Discussion:Végétarisme : Différence entre versions
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+ | Amicalement [[Utilisateur:Olivier C|Olivier C]] 7 mai 2005 à 06:42 (EDT) |
Version du 7 mai 2005 à 11:42
C'est écrit dans les régles du site: Etre Objectif! Alors faut pas oublier de parler comment on se sent mal l'été lorsqu'on est végétalien et qu'on va avec nos amis faire des grillades. Comment on est gêné de poser nos aubergines à coté des filets de cheval de nos amis...
Sommaire
Il est juste que le végétarisme est difficile à pratiquer en communauté.
- Mais mal dans quel sens?
- Mal de paraître différent des autres?
- Mal d'être non compris?
- Mal d'imposer ses choix?
Personnellement je suis végétarien à 100% chez moi. Mais dès qu'il faut aller chers les autres (familles, amis...) je mange ce que l'on m'offre. Même s'ils savent que je ne mange pas de viande normalement, je n'ai pas envie de les obliger de faire deux menus. Et puis c'est tellement difficile pour les autres de changer leur mode d'alimentation que je ne fais pas chier.
L'on pourrait dire que cette pratique du végétarisme n'est pas correcte car incomplète, non intègre... Mais il est vrai que par facilité, je procède comme cela.
Mais pour revenir à ce que tu disais (l'ojectivité), cela me semble n'a rien à voir avec le texte. Le texte a juste l'objectif de présenter le végétarisme et de tonner les base pour commencer.
Par contre ce lieu est comme son nom l'indique un lieu de discussion et tes commentaires, expériences, sont les bienvenus.
Amicalement, --HertzZ 11 aoû 2004 à 19:25 (CEST)
A ma connaissance de végétarien et de pharmacien :
- Le lait de soja ne remplace pas les produits laitiers
- Le soja doit être consommé AVEC des céréales pour que les protéines qu'il contient soient absorbé
Il y a aussi le problème de la vitamine B12 qu'il serait intéressant d'abordé (pour les végétaliens).
Sinon, être un vétégarien dans un groupe de non-végétarien a un avantage : ça vous donne immédiatement un sujet de discussion (pour les timides) !
Jean-Baptiste "Jiba" Lamy
Salut Jiba,
Alors à ma connaissance, le soja apporte des protéines complètes! C'est d'ailleurs (à ma connaissance) la seule légumineuse à le faire. A lire : soja, le lait de soja
A lire si tu souhaites des sources externes (donc un peu plus neutres), je te suggère:
Petit citation: Position officielle de l’Association Américaine de Diététique sur le végétarisme (1993) : « les protéines de soja se sont révélées équivalentes nutritionnellement, en qualité, aux protéines d’origines animales, par conséquent, elles peuvent servir comme source unique d’apport en protéines si on le désire ».
- http://www.reseauproteus.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=soya_proteines_ps
- http://www.reseauproteus.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=soya_chapeau_ps
Petit citation: La protéine du soja contient tous les acides aminés essentiels, ce qui en fait le seul aliment végétal comparable à la viande, au poisson et aux oeufs, du point de vue des protéines. La protéine de soja est riche en lysine, un acide aminé déficient dans le blé et ses dérivés, mais pauvre en méthionine, c'est pourquoi la consommation simultanée de soja et de céréales est très complémentaire.
Pour ce qui est du lait de soja et du lait de vache. Je ne me lancerais pas dans le débat car l'on en auras pas fini... :)
Personnellement je suis très très favorable à l'allaitement prolongé (+ de 6 mois). Mais je ne suis pas favorable à la consomation quotidienne de produits laitiers (après seuvrage).
Si tu veux plus d'informations sur le sujet, je te conseil de lire la page Laits végétaux et les livres suivants:
- "Le lait...une sacrée vacherie?", par Nicolas Le Berre, éd. Equilibres aujourd'hui, 1992. ISBN 2877240568
- "Soyons moins lait", par Nicolas Le Berre et Hervé Queinnec, éd. Terre Vivante, 2000. ISBN 2904082832
Si tu as le temps, je te suggère de lire les documents du site suivant: http://avis.free.fr/ Ils sont d'une extrème richesse!!!!
