant.
 
    Les aliments fermentent et sont rejetés le lendemain dans des selles devenues
 
    putrides et volumineuses. Les selles normales sont inodores et moulées.
 
    Pour aider ces personnes à perdre cette habitude néfaste, je leur permets de
 
    boire du vin, rarement, et l'estomac vide.
 
 
    Comment arrêter l'habitude de fumer sans trop de difficulté ?
 
    On a lancé tant de méthodes plus ou moins efficaces. Mais la seule méthode
 
 
    qui soit garantie est celle du jeûne court de trois jours. En effet, au bout de
 
    trois jours de jeûne seulement, l'envie de fumer passe. Le goût de la bouche
 
    devient fétide et l'haleine nauséabonde au point qu'on n'a plus envie de fumer.
 
    Il faut boire de l'eau à volonté pour laver la nicotine que le corps élimine dans
 
    le sang. La méthode est radicale.
 
    Si on a des maux de tête, il faut alors boire davantage, comme un ou deux
 
    litres en quelques heures, et attendre qu'ils passent. Quand les poisons sont
 
    déversés dans le sang, ils donnent des maux de tête avant d'être éliminés par
 
    les urines. Celles-ci deviennent alors très foncées , car elles contiennent tous
 
    les poisons éliminés. On peut se rendre compte soi-même de cela.
 
    Cette méthode du jeûne pour arrêter de fumer ne réclame
 
    qu'un minimum de volonté. De plus, ce jeûne court profitera
 
    à la santé et reposera l'estomac.
 
 
    LE CAFÉ ET LE THÉ
 
 
    A l'état naturel, le café et le thé sont amers. Or tout ce qui est amer
 
    contient du poison. Nos papilles gustatives ont été équipées pour détecter les
 
    poisons afin de nous prévenir de ne pas en manger.
 
    - Mais tous les aliments contiennent des poisons, me dira un lecteur averti.
 
    - Oui, mais les quantités sont si minimes, que cela n'a pas grande
 
    importance. La laitue contient du laudanum, mais en traces si insignifiantes
 
    qu'elles ne peuvent pas affecter la santé. Par contre, une seule goutte de ce
 
    poison suffit pour tuer ! Et pour tirer une seule goutte de laudanum, il faut
 
    des tonnes de laitues ! ! !
 
    Je le répète : ce n'est pas parce qu'un produit est naturel, qu'il faut en
 
    prendre aveuglément.
 
    Le café et le thé contiennent des poisons qui attaquent les nerfs, les reins,
 
    l'estomac, les intestins, le sang, etc. La caféine et la théobromine sont des
 
    poisons violents. En outre, le café contient une bonne quinzaine d'autres
 
    poisons. Tous ces poisons sont des stimulants. Le corps cherche à les
 
    éliminer et dépense ainsi de l'énergie qui est déviée de l'élimination naturelle
 
    de l'organisme, ce qui arrête donc cette élimination. Ils provoquent de ce fait
 
    une euphorie artificielle.
 
    Le corps se met ainsi en branle pour les expulser. C'est cela la
 
    stimulation. Elle semble donner des forces, mais en vérité, elle les épuise.
 
    Les nerfs finissent par s'ébranler, ce qui donne des insomnies, une fatigue
 
    nerveuse, l'énervement, l'instabilité des nerfs face aux contrariétés, la
 
    vulnérabilité de tout le système nerveux qui commande moins bien toutes les
 
    autres fonctions organiques.
 
    Quand on donne un coup de fouet à un cheval fatigué, il ne faut pas penser
 
    que ce coup de fouet lui donne des forces. En effet, l'énergie n'est évidente
 
    que dans sa dépense, jamais dans son accumulation.
 
    On étudiera le principe du Dr Walter qui régit ce principe, lequel est
 
    développé dans mon livre classique
 
    CONFIEZ VOTRE SANTÉ À LA NATURE, page 78.
 
    D'autre part, le café qui contient tant de poisons finit par épuiser les reins
 
    chargés de les éliminer. Or quand les reins dégénèrent, aucune régénérescence
 
    n'est possible. Les cas de néphrite sont très graves et finissent par tuer le
 
    malade.
 
  
 
     UNE HISTOIRE MALHEUREUSE
 
     UNE HISTOIRE MALHEUREUSE
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     contiennent un poison qui affecte les reins et la vessie. Elles contiennent de
 
     contiennent un poison qui affecte les reins et la vessie. Elles contiennent de
 
     l'amidon indigeste, ce qui provoque des ballonnements et des selles
 
     l'amidon indigeste, ce qui provoque des ballonnements et des selles
     volumineuses. Les indigènes en Afrique les mangent cuites et les appellent
+
     volumineuses. Les étudiants savent qu'en grattant le dos de la pelure de la banane,
    les plantains. Ils en font aussi des galettes.
+
     ils peuvent préparer une substance qu'ils sèchent et fument comme une drogue.
 
 
    Les grands primates (gorilles, orangs-outans, chimpanzés) n'en mangent
 
    pas ou presque pas, contrairement aux autres singes plus bas dans l'échelle et
 
    dont il existe une centaine de variétés. Les différences entre les grands
 
    primates et les autres singes sont certes assez grandes pour que ces espèces ne
 
    s'accouplent pas. Par contre, toutes les races de chiens s'accouplent, dans la
 
    mesure du possible.
 
    L'homme est un grand primate et s'apparente donc aux gorilles. Quand les
 
    gorilles ravagent une plantation de bananes, ils n'en mangent que les pousses vertes.
 
    On a conseillé en outre aux obèses de faire une cure de bananes, ce qui
 
    prouve qu'elles ne sont pas digérées.
 
    Les étudiants savent qu'en grattant le dos de la pelure de la banane, ils
 
     peuvent préparer une substance qu'ils sèchent et fument comme une drogue.
 
    Le docteur VaInet conseille de peler deux fois la banane. Je préfère qu'on
 
    les fasse sécher ou cuire sur un feu très doux, sans eau, tout en remuant
 
    fréquemment. Elles sont ainsi plus douces qu'une confiture, et sûrement
 
    plus saines. On peut leur ajouter de la crème fraîche, stérilisée.
 
  
 
     LES FRUITS
 
     LES FRUITS
 
 
     - pommes, oranges, poires,
 
     - pommes, oranges, poires,
 
     - fraises, ananas,
 
     - fraises, ananas,
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     On peut manger les crudités, crues, telle quelles, ou préparer un saladier
 
     On peut manger les crudités, crues, telle quelles, ou préparer un saladier
     dans lequel on les coupera en petits morceaux et qu'on assaisonnera avec de
+
     dans lequel on les coupera en petits morceaux.
    l'huile vierge, du citron ou du yaourt.
 
    Ceux qui n'ont pas de dents peuvent les passer dans une centrifugeuse pour
 
    le jus, mais devront récupérer la pulpe qu'ils rajouteront au jus. Un mixer
 
    peut aussi être utile. On peut aussi hacher les crudités dans un hachoir
 
    électrique.
 
 
     Eviter les aliments forts : oignon, ail, raifort, etc.
 
     Eviter les aliments forts : oignon, ail, raifort, etc.
  
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     sont bons, mais pas les secs. On se limitera à une seule tomate par jour, à
 
     sont bons, mais pas les secs. On se limitera à une seule tomate par jour, à
 
     cause de l'acide oxalique encore.
 
     cause de l'acide oxalique encore.
    Pour une étude en profondeur, il faut voir mes autres livres.
 
  
 
     LA CUISSON
 
     LA CUISSON
  
 
     La cuisson n'est pas naturelle, car la Nature n'a pas créé de réchauds ni de
 
     La cuisson n'est pas naturelle, car la Nature n'a pas créé de réchauds ni de
     cuisinières ! Aucun animal ne cuit ses aliments. Toutefois, le retour à une
+
     cuisinières ! Aucun animal ne cuit ses aliments.
     alimentation totalement crue présente de grandes difficultés pour nos organes
+
     Les corps gras se transforment en poison quand ils sont cuits. Ils
    atrophiés et nous sommes obligés de faire plusieurs concessions dans ce
 
    domaine.
 
    La cuisson doit toujours être faite à l'eau, sinon au four, jamais à l'huile ni
 
    au beurre. Les corps gras se transforment en poison quand ils sont cuits. Ils
 
 
     sont désintégrés et dégradés, libérant des acides gras dangereux, comme c'est
 
     sont désintégrés et dégradés, libérant des acides gras dangereux, comme c'est
 
     le cas des aliments frits. En plus, ces graisses enrobent si bien les aliments
 
     le cas des aliments frits. En plus, ces graisses enrobent si bien les aliments
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     qui explique l'indigestion provoquée par les fritures. Les fritures sont très
 
     qui explique l'indigestion provoquée par les fritures. Les fritures sont très
 
     nocives pour le foie.
 
     nocives pour le foie.
 
 
     Comme la cuisson détruit la plus grande partie des vitamines et qu'elle
 
     Comme la cuisson détruit la plus grande partie des vitamines et qu'elle
 
     transforme les sels minéraux et les oligo-éléments en matières inertes, il faut
 
     transforme les sels minéraux et les oligo-éléments en matières inertes, il faut
 
     donc cuire le moins possible.
 
     donc cuire le moins possible.
 
    HORAIRE DES REPAS
 
 
    On mangera quand on a faim. Il faut donc attendre que la faim, la vraie
 
    faim, pas la fausse faim, se manifeste. Attendre une heure de plus pour
 
    qu'elle soit aiguisée. Les horaires ne sont pas indispensables.
 
    Toutefois, si on tient à suivre des horaires pour que la famille soit réunie,
 
    et que la faim se déclare avant l'heure, on prendra alors quelques crudités, mais
 
    pas d'aliments concentrés qui coupent l'appétit.
 
