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Version du 5 février 2017 à 18:52

groupe facebook "permawiki"

Un groupe facebook "permawiki" a ete cree, notamment pour aider a la sauvegarde d Ekopedia - Pierrepp (discussion) 5 février 2017 à 18:52 (CET)

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Les listes de discussions cela en est où?

Projet: plateforme coopérative de développement alternatif.[[1]]

Comment mettre le réseau au service de l'humain? Fédérons nos expériences pour que les enseignements tirés soient consultable par tous! Ekopedia, un outil de partage pour construire l'autonomie relative de chacun pour le bonheur de tous. ouvrons des forums thématiques

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J'ai ajouté un lien ekoped ici Anonym 7 jan 2006 à 05:01 (EST)

Thèmes de société

J'aimerais développer sur des thèmes liés à la société. Néanmoins je ne sais pas ce qui est le mieux : créer de nouveaux articles ou créer des chapitres (qui risquent d'être gros) dans des articles existants ?

Par exemple la voiture est un sujet ayant de nombreuses ramifications : urbanisme, infrastructures routières, et aussi des aspect philosophiques : le temps passé (perdu ?) dans les déplacements, les kilomètres mangés pour rien, l'économie du transport routier. Bref, il y a du taf. Que me conseillez-vous ?--Ekopédagogue 1 fév 2007 à 04:39 (EST)

Suggestion

Commence à faire des chapitres dans les documents existants. Lorsque tu trouveras (ou quelqu'un d'autre) que ces chapitres deviennent trop gros, alors tu les déplaceras dans des articles à part entière.

Ps: essayes de focaliser sur l'objectif premier du site: fournir des alternatives. :)

à bientôt --jluc 1 fév 2007 à 22:40:09 (EST)

Conflit de paternité : le libre ne résout rien !

Je place cette réflexion ici parce que je ne sais pas trop où elle serait le mieux apropriée.

Introduction

Il se peut que mon raisonnement en matière de "libre de droit" soit entaché d'ignorance. Mais je constate la chose suivante : Ne vivons-nous pas tous dans un monde où tout est furieusement copyrighté ?

Alors je me pose une question gravissime et j'espère tirer un signal d'alarme pour vous inviter à une réflexion qui peut avoir des conséquences politiques et sociales imprévisibles : Comment protéger notre communauté ékopédienne contre la voracité d'un système qui ne fonctionne que par et pour le copyright ?

Partout où mon regard se pose, s'agissant des objets manufacturés (machines, livres, CD, nourriture industrielle, etc.), je ne vois rien qui échappe à cette sempiternelle référence à un droit d'usage, à une ou plusieurs licences, à un droit de reproduction réservé, à une interdiction de contrefaçon, à un, dix, trente ou mille brevets déposés ici ou là. Sans compter qu'avec les manipulations génétiques, on est arrivé à l'absurdité suprême de breveter même des gènes, au prétexte que tel laboratoire a été le premier à en décrypter le séquençage ADN.

Il semble donc, si nous regardons ce monde avec un "œil martien" que l'homme soit atteint d'une grave maladie : il veut s'approprier tout et devenir le propriétaire-exploitant de tout. S'il le pouvait (et d'ailleurs il essaye) il copyrighterait même le soleil et l'air qu'on respire !

Arguments du problème

Produire des œuvres de l'esprit sans aucun copyright, sous la licence "art libre", implique d'avoir affaire à des utilisateurs honnêtes. Or, dans la mesure où les utilisateurs malhonnêtes se sont multipliés et révélés grâce, notamment, au piratage des logiciels informatiques (qui avait débuté avant internet avec les "échanges" de disquettes) et le piratage de musique et de film largement dopé par Internet, je me surprends à penser que le copyleft n'est pas plus une protection que le copyright contre le pillage intellectuel.

La licence "Art libre" revendique une capacité à offrir un cadre juridique destiné à empêcher toute appropriation abusive. Il ne serait plus possible de s'emparer d'une œuvre pour en court-circuiter la création et en faire un profit exclusif. Il serait interdit de faire main basse sur le travail collectif dont l'œuvre intellectuelle est le résultat, interdit de s'accaparer les ressources de la création en mouvement pour le seul bénéfice de quelques uns. Ça c'est la théorie !