Amicalement,
jluc
Vive l'élevage !
Comme toujours dans ce genre d'article en faveur du végétarisme, on ignore les avantages écologiques de l'élevage d'animaux, alors que c'est un fait de civilisation remontant à la préhistoire. En ce temps là, on avait faim et on travaillait dur , et peu de gens se souciaient de leur embonpoint ou de maladies dues aux excès de table. Et on ne s'émeuvait pas du sort tragique de l'agneau ou du poulet sacrifié pour une raison ou une autre.
Consommer de la viande était normal. L'élevage produit la viande, le lait , les oeufs, le cuir, la laine, le fumier , les excréments bruts du bétail et divers autres produits utiles à l'homme ou à la nature. La viande , le lait et les oeufs consommés sans excès et de bonne qualité nourrissent convenablement la plupart des gens. Le cuir et la laine sont des matériaux utiles, remplaçables seulement en pratique par les dérivés du pétrole, au prix d'une pollution encore plus grave que celle des tanneries. Le fumier et les déjections du bétail, transformées en continu par la nature en humus, sont une source d'engrais et amendement du sol, améliorent la fertilité des terres cultivées, des pâtures et parcours, leur capacité de rétention en eau, leur résistance à l'érosion. L'élevage pastoral , s'il n'est pas trop intensif, enrichit la flore naturelle, fertilise, ouvre les friches, prévient l'incendie, embellit les paysages des landes et montagnes. La fauche donne des prairies fleuries en été , du foin pour l'hiver, et l'année suivante du fumier pour les cultures ou pour ces mêmes prairies. L'élevage des abeilles pollinise les fleurs des fruitiers et de toutes les plantes. On n'en finirait plus d'énumérer les avantages de l'élevage !
Si on appliquait les idées jugées parfois fanatiques du végétalisme ou végétarisme et de la "protection animale", et que l'élevage s'arrêtait pour laisser la place à un agriculture basée uniquement sur le végétal, il faudrait encore plus qu'aujourd'hui, recourir aux engrais chimiques pour remplacer les amendements issus de l'élevage. Il faudrait plus de pétrole et de machines pour faucher les prairies et parcours mangés par les animaux. Il faudrait encore plus d'irrigation artificielle, de travaux de génie et de machinisme pour lutter contre les pertes en eau du sol. Il y aurait encore plus de pollution,d'érosion et de feux de forêts. Et les produits végétaux seraient de mauvaise qualité, parce que produits à partir de terres mal fertilisées et appauvries en humus ( tout comme le sont déjà les produits de ces sols qui ne reçoivent depuis des années que des engrais chimiques).
Heureusement, cette absurdité n'aura pas lieu. Ce qui n'empêche pas de souhaiter la fin de l'absurdité inverse, qui est l'excès d'élevage intensif et dérivé du pétrole que nous voyons aujourd'hui.
Réponse
Je cite une des précédentes affirmations: "Si on appliquait les idées jugées parfois fanatiques du végétalisme ou végétarisme et de la "protection animale", et que l'élevage s'arrêtait pour laisser la place à un agriculture basée uniquement sur le végétal, il faudrait encore plus qu'aujourd'hui, recourir aux engrais chimiques pour remplacer les amendements issus de l'élevage. Il faudrait plus de pétrole et de machines pour faucher les prairies et parcours mangés par les animaux. Il faudrait encore plus d'irrigation artificielle, de travaux de génie et de machinisme pour lutter contre les pertes en eau du sol. Il y aurait encore plus de pollution,d'érosion et de feux de forêts. Et les produits végétaux seraient de mauvaise qualité, parce que produits à partir de terres mal fertilisées et appauvries en humus ( tout comme le sont déjà les produits de ces sols qui ne reçoivent depuis des années que des engrais chimiques). "
Ceci est totalement faux!