 
    LES AUTRES FACTEURS
 
 
    Le bon régime n'est pas le seul facteur de santé, quoiqu'il soit le plus
 
    important. Les soucis, le chagrin, les contrariétés, la peur, l'angoisse, la
 
    haine, la rancune, la jalousie, l'inquiétude, la hâte, la précipitation, peuvent
 
    affecter la santé et la détruire.
 
    Le surmenage, le manque de sommeil, les veillées, les surexcitations trop
 
    fréquentes, les abus sexuels, peuvent aussi freiner tout progrès vers une santé
 
    radieuse. Il faut 8/10 heures de sommeil la nuit, selon les individus. La
 
    sieste est excellente, quand cela est possible.
 
 
    LE SPORT
 
 
    La pratique du sport pour avoir une bonne santé est souvent illusoire.
 
    On s'imagine à tort que l'effort physique aide l'élimination.
 
    C'est le contraire qui se produit.
 
    En effet, les énergies sont dirigées vers les muscles durant l'effort physique
 
    et l'élimination se ralentit faute de recevoir l'influx nécessaire à son
 
    accomplissement. Les organes d'élimination et les cellules ont besoin
 
    d'énergie nerveuse pour fonctionner, autant que les muscles. Or le corps n'a
 
    pas un stock d'énergie inépuisable. Il ne peut pas en dépenser dans toutes les
 
    directions à la fois.
 
    C'est pourquoi on ne peut pas se concentrer mentalement durant une course
 
    à pied sur autre chose que sur la course elle-même. On ne peut pas bien
 
    travailler non plus quand l'estomac est plein. Le travail digestif nécessite
 
    autant d'énergie que deux heures de dur labeur.
 
    Voilà ce qui explique la mort des nageurs qui entrent dans l'eau l'estomac
 
    plein. Leur digestion s'arrête, car le sang est dévié vers les muscles et vers la
 
    peau pour résister au froid de l'eau. L'épuisement est fatal.
 
  
 
     LE JEÛNE HEBDOMADAIRE
 
     LE JEÛNE HEBDOMADAIRE
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     Ceux qui ne font pas de grands écarts de régime n'ont pas besoin de ce
 
     Ceux qui ne font pas de grands écarts de régime n'ont pas besoin de ce
 
     jeûne hebdomadaire.
 
     jeûne hebdomadaire.
 
    LES AUTRES FACTEURS DE MALADIE
 
 
    Les soucis
 
    Les contrariétés
 
    L'angoisse
 
    La rancune
 
    L'inquiétude
 
    La précipitation
 
    Le surmenage
 
    Le manque de sommeil
 
    L'angoisse
 
    Le ressentiment
 
    Les surexcitations trop fréquentes
 
    Le chagrin
 
    La peur
 
    La haine
 
    La jalousie
 
    La hâte
 
    Les veillées
 
    Les heures tardives
 
    Les abus sexuels
 
    L'abus de soleil
 
    L'excès de vent
 
    La tourmente
 
 
    LE SOMMEIL ET LE REPOS
 
 
    n'existe pas de remède, même naturel. La suppression de la cause suffit par
 
    Le sommeil est un facteur important de la santé. Rien n'est aussi
 
    destructeur de la santé que le manque de sommeil et le surmenage.
 
    Les maigres surtout doivent dormir ou s'étendre au moins 9 heures par
 
    jour. Sinon, ils ne doivent pas s'attendre à gagner du poids, quel que soit leur
 
    régime.
 
 
    Une dame espagnole ne pèse que 44 kilos. Et pourtant elle mange 3 kilos
 
    de nourriture hygiéniste par jour, c'est à dire surtout des fruits et des légumes
 
    crus et cuits. Elle ne souffre pourtant d'aucune maladie et sa digestion est
 
    bonne. Elle n'avait pas, non plus, pris des médicaments en masse, ce qui eût
 
    pu expliquer un manque d'assimilation. Il me fut donc impossible de trouver
 
    la cause de sa maigreur. Elle vint jeûner dans le but d'améliorer
 
    l'assimilation. Elle put prendre 2 kilos.
 
    Tant d'autres cas semblables s'étaient présentés au cours des années passées,
 
    sans que je puisse trouver la cause. Il faut être un Maigret ou un Sherlock
 
    Holmes pour arriver à débusquer la cause cachée et questionner le sujet de
 
    long en large, sans rien oublier de ses habitudes de vie.
 
    Bref, ce problème arriva un jour à son terme quand cette dame vint passer
 
    chez moi, à deux reprises, une semaine. Sans aucun changement de régime,
 
    mais avec beaucoup de sommeil, elle reprit allègrement 2 kilos à chaque fois.
 
    Evidemment qu'elle les perdit rapidement aussitôt rentrée chez elle. Il
 
    semble que les Espagnols ne dorment pas avant minuit. C'est bien agréable,
 
    mais pas pour la santé. La nuit est faite pour dormir, même pour les
 
    Espagnols. On ne peut pas violer les lois de la Nature impunément.
 
    La fatigue du matin ne peut être abolie que par la suppression de la cause elle-même.
 
 
    Donc, ni café, ni thé, ni tabac, ni aucun stimulant.
 
    Le baume de la Nature, c'est le repos, repos du corps et de l'esprit, repos
 
    des organes surmenés, repos des sens.
 
 
    CONCLUSION
 
 
    Chacun a le libre choix d'orienter sa vie comme il l'entend. Les uns ne
 
    penseront qu'au plaisir immédiat, tandis que les autres sont plus prévoyants et
 
    chercheront à éviter tout ce qui nuit à leur santé. Je ne peux pas influencer
 
    votre libre arbitre. Il est illusoire de penser qu'on peut avoir la santé
 
    par les opérations ou par les médicaments.
 
 
    La santé ne peut être garantie que par des habitudes saines.
 
 
    CLASSIFICATION DES ALIMENTS
 
 
    Les aliments sont classés en diverses catégories :
 
    - les protéines
 
    (aliments azotés ou protides).
 
    Ces aliments contiennent de 10% à 50% de
 
    matières azotées. Les fruits n'en contiennent que
 
    0,5% environ et les verdures 1% environ.
 
    - les farineux
 
    - les corps gras.
 
 
    LES ALIMENTS ACIDES & LES ALIMENTS ACIDIFIANTS
 
 
    Les aliments acides ne sont pas forcément acidifiants !
 
    Quand on parvient à les digérer, on neutralise les acides qui s'y trouvent et
 
    l'on profite des sels alcalins qu'ils contiennent.
 
    Par exemple, on mange une orange ou deux. L'acide citrique qui s'y trouve
 
    doit être neutralisé à l'aide des sels alcalins que le corps possède en réserve.
 
    Donc, dans un premier temps, cette neutralisation appauvrit le corps en sels
 
    alcalins. Dans un deuxième temps, on digère et on assimile les sels alcalins
 
    contenus dans l'orange, ce qui comble doublement les pertes.
 
    Par contre, si l'on ne digère pas l'orange, son acidité libre demeure,
 
    empoisonne le corps et l'on ne profite pas des sels alcalins restés tels quels
 
    dans le fruit.
 
    Certains malades ne peuvent pas digérer les fruits acides, mais aussi quand
 
    on en abuse, même si l'on jouit d'une bonne santé.
 
  
 
     ALIMENTS NEUTRES
 
     ALIMENTS NEUTRES
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Pour commencer, quand on veut maintenir ou rétablir une santé perdue, il faut absolument refuser tout ce qui n'est pas naturel, c'est à dire tel que la Nature le présente. Donc, il faut refuser catégoriquement tout ce qui sort d'une usine, que ce soit un aliment ou un médicament. Cela étant dit, il n'est pas question d'accepter tout ce qui vient de la Nature. En effet, tout ce qui est naturel n'est pas forcément bon pour l'organisme humain. L'homme n'est pas le seul animal sur terre. Il faut que le naturel ait un rapport normal à l'être humain, ce qui n'est pas toujours le cas. Ainsi par exemple, parmi les milliers de plantes naturelles qui se rencontrent sur la terre, il y en a à peine quelques dizaines qui soient comestibles. Toutes les autres sont vénéneuses pour nous. Par contre, la belladone, qui est vénéneuse pour l'être humain, est parfaitement adaptée aux lapins. Ils peuvent ainsi en manger, la digérer et en profiter. Le tabac est naturel, comme la feuille de thé et la graine de cacao, mais leur amertume les rend toxiques pour nous. L'argile est naturelle, mais en tant qu'aliment, elle ne remplit pas la condition essentielle pour tout aliment, qui est d'être agréable au goût. Du reste, c'est une substance inerte, morte, non biologique et non vivante. En tant que remède naturel, elle est inoffensive. Elle peut aider au drainage, par osmose, mais n'a pas de pouvoir curatif par elle-même. J'ai déjà expliqué ailleurs que les remèdes n'existent pas. Le seul remède, c'est la suppression de la cause. Le pouvoir curatif est la prérogative exclusive des cellules vivantes.
 
