Élevage : Différence entre versions

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===Les poules===
 
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Élever quelques poules afin d'avoir des oeufs frais quotidiennement est à la portée de tous, à condition d'avoir un minimum de terrain à leur offrir : 5 à 10 m² par animal minimum. L'idéal est de diviser un grand terrain en deux et d'y alterner la présences des poules afin de permettre à la végétation de repousser. En dehors des aliments que vous leur donnez quotidiennement, les poules mangent tout ce qu'elle trouvent : herbes, fleurs, fruits, insectes, serpents, lézards et même parfois un oisillon ou un petit rongeur si ce dernier n'est pas assez rapide pour leur échapper !
 
Élever quelques poules afin d'avoir des oeufs frais quotidiennement est à la portée de tous, à condition d'avoir un minimum de terrain à leur offrir : 5 à 10 m² par animal minimum. L'idéal est de diviser un grand terrain en deux et d'y alterner la présences des poules afin de permettre à la végétation de repousser. En dehors des aliments que vous leur donnez quotidiennement, les poules mangent tout ce qu'elle trouvent : herbes, fleurs, fruits, insectes, serpents, lézards et même parfois un oisillon ou un petit rongeur si ce dernier n'est pas assez rapide pour leur échapper !
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À propos de l'élevage en batterie : les carcasses des poules pondeuses et poussins (mâles non-productifs) sont gazés ou broyés vivants et servent à confectionner des bouillons, des raviolis, etc.
  
 
====Nourrir ses poules pondeuses====
 
====Nourrir ses poules pondeuses====

Version du 18 septembre 2008 à 18:37

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Cet article va parler de l'élevage en vue de l'alimentation car les animaux domestiques permettent de transformer des matières qui ne seraient pas toujours directement assimilables par l'homme. Les animaux qui transforment le mieux la cellulose des végétaux sont les ruminants, grâce à leur appareil digestif : la panse ou le rumen avec une action mécanique et microbienne.

Les herbivores ruminants sont la vache, le mouton mais pour moi la meilleure c'est la chèvre (c'est la vache du pauvre)

Les non ruminants sont le lapin (le cheval): ils digérent eux aussi la cellulose mais n'ont qu'un seul estomac comme nous et la transformation se fait surtout au niveau de l'intestin gréle

Et vient ensuite le cochon qui pour moi c'est du luxe car tout ce qu'il mange, l'humain est capable de le digérer, le seul avantage c'est que dans le cochon tout se mange.

Ensuite on a les volailles.

Les volailles

Les volailles à oeufs

Les poules

Élever quelques poules afin d'avoir des oeufs frais quotidiennement est à la portée de tous, à condition d'avoir un minimum de terrain à leur offrir : 5 à 10 m² par animal minimum. L'idéal est de diviser un grand terrain en deux et d'y alterner la présences des poules afin de permettre à la végétation de repousser. En dehors des aliments que vous leur donnez quotidiennement, les poules mangent tout ce qu'elle trouvent : herbes, fleurs, fruits, insectes, serpents, lézards et même parfois un oisillon ou un petit rongeur si ce dernier n'est pas assez rapide pour leur échapper !

À propos de l'élevage en batterie : les carcasses des poules pondeuses et poussins (mâles non-productifs) sont gazés ou broyés vivants et servent à confectionner des bouillons, des raviolis, etc.

Nourrir ses poules pondeuses

Pour nourrir ses poules de manière raisonnable (c'est-à-dire sans entrer dans une logique de productivité), un mélange de céréales suffit (blé, maïs, riz).

Si vos poules ont la possibilité d'aller picorer dans les champs, les prés et/ou les bois aux alentours de leur domaine, il est tout à fait envisageable de ne leur donner que du maïs afin que les oeufs aient un beau jaune. En Aquitaine ainsi que dans certaines régions côtières, il est coutume de déverser dans la basse-cour des coquilles d'huîtres ou d'autres coquillages que les poules picorent, ce qui rend la coquille des oeufs bien solide.

Soins à apporter aux poules

Les poules ont besoin de prendre des bains de poussière afin de se débarrasser des parasites. Pour cela, elles se débrouillent très bien toutes seules. Cependant, pendant les périodes pluvieuses, il peut être utile d'aménager une caisse à l'abri dans le poulailler remplie de terre sabloneuse (ou de sable), de cendres (en petite quantité) et d'un peu de poudre de pyrèthre.

Contrôler les rats qui volent des oeufs mais aussi des poussins si vous faites de la reproduction.

Pour lutter contre les coccidioses sans avoir recours aux produits vétérinaires, ajouter régulièrement du vinaigre de cidre à l'eau de boisson (quantité et fréquence à définir).

Toujours permettre aux poules de pouvoir trouver de la terre et du gravier (indispensable pour un bon fonctionnement du système digestif) : un élevage familial n'a aucun intérêt à ressembler à un élevage industriel.

Encore et toujours, la meilleure solution est d'avoir un maximum d'espace à leur offrir. Plus il y a de l'espace et moins il y a de travail pour l'éleveur.

Un bon poulailler pour de bons œufs !

Tout d'abord, pas besoin de se prendre la tête, les volailles ont besoin d'être au sec et à l'abri des courants d'air. A partir de là, un simple appentis adossé à la maison peut suffire.

