Jardin communautaire : Différence entre versions
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Appelés ''allotment gardens'' dans les pays anglophones, ''Kleingärten'' dans les pays germanophones, ces jardins ouvriers permettent de se procurer légumes et fruits frais en cultivant soi-même. | Appelés ''allotment gardens'' dans les pays anglophones, ''Kleingärten'' dans les pays germanophones, ces jardins ouvriers permettent de se procurer légumes et fruits frais en cultivant soi-même. | ||
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== Bibliographie == | == Bibliographie == | ||
− | * ''Jardins partagés – utopie, écologie, conseils pratiques'', éditions Terre Vivante, | + | * ''Jardins partagés – utopie, écologie, conseils pratiques'', éditions Terre Vivante, mai 2008 |
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Version du 29 janvier 2009 à 21:32
Le jardin partagé (appelé "jardin communautaire" dans le nord de la France et au Québec) est une forme de gestion en commun d’un terrain par un groupe d’habitants. Cette pratique est née en Amérique du Nord et se développe en France. Le premier jardin communautaire a été créé à Lille en 1997. A Paris, il existe près de cinquante jardins partagés.
Histoire
Les jardins collectifs urbains sont nés à New York au début des années 1970, suite au constat du nombre de terrains vagues dans les quartiers. Les jardins partagés sont aussi les héritiers des jardins ouvriers (ou jardins familiaux en France).
Appelés allotment gardens dans les pays anglophones, Kleingärten dans les pays germanophones, ces jardins ouvriers permettent de se procurer légumes et fruits frais en cultivant soi-même.
En Suisse, la ville de Lausanne a été pionnière en permettant dès 1995 la création de jardins en pied d'immeubles, appelés plantages. Au Québec, les « jardins communautaires » sont divisés en lots individuels cultivés par une personne ou une famille.
Quelques exemples d’objectifs des jardins
Ces oasis de paix, de tranquillité et de ressourcement au cœur même de la ville, présentent de sérieux avantages :
- la rencontre de gens de tout âge, de toute condition et classe sociale et ethnies différentes,
- l’exercice et la détente en plein air
- la mise en pratique des connaissances et des goûts,
- le partage du savoir et l’entraide,
- le développement de la fierté des jardiniers,
- la récolte de fruits et légumes plus frais et meilleurs au goût,
- la possibilité donnée à la tradition agricole de perdurer à travers les générations,
- la contemplation de la beauté du site et de la nature,
- le développement d’un certain humour : petites histoires, obstination sur tout et sur rien ... Plaisirs ...
Le jardinage collectif d’un terrain, parfois laissé à l’abandon, améliore le cadre de vie et permet des échanges entre personnes d’origine géographique, de milieux sociaux et d'âges différents. Les jardins partagés, souvent créés en ville, existent aussi en milieu rural.
Le respect de l’environnement est une valeur forte des jardins partagés : les jardiniers choisissent des végétaux adaptés au sol et au climat et évitent les produits phytotoxiques (engrais chimiques, pesticides de synthèse). Le compostage, la récupération de l’eau de pluie et la technique des cultures associées y sont très souvent pratiqués. Ce sont également des lieux d’éducation à l’environnement pour enfants et adultes, qui y apprennent la botanique, ou qui y observent la faune urbaine. Nombreux sont les jardins partagés qui attribuent des parcelles aux écoles du voisinage, qui y mènent des projets pédagogiques.
Bibliographie
- Jardins partagés – utopie, écologie, conseils pratiques, éditions Terre Vivante, mai 2008
- Article Partager la terre, JP Géné (Le Monde 2, 22 septembre 2007)
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