Je vais d'ailleurs citer l'article en relation avec cette page pour le démontrer: "Aux États-Unis, plus de la moitié des récoltes de céréales servent à nourrir le bétail. Avec ces millions de tonnes de soja et d'avoine, on pourrait fournir chaque jour, à chaque être humain de la terre, une tasse de céréales cuites! Non seulement le bétail consomme de quantités astronomiques de céréales, mais encore il en gaspille une proportion importante. Ainsi, un bouvillon moyen doit consommer 7.25 kg de céréales pour produire 0.45 kg de viande, ce qui revient à dire que l'industrie de la viande engloutit les protéines végétales à un rythme effarant."
D'autres données?; en voila:
- 38 000 enfants meurent de faim chaque jour dans le monde. Si chacun diminuait sa consommation de viande de 10%, cela supprimerait le problème de la faim dans le monde car il faut 16 kg de céréales ou de soja pour faire 1 kg de viande. Lors de la transformation des plantes en viande, il y a une perte de 90 % des protéines végétales, de 95 % des sucres végétaux et de 100 % des fibres.
- 90 % du soja cultivé dans le monde ne sert qu'à nourrir du bétail à viande. 49 % de toutes les récoltes alimentaires dans le monde sont mangés par du bétail. 64 % des terres cultivables du monde servent à la viande (pâturage et fourrage). Le bétail des pays riches mange autant de céréales que les habitants de la Chine et de l'Inde. (Kousmine, p. 215).
- Pour faire 1 hamburger, il faut 6 m2 soit 1/2 tonne de forêt humide non remplaçable (Bulletin WFA 3/4, 1988). Pour exporter 1 kg de viande de boeuf, il faut perdre 2,5 tonnes d'humus (Bonilla Duran). En 1950, la couverture forestière du Costa-Rica était de 72 %. Actuellement, elle est inférieure à 25 % à cause de la viande d'exportation. 1 MacDonald s'ouvre toutes les 17 heures dans le monde. Ces usines à bouffe produisent 25 millions de hamburgers par jour, ce qui entraîne la désertification de 125 km2 par JOUR de forêt humide.
- Les excréments du bétail représentent 110 tonnes par seconde pour l'Amérique et l'Europe: cela entraîne 50 % de toute la pollution des nappes phréatiques du monde. Les gaz de méthane dus aux ruminants sont responsables de l'effet de serre et du changement de climat: 100 MT par an, molécule CH4 25 fois plus absorbante du rayonnement solaire que le gaz carbonique.
- Les Etats-Unis sont au 35e rang mondial pour l'espérance de vie des hommes. A 65 ans, l'espérance de vie est la même qu'au 19e siècle (Ivan Illitch, Némésis médicale, 1965). L'espérance de vie décroît dans les pays industriels (Dr. Stiller).
- La fertilité des hommes a diminué de 50 % depuis le début du siècle à cause des hormones (oestrogènes) répandues dans l'environnement ( viande traitée, engrais chimiques, herbicides et insecticides, houblon, pilule féminine se retrouvant dans l'eau du robinet...). Le pénis des crocodiles de Floride a diminué des 3/4. C'est la castration à petit feu. 1/3 des hommes et 1/3 des femmes ont un dysfonctionnement sexuel (SV 8/94 p. 85).
- 75 % des Suisses meurent d'un cancer, dont un quart à cause du tabac et un autre quart à cause de la viande. (Fondation Soleil). 1 kg de viande en grillade contient autant de benzopyrène cancérigène que 600 cigarettes. Les protéines animales sont responsables des 2/3 des décès (cancer, coeur, polyarthrite...). Par rapport au début du siècle, les Occidentaux consomment 50 % de plus de viande et 280 % de plus de volaille. En 10 ans, de 1975 à 1985, les cancers ont augmenté de 80 %, les maladies gynécologiques de 227 % et les maladies cardiaques de 41 % en Allemagne.
- La viande et le poisson sont carencés en certains acides aminés essentiels comme le tryptophane et la tyrosine. La consommation excessive de protéines animales provoque: fuite de calcium, ostéoporose, déchaussement des dents et calculs rénaux. Norme FAO: 0,5 g/kg/j (70 kg=35 g) pour le minimum (0,8 g/kg/j optimum). L'excès de fer dans le sang est plus dangereux que l'inverse: la ferritine dans le sang est la 2e cause d'attaques cardiaques après le tabac. Le maquereau contient 95 mg/100 g de cholestérol et le boeuf 70 mg/100 g.
