Agriculture durable : Différence entre versions

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L''''agriculture durable''' (ou soutenable, en traduction de l'anglais ''sustainable'') est l'application à l'[[agriculture]] des principes du [[développement durable]] ou soutenable tels que reconnus par la communauté internationale à Rio de Janeiro en juin 1992. <br />Il s'agit d'un [[système de production agricole]] qui vise à assurer une production pérenne de [[nourriture]], de [[bois]] et de [[fibre]]s en respectant les limites [[écologique]]s, [[Activité économique|économique]]s et [[sociale]]s qui assurent la maintenance dans le temps de cette production.
 
L''''agriculture durable''' (ou soutenable, en traduction de l'anglais ''sustainable'') est l'application à l'[[agriculture]] des principes du [[développement durable]] ou soutenable tels que reconnus par la communauté internationale à Rio de Janeiro en juin 1992. <br />Il s'agit d'un [[système de production agricole]] qui vise à assurer une production pérenne de [[nourriture]], de [[bois]] et de [[fibre]]s en respectant les limites [[écologique]]s, [[Activité économique|économique]]s et [[sociale]]s qui assurent la maintenance dans le temps de cette production.
  
L'agriculture durable est une démarche privée, développée par la FNCIVAM. Il est une force de proposition en matière de politique agricole avec une approche concrète de terrain et à l'initiative d'une agriculture résolument moderne et d'avenir. Puisque ce réseau travaille sur tout ce qui concerne l'indépendance et la pérennité des systèmes agricoles tel que : l'efficacité énergétique en agriculture, sur l'indépendance et l'autonomie en protéine, sur la réduction de pesticides et d'engrais pour garantir un rendement optimale technique et économique. Tout le travail est naturellement accompagné d'un objectif indissociable de pérennité de revenu pour l'agriculteur (le revenu et valeur ajoutée sont souvent améliorés, et avec moins de subventions) et du développement du nombre d'agriculteurs, tout en gardant des relations avec la "ville" (citadin, vente directe, restauration collective, porte ouverte...). Toute cette démarche s'appuie sur l'expérimentation collective et le dynamisme de ces agriculteurs qui ont fait leur preuve. La marque "Agriculture Durable" ne bénéficie d'aucune validation officielle par l'Etat, ni d'aucun contrôle par un organisme certificateur indépendant. Cependant, le réseau agriculture durable a su proposer des mesures agro-environnementales très concrètes avec réduction d'intrants sur des systèmes herbagers, voir grandes cultures (en cours d'expérimentation) : CTE, CAD, MAE (donc reconnu et contrôlé par l'état).
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L'agriculture durable est une démarche privée, développée par la [[FNCIVAM-GAB]]. Il est une force de proposition en matière de politique agricole avec une approche concrète de terrain et à l'initiative d'une agriculture résolument moderne et d'avenir. Puisque ce réseau travaille sur tout ce qui concerne l'indépendance et la pérennité des systèmes agricoles familliales tel que : l'efficacité énergétique en agriculture, sur l'indépendance et l'autonomie en protéine, sur la réduction de pesticides et d'engrais, sélection de semence adapté pour garantir un rendement optimale technique et économique au bénéfice de l'agriculteur et de l'environnement (non au bénéfice unique de l'agro-business). Tout le travail est naturellement accompagné d'[[un objectif indissociable de pérennité de revenu]] pour l'agriculteur et du [[développement de l'emploi agricole]], tout en étant proche et en [[répondant à l'attente des consommateurs-contribuables]] (vente directe, restauration collective, porte ouverte, environnement mieux protégé...). Toute cette démarche s'appuie sur l'expérimentation collective et le dynamisme de ses agriculteurs qui ont su faire leur preuve. Le réseau agriculture durable a ainsi su proposer avec succès des mesures agro-environnementales très concrètes avec réduction d'intrants sur des systèmes herbagers, voir grandes cultures (en cours d'expérimentation) : CTE, CAD, MAE (donc reconnu et contrôlé par l'état). Cependant, la marque "Agriculture Durable" ne bénéficie d'aucune validation officielle du cahier des charges par l'Etat, et de ce fait d'aucun contrôle par un organisme certificateur indépendant.
  
Cette agriculture durable ne doit pas être confondue avec l'approche scientifique développée par l'INRA (Institut national de recherches agronomiques) de "développement durable en agriculture".
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Cette agriculture durable ne doit pas être confondue avec l'approche scientifique développée par l'INRA (Institut national de recherches agronomiques) de "développement durable en agriculture"...
  
L'agriculture durable ne doit pas être confondue non plus avec l'[[agriculture raisonnée]] qui s'appuie sur un référentiel national (validé par l'Etat et contrôlé par des organismes certificateurs indépendants) et qui intègre social, écologie mais aussi économie (n'utiliser que la dose utile d'[[intrant]], là et quand elle est utile), là où l'agriculture soutenable cherchera la restauration de l'agroécosystème, considérant l'écologie primordiale à l'économie.
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L'agriculture durable ne doit pas être confondue non plus avec l'[[agriculture raisonnée]] qui s'appuie sur un référentiel national (validé par l'Etat et contrôlé par des organismes certificateurs indépendants) et qui intègre beaucoup de réglementation, un peu d'écologie mais aussi économie (utiliser la dose maximum utile d'[[intrant]], là et quand elle est utile), là où l'agriculture soutenable cherchera la restauration de l'agroécosystème, considérant l'écologie comme une facette logique permettant une économie directe d'intrants.
  