Pour commencer, quand on veut maintenir ou rétablir une santé perdue, il faut absolument refuser tout ce qui n'est pas naturel, c'est à dire tel que la Nature le présente. Donc, il faut refuser catégoriquement tout ce qui sort d'une usine, que ce soit un aliment ou un médicament. Cela étant dit, il n'est pas question d'accepter tout ce qui vient de la Nature. En effet, tout ce qui est naturel n'est pas forcément bon pour l'organisme humain. L'homme n'est pas le seul animal sur terre. Il faut que le naturel ait un rapport normal à l'être humain, ce qui n'est pas toujours le cas. Ainsi par exemple, parmi les milliers de plantes naturelles qui se rencontrent sur la terre, il y en a à peine quelques dizaines qui soient comestibles. Toutes les autres sont vénéneuses pour nous. Par contre, la belladone, qui est vénéneuse pour l'être humain, est parfaitement adaptée aux lapins. Ils peuvent ainsi en manger, la digérer et en profiter. Le tabac est naturel, comme la feuille de thé et la graine de cacao, mais leur amertume les rend toxiques pour nous. L'argile est naturelle, mais en tant qu'aliment, elle ne remplit pas la condition essentielle pour tout aliment, qui est d'être agréable au goût. Du reste, c'est une substance inerte, morte, non biologique et non vivante. En tant que remède naturel, elle est inoffensive. Elle peut aider au drainage, par osmose, mais n'a pas de pouvoir curatif par elle-même. J'ai déjà expliqué ailleurs que les remèdes n'existent pas. Le seul remède, c'est la suppression de la cause. Le pouvoir curatif est la prérogative exclusive des cellules vivantes.
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    La personne qui cherche une santé naturelle doit avant tout comprendre que
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    les médicaments doivent être abandonnés.
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    La Nature ne produit pas de médicaments, contrairement à ce que l'on
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    enseigne en médecine et en Naturopathie. En effet, on dit que tous les
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    remèdes existent dans la Nature, et qu'il suffit de les chercher. Pure sottise.
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    Le seul remède, c'est la suppression de la cause !
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    Tout ce que les médicaments sont censés accomplir,
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    la Nature le fait mieux, si on lui obéit.
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    C'est la Nature qui guérit.
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    Les médicaments corrodent l'organisme, épuisent les organes vitaux,
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    empoisonnent tous les tissus et masquent les symptômes.
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    Si on avait deux maladies, avec les médicaments on en sort avec trois.
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    Même l'aspirine et les laxatifs doivent être abandonnés.
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    A quoi sert-il de combattre les symptômes ? Il faut combattre les causes !
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    Les produits chimiques ne sont pas censés être introduits dans l'organisme.
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    Le corps les expulse à grand frais, car ce sont des corps étrangers qui ne
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    peuvent pas être transformés en cellules vivantes. Mais comme les causes
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    n'ont pas été supprimées, les mêmes ennuis recommenceront au même
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    endroit, sinon ailleurs dans le corps sous une autre forme.
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    Il n'y a que deux exceptions à la règle où certains médicaments sont utiles,
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    et que j'ai étudiées dans mes autres livres, à savoir pour :
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    1) certaines maladies parasitaires, pas toutes, pas les amibes.
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    2) en cas de destruction ou d'ablation d'organes endocriniens.
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    Même dans les cas les plus graves, les médicaments ne sont pas
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    nécessaires, ni utiles, ni indispensables. L'insuline doit être abandonnée ou
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    diminuée progressivement, comme pour les tranquillisants.
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    LES MÉDICAMENTS
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    NE SONT PAS ABSOLUMENT NÉCESSAIRES
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    DANS LES MALADIES SUIVANTES :
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    - les maladies cardiaques,
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    - les attaques cérébrales,
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    - la paralysie,
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    - le sida,
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    - le cancer,
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    - l'asthme,
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    - les dépressions,
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    - les maladies nerveuses,
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    - la méningite,
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    - la prostate
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    - la néphrite
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    - les maladies des yeux
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    - la fistule
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    - la méningite
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    - L'appendicite
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    - la leucémie
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    - l'hépatite
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    - le sang dans les urines
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    - le sang dans les selles
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    - l'insomnie
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    - la jaunisse
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    - la perte de mémoire
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    - la pneumonie
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    - la colite
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    - l'ulcère
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    - les tumeurs, etc....
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    Il faut en général refuser les opérations, sauf à de rares exceptions pour les
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    accidents de la route et certains cas, excessivement rares, comme la cataracte,
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    les abcès internes, l'occlusion intestinale, etc. Pour cela, il faut consulter un
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    hygiéniste professionnel plutôt qu'un médecin ou un chirurgien.
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    En général, les opérations ne suppriment pas les causes de la maladie.
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    LES OPERATIONS NE SONT PAS ABSOLUMENT NÉCÉSSAIRES POUR LES
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    MALADIES SUIVANTES :
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    La hernie,
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    Les fistules,
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    Les hémorroïdes,
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    Les tumeurs du cerveau,
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    Les autres tumeurs, fibromes,
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    Les polypes,
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    Le glaucome,
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    Les calculs,
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    Les amygdalites,
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    Les végétations,
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    Le cancer,
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    La sinusite,
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    L'arthrose,
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    Les infections utérines,
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    L'appendicite,
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    Les ulcères de l'estomac,
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    Les autres ulcères,
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    Les intestins,
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    La thyroïde,
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    Le cœur,
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    La vésicule
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    Les reins
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    La gangrène
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    etc.
  
 
La personne qui cherche une santé naturelle doit avant tout comprendre que les médicaments doivent être évités. La Nature ne produit pas de médicaments, contrairement à ce que l'on enseigne en médecine et en Naturopathie. En effet, on dit que tous les remèdes existent dans la Nature, et qu'il suffit de les chercher. Pure sottise. Le seul remède, c'est la suppression de la cause ! Tout ce que les médicaments sont censés accomplir, la Nature le fait mieux, si on lui obéit. C'est la Nature qui guérit. Les médicaments corrodent l'organisme, épuisent les organes vitaux, empoisonnent tous les tissus et masquent les symptômes. Si on avait deux maladies, avec les médicaments on en sort avec trois. Même l'aspirine et les laxatifs doivent être abandonnés. A quoi sert-il de combattre les symptômes ? Il faut combattre les causes ! Les produits chimiques ne sont pas censés être introduits dans l'organisme. Le corps les expulse à grand frais, car ce sont des corps étrangers qui ne peuvent pas être transformés en cellules vivantes. Mais comme les causes n'ont pas été supprimées, les mêmes ennuis recommenceront au même endroit, ou ailleurs dans le corps sous une autre forme. Il n'y a que deux exceptions à la règle où certains médicaments sont utiles, et que j'ai étudiées dans mes autres livres, à savoir pour : 1) certaines maladies parasitaires, pas toutes, pas les amibes. 2) en cas de destruction ou d'ablation d'organes endocriniens.
 
La personne qui cherche une santé naturelle doit avant tout comprendre que les médicaments doivent être évités. La Nature ne produit pas de médicaments, contrairement à ce que l'on enseigne en médecine et en Naturopathie. En effet, on dit que tous les remèdes existent dans la Nature, et qu'il suffit de les chercher. Pure sottise. Le seul remède, c'est la suppression de la cause ! Tout ce que les médicaments sont censés accomplir, la Nature le fait mieux, si on lui obéit. C'est la Nature qui guérit. Les médicaments corrodent l'organisme, épuisent les organes vitaux, empoisonnent tous les tissus et masquent les symptômes. Si on avait deux maladies, avec les médicaments on en sort avec trois. Même l'aspirine et les laxatifs doivent être abandonnés. A quoi sert-il de combattre les symptômes ? Il faut combattre les causes ! Les produits chimiques ne sont pas censés être introduits dans l'organisme. Le corps les expulse à grand frais, car ce sont des corps étrangers qui ne peuvent pas être transformés en cellules vivantes. Mais comme les causes n'ont pas été supprimées, les mêmes ennuis recommenceront au même endroit, ou ailleurs dans le corps sous une autre forme. Il n'y a que deux exceptions à la règle où certains médicaments sont utiles, et que j'ai étudiées dans mes autres livres, à savoir pour : 1) certaines maladies parasitaires, pas toutes, pas les amibes. 2) en cas de destruction ou d'ablation d'organes endocriniens.
 
Même dans les cas les plus graves, les médicaments ne sont pas nécessaires, ni utiles, ni indispensables. Dans les maladies graves les médicaments ne combattent que les symptômes.
 
Même dans les cas les plus graves, les médicaments ne sont pas nécessaires, ni utiles, ni indispensables. Dans les maladies graves les médicaments ne combattent que les symptômes.
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L'être humain absorbe également des médicaments, qui sont aussi des poisons. Souvent ils n'ont que pour unique but que supprimer des symptômes.
  
 
En général, les opérations ne suppriment pas les causes de la maladie, sauf à de rares exceptions pour les accidents de la route et certains cas, excessivement rares, comme la cataracte, les abcès internes, l'occlusion intestinale, etc. Pour cela, il faut consulter un hygiéniste professionnel plutôt qu'un médecin ou un chirurgien.
 
En général, les opérations ne suppriment pas les causes de la maladie, sauf à de rares exceptions pour les accidents de la route et certains cas, excessivement rares, comme la cataracte, les abcès internes, l'occlusion intestinale, etc. Pour cela, il faut consulter un hygiéniste professionnel plutôt qu'un médecin ou un chirurgien.
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Sucre, sel, poivre, café, thé, tabac, bétel, alcool, cacao, céréales, oléagineux, moutarde, épices, miel, soja, gingembre, etc. sont des stimulants qui semblent nous doper alors qu'ils nous volent notre énergie, font de nous des toxicomanes et favorisent le développement du diabète. Un aliment à base de semence (céréales, noix diverses) est concentré en certains éléments et provoque donc une carence en sels minéraux, car les graines sont des substances mortelles qui soutirent tout ce qu'elles peuvent de la plante d'où elles proviennent, du sol et du corps humain, uniquement pour la reproduction. La principale cause des carences serait donc la consommation des graines de tout genre qui tirent du corps tous ses sels minéraux car elles sont trop concentrées.
 