- Les végétariens ont 24 % de moins de maladies cardio-vasculaires (et les végétaliens - 57 %) par rapport à la population dite "normale". Leur longévité est statitisquement très supérieure.
D.B. 18/4/96 (Ce document a été compilé pour une émission de la Télévision Suisse Romande sur le syndrome de la "vache folle" (ESB), à laquelle j'ai participé)
Source: http://myweb.vector.ch/bloud/VEG.htm
J'espère que mes idées de fanatiques du végétalisme ou végétarisme et de la "protection animale auront sû convaincre les fanatiques de la chaire fraiche... ;)
--jluc 1 mai 2005 à 07:56 (EDT)
Oli
"Je pense malgrés tout que un débat de société peut-être tenu... Car pour moi un peu de viande c'est mieux... [...]"
En fait je reste avec l'utopie qu'un jour je vais lire tout Ekopedia puis parti dans une partie deserte de la planète ou ailleurs et que là avec quelques hommes et femmes, je battirai un monde meilleur sur base de ces merveilleuses nombreuses alternatives... C'est pourquoi je me dis qu'il serait bien d'avoir avant de partir un bon débat sur la question
"Prenons-nous des animaux d'elevage ou non?
Enfin voila aux doux rêveurs courage pour concrétiser
En toute amitié Oli. 2 mai 2005 14:14 (EDT)
Libre à chacun
À toi de voir ce qui est bon pour toi et bon pour les autres? Est ce que l'élevage est nuisible pour toi ton environement; maintenant et pour les générations à venir!? Considère tu l'animal comme conscient, possède-t-il une ame (si bien entendu tu crois en son existance pour toi même)...?
Ce qui est certain (à mon sens) c'est que la production/consomation actuelle est plus qu'abusive (en terme de maltraitement, déterioration (farines, antibiotiques, ormones...)...)!!
Je vais en faire crier plus d'un, mais personnellement, bien que je sois végétarien, je n'aurai aucun scupule à tuer un animal par nécessité (alimentation, survie). Toutefois, au jour d'aujourd'hui cela fait plusieurs années que je suis végétarien. Je n'ai jamais eu le besoin de viande et me porte en très bonne forme physique (et semble-t-il pas trop mauvaise santé mentale).
Les amérindiens (comme j'imagine de très nombreux autres peuples) consomaient de la viande, mais tout comme pour le reste, ils semblaient apporter un respect immense envers l'animal tué ainsi que la nature qui leur offrait ce présent. Tout ce que pouvais fournir l'animal était utilisé, rien n'était gaspillé! Voilà peut-être un exemple à prendre pour ceux ayant le goût de consomer de la viande.
Ce qui me gène tout de même là dedans, c'est que comme je viens de le dire, c'est une histoire de goût et non de besoin fondamentale.
Aujourd'hui nous n'avons plus besoin des graisses animale pour nous protèger des froids rigoureux. Et même si le besoin s'en faisait rescentir, il y a aussi les graisses végétales. Pour ce qui est des protéines, elles sont largement disponibles dans les légumineuses. Bon il est vrai qu'il y a toujours des exceptions; va demander à un inuit d'aller semer (et surtout récolter) du tournesol afin d'en extraire la graisse dont il a besoin... Non il a fondamentalement besoin de la viande pour survivre; mais c'est une exception!
Aujourd'hui, la très grande majorité des peuples pourraient (s'ils le désiraient) vivre d'un régime ovo-végétarien!
Si tu veux encore plus d'informations:
jluc
Vive l'élevage , suite ...
Je vois que mon intervention du 1er mai "Vive l'élevage" a déchaîné certains esprits... Excusez-moi de n'avoir pas signé, mais je n'avais pas encore trouvé comment on fait.
Si vous avez bien lu mon texte (qui d'ailleurs a été modifié par quelqu'un d'autre - ça, c'est pas mal !- et le sens en a été changé en partie), il ne s'agit pas de démontrer la valeur du système d'agriculture industrielle et de gaspillage qui domine aujourd'hui, mais de réfuter la thèse selon laquelle la production animale est mauvaise en soi.
