Accidents nucléaires : Différence entre versions

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* Complexe de Mayak, URSS, 1957. Suite à un mauvais conditionnement et une gestion incroyablement irresponsable, une panne provoque les déchets de cette usine de retraitement à émettre des gaz qui réagissent et provoquent une explosion chimique, projetant à plus d'un kilomètre d'altitude des matières radioactives. De source officielle<ref>[http://atomicsarchives.chez.com/kychtym.html Atomic Archives - Enfin une demi-vérité sur l'autre Tchernobyl]</ref>, plus de 3 000 personnes présentèrent une contamination à des niveaux dangereux et 10 000 furent évacuées, la zone étant peu peuplée. Plusieurs dizaines de kilomètres carrés présentent aujourd'hui une contamination comparable à celle de la zone interdite de Tchernobyl.
 
* Complexe de Mayak, URSS, 1957. Suite à un mauvais conditionnement et une gestion incroyablement irresponsable, une panne provoque les déchets de cette usine de retraitement à émettre des gaz qui réagissent et provoquent une explosion chimique, projetant à plus d'un kilomètre d'altitude des matières radioactives. De source officielle<ref>[http://atomicsarchives.chez.com/kychtym.html Atomic Archives - Enfin une demi-vérité sur l'autre Tchernobyl]</ref>, plus de 3 000 personnes présentèrent une contamination à des niveaux dangereux et 10 000 furent évacuées, la zone étant peu peuplée. Plusieurs dizaines de kilomètres carrés présentent aujourd'hui une contamination comparable à celle de la zone interdite de Tchernobyl.
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* Fukushima, Japon, 2011. Suite à un tremblement de terre, les circuits de refroidissement sont endommagés ce qui entraîne diverses réactions suivies de fuites radioactives.
  
 
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Version du 20 avril 2011 à 19:49

Cet article propose une liste des accidents nucléaires de niveaux 5 à 7.

Accidents liés à l'énergie nucléaire civile

La liste suivante est exhaustive pour les niveaux 5 à 7, les niveaux de gravité sont données selon l'échelle INES[1].

Niveau 7

  • Tchernobyl, Ukraine, 1986. Suite à un grave vice de conception et une gestion calamiteuse du site, le réacteur s'emballe et une explosion non-nucléaire survient. Selon l'AIEA[2] 1000 personnes furent gravement exposées, causant 134 irradiations aiguës et 28 décès. 600 000 personnes furent aussi affectées d'une surmortalité de 5 % via des cancers développés ultérieurement. D'autres estimations estiment que plusieurs dizaines de milliers de cancers ont été ou seront développés du fait de cette catastrophe et imputent également à l'accident une dizaine de milliers de malformations infantiles à travers l'Europe. 488km² demeurent interdits d'accès. Le réacteur de Tchernoybl présentait des rétro-actions positives (coefficient de vide positif) et une absence de rétro-actions négatives et était donc susceptibles de provoquer un emballement, ce qui n'est pas le cas des réacteurs conventionnels (EPR inclus). Ce type de réacteur est d'ailleurs interdit aux États-Unis. Voir à ce sujet la sécurité de l'énergie nucléaire.

Niveau 6

  • Complexe de Mayak, URSS, 1957. Suite à un mauvais conditionnement et une gestion incroyablement irresponsable, une panne provoque les déchets de cette usine de retraitement à émettre des gaz qui réagissent et provoquent une explosion chimique, projetant à plus d'un kilomètre d'altitude des matières radioactives. De source officielle[3], plus de 3 000 personnes présentèrent une contamination à des niveaux dangereux et 10 000 furent évacuées, la zone étant peu peuplée. Plusieurs dizaines de kilomètres carrés présentent aujourd'hui une contamination comparable à celle de la zone interdite de Tchernobyl.
  • Fukushima, Japon, 2011. Suite à un tremblement de terre, les circuits de refroidissement sont endommagés ce qui entraîne diverses réactions suivies de fuites radioactives.

Niveau 5

  • Three Mile Island, USA, 1979. Suite à des erreurs techniques et humaines, le cœur de cette centrale entra en fusion partielle. Le bouclier de confinement tint bon et il n'y eut pas de rejet des matériaux du cœur à l'extérieur, seule l'eau irradiée du circuit de refroidissement s'échappa. Aucun mort, irradiation a priori insignifiante mais l'on observa une baisse de la natalité humaine et animale par la suite. Cependant, le cœur venait d'être remis en service, ce qui a joué favorablement : avec une irradiation normale, l'activité du cœur aurait été plus grande.
  • Wind Scale, Grande Bretagne, 1957. Suite à des défauts de conception (le réacteur fut initialement construit à la hâte pour le programme d'armement nucléaire britannique et reconverti par la suite), le réacteur finit par prendre feu. En l'absence de procédures établies, pendant 24h de l'eau fut envoyée sur le réacteur et se dispersa dans l'environnement, charriant avec elle des quantités de radioactivité un million de fois plus faibles que celles de Tchernobyl. Des mesures de précaution furent prises mais il est impossible d'évaluer s'il y eut des conséquences sanitaires.

Voir aussi

Liens internes

Liens externes

Références

  1. Échelle internationale des événements nucléaires sur Wikipédia
  2. AIEA - Chernobyl's legacy
  3. Atomic Archives - Enfin une demi-vérité sur l'autre Tchernobyl


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