Sucre, sel, poivre, café, thé, tabac, bétel, alcool, cacao, céréales, oléagineux, moutarde, épices, miel, soja, gingembre, etc. sont des stimulants qui semblent nous doper alors qu'ils nous volent notre énergie, font de nous des toxicomanes et favorisent le développement du diabète. Un aliment à base de semence (céréales, noix diverses) est concentré en certains éléments et provoque donc une carence en sels minéraux, car les graines sont des substances mortelles qui soutirent tout ce qu'elles peuvent de la plante d'où elles proviennent, du sol et du corps humain, uniquement pour la reproduction. La principale cause des carences serait donc la consommation des graines de tout genre qui tirent du corps tous ses sels minéraux car elles sont trop concentrées.
  
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L'être humain absorbe beaucoup de poisons pour se stimuler (café, thé, chocolat, sucre industriel, alcool, tabac, produits chimiques dans les aliments, ...).
 
Le sucre blanc ou roux est un aliment industriel qu'il faut éviter. Ils entrent trop vite dans le sang et provoquent un coup de fouet, suivi d'une dépression. Par contre, le sucre des fruits frais, celui des fruits secs trempés et le sirop d'érable, entrent dans le sang goutte à goutte et nourrissent l'organisme toute la journée. lis ne produisent aucun choc, pas des hauts et des bas dans l'énergie, pas de dépression, ni de stimulation. Le Dr Carton avait intitulé l'un de ses livres : "Les Trois Aliments Meurtriers". Le sucre était l'un de ces trois aliments. Les deux autres étaient : la viande et l'alcool, sauf erreur.
 
Le sucre blanc ou roux est un aliment industriel qu'il faut éviter. Ils entrent trop vite dans le sang et provoquent un coup de fouet, suivi d'une dépression. Par contre, le sucre des fruits frais, celui des fruits secs trempés et le sirop d'érable, entrent dans le sang goutte à goutte et nourrissent l'organisme toute la journée. lis ne produisent aucun choc, pas des hauts et des bas dans l'énergie, pas de dépression, ni de stimulation. Le Dr Carton avait intitulé l'un de ses livres : "Les Trois Aliments Meurtriers". Le sucre était l'un de ces trois aliments. Les deux autres étaient : la viande et l'alcool, sauf erreur.
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    L'ALCOOL ET LE TABAC
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    Quand l'homme préhistorique avait goûté à un fruit fermenté et pourri,
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    tombé de l'arbre, il a ressenti les effets de l'alcool sur son esprit. L'alcool
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    provient donc d'aliments naturels fermentés, comme les raisins, les pommes,
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    les poires, l'orge, le blé, les oignons, etc. Or toute fermentation représente
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    une transformation du sucre en alcool, c'est à dire que les substances
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    nutritives sucrées sont détruites et ne peuvent plus nourrir l'organisme.
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    J'entends et je lis de temps en temps des médecins qui font l'éloge du vin,
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    de la bière, pour la santé. Ce sont des ignorants ou alors ils sont payés pour
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    faire une telle publicité. L'alcool est toujours nuisible à la santé et ne peut
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    prévenir aucune maladie, tout au contraire, il les favorise.
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    C'est une habitude pernicieuse de boire du vin à table, en mangeant.
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    Les aliments fermentent et sont rejetés le lendemain dans des selles devenues
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    putrides et volumineuses. Les selles normales sont inodores et moulées.
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    Pour aider ces personnes à perdre cette habitude néfaste, je leur permets de
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    boire du vin, rarement, et l'estomac vide.
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    Comment arrêter l'habitude de fumer sans trop de difficulté ?
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    On a lancé tant de méthodes plus ou moins efficaces. Mais la seule méthode
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    qui soit garantie est celle du jeûne court de trois jours. En effet, au bout de
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    trois jours de jeûne seulement, l'envie de fumer passe. Le goût de la bouche
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    devient fétide et l'haleine nauséabonde au point qu'on n'a plus envie de fumer.
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    Il faut boire de l'eau à volonté pour laver la nicotine que le corps élimine dans
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    le sang. La méthode est radicale.
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    Si on a des maux de tête, il faut alors boire davantage, comme un ou deux
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    litres en quelques heures, et attendre qu'ils passent. Quand les poisons sont
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    déversés dans le sang, ils donnent des maux de tête avant d'être éliminés par
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    les urines. Celles-ci deviennent alors très foncées , car elles contiennent tous
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    les poisons éliminés. On peut se rendre compte soi-même de cela.
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    Cette méthode du jeûne pour arrêter de fumer ne réclame
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    qu'un minimum de volonté. De plus, ce jeûne court profitera
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    à la santé et reposera l'estomac.
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    LE CAFÉ ET LE THÉ
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    A l'état naturel, le café et le thé sont amers. Or tout ce qui est amer
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    contient du poison. Nos papilles gustatives ont été équipées pour détecter les
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    poisons afin de nous prévenir de ne pas en manger.
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    - Mais tous les aliments contiennent des poisons, me dira un lecteur averti.
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    - Oui, mais les quantités sont si minimes, que cela n'a pas grande
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    importance. La laitue contient du laudanum, mais en traces si insignifiantes
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    qu'elles ne peuvent pas affecter la santé. Par contre, une seule goutte de ce
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    poison suffit pour tuer ! Et pour tirer une seule goutte de laudanum, il faut
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    des tonnes de laitues ! ! !
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    Je le répète : ce n'est pas parce qu'un produit est naturel, qu'il faut en
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    prendre aveuglément.
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    Le café et le thé contiennent des poisons qui attaquent les nerfs, les reins,
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    l'estomac, les intestins, le sang, etc. La caféine et la théobromine sont des
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    poisons violents. En outre, le café contient une bonne quinzaine d'autres
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    poisons. Tous ces poisons sont des stimulants. Le corps cherche à les
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    éliminer et dépense ainsi de l'énergie qui est déviée de l'élimination naturelle
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    de l'organisme, ce qui arrête donc cette élimination. Ils provoquent de ce fait
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    une euphorie artificielle.
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    Le corps se met ainsi en branle pour les expulser. C'est cela la
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    stimulation. Elle semble donner des forces, mais en vérité, elle les épuise.
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    Les nerfs finissent par s'ébranler, ce qui donne des insomnies, une fatigue
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    nerveuse, l'énervement, l'instabilité des nerfs face aux contrariétés, la
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    vulnérabilité de tout le système nerveux qui commande moins bien toutes les
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    autres fonctions organiques.
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    Quand on donne un coup de fouet à un cheval fatigué, il ne faut pas penser
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    que ce coup de fouet lui donne des forces. En effet, l'énergie n'est évidente
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    que dans sa dépense, jamais dans son accumulation.
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    On étudiera le principe du Dr Walter qui régit ce principe, lequel est
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    développé dans mon livre classique
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    CONFIEZ VOTRE SANTÉ À LA NATURE, page 78.
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    D'autre part, le café qui contient tant de poisons finit par épuiser les reins
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    chargés de les éliminer. Or quand les reins dégénèrent, aucune régénérescence
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    n'est possible. Les cas de néphrite sont très graves et finissent par tuer le
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    malade.
  
 
L'alcool provient d'aliments naturels fermentés, comme les raisins, les pommes, les poires, l'orge, le blé, les oignons, etc. Or toute fermentation représente une transformation du sucre en alcool, c'est à dire que les substances nutritives sucrées sont détruites et ne peuvent plus nourrir l'organisme. J'entends et je lis de temps en temps des médecins qui font l'éloge du vin, de la bière, pour la santé. Ce sont des ignorants ou alors ils sont payés pour faire une telle publicité. L'alcool est toujours nuisible à la santé et ne peut prévenir aucune maladie, tout au contraire, il les favorise. C'est une habitude pernicieuse de boire du vin à table, en mangeant. Les aliments fermentent et sont rejetés le lendemain dans des selles devenues putrides et volumineuses. Les selles normales sont inodores et moulées. Pour aider ces personnes à perdre cette habitude néfaste, je leur permets de boire du vin, rarement, et l'estomac vide. Comment arrêter de fumer sans trop de difficulté ? On a lancé tant de méthodes plus ou moins efficaces. Mais la seule méthode qui soit garantie est celle du jeûne court de trois jours. En effet, au bout de trois jours de jeûne seulement, l'envie de fumer passe. Le goût de la bouche devient fétide et l'haleine nauséabonde au point qu'on n'a plus envie de fumer. Il faut boire de l'eau à volonté pour laver la nicotine que le corps élimine dans le sang. La méthode est radicale. Si on a des maux de tête, il faut alors boire davantage, comme un ou deux litres en quelques heures, et attendre qu'ils passent. Quand les poisons sont déversés dans le sang, ils donnent des maux de tête avant d'être éliminés par les urines. Celles-ci deviennent alors très foncées , car elles contiennent tous les poisons éliminés. On peut se rendre compte soi-même de cela. Cette méthode du jeûne pour arrêter de fumer ne réclame qu'un minimum de volonté. De plus, ce jeûne court profitera à la santé et reposera l'estomac.
 