C'est bien joli, mais pas du tout réaliste. Sincèrement je n'y crois pas. Si des données pertinentes et utiles figurent dans Ekopedia, la licence n'interdit pas que quiconque les utilise. Mais jusqu'où va cette liberté ? Des éléments de textes pourraient être prélevés et utilisés pour constituer les commentaires d'un documentaire ou d'un reportage télévisé. Peu de chance que nous puissions nous en apercevoir, pour peu que l'émission soit difusée sur une chaîne satellitaire payante. Or un tel reportage rapportera beaucoup d'argent à ses auteurs et sera du coup protégé par copyright, ce que la licence copyleft est censée interdire ! Des élements de textes ekopédiens pourraient aussi servir les besoins d'un écrivain qui pourra pondre un livre à moindre frais et se faire du fric grâce à NOTRE travail. Et qui plus est, toute édition papier implique nécessairement un numéro ISBN, un dépôt légal et par conséquent, par un tour de prestidigitation que nous ne pouvons empêcher, nos textes libres de droit pourraient se retrouver protégés par copyright.

Exactement comme les gènes du vivant brevétés par tel laboratoire alors que la Nature les produit gratuitement depuis la nuit des temps.

Nous pouvons dire avec des mots écrits ou avec la bouche : « Vous n'avez pas le droit de copyrighter une œuvre produite sous copyleft » Et après ?! Le mec fera ce qu'il veut : qui va contrôler ? Qui va vérifier ? Et qui va s'offrir le luxe d'un avocat pour intenter un procès qu'on n'est même pas sûr de gagner vu comment fonctionne la justice dans ce monde vendu aux intérêts des puissants…

Mon propos consiste juste à rendre compte d'un fait : nous sommes convaincus du bien fondé du principe de la licence libre, parce que nous sommes motivés par une idéologie qui nous tient à cœur. Untel se bat pour la défense animale, un autre pour promouvoir le végétarisme, un autre veut trouver des arguments pour montrer que la pollution est un suicide collectif auquel il faut mettre un terme. Nous produisons tous ensemble une matière intellectuelle qui, aujourd'hui, tout particulièrement en 2007, surfe sur un effet de mode.

Nous sommes convaincus qu'il y a urgence et nous savons qu'il faut en parler. Mais d'autres ne voient pas les choses de la même manière : ils se disent que la pollution, le réchauffement climatique, les GES, l'environnement sont des thèmes porteurs pour se faire du fric et en voyant que des gens comme nous leur mâchent le travail, ils se frottent les mains.

Pourquoi se fatiguer à réfléchir sur le contenu d'un futur livre ou d'un futur reportage puisque des gens le font pour eux, gratuitement ? Je sais bien que libre n'est pas synonyme de gratuit, mais dans la pratique, ça ne fait aucune différence.

Être copié est un bon signe, mais…

Si je place certains de mes textes sur ce site, c'est parce que j'ai envie qu'ils circulent, j'ai envie qu'ils touchent le plus grand nombre. Le monde est arrivé à un tel degré de technologie aujourd'hui que nous sommes tous en danger : la planète est en danger, les humains, les animaux, les végétaux sont en danger…

Donc, tant mieux si d'autres sites et même des journaux reprennent tout ou partie de nos articles, c'est le but et j'en serai heureux.

Seulement voilà, il y a un "mais". L'idéologie commune des ékopédiens est claire : si nous participons en tant que rédacteurs à Ekopédia, c'est que nous souhaitons un monde meilleur. Ekopedia attire les résistants du système marchand, les altermondialistes, les alterconsommateurs, les végétariens, bref, tous ceux qui refusent le monde tel que les puissances financières voudraient qu'il devienne : 99% de l'humanité réduits à l'esclavage et respirant les poussières de leurs usines-prisons, 1% de multi-milliardaires vivant dans des hâvres de paix artificiels surprotégés (c'est évidemment une image).

Nous luttons contre un système (qui se résume au copyleft, contestation évidente du copyright) mais le système est puissant et il est capable de nous récupérer, de nous avaler. Après tout Ekopedia n'existe que grâce à Internet et parce qu'aujourd'hui Internet est encore libre. Jusqu'à quand ?

En outre, sauf si certains parmi vous sont assez malin pour pirater un éméteur wifi, nous payons tous un abonnement à Internet ! Ainsi, même si, comme moi, nous voulons lutter contre la société de consommation, nous continuons malgré nos convictions, à cotiser pour la perpétuation du système que nous combattons ! (évidemment je parle pour les alter-consommateurs, tout le monde n'est pas de cet avis et le fait de consommer de l'énergie électrique qui est en France pour 80% d'origine nucléaire, ne dérange pas forcément tout le monde)

Je ne suis pas parano, je ne fais que me poser des questions. Si nous voulons préserver notre liberté, tout particulièrement notre liberté d'expression (et être sûr d'être entendus par d'autres que nous-mêmes), il faut être prévoyants. Comme dit le proverbe : il vaut mieux prévenir que guérir.