Les règles de bases :

  • Compter 2 m² pour 5 poules.
  • Compter 40 cm de perchoir par poule.
  • Compter 3 pondoirs pour 5 pondeuses.
  • Il faut isoler le sol afin d’éviter les remontées d’humidité et de fraîcheur, un plancher surélevé à base de palettes suffit (attention, il faudra changer les palettes régulièrement), ou un bon lit de paille sur une surface béton convient également (à changer relativement souvent en fonction des dégradations).
  • La surface située sous les perchoirs doit être facilement nettoyable (impératif 1 fois par semaine + désinfection 1 fois tous les mois de l’ensemble du local).
  • Eviter les perchoirs trop cylindriques, des tasseaux 40x20 dont on aura rayonné les angles seront parfaits.
  • Hauteur maxi des perchoirs : 1,60 m pour le plus haut.
  • Hauteur des pondoirs : 40 à 50 cm. (La paille des pondoirs devra être changée au moment de la désinfection).

Les races rustiques de poules

Il existe trois grandes familles de poules, les légéres, mixtes et lourdes (ou encore pondeuses, mixtes et à viande). Laquelle choisir ? Réponse de Normand : ça dépent. Les néophites choisissent en général une race mixte plutôt rustique type Sussex ou Bresses.

Les races pondeuses

Leghorn, Wyandotte, Rhodes Island, Bourbonnaise, Orpington, Marans.

Les races mixtes

Sussex, Orpington, Bresse, Bleue de hollande, Gâtinaise, Cou-nu, New hampsire.

Les races à viande

Faverolles, Orpington, Houdan.

D'autres races courantes

Démarrer un élevage

Pour démarrer un élevage, trois possibilités s'offrent au nouvel aviculteur amateur :

  • Bien s'équiper (couveuse, éleveuse, etc...) et récupérer des œufs fécondés.
  • Ne rien acheter et acheter des poules prêtent à pondre ou des poulets démarrés (en fonction de la destination).
  • Acheter des poussins d'un jour.

La solution la plus économique étant cette dernière, c'est celle que je vais développer.

Au printemps, rendez-vous dans votre jardinerie ou graineterie préférée et dirigez-vous vers les poussins. Bonheur sans égal, ils sont en pleine forme, il y a plusieurs races disponibles et ce n'est pas cher (le poussin d'un jour coûte en général 0,80€).Par contre, il n'est pas encore possible de choisir le sexe, c'est pourquoi, par exemple, je conseillerais l'achat d'une quinzaine de poussins. Au final vous devriez avoir moitié poules, moitié coqs et malheureusement 30 à 40 % de perte (soit à terme 5 de chaque dans votre basse-cour).

Exigez de les choisir vous-même, et prenez les plus vigoureux, ainsi vous augmentez les chances de les garder en vie. Pensez à acheter de la nourriture pour poussin (vous la ferez vous-même l'année prochaine), une mangeoire et un abreuvoir vous devriez vous en sortir pour 20 à 25 € tout compris.

Chez vous, un coin de la maison à l'abri du froid et des courants d'air, un carton, et une simple ampoule suffiront à démarrer votre élevage. Mettez un journal au fond, vos poussin, l'eau, la nourriture, et la lampe au dessus d'eux, recouvrez afin de limiter les pertes de chaleur. Surveillez matin et soir, changez la litière une fois par jour, ne mettez que de l'eau tiède et tout devrait bien se passer.

Au bout de 3 à 4 semaines vos poussins ont changé, vous pouvez les sortir si il fait beau, mais ne les laissez pas encore passer la nuit dehors.

A partir de 6 semaines, ils peuvent rester dehors, et d'ailleurs ils ne demandent que ça, il est d'ailleurs temps de s'occuper de vos coquelets : 2 choix possibles, l'abattage, ou la transformation en poulet.

Quant aux poules dans 4,5 mois elles vont commencer à pondre.

Les oies

Les cailles

Les volailles à viandes

Les pintades

Les dindes

Les canards

Entretenir l'élevage et le péréniser

L'entretien courant

Les maladies et parasites

L'abattage

Vos coquelet ont 60 jours et pèsent environ 1kg, vos poulet âgés de 3 à 4 mois atteignent 1,5 à 2,5kg, en bref vos volaille sont bonnes à sacrifier, il est temps de penser à l'abattage.

En principe les volailles se saignent, à part les pigeons et éventuellement les pintades (cela leur donne un goût de gibier), le sacrifice se fait soit par étouffement, soit en leur tordant le cou.

Avant le sacrifice, organisez-vous, mettez-vous à quatre, un à la saignée, l'autre à l'ébouillantage, les autres au plumage et vidage. Equipez-vous d'un cône de sacrifice (2 ou 3 postes), d'une grande lessiveuse où vous ferez bouillir de l'eau, et d'un plan de travail suffisamment grand pour le plumage et le vidage.

D'abord vous pouvez soit pincer la veine jugulaire (sous le bec) pour endormir l'animal, soit l'assommer au gourdin, soit lui tordre le cou, soit encore l'électrocuter. Une fois la bête immobile, introduisez la dans le cône, la tête doit largement dépasser, et tranchez lui la jugulaire, laisser saigner. Le cône permet de maintenir la volaille en place.

Pensez à gardez le sang, à faire sécher et à intégrer à la bouillie des pondeuses, gardez pour vous les foies, gésiers, cœurs, pour votre consommation personnel, jeter le reste des viscères (enterrez-les et recouvrez de chaux et de terre). Les plumes peuvent être mélangées au compost.

Les moutons

Les chêvres

Les cochons

Voir aussi

Liens internes

Liens externes

Bibliographie

  • Traité Rustica de la basse-cour (le) de Jean-Claude PÉRIQUET.
  • Traité Rustica du petit élevage (le) de Jean-Claude PÉRIQUET.


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