 
Le terme '''agriculture soutenable''', parfois rencontré, est une meilleure traduction - bien que littérale - du terme anglo-saxon ''sustainable agriculture'', qui a d'abord été traduit par "agriculture durable" voire improprement par "agriculture soutenue" par les francophones .
 
Le terme '''agriculture soutenable''', parfois rencontré, est une meilleure traduction - bien que littérale - du terme anglo-saxon ''sustainable agriculture'', qui a d'abord été traduit par "agriculture durable" voire improprement par "agriculture soutenue" par les francophones .

Version du 18 décembre 2008 à 13:32

L'agriculture durable (ou soutenable, en traduction de l'anglais sustainable) est l'application à l'agriculture des principes du développement durable ou soutenable tels que reconnus par la communauté internationale à Rio de Janeiro en juin 1992.
Il s'agit d'un système de production agricole qui vise à assurer une production pérenne de nourriture, de bois et de fibres en respectant les limites écologiques, économiques et sociales qui assurent la maintenance dans le temps de cette production.

L'agriculture durable est une démarche privée, développée par la FNCIVAM-GAB. Il est une force de proposition en matière de politique agricole avec une approche concrète de terrain et à l'initiative d'une agriculture résolument moderne et d'avenir. Puisque ce réseau travaille sur tout ce qui concerne l'indépendance et la pérennité des systèmes agricoles familliales tel que : l'efficacité énergétique en agriculture, sur l'indépendance et l'autonomie en protéine, sur la réduction de pesticides et d'engrais, sélection de semence adapté pour garantir un rendement optimale technique et économique au bénéfice de l'agriculteur et de l'environnement (non au bénéfice unique de l'agro-business). Tout le travail est naturellement accompagné d'un objectif indissociable de pérennité de revenu pour l'agriculteur et du développement de l'emploi agricole, tout en étant proche et en répondant à l'attente des consommateurs-contribuables (vente directe, restauration collective, porte ouverte, environnement mieux protégé...). Toute cette démarche s'appuie sur l'expérimentation collective et le dynamisme de ses agriculteurs qui ont su faire leur preuve. Le réseau agriculture durable a ainsi su proposer avec succès des mesures agro-environnementales très concrètes avec réduction d'intrants sur des systèmes herbagers, voir grandes cultures (en cours d'expérimentation) : CTE, CAD, MAE (donc reconnu et contrôlé par l'état). Cependant, la marque "Agriculture Durable" ne bénéficie d'aucune validation officielle du cahier des charges par l'Etat, et de ce fait d'aucun contrôle par un organisme certificateur indépendant.

Cette agriculture durable ne doit pas être confondue avec l'approche scientifique développée par l'INRA (Institut national de recherches agronomiques) de "développement durable en agriculture"...

L'agriculture durable ne doit pas être confondue non plus avec l'agriculture raisonnée qui s'appuie sur un référentiel national (validé par l'Etat et contrôlé par des organismes certificateurs indépendants) et qui intègre beaucoup de réglementation, un peu d'écologie mais aussi économie (utiliser la dose maximum utile d'intrant, là et quand elle est utile), là où l'agriculture soutenable cherchera la restauration de l'agroécosystème, considérant l'écologie comme une facette logique permettant une économie directe d'intrants.

Le terme agriculture soutenable, parfois rencontré, est une meilleure traduction - bien que littérale - du terme anglo-saxon sustainable agriculture, qui a d'abord été traduit par "agriculture durable" voire improprement par "agriculture soutenue" par les francophones .

Objectifs poursuivis

L'agriculture durable vise une amélioration dans la soutenabilité du système, en créant plus de richesses pérennes et d'emplois par unité de production, sur une base plus équitable. Ces principes sont basés sur la reconnaissance du fait que les ressources naturelles ne sont pas infinies et qu'elles doivent être utilisées de façon judicieuse pour garantir durablement la rentabilité économique, le bien-être social, et le respect de l'équilibre écologique (les trois piliers du développement durable).

Concrétement et dans l'idéal (rien n'assurant qu'une agriculture respectant simultanément toutes ces qualités soit possible) :

  • Elle vise également à réduire la production de déchets non réutilisés en créant des interdépendances avec d'autres activités économiques, dans un objectif de plus grande efficacité globale, et favorise l'utilisation des sous-produits de l'activité agricole ou de toute autre activité (par exemple, utilisation de déchets humains (sécurisés/compostés ou méthanisés, voir toilette sèche).

Organisation de l'agriculture durable

Le concept principal est celui d'une exploitation agricole constituée par un ensemble de sous-systèmes fonctionnant tous en interaction, un sous-système générant des entrées pour les autres, le système fonctionnant dans l'idéal en cycle fermé.