Autre exemple: vous pouvez toujours faire un jardin avec une production entièrement végétale, mais votre sol s'enrichira bien moins vite avec des seuls déchets végétaux ou les quantités minuscules d'humus données par les pelures de votre poubelle à compost, que si vous incorporez du fumier venu de chez votre voisin qui a des vaches. Le fumier n'est d'ailleurs pas autre chose que de la matière végétale transformée par la décomposition. ( Je précise aussi que dans une ferme rationnelle , le bétail est nourri avec de l'herbe locale, et non avec du grain ou des aliments artificiels venus de l'autre bout du monde.)
- On vend maintenant des broyeurs de végétaux à moteur pour les soi-disant jardins "bios". Mais trouvez un meilleur broyeur, auto-régénéré, qu'un cheval ou une vache, et fournissant en plus du travail musculaire... Un autre moyen d'obtenir une fertilisation à bon compte est la récupération de l'engrais humain, et précisément cet engrais est perdu ou pollué car mélangé à toutes sortes d'effluents dans les réseaux d'égoûts.
- Transposant cet exemple à l'échelle de toute l'économie agricole, on en conclut à la nécessité de l'élevage pour maintenir sans recourir massivement aux engrais artificiels, la fertilité des sols, et donc obtenir des produits végétaux , pour nos végétariens notamment.
- NB que toutes ces notions sont les bases de l'agronomie, développée depuis le XVIIIe siècle de manière scientifique, et que ces sujets ont été depuis longtemps traités par des auteurs tels que Victor Hugo (Les misérables) ou René Dumont (Larousse Agricole).
Quant au sujet des mauvais traitements infligés aux animaux par l'éleveur, il faut bien dire que là, il y a un manque total de connaissance de l'animal par ceux qui croient le défendre. Dès lors qu'il y a domestication, il y a mauvais traitement, puisque l'animal libre veut aller manger où il veut, et non où le paysan lui dit, parfois avec un bâton à la main. Mais nos ancêtres sauvages ne s'embarrassaient pas de tels scrupules avec les animaux sauvages , et tuaient pas seulement avec modération , comme on le lit ici, mais aussi en massacrant. Le mal, finalement, c'est l'homme...
La seule vraie question qui se pose c'est celle du gaspillage. C'est ça qui est condamnable. Si je tue un de mes agneaux pour moi , je vais le manger entièrement, garder la peau, et les chiens et les vers auront le reste . Si cet agneau est vendu dans un réseau commercial , une partie finira, emballée dans du plastique, dans une décharge. Appliqué à toute la société, ça fait des milliers d'animaux qui souffrent et meurent pour rien.
signé: Nahu Hahoto
Voici ce que j'avais écrit :
Si on appliquait les idées des fanatiques du végétalisme ou végétarisme et de la "protection animale", et que l'élevage s'arrêtait pour laisser la place à un agriculture basée uniquement sur le végétal, il faudrait encore plus qu'aujourd'hui, recourir auxengrais chimiques pour remplacer les amendements issus de l'élevage. Il faudrait plus de pétrole et de machines pour faucher les prairies et parcours mangés par les animaux. Il faudrait encore plus d'irrigation artificielle, de travaux de génie et de machinisme pour lutter contre les pertes en eau du sol. Il y aurait encore plus de pollution,d'érosion et de feux de forêts. Et les produits végétaux seraient de mauvaise qualité, parce que produits à partir de terres mal fertilisées et appauvries en humus ( tout comme le sont déjà les produits de ces sols qui ne reçoivent depuis des années que des engrais chimiques).
Je n'ai pas dit que tous les végétariens étaient des fanatiques, mais qu'il existe dans ce milieu des sectaires, des exagérés, qui sur la base de leurs seules convictions, espèrent convaincre les autres de changer les principes de l'alimentation générale. On voit ainsi louer l'alimentation végétarienne de l'Inde . Bel exemple, en fait, de sous-alimentation, dans un pays lancé, comme tous les autres, dans la production chimique et agro-industrielle. Et on en lit des absurdités du même style !
Nahu Hahoto
Nahu Hahoto
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Amicalement Olivier C 7 mai 2005 à 06:42 (EDT)