L'alcool provient d'aliments naturels fermentés, comme les raisins, les pommes, les poires, l'orge, le blé, les oignons, etc. Or toute fermentation représente une transformation du sucre en alcool, c'est à dire que les substances nutritives sucrées sont détruites et ne peuvent plus nourrir l'organisme. J'entends et je lis de temps en temps des médecins qui font l'éloge du vin, de la bière, pour la santé. Ce sont des ignorants ou alors ils sont payés pour faire une telle publicité. L'alcool est toujours nuisible à la santé et ne peut prévenir aucune maladie, tout au contraire, il les favorise. C'est une habitude pernicieuse de boire du vin à table, en mangeant. Les aliments fermentent et sont rejetés le lendemain dans des selles devenues putrides et volumineuses. Les selles normales sont inodores et moulées. Pour aider ces personnes à perdre cette habitude néfaste, je leur permets de boire du vin, rarement, et l'estomac vide. Comment arrêter de fumer sans trop de difficulté ? On a lancé tant de méthodes plus ou moins efficaces. Mais la seule méthode qui soit garantie est celle du jeûne court de trois jours. En effet, au bout de trois jours de jeûne seulement, l'envie de fumer passe. Le goût de la bouche devient fétide et l'haleine nauséabonde au point qu'on n'a plus envie de fumer. Il faut boire de l'eau à volonté pour laver la nicotine que le corps élimine dans le sang. La méthode est radicale. Si on a des maux de tête, il faut alors boire davantage, comme un ou deux litres en quelques heures, et attendre qu'ils passent. Quand les poisons sont déversés dans le sang, ils donnent des maux de tête avant d'être éliminés par les urines. Celles-ci deviennent alors très foncées , car elles contiennent tous les poisons éliminés. On peut se rendre compte soi-même de cela. Cette méthode du jeûne pour arrêter de fumer ne réclame qu'un minimum de volonté. De plus, ce jeûne court profitera à la santé et reposera l'estomac.
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Tous les symptômes morbides que j'ai décrits dans la fausse faim ressemblent de façon frappante aux symptômes qui se manifestent chez le fumeur et le buveur de café, de thé ou même chez le drogué, quand ils arrêtent leur poison. Ces symptômes sont ceux de la fausse faim, ce sont des symptômes d'élimination. La fausse faim est un symptôme d'élimination des résidus du repas précédent. Or ces symptômes de désintoxication sont bien connus des drogués, des fumeurs et des buveurs de café et de thé. Malheureusement, les mangeurs les ignorent. L'accoutumance peut exister pour la drogue comme pour les aliments malsains. Il est évident que si un drogué ou un fumeur en pleine désintoxication reprend son poison, les symptômes désagréables de la désintoxication cessent aussitôt. Or, il ne faut jamais arrêter une désintoxication, qu'elle provienne de la drogue, de l'alcool, du café ou des aliments malsains. "Les symptômes morbides de la fausse faim, poursuit Shelton, sont identiques à ceux qu'éprouvent les drogués quand ils sont privés de leur drogue habituelle." Bien sûr que les symptômes de l'accoutumance aux drogues sont bien plus forts, mais l'accoutumance alimentaire et l'habitude des heures fixes du repas, aboutissent à l'ébriété alimentaire et à la gloutonnerie et produisent leurs propres symptômes, qu'on prend à tort pour de la faim. Il est vrai que ces symptômes sont soulagés temporairement par la prise de la nourriture, exactement comme le café soulage temporairement le mal de tête provoqué par la précédente tasse de café ! C'est pourquoi on s'imagine, et on se convainc, d'avoir besoin de manger. A l'extrême, les ulcéreux et les malades de l'estomac mangent souvent pour soulager leurs douleurs stomacales, mais ils les perpétuent par leur pratique. C'est un cercle vicieux qu'on peut rompre par la pratique du jeûne. Sinon, on s'enfonce davantage. Tous ces symptômes morbides finissent par passer si l'on cesse de manger quelque temps et si l'on attend la vraie faim. Dans son livre Perfect Health ("La Santé Parfaite"), Haskell dit qu'il a "...demandé à plusieurs milliers de personnes, y compris des médecins, de décrire la sensation de la faim naturelle. Dans leur réponse, il nota les symptômes suivants : évanouissement, sensation de vide dans l'estomac, creux, rongements, etc. Mais toutes ces sensations sont celles de l'appétit et non celles de la faim. Elles proviennent d'un mauvais mode d'alimentation".
 
Tous les symptômes morbides que j'ai décrits dans la fausse faim ressemblent de façon frappante aux symptômes qui se manifestent chez le fumeur et le buveur de café, de thé ou même chez le drogué, quand ils arrêtent leur poison. Ces symptômes sont ceux de la fausse faim, ce sont des symptômes d'élimination. La fausse faim est un symptôme d'élimination des résidus du repas précédent. Or ces symptômes de désintoxication sont bien connus des drogués, des fumeurs et des buveurs de café et de thé. Malheureusement, les mangeurs les ignorent. L'accoutumance peut exister pour la drogue comme pour les aliments malsains. Il est évident que si un drogué ou un fumeur en pleine désintoxication reprend son poison, les symptômes désagréables de la désintoxication cessent aussitôt. Or, il ne faut jamais arrêter une désintoxication, qu'elle provienne de la drogue, de l'alcool, du café ou des aliments malsains. "Les symptômes morbides de la fausse faim, poursuit Shelton, sont identiques à ceux qu'éprouvent les drogués quand ils sont privés de leur drogue habituelle." Bien sûr que les symptômes de l'accoutumance aux drogues sont bien plus forts, mais l'accoutumance alimentaire et l'habitude des heures fixes du repas, aboutissent à l'ébriété alimentaire et à la gloutonnerie et produisent leurs propres symptômes, qu'on prend à tort pour de la faim. Il est vrai que ces symptômes sont soulagés temporairement par la prise de la nourriture, exactement comme le café soulage temporairement le mal de tête provoqué par la précédente tasse de café ! C'est pourquoi on s'imagine, et on se convainc, d'avoir besoin de manger. A l'extrême, les ulcéreux et les malades de l'estomac mangent souvent pour soulager leurs douleurs stomacales, mais ils les perpétuent par leur pratique. C'est un cercle vicieux qu'on peut rompre par la pratique du jeûne. Sinon, on s'enfonce davantage. Tous ces symptômes morbides finissent par passer si l'on cesse de manger quelque temps et si l'on attend la vraie faim. Dans son livre Perfect Health ("La Santé Parfaite"), Haskell dit qu'il a "...demandé à plusieurs milliers de personnes, y compris des médecins, de décrire la sensation de la faim naturelle. Dans leur réponse, il nota les symptômes suivants : évanouissement, sensation de vide dans l'estomac, creux, rongements, etc. Mais toutes ces sensations sont celles de l'appétit et non celles de la faim. Elles proviennent d'un mauvais mode d'alimentation".
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La plupart des gens, dans les pays civilisés, mangent sans avoir réellement faim, mais uniquement parce que c'est l'heure de manger. Les enfants, qui ont les instincts plus purs que les nôtres, de même que les animaux, mangent pour la plupart seulement quand ils ont faim.
  
 
Shelton compare l'appétit à l'envie qu'on peut avoir pour la nicotine, l'alcool, le café, le thé, le cacao. "Personne ne peut avoir jamais faim pour ces substances empoisonnantes, écrit-il. En effet, elles ne servent aucun besoin physiologique et sont, par conséquent, toujours nocives. Aucune demande physiologique pour ces substances ne peut jamais survenir". Il arrive parfois que l'appétit s'accompagne de sensations diverses de malaise et même de douleur, de sensation de faiblesse, de dépression nerveuse, de rongements stomacaux, de gargouillements intestinaux, de nausée, de maux de tête et d'autres sensations morbides. Selon le docteur Claunch, on peut distinguer la vraie faim de l'appétit de la façon suivante : "Quand vous avez faim et que vous êtes à l'aise, c'est la vraie faim. Mais quand vous avez soi-disant faim et que vous êtes mal à l'aise, c'est la fausse faim". Je ferai toutefois exception à cette règle quand la personne se sent "partir". En effet, au début du changement de régime, la digestion est très faible, les cellules crient famine et la faim devient fréquente et impérieuse. Certains peuvent se sentir "partir" et doivent manger vite à ces moments là. Par la suite, avec l'amélioration du pouvoir digestif, les réserves sont plus substantielles et la faim plus espacée et plus agréable à supporter. En effet, avec l'ancien régime d'aliments dénaturés et cuits, on n'en digère que les 20 %, le reste passe le lendemain dans les selles. Par contre, avec le nouveau régime sain, composé d'aliments vivants, on digère les 90 %, les selles sont peu abondantes, moulées et sans odeur. C'est ainsi que le passage d'une étape à une autre provoque un appel pressant de nourriture, en attendant que le pouvoir digestif s'améliore. Cette faim est un symptôme de dénutrition. Toutefois, chez certains une élimination intense est déclenchée, la faim disparaît et il serait utile de commencer par un jeûne, comme préparation à ce nouveau régime sain. "Quand une personne malade saute un repas habituel, elle s'affaiblit avant d'avoir faim. Mais quand une personne en bonne santé rate un repas habituel, elle ressent la faim avant de s'affaiblir". - Dr Claunch. La faim est un principe sacré dans notre vie, principe qu'il faut respecter en toutes circonstances. Ceux, qui vous disent de sentir les aliments pour faire votre choix, ils ignorent la faim et recherchent l'appétit ! L'erreur la plus courante et la plus grave, c'est de remplir son estomac parce que c'est l'heure du repas, ou sur ordre du médecin, ou encore comme passe-­temps social pour faire plaisir aux hôtes et aux convives.
 