L'autre face du « mais », c'est la déformation possible, la trahison possible de nos texte : un végétarien prend la peine d'écrire sur le végétarisme parce qu'il a la conviction, la certitude même, que c'est un choix de vie supérieur. Mais quelqu'un pourra très bien piller son texte et le transformer pour lui faire dire le contraire de l'intention initiale. Pas glop !

Un constat en guise de conclusion

Je ne veux pas paraître pessimiste : je me dis que si nous sommes dans la vérité, le temps nous donnera raison. C'est pourquoi il faut sans cesse recommencer le même combat. Je tiens simplement à souligner que pour l'heure le combat est inégal et que nous sommes dans la situation du pot de terre contre le pot de fer.

Excusez-moi d'être si clavard et merci de m'avoir lu jusqu'au bout ! Ekopédagogue 7 mars 2007 à 09:22 (EST)


Réponse: Conflit de paternité : le libre ne résout rien !

Salut Ekopédagogue,

Je vais essayer de te répondre brièvement.

Comme tu le fait remarquer les licences (libres et non libres) protègent de manière partielle. De plus comme tu le dit, si nous faisons ceci, c'est pour faire circuler les connaissances. Donc il n'y a pas de problème ici! Le but final d'Ekopedia n'est pas de faire reconnaître notre paternité sur des savoirs (pourrais-on d'ailleurs dans l'absolu...), mais de faire circuler des connaissances.

Ton second point sur le fait que notre audience est restreinte par le fait d'Internet. C'est un point très important et très juste et je peux t'assurer que je suis activement à la recherche de solutions à ce sujet. D'ailleurs, si tout ce passe bien, vous devriez avoir des nouvelles dans les 6 prochains mois! :)

--jluc 12 mars 2007 à 22:52 (EDT)

J'ai bien compris ton pdv et je suis d'accord : je souhaite que le savoir distribué par Ekopedia se fasse librement. Mais le problème que j'ai soulevé est autre : il repose sur le fait que la diffusion libre de l'information, sans paternité, offre la possibilité à d'autres moins généreux, hors du champ de la philosophie du "libre", de s'accaparer de ce savoir, de le copyrighter et à terme, de contester le droit à Ekopedia de le diffuser librement. On voit poindre ce problème chez Wikipedia où certains articles sont effacés au prétexte de "copyvio" (viol de copyright). Très souvent cet effacement est fait par "précaution" sans qu'il soit vraiment démontré que le site sur lequel on a piqué le texte ne l'a pas lui-même piqué ailleurs.

Il existe un petit noyau d'individus capables d'avoir des idées nouvelles, mais la majorité de ce qui s'écrit sur internet résulte d'une chaîne de réécritures emboîtées les unes dans les autres où finalement on ne sait plus qui est l'auteur original. Internet favorise un mélange entre textes libres et textes copyrightés qui relève d'un vrai casse-tête si un jour il y a procès. Je pense donc et je persiste à dire que le pur libre est risqué dans un monde vendu aux intérêts du profits à tout prix.

C'est peut-être l'aspect de mon raisonnement qui t'a échappé où alors je me suis mal exprimé : je n'ai jamais dit que je revandiquais la paternité de ce que j'écris dans Ekopedia, ni que Ekopedia a à revendiquer la propriété de ses textes, mais que je m'inquiétais de ce que d'autres s'accaparent ces textes, puisqu'ils sont libres, les verrouillent avec un copyright et nous interdisent ensuite de les publier. N'est-ce pas un risque ?

Je me pose également la question suivante : j'ai contribué dans wikipedia sur des sujets similaires à ceux d'Ekopedia. Aujourd'hui je veux rapatrier mon travail vers Ekopedia. Le flou de la licence GNU ou GFDL me laisse penser que tout cela peut être matière à contestation. En acceptant de rédiger sous licence GNU, je me suis désapproprié de ma paternité et cela me pose problème si je veux ensuite faire profiter un autre site libre comme, par exemple, Ekopedia de ma prose, sans être obligé de refaire tout le travail de rédaction.

Mon idée est donc, non pas de protéger nos textes, mais de protéger Ekopedia elle-même contre les profiteurs. Qu'en pensez-vous chers amis ?--Ekopédagogue 17 mars 2007 à 06:08 (EDT)


L'historique permet d'avoir une idée rapide de quand date un article et les différentes parties qui le compose donc de savoir d'où et à quand vient l'existence.
Pour ce qui est de tes contributions sur Wikipedia tu peux les rappatriées mais juste tiennes et celles pour les quelles tu aurais l'accord des auteurs wiki. Tu peux soumettre une de tes compositions à deux licences ou plus. Humble avis Olivier C - Allo... J'écoute 19 mars 2007 à 07:19 (EDT)