Gouvernance écologique et intégrale : Différence entre versions

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Malgré les bonnes volontés individuelles et les rêves collectifs, nombre d’initiatives s’essoufflent ou échouent faute de trouver un mode de fonctionnement pérenne au sein duquel les individus  s’épanouissent tout en œuvrant à un projet commun.''' Un enjeu majeur de notre époque est de parvenir à articuler l’individu et le collectif, le Je et le Nous, et d’apprendre à laisser émerger la sagesse collective'',' de manière à révéler la pleine puissance de chacun au sein d’un projet qui l’inclut et le transcende, pour le bénéfice du bien commun.
 
Malgré les bonnes volontés individuelles et les rêves collectifs, nombre d’initiatives s’essoufflent ou échouent faute de trouver un mode de fonctionnement pérenne au sein duquel les individus  s’épanouissent tout en œuvrant à un projet commun.''' Un enjeu majeur de notre époque est de parvenir à articuler l’individu et le collectif, le Je et le Nous, et d’apprendre à laisser émerger la sagesse collective'',' de manière à révéler la pleine puissance de chacun au sein d’un projet qui l’inclut et le transcende, pour le bénéfice du bien commun.
  
Mettre en place une go'''uvernance écologique''' c’est apprendre l''''art de prendre des décisions respectueuses de l'équilibre d'un système vivant et de chacun de ses membres et de son environnement'''. Concrètement, c’est permettre la participation de chacune des parties d’un « tout » aux décisions qui la concernent ; elle contribue à développer la créativité,  coopération, l'engagement et la co-responsabilité dans la mise en œuvre des décisions communes. Elle est respectueuse du vivant qui s'exprime à travers chacun et au sein du système.
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Mettre en place une go'''uvernance écologique''' c’est apprendre '''l'''''''art de prendre des décisions respectueuses de l'équilibre d'un système vivant, de chacun de ses membres et de l'environnement'''. Concrètement, c’est permettre la participation de chacune des parties d’un « tout » aux décisions qui la concernent ; c'est contribuer à développer 'engagement et la co-responsabilité,  la coopération la créativité, dans la mise en œuvre des décisions communes. Elle est respectueuse du vivant qui s'exprime à travers chacun et au sein du système.
  
 
La 1ère  étape est la gouvernance de soi. En effet, la capacité de chaque membre à être pleinement lui-même est une condition nécessaire à la création d'une organisation collective gouvernée par la sagesse. Apprendre à se gouverner soi-même est un préalable, sans cesse à actualiser, pour clarifier ses valeurs et moteurs profonds afin de prendre pleinement sa responsabilité dans un projet collectif.
 
La 1ère  étape est la gouvernance de soi. En effet, la capacité de chaque membre à être pleinement lui-même est une condition nécessaire à la création d'une organisation collective gouvernée par la sagesse. Apprendre à se gouverner soi-même est un préalable, sans cesse à actualiser, pour clarifier ses valeurs et moteurs profonds afin de prendre pleinement sa responsabilité dans un projet collectif.

Version du 24 août 2010 à 09:29

Enjeux

Le bouleversement écologique, social, économique et humain actuel est une invitation pressante à prendre conscience de notre interdépendance entre êtres humains sur la planète, comme avec la Nature et avec toutes les formes de vie. Malgré les bonnes volontés individuelles et les rêves collectifs, nombre d’initiatives s’essoufflent ou échouent faute de trouver un mode de fonctionnement pérenne au sein duquel les individus s’épanouissent tout en œuvrant à un projet commun.' Un enjeu majeur de notre époque est de parvenir à articuler l’individu et le collectif, le Je et le Nous, et d’apprendre à laisser émerger la sagesse collective,' de manière à révéler la pleine puissance de chacun au sein d’un projet qui l’inclut et le transcende, pour le bénéfice du bien commun.

Mettre en place une go'uvernance écologique c’est apprendre l''art de prendre des décisions respectueuses de l'équilibre d'un système vivant, de chacun de ses membres et de l'environnement. Concrètement, c’est permettre la participation de chacune des parties d’un « tout » aux décisions qui la concernent ; c'est contribuer à développer 'engagement et la co-responsabilité, la coopération la créativité, dans la mise en œuvre des décisions communes. Elle est respectueuse du vivant qui s'exprime à travers chacun et au sein du système.

La 1ère étape est la gouvernance de soi. En effet, la capacité de chaque membre à être pleinement lui-même est une condition nécessaire à la création d'une organisation collective gouvernée par la sagesse. Apprendre à se gouverner soi-même est un préalable, sans cesse à actualiser, pour clarifier ses valeurs et moteurs profonds afin de prendre pleinement sa responsabilité dans un projet collectif.

Résultats et impacts

La Gouvernance écologique est une alternative à l'autocratie (domination d'un seul sur tous) et à la démocratie (domination de la minorité par la majorité). Elle associe la sociocratie, un modèle innovant fondé sur la cybernétique et la théorie des systèmes venu de Hollande (Gérard Endenbourg et Kees Boeke), qui permet le partage du pouvoir par tous les membres d'un collectif sur le principe de l'équivalence et la CNV (Communication NonViolente) qui rend attentif aux messages du corps et des émotions et favorise une posture personnelle claire, intègre et constructive au sein d’un groupe.

La Gouvernance écologique est aussi intégrale, c'est à dire qu'elle prend en considération la personne sur les différents plans : corporel, émotionnel, mental et spirituel, de même qu'elle implique les différentes dimensions de sa vie : personnelle, professionnelle, sociale, environnementale.

Mise en œuvre

Tout d’abord développer, en soi et au sein de l’équipe concernée, la capacité à s’écouter soi-même et les autres et une capacité à s’affirmer de manière claire et respectueuse (à cet égard, se former à la pratique de la CNV est est un réel plus). En effet, la pertinence des processus de gouvernance écologique dépend largement de la capacité de chacun à affirmer son intégrité, à prendre sa place dans un groupe et à coopérer.

Ensuite, pour un individu ou pour un collectif porteur d’un projet, les étapes sont les suivantes :

  1. Se former à ce mode de gouvernance (3 jours d’initiation + 3 jours d’approfondissement). Des formations sont proposées par l'association "Les Ateliers du devenir humain", partenaire du mouvement Colibris pour les questions de gouvernance et de facteur humain. Contact : isabelle.desplats@wanadoo.fr
  2. Expérimenter dans le concret de la vie
  3. Prendre la décision collectivement d’adopter ce mode de gouvernance

Le parcours de formation peut se faire sous forme de formation-action, c’est-à-dire appliqué à la mise en œuvre de la gouvernance écologique au sein d’un collectif désireux de s’initier ensemble à ces modèles.

Un module intitulé « Gouvernance de soi : écologie personnelle et cohérence de vie » (l'Atelier du colibri A) est également proposé par l'association "Les Ateliers du devenir humain". Il permet de faire le point personnellement sur ses moteurs profonds et d'identifier un projet concret qui soit aligné avec le meilleur de soi.

Témoignages

Témoignages au sujet de l'article Gouvernance écologique

Bibliographie

  • "La démocratie se meurt, vive la sociocratie – Comment réconcilier pouvoir et coopération ?", Gilles Charest, Ed. Esserci, collection éco-management.
  • "Coopération et pouvoir", Marshall B. Rosenberg, préface de Patrick Viveret et Isabelle Desplats, Ed. Esserci, collection éco-management.


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