Shelton compare l'appétit à l'envie qu'on peut avoir pour la nicotine, l'alcool, le café, le thé, le cacao. "Personne ne peut avoir jamais faim pour ces substances empoisonnantes, écrit-il. En effet, elles ne servent aucun besoin physiologique et sont, par conséquent, toujours nocives. Aucune demande physiologique pour ces substances ne peut jamais survenir". Il arrive parfois que l'appétit s'accompagne de sensations diverses de malaise et même de douleur, de sensation de faiblesse, de dépression nerveuse, de rongements stomacaux, de gargouillements intestinaux, de nausée, de maux de tête et d'autres sensations morbides. Selon le docteur Claunch, on peut distinguer la vraie faim de l'appétit de la façon suivante : "Quand vous avez faim et que vous êtes à l'aise, c'est la vraie faim. Mais quand vous avez soi-disant faim et que vous êtes mal à l'aise, c'est la fausse faim". Je ferai toutefois exception à cette règle quand la personne se sent "partir". En effet, au début du changement de régime, la digestion est très faible, les cellules crient famine et la faim devient fréquente et impérieuse. Certains peuvent se sentir "partir" et doivent manger vite à ces moments là. Par la suite, avec l'amélioration du pouvoir digestif, les réserves sont plus substantielles et la faim plus espacée et plus agréable à supporter. En effet, avec l'ancien régime d'aliments dénaturés et cuits, on n'en digère que les 20 %, le reste passe le lendemain dans les selles. Par contre, avec le nouveau régime sain, composé d'aliments vivants, on digère les 90 %, les selles sont peu abondantes, moulées et sans odeur. C'est ainsi que le passage d'une étape à une autre provoque un appel pressant de nourriture, en attendant que le pouvoir digestif s'améliore. Cette faim est un symptôme de dénutrition. Toutefois, chez certains une élimination intense est déclenchée, la faim disparaît et il serait utile de commencer par un jeûne, comme préparation à ce nouveau régime sain. "Quand une personne malade saute un repas habituel, elle s'affaiblit avant d'avoir faim. Mais quand une personne en bonne santé rate un repas habituel, elle ressent la faim avant de s'affaiblir". - Dr Claunch. La faim est un principe sacré dans notre vie, principe qu'il faut respecter en toutes circonstances. Ceux, qui vous disent de sentir les aliments pour faire votre choix, ils ignorent la faim et recherchent l'appétit ! L'erreur la plus courante et la plus grave, c'est de remplir son estomac parce que c'est l'heure du repas, ou sur ordre du médecin, ou encore comme passe-­temps social pour faire plaisir aux hôtes et aux convives.
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    Au réveil, la plupart des gens dès qu'ils ouvrent les yeux, après une nuit de
 +
    sommeil, mangent ou boivent quelque chose, après avoir fumé une cigarette.
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    Souvent c'est aussi du café pour arrêter l'élimination nocturne. Ensuite, les
 +
    croissants sont trempés dans ce café.
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    Mais au réveil, on n'a jamais faim réellement. On a la bouche pâteuse,
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    mauvaise, parfois amère, sèche, l'esprit vaseux, pas clair et engourdi.
 +
    Instinctivement, on cherche à supprimer ces symptômes d'élimination nocturne
 +
    à l'aide d'une boisson chaude contenant des poisons, comme le café, le
 +
    thé, le cacao, les tisanes, puis par le tabac. Ensuite, on mange sans faim un
 +
    ou deux croissants, ce qui surcharge l'organisme à un moment où ses forces
 +
    vives sont concentrées à achever le catabolisme (élimination de la nuit).
 +
    Pour ceux qui souffrent de dénutrition (malgré l'abondance de leur alimentation),
 +
    la "faim" pourrait apparaître une ou deux heures après le réveil, et
 +
    même tout de suite. Quand leur dénutrition aura été soignée et éliminée, leur
 +
    Corps ne réclamera de nourriture que plusieurs heures après le réveil.
 +
 +
    L'opinion médicale et populaire veut que la faim soit une sensation douloureuse
 +
    et pénible. On parle des souffrances de la faim. "J'ai souffert de la faim",
 +
    vous dira-t-on !
 +
    Or la faim est une manifestation du fonctionnement normal du corps, et
 +
    toutes les fonctions normales du corps procurent du plaisir.
 +
 +
    Ainsi, par exemple, le fait d'uriner, d'évacuer, de regarder, de dormir, d'avoir des rapports
 +
    sexuels, sont toutes des fonctions agréables.
 +
    Pourquoi parle-t-on alors des souffrances de la faim ? de ses douleurs ? Il
 +
    est vrai que certains individus ressentent effectivement des souffrances, mais
 +
    ce ne sont là que des signes d'élimination et de désintoxication pour effacer
 +
    les séquelles irritantes des repas malsains précédents. Celui qui arrête de
 +
    fumer ou de boire du café ressent des souffrances identiques et des douleurs
 +
    similaires provenant de la désintoxication. Ces inconvénients ne doivent pas
 +
    porter à manger, ni à fumer, ni à boire du café.
 +
    Répétons-le : les souffrances parfois ressenties ne sont pas celles de la
 +
    faim, mais bien celles de la désintoxication. Ces souffrances disparaissent
 +
    quand la désintoxication se termine, et quand la faim arrive enfin, aucune
 +
    souffrance n'est ressentie.
 +
 +
    Chaque fois que je traite du sujet de la faim, dans mes causeries
 +
    quotidiennes consacrées aux curistes, on me rétorque qu'on a faim tôt le
 +
    matin. C'est alors que je demande que l'on fasse la distinction entre la vraie
 +
    faim et la fausse faim.
 +
 +
    La fausse faim disparaît en peu de temps, réapparaît encore, puis disparaît
 +
    de nouveau. Par contre, la vraie faim persiste et s'accentue.
 +
    Donc, pour les distinguer, il suffira d'attendre une heure par exemple,
 +
    sinon plus, ainsi on sera fixé. De toute façon, plus on attend, plus la vraie
 +
    faim sera aiguisée. Car au début, elle sera faible.
 +
    Dans les cas de dénutrition, la faim aiguë aboutit à une sensation de
 +
    "partir", de s'évanouir, de s'effondrer. On ne peut pas travailler, ni lien faire
 +
    avant être nourri. A ce moment, il faut manger tout de suite un fruit ou
 +
    deux, sans aucune boisson.
 +
 +
    "L'appétit, écrit Shelton, est une contrefaçon de la faim. Ce n'est
 +
    pas l'expression d'un besoin, mais celle d'une habitude ou d'une envie
 +
    imaginaire. L'appétit est une créature de l'habitude et de la routine, et
 +
    peut être due à plusieurs choses comme : l'heure du repas, la vue, le goût
 +
    et l'odeur des aliments, ou même l'idée de manger qui peut déclencher
 +
    l'appétit. Les condiments et les assaisonnements peuvent aussi éveiller l'appétit."
 +
 +
    Mais cela n'est pas la vraie faim. L'appétit, c'est une fausse faim.
 +
    La vraie faim ne s'accompagne d'aucun symptôme. On n'a pas mal à la
 +
    tête, ni aucun malaise. Les idées sont claires, l'esprit lucide, on est
 +
    optimiste, heureux, tranquille, serein.
 +
    La vraie faim ne vient pas forcément à L'heure des repas. Par contre, les
 +
    contractions rythmiques de l'estomac se produisent régulièrement, par
 +
    habitude, à l'heure des repas, et font croire à la faim. Hélas ! c'est une fausse faim.
 +
    La vraie faim peut survenir spontanément à tout moment de la journée,
 +
    mais pas en pleine nuit.
 +
    En effet, durant la nuit les muscles sont relaxés et
 +
    l'estomac, qui est aussi un muscle, se relaxe aussi. Il n'est pas prêt à malaxer
 +
    le bol alimentaire durant le repos nocturne.
 +
    Si l'on ressent, par contre, la faim avant minuit, alors quelques feuilles de
 +
    laitue ou une pomme devraient la calmer et assurer un sommeil réparateur.
 +
    Selon Fletcher, pour distinguer la vraie faim de la fausse faim, on notera
 +
    que dans la vraie faim "l'eau coule dans la bouche". Selon moi, pour les
 +
    distinguer, il suffirait d'attendre une heure : la vraie faim persiste, alors que la
 +
    fausse faim disparaît avec tous les symptômes morbides et trompeurs.
 +
 +
    La plupart des hygiénistes professionnels attribuent aux glandes de la gorge
 +
    et à celles de la bouche le rôle principal dans les manifestations de la faim.
 +
    Shelton attribue ce rôle principal actif aux nerfs. En effet, ce sont bien les
 +
    nerfs qui commandent cette sensation de creux et de dilatation qui monte vers
 +
    l'œsophage et vers la gorge.
 +
    C'est pourquoi durant les moments de fatigue, de soucis, de préoccupations,
 +
    de colère, de haine, d'émotions négatives, etc., même si le corps a besoin de
 +
    nourriture, il ne la demande pas et ne manifestera pas la faim. Les nerfs
 +
    garderont la gorge et l'œsophage contracté.
 +
    Quand les conditions sont favorables, la faim se manifeste par la dilatation
 +
    de la gorge et de l'œsophage.
 +
 +
    La vraie faim est une sensation toujours agréable et plaisante, même si elle
 +
    peut être pressante. Un creux dans l'estomac, un vide accompagné de
 +
    contractions rythmiques, une sensation de détente qui monte de l'estomac vers
 +
    la gorge en traversant l'œsophage :
 +
    tous ces symptômes sont agréables etplaisants.
 +
    Par contre, dans les cas de dénutrition et de manque de réserves, le sujet
 +
    peut ressentir une faim diffuse, une incapacité de travailler ou de se
 +
    concentrer, il se sent "partir". Or ces sensations disparaissent rapidement en
 +
    quelques semaines, au fur et à mesure que les réserves sont comblées. Alors,
 +
    la faim devient moins pressante et moins fréquente. Le sujet ressentira alors
 +
    la faim, mais son esprit sera alerte, vif et lucide, et son humeur optimiste et
 +
    sereine. Il verra la vie en rose.
 +
 +
    Tous les symptômes morbides que j'ai décrits dans la fausse faim
 +
    ressemblent de façon frappante aux symptômes qui se manifestent chez le
 +
    fumeur et le buveur de café, de thé ou même chez le drogué, quand ils arrêtent
 +
    leur poison. Ces symptômes sont ceux de la fausse faim, ce sont des
 +
    symptômes d'élimination.
 +
 +
    La fausse faim est un symptôme d'élimination des résidus du
 +
    repas précédent. Or ces symptômes de désintoxication sont bien connus
 +
    des drogués, des fumeurs et des buveurs de café et de thé. Malheureusement,
