Utilisateur:Christian Portal : Différence entre versions

De Ekopedia
Aller à : navigation, rechercher
(Page créée avec « thumb Je suis né le 2 juillet 1954, à Suresnes (92). J'habite Bullion dans le sud Yvelines. Je suis professeur d’éducation physique et sportive depui… »)
 
(Aucune différence)

Version actuelle en date du 13 mai 2010 à 09:08

Je suis né le 2 juillet 1954, à Suresnes (92). J'habite Bullion dans le sud Yvelines.

Je suis professeur d’éducation physique et sportive depuis 1978, métier que j’exerce toujours au lycée Louis Bascan à Rambouillet (F-78120).

Je me suis ensuite intéressé à l’écologie et en particulier dans une démarche d’autonomie. L’objectif étant d’assumer une compétence dans tous les domaines, alimentation (agriculture et cuisine), construction et aménagement des bâtiments et santé. Dans cette dernière partie, il m’a fallu creuser et chercher des moyens de me soigner.

En découvrant la médecine chinoise en 1984, je répondais à cette exigence. Pourtant, je découvris qu’il était plus aisé de soigner les autres que de se soigner soi-même ou de soigner sa famille. J’ai pourtant poursuivi des études de médecine traditionnelle chinoise de 1984 à 1994 avec le professeur Leung KokYuen et l’Université Européenne de Médecine Chinoise.

Souhaitant réunir les patients dans un grand mouvement de prise de conscience pour prendre sa santé en main, j’ai fait plusieurs tentatives pour créer cette dynamique pour une écologie de la santé.

Pensant trouver chez les Verts cette opportunité, j’ai rapidement été obligé de déchanter. En effet, ceux- ci confondent environnement et écologie, c’est à dire l’homme au milieu d’un espace qu’il faut domestiquer mais ménager avec cette idée complexe que l’homme est un élément de cette nature et qu’il doit composer avec elle s’il ne veut pas s’en exclure. Dans les discours des Verts, cela n’apparaît pas aussi clairement mais, dans la commission santé qui élabore le programme dans son domaine de compétence, une impasse est faite sur les solutions alternatives à la médecine chimique.

C’est à la suite de cette impasse que j’ai décidé d’organiser le colloque « Pour une médecine écologique ». Celui-ci s’est fait contre l’avis officiel des Verts, même s’il a été soutenu par quelques militants convaincus et courageux. Il faut citer Jacques Boutault, maire du 2e arrondissement de Paris et Annie Lamher, son chef de cabinet, qui ont apporté une aide précieuse à ce projet. Il s’est soldé par la création, en 2006, du collectif ACECOMED (Agir pour une médecine écologique).

Actuellement, le collectif ACECOMED répond pleinement a cette démarche pour réunir toutes les énergies qui veulent promouvoir une autre façon de comprendre la santé.

J'anime deux sites Internet et le réseau ACECOMED :


Je suis l'auteur d'un livre, Pour une médecine écologique, paru aux éditions Alphée-Jean-Paul Bertrand, le 7 mai 2009.

L’agriculture et la médecine sont intimement liées. Hippocrate disait déjà : « Que ton aliment soit ton premier médicament ». Or, depuis la dernière guerre, ces deux domaines ont suivi le même chemin, tracé par le développement de la chimie appliquée.
Pour l’une comme pour l’autre, la chimie moderne a d’abord constitué un progrès considérable, même s’il a existé quelques voix très minoritaires pour prétendre le contraire. Il a fallu attendre longtemps avant de constater réellement les erreurs et les dérives de ces pratiques. Agriculture et médecine ont été pilotées par les mêmes industries devenues de plus en plus puissantes, ce qui a rendu la contestation de ces choix de plus en plus difficile. Pourtant, parce que l’alimentation tient une place fondamentale, des méthodes agricoles écologiques ont fini par émerger, même si en France, paradoxalement, la tendance a été moins forte qu’ailleurs.
Ce livre démontre que la médecine a suivi les dérives de l’agriculture industrielle et présente les mêmes défauts que cette dernière. Cet ensemble peu sécurisant devrait nous inciter à réorienter nos pratiques médicales vers des démarches plus respectueuses de la vie, moins toxiques, moins coûteuses et plus humanistes.