Façade double peau : Différence entre versions
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La chaleur est ensuite transmise, par conduction, à un mur composé d’un matériau à grande inertie. Cette chaleur emmagasinée dans le mur va être redistribué avec un certain déphasage, fonction de la composition du mur. Par exemple, pour une épaisseur de 40cm de béton, le déphasage sera de 11 heures. | La chaleur est ensuite transmise, par conduction, à un mur composé d’un matériau à grande inertie. Cette chaleur emmagasinée dans le mur va être redistribué avec un certain déphasage, fonction de la composition du mur. Par exemple, pour une épaisseur de 40cm de béton, le déphasage sera de 11 heures. | ||
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La convection naturelle, qui limite la transmission de chaleur, est présente dans la lame d’air, mais peut-être réduite en diminuant l’espacement entre le vitrage et le mur capteur. L’étanchéité est totale entre le vitrage et le mur, il n’y a pas de circulation aéraulique entre l’intérieur et l’extérieur. | La convection naturelle, qui limite la transmission de chaleur, est présente dans la lame d’air, mais peut-être réduite en diminuant l’espacement entre le vitrage et le mur capteur. L’étanchéité est totale entre le vitrage et le mur, il n’y a pas de circulation aéraulique entre l’intérieur et l’extérieur. |
Version du 9 avril 2009 à 14:13
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Contexte et définition
Une paroi double peau peut être définie comme une façade simple traditionnelle doublée par l'extérieur par une façade essentiellement vitrée. L'objectif d'une telle façade est multiple: diminuer les déperditions thermiques, créer une isolation phonique...mais la principale utilisation est en général l'utilisation de l'effet de serre générée par la façade vitrée pour réchauffer les pièces et créer une ventilation naturelle du bâtiment.
Les principaux types de FDP
Les façades actives
Le Mur Capteur
Le rayonnement solaire, de petite longueur d’onde, traverse le double vitrage à faible émissivité, et transmet de la chaleur à la lame d’air sous forme de rayonnement thermique de grande longueur d’onde. C’est cet effet de serre qui est le moteur et le point clé de cette technique. La chaleur est ensuite transmise, par conduction, à un mur composé d’un matériau à grande inertie. Cette chaleur emmagasinée dans le mur va être redistribué avec un certain déphasage, fonction de la composition du mur. Par exemple, pour une épaisseur de 40cm de béton, le déphasage sera de 11 heures.
La convection naturelle, qui limite la transmission de chaleur, est présente dans la lame d’air, mais peut-être réduite en diminuant l’espacement entre le vitrage et le mur capteur. L’étanchéité est totale entre le vitrage et le mur, il n’y a pas de circulation aéraulique entre l’intérieur et l’extérieur. Cette technique permet de profiter d’un apport de chaleur passif et différé dans le temps. Afin d’optimiser l’ensemble, il est possible d’isoler le double vitrage la nuit via un système de stores, de manière à minimiser les pertes thermiques. Il est également possible de recouvrir la face extérieure du mur capteur d’une peinture sombre, afin d’augmenter la transmission de la chaleur.