 +
    les mangeurs les ignorent. L'accoutumance peut exister pour la drogue
 +
    comme pour les aliments malsains.
 +
 +
    Il est évident que si un drogué ou un fumeur en pleine désintoxication
 +
    reprend son poison, les symptômes désagréables de la désintoxication cessent
 +
    aussitôt. Or, il ne faut jamais arrêter une désintoxication, qu'elle provienne
 +
    de la drogue, de l'alcool, du café ou des aliments malsains.
 +
 +
    "Les symptômes morbides de la fausse faim, poursuit Shelton, sont
 +
    identiques à ceux qu'éprouvent les drogués quand ils sont privés de leur
 +
    drogue habituelle."
 +
 +
    Bien sûr que les symptômes de l'accoutumance aux drogues sont bien plus
 +
    forts, mais l'accoutumance alimentaire et l'habitude des heures fixes du repas,
 +
    aboutissent à l'ébriété alimentaire et à la gloutonnerie et produisent leurs
 +
    propres symptômes, qu'on prend à tort pour de la faim.
 +
 +
    Il est vrai que ces symptômes sont soulagés temporairement par la prise de
 +
    la nourriture, exactement comme le café soulage temporairement le mal de
 +
    on se convainc, d'avoir besoin de manger. A l'extrême, les ulcéreux et les
 +
    malades de l'estomac mangent souvent pour soulager leurs douleurs
 +
    stomacales, mais ils les perpétuent par leur pratique.
 +
 +
    C'est un cercle vicieux qu'on peut rompre par la pratique du jeûne.
 +
    Sinon, on s'enfonce davantage.
 +
    Tous ces symptômes morbides finissent par passer si l'on cesse de manger
 +
    quelque temps et si l'on attende la vraie faim. -
 +
    Dans son livre Perfect Health ("La Santé Parfaite"), Haskell dit qu'il a :
 +
 +
    ..."demandé à plusieurs milliers de personnes, y compris des
 +
    médecins, de décrire la sensation de la faim naturelle. Dans leur
 +
    réponse, il nota les symptômes suivants : évanouissement, sensation
 +
    de vide dans l'estomac, creux, rongements, etc. Mais toutes ces
 +
    sensations sont celles de l'appétit et non celles de la faim. Elles
 +
    proviennent d'un mauvais mode d'alimentation."
 +
 +
    Shelton compare l'appétit à l'envie qu'on peut avoir pour la nicotine,
 +
    l'alcool, le café, le thé, le cacao.
 +
 +
    "Personne ne peut avoir jamais faim pour ces substances empoisonnantes, écrit-il.
 +
    En effet, elles ne servent aucun besoin physiologique
 +
    et sont, par conséquent, toujours nocives. Aucune demande
 +
    physiologique pour ces substances ne peut jamais survenir."
 +
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    Il arrive parfois que l'appétit s'accompagne de sensations diverses de
 +
    malaise et même de douleur, de sensation de faiblesse, de dépression nerveuse,
 +
    de rongements stomacaux, de gargouillements intestinaux, de nausée, de
 +
    maux de tête et d'autres sensations morbides.
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    Selon le docteur Claunch, on peut distinguer la vraie faim de
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    l'appétit de la façon suivante :"Quand vous avez faim et que vous êtes à
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    l'aise, c'est la vraie faim. Mais quand vous avez soi-disant faim et que
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    vous êtes mal à l'aise, c'est la fausse faim."
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    Je ferai toutefois exception à cette règle quand la personne se sent "partir".
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    En effet, au début du changement de régime, la digestion est très faible, les
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    cellules crient famine et la faim devient fréquente et impérieuse.
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    Certains peuvent se sentir "partir" et doivent manger vite à ces moments-
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    là. Par la suite, avec l'amélioration du pouvoir digestif, les réserves sont
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    plus substantielles et la faim plus espacée et plus agréable à supporter. En
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    effet, avec l'ancien régime d'aliments dénaturés et cuits, on n'en digère que les
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    20 %, le reste passe le lendemain dans les selles. Par contre, avec le nouveau
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    régime sain, composé d'aliments vivants, on digère les 90 %, les selles sont
 +
    peu abondantes, moulées et sans odeur.
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    C'est ainsi que le passage d'une étape à une autre provoque un appel
 +
    pressant de nourriture, en attendant que le pouvoir digestif s'améliore.
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    Cette faim est un symptôme de dénutrition. Toutefois, chez certains une élimination
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    intense est déclenchée, la faim disparaît et il serait utile de commencer
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    par un jeûne, comme préparation à ce nouveau régime sain.
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    "Quand une personne malade saute un repas habituel, elle s'affaiblit
 +
    avant d'avoir faim. Mais quand une personne en bonne santé rate un
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    repas habituel, elle ressent la faim avant de s'affaiblir."- Dr Claunch.
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    La faim est un principe sacré dans notre vie, principe qu'il faut respecter en
 +
    toutes circonstances.
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    Ceux, qui vous disent de sentir les aliments pour faire votre choix, ils
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    ignorent la faim et recherchent l'appétit !
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    L'erreur la plus courante et la plus grave, c'est de remplir son estomac parce
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    que c'est l'heure du repas, ou sur ordre du médecin, ou encore comme passe-
 +
    temps social pour faire plaisir aux hôtes et aux convives.
 +
 +
    Quand on mange sans éprouver une demande naturelle, on ne profite pas,
 +
    ou très peu, de ce qu'on mange. C'est exactement comme celui qui pratique
 +
    la respiration forcée et profonde sans besoin ni essoufflement, ou encore
 +
    comme celui qui boit sans avoir soif.
 +
    "Cette manière de manger, écrit Shelton, transforme le corps en fabrique d'engrais."-
 +
    La vraie faim représente la demande naturelle de manger et indique que la
 +
    nourriture sera effectivement élaborée par le corps.
 +
    Par contre, quand on sent les aliments avant d'en choisir un qui vous tente,
 +
    on cherche à aiguiser l'appétit, et l'on ne digère qu'une partie seulement de ce
 +
    qu'on ingère. Les selles deviennent abondantes et l'on ne profite pas de tout
 +
    ce qu'on mange.
 +
 +
    "Pour comprendre ce qu'est la vraie faim, écrit Shelton, voyons ce
 +
    qu'elle n'est pas, avant de chercher ce qu'elle est.
 +
    Pensez à la soif : est-ce une douleur ? un vertige ? un évanouissement ?
 +
    Rien de tout cela. La soif est ressentie dans la
 +
    bouche et dans la gorge et l'on ressent un désir conscient pour boire de
 +
    l'eau. Or on ne prend jamais le mal de tête pour de la soif, car on
 +
    connaît très bien la soif. Il en est de même pour la faim authentique :
 +
    on ressent un désir authentique pour manger, on est à l'aise, sans
 +
    souffrances ni malaises. La salive coule abondamment dans la bouche
 +
    et souvent on désire un aliment particulier."
 +
    Certains jeûneurs ressentent des douleurs stomacales vives qui peuvent
 +
    durer une semaine. Ce n'est pas la faim. Ceux qui les ressentent sont les
 +
    dyspeptiques, les nerveux, les anxieux, les ulcéreux, ceux qui souffrent de
 +
    gastrite à cause des aliments malsains et des médicaments.
 +
    Certaines douleurs passagères sont dues aux contractions spasmodiques de
 +
    l'estomac et des intestins, provenant du dérangement psychique ou
 +
    émotionnel du sympathique abdominal qui contrôle cette région du corps.
 +
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    LA FAIM N'EST PAS ...
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    Le mal de tête n'est pas la faim.
 +
    La douleur dans l'abdomen n'est pas la faim.
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    Les rongements stomacaux ne sont pas la faim.
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    La lassitude n'est pas la faim.
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    Les vertiges ne sont pas la faim.
 +
    La faiblesse n'est pas la faim.
 +
    L'évanouissement n'est pas la faim.
 +
    La sensation de vide n'est pas la faim.
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    L'agitation n'est pas la faim.
 +
 +
    Contrairement à ce que pratiquent les adeptes de l'instinctothérapie, la vraie
 +
    faim ne peut pas être provoquée par l'odeur, le goût ou fût ce l'idée d'un
 +
    aliment. Ces adeptes qui hument les aliments avant d'en manger, ne
 +
    recherchent en vérité que l'appétit et l'envie, mais n'ont pas faim. Quand on a
 +
    vraiment faim, on n'est pas tellement difficile dans le choix des aliments.
 +
    D'autre part, la vraie faim n'est pas stimulée par les condiments, les
 +
    assaisonnements et le sel. Ces substances sont des poisons. La salive qui
 +
    est déversée sur le sel ne contient pas de sucs digestifs, mais de l'eau pour
 +
    diluer le poison et le rendre moins corrosif aux tissus.
 +
    Quand on ressent la vraie faim, on se satisfait de l'aliment simple,
 +
    n'importe lequel, sans aucun assaisonnement, ni préparation, à l'état naturel.
 +
    Quand on ressent la vraie faim, on n'a pas généralement une préférence
 +
    pour un aliment particulier que l'odorat est censé repérer et débusquer.
 +
    La faim est la meilleure des sauces.
 +
    Par contre, dans la fausse faim, on recherche l'envie et l'appétit, on est
 +
    difficile, exigeant, on hume les aliments les uns après les autres, pour ne
 +
    choisir à la fin qu'un seul. C'est la pratique des "instinctos".
  