Organisations institutionnelles

Organisation en filière intégrée

Vista-xmag.png Consulter aussi l’article :   Filière intégrée.

L'agriculture durable doit être intégrée par tous les agents économiques de la filière, de la fourche à la fourchette (du producteur au consommateur), en incluant les parties prenantes concernées par :

  • la limitation des nuisances olfactives et sonores,
  • la limitation des pollutions de l'eau, de l'air et du sol (intrants azotés, phytosanitaires), ainsi que de la pollution génétique liée aux OGM,...
  • la limitation de l'appauvrissement de la diversité agricole liée aux techniques de sélection, d'hybrides stériles et de brevetage.

Le suivi en fonction des parcelles (agriculture de précision) nécessite l'utilisation de technologies de l'information, en particulier des systèmes d'information géographique.

Une filière doit être évaluée selon des critères normés communs à tous les agents économiques de la filière, en cohérence avec le cadre normatif des comptabilités nationales.

Prévention des risques

Mise à disposition des agriculteurs d’appareils simples de lectures de codes barres pour enregistrement et suivi de fournitures en magasin local (commandes, gestion des stocks, entrées / sorties…), avec possibilité de :

Types d'action (acteurs) :

  • Prévention des risques industriels, École des Mines,
  • Formation au conseil en matière de prévention des risques (IPGP Jussieu),
  • Veille réglementaire, normative et juridique,
  • Auto-diagnostic.

Valorisation de la biomasse

Vista-xmag.png Consulter aussi les articles :   biomasse (écologie)   et   biomasse (énergie).

Selon les principes de l'agriculture durable, la valorisation de la biomasse n'est pas réservée exclusivement à l'alimentation humaine. Les produits agricoles, ainsi que les déchets et résidus de l'activité agricole, peuvent avoir d'autres utilisations :

Traçabilité

Vista-xmag.png Consulter aussi l’article :   Traçabilité.

Assurer la sécurité sanitaire des aliments implique de mettre en place un suivi le long de toute la chaîne alimentaire, « de la fourche à la fourchette ».

L'agriculture durable s'appuie sur des preuves et une traçabilité apportées par des certifications créditables, faites par des certificateurs indépendants.

La mise en œuvre de filières intégrées d'agriculture durable met en jeu l'interopérabilité de systèmes hétérogènes, donc la cohérence et la qualité des données (voire leur sécurité), ce qui implique l'utilisation d'un cadre normatif global.

La normalisation relative aux denrées alimentaires est constituée par la série de normes ISO 22 000 sur la sécurité des denrées alimentaires.

Agriculture durable et Union européenne

Développement Rural

La Politique Agricole Commune de l'Union européenne a fait l'objet de révisions en 1999. Le premier pilier sur le contrôle des marchés a été complété par un deuxième pilier : le développement rural, qui fait référence au développement durable, sur la filière forestière.

Le développement rural est décrit dans le Règlement de développement rural (RDR) de la PAC qui peut financer des mesures agro-environnementales via les États-membres.

D'autre part, l'Union européenne a édicté des directives sur la sécurité des denrées alimentaires (Paquet hygiène) qui concerne toute la filière agricole et agroalimentaire (« de la fourche à la fourchette »).

Il existe aussi une série de normes internationales sur la traçabilité des denrées alimentaires : ISO 22000.

Voir aussi Traçabilité agroalimentaire

Déclinaison dans les États membres

Le RDR européen se décline dans chaque État membre par un plan de développement rural national (PDRN).

La loi d'orientation agricole du 9 juillet 1999 définit un cadre contractuel innovant entre agriculteurs et pouvoirs publics, devant permettre de répondre aux nouvelles attentes de la société civile en termes de multifonctionnalité de l’agriculture et de développement durable.

Ce cadre est défini dans le Contrat Territorial d'Exploitation (CTE). Les CTE ont été modifiés par des Contrats d'Agriculture Durable (CAD): Le but est toujours de préserver les ressources naturelles en luttant pour la qualité des sols, de l'eau, de la biodiversité et des paysages. (Cf décret 2003-675 du 22 juillet 2003

Mesure des impacts environnementaux

Les nuisances et pollutions peuvent être mesurées dans le cadre des mesures de prévention des risques.

Il existe un modèle macroéconomique, développé par l'OCDE, qui sert de référence en Europe, pour la mesure de ces « pressions environnementales » : le modèle Pression-État-Réponse (PER).

On peut donc transformer les mesures enregistrées sur le terrain en indicateurs du modèle PER.

D'autre part, on peut agréger ces mesures par secteurs économiques, selon les nomenclatures officielles (NACE, secteurs institutionnels…).

Bibliographie

  • Entreprises et environnement. Rapport à la Commission des comptes et de l'économie de l'environnement. Ministère de l'écologie et du développement durable. La documentation française. 2004.

Voir aussi

Économie et durabilité en agriculture

Union européenne

Sécurité alimentaire

Types d'agriculture comportant des caractéristiques de durabilité

Histoire de l'agriculture

Articles liés à la mondialisation

LES SYNDICATS AGRICOLES FRANCAIS

Liens externes


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