 
Quand on mange sans éprouver une demande naturelle, on ne profite pas, ou très peu, de ce qu'on mange. C'est exactement comme celui qui pratique la respiration forcée et profonde sans besoin ni essoufflement, ou encore comme celui qui boit sans avoir soif. "Cette manière de manger, écrit Shelton, transforme le corps en fabrique d'engrais". La vraie faim représente la demande naturelle de manger et indique que la nourriture sera effectivement élaborée par le corps. Par contre, quand on sent les aliments avant d'en choisir un qui vous tente, on cherche à aiguiser l'appétit, et l'on ne digère qu'une partie seulement de ce qu'on ingère. Les selles deviennent abondantes et l'on ne profite pas de tout ce qu'on mange.
 
Quand on mange sans éprouver une demande naturelle, on ne profite pas, ou très peu, de ce qu'on mange. C'est exactement comme celui qui pratique la respiration forcée et profonde sans besoin ni essoufflement, ou encore comme celui qui boit sans avoir soif. "Cette manière de manger, écrit Shelton, transforme le corps en fabrique d'engrais". La vraie faim représente la demande naturelle de manger et indique que la nourriture sera effectivement élaborée par le corps. Par contre, quand on sent les aliments avant d'en choisir un qui vous tente, on cherche à aiguiser l'appétit, et l'on ne digère qu'une partie seulement de ce qu'on ingère. Les selles deviennent abondantes et l'on ne profite pas de tout ce qu'on mange.
  
 
"Pour comprendre ce qu'est la vraie faim, écrit Shelton, voyons ce qu'elle n'est pas, avant de chercher ce qu'elle est". Pensez à la soif : est-ce une douleur ? un vertige ? un évanouissement ? Rien de tout cela. La soif est ressentie dans la bouche et dans la gorge et l'on ressent un désir conscient pour boire de l'eau. Or on ne prend jamais le mal de tête pour de la soif, car on connaît très bien la soif. Il en est de même pour la faim authentique: on ressent un désir authentique pour manger, on est à l'aise, sans souffrances ni malaises. La salive coule abondamment dans la bouche et souvent on désire un aliment particulier." Certains jeûneurs ressentent des douleurs stomacales vives qui peuvent durer une semaine. Ce n'est pas la faim. Ceux qui les ressentent sont les dyspeptiques, les nerveux, les anxieux, les ulcéreux, ceux qui souffrent de gastrite à cause des aliments malsains et des médicaments. Certaines douleurs passagères sont dues aux contractions spasmodiques de l'estomac et des intestins, provenant du dérangement psychique ou émotionnel du sympathique abdominal qui contrôle cette région du corps. Le mal de tête n'est pas la faim. La douleur dans l'abdomen n'est pas la faim. Les rongements stomacaux ne sont pas la faim. La lassitude n'est pas la faim. Les vertiges ne sont pas la faim. La faiblesse n'est pas la faim. L'évanouissement n'est pas la faim. La sensation de vide n'est pas la faim. L'agitation n'est pas la faim. Contrairement à ce que pratiquent les adeptes de l'instinctothérapie, la vraie faim ne peut pas être provoquée par l'odeur, le goût ou fût-ce l'idée d'un aliment. Ces adeptes qui hument les aliments avant d'en manger, ne recherchent en vérité que l'appétit et l'envie, mais n'ont pas faim. Quand on a vraiment faim, on n'est pas tellement difficile dans le choix des aliments. D'autre part, la vraie faim n'est pas stimulée par les condiments, les assaisonnements et le sel. Ces substances sont des poisons. La salive qui est déversée sur le sel ne contient pas de sucs digestifs, mais de l'eau pour diluer le poison et le rendre moins corrosif aux tissus. Quand on ressent la vraie faim, on se satisfait de l'aliment simple, n'importe lequel, sans aucun assaisonnement, ni préparation, à l'état naturel. Quand on ressent la vraie faim, on n'a pas généralement une préférence pour un aliment particulier que l'odorat est censé repérer et débusquer. Par contre, dans la fausse faim, on recherche l'envie et l'appétit, on est difficile, exigeant, on hume les aliments les uns après les autres, pour ne choisir à la fin qu'un seul. C'est la pratique des "instinctos". On sait que l'appétit, l'envie et la fausse faim peuvent être stimulés par la variété. C'est ainsi que lorsqu'on n'a plus envie de manger d'un aliment dont on s'est repu, on peut exciter l'appétit en changeant d'aliment. C'est pourquoi la variété porte à la gloutonnerie. Faut-il pour cela se limiter à une seule espèce de nourriture à chaque repas ? Peut-être. De toute façon, il ne faut pas multiplier le nombre des aliments deux ou trois fruits différents sont mieux que cinq ou six. "Combien de gens sont encore affamés quand arrive le tour du dessert ? demande Shelton. Et pourtant, très peu refusent ce dessert !" Combien de repas faut-il manger par jour ? Cela dépend de votre faim. Il n'existe pas de chiffre sacro-saint. Si vous mangez des mini-repas, - comme les animaux végétariens - vous aurez besoin de manger trois ou quatre repas, ou même cinq repas par jour. Mais si vous mangez de gros repas - comme les carnivores ! - alors, un ou deux repas suffiront amplement.
 
"Pour comprendre ce qu'est la vraie faim, écrit Shelton, voyons ce qu'elle n'est pas, avant de chercher ce qu'elle est". Pensez à la soif : est-ce une douleur ? un vertige ? un évanouissement ? Rien de tout cela. La soif est ressentie dans la bouche et dans la gorge et l'on ressent un désir conscient pour boire de l'eau. Or on ne prend jamais le mal de tête pour de la soif, car on connaît très bien la soif. Il en est de même pour la faim authentique: on ressent un désir authentique pour manger, on est à l'aise, sans souffrances ni malaises. La salive coule abondamment dans la bouche et souvent on désire un aliment particulier." Certains jeûneurs ressentent des douleurs stomacales vives qui peuvent durer une semaine. Ce n'est pas la faim. Ceux qui les ressentent sont les dyspeptiques, les nerveux, les anxieux, les ulcéreux, ceux qui souffrent de gastrite à cause des aliments malsains et des médicaments. Certaines douleurs passagères sont dues aux contractions spasmodiques de l'estomac et des intestins, provenant du dérangement psychique ou émotionnel du sympathique abdominal qui contrôle cette région du corps. Le mal de tête n'est pas la faim. La douleur dans l'abdomen n'est pas la faim. Les rongements stomacaux ne sont pas la faim. La lassitude n'est pas la faim. Les vertiges ne sont pas la faim. La faiblesse n'est pas la faim. L'évanouissement n'est pas la faim. La sensation de vide n'est pas la faim. L'agitation n'est pas la faim. Contrairement à ce que pratiquent les adeptes de l'instinctothérapie, la vraie faim ne peut pas être provoquée par l'odeur, le goût ou fût-ce l'idée d'un aliment. Ces adeptes qui hument les aliments avant d'en manger, ne recherchent en vérité que l'appétit et l'envie, mais n'ont pas faim. Quand on a vraiment faim, on n'est pas tellement difficile dans le choix des aliments. D'autre part, la vraie faim n'est pas stimulée par les condiments, les assaisonnements et le sel. Ces substances sont des poisons. La salive qui est déversée sur le sel ne contient pas de sucs digestifs, mais de l'eau pour diluer le poison et le rendre moins corrosif aux tissus. Quand on ressent la vraie faim, on se satisfait de l'aliment simple, n'importe lequel, sans aucun assaisonnement, ni préparation, à l'état naturel. Quand on ressent la vraie faim, on n'a pas généralement une préférence pour un aliment particulier que l'odorat est censé repérer et débusquer. Par contre, dans la fausse faim, on recherche l'envie et l'appétit, on est difficile, exigeant, on hume les aliments les uns après les autres, pour ne choisir à la fin qu'un seul. C'est la pratique des "instinctos". On sait que l'appétit, l'envie et la fausse faim peuvent être stimulés par la variété. C'est ainsi que lorsqu'on n'a plus envie de manger d'un aliment dont on s'est repu, on peut exciter l'appétit en changeant d'aliment. C'est pourquoi la variété porte à la gloutonnerie. Faut-il pour cela se limiter à une seule espèce de nourriture à chaque repas ? Peut-être. De toute façon, il ne faut pas multiplier le nombre des aliments deux ou trois fruits différents sont mieux que cinq ou six. "Combien de gens sont encore affamés quand arrive le tour du dessert ? demande Shelton. Et pourtant, très peu refusent ce dessert !" Combien de repas faut-il manger par jour ? Cela dépend de votre faim. Il n'existe pas de chiffre sacro-saint. Si vous mangez des mini-repas, - comme les animaux végétariens - vous aurez besoin de manger trois ou quatre repas, ou même cinq repas par jour. Mais si vous mangez de gros repas - comme les carnivores ! - alors, un ou deux repas suffiront amplement.
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A mon avis, n'importe quel aliment simple peut satisfaire la vraie faim. Par contre, dans la fausse faim le sujet ne se satisfait que dans le choix capricieux d'un aliment particulier, selon son odorat ou son goût. Voilà pourquoi la pratique qui consiste à sentir les aliments un à un avant de faire son choix, relève de la fausse faim. On mangera quand on a faim. Il faut donc attendre que la faim, la vraie faim, pas la fausse faim, se manifeste. Attendre une heure de plus pour qu'elle soit aiguisée. Les horaires ne sont pas indispensables. Toutefois, si on tient à suivre des horaires pour que la famille soit réunie, et que la faim se déclare avant l'heure, on prendra alors quelques crudités, mais pas d'aliments concentrés qui coupent l'appétit.
  
 
== Le jeûne ou l'autoguérison ==
 
== Le jeûne ou l'autoguérison ==

Version du 7 octobre 2008 à 07:26

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