Recycler son mobile
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Les français trient leurs déchets mais laissent s’entasser leurs équipements électroniques inutilisés ! Pourtant mêmes inutilisé, un téléphone mobile peut trouver une seconde vie et pas seulement dans les pays émergents … parfois même en France dès lors qu’il est remis à neuf !
En Grande Bretagne le marché du téléphone mobile de seconde main se développe depuis 3 ans, avec plusieurs millions de terminaux mobiles collectés tous les ans et représente un marché de plusieurs dizaines de millions de Livre Sterling. De même, depuis près de deux ans c’est en Espagne que le marché s’est développé avec une même croissance que celle connue quelques années plus tôt, par la Grande Bretagne. Alors pourquoi la France serait une exception.
C’est en tous les cas le pari d’une jeune start up,mobilorama[1], qui vient de voir le jour à la fin de l’année 2009 et qui se lance sur le marché du téléphone mobile de seconde main. Ainsi depuis quelques jours mobilorama [2] se propose de racheter les mobiles (plus de 3 000 références et jusqu’à 250€ de valeur de reprise !) quel que soit leur état. Le principe est simple, il suffit, en quelques clics, d’identifier son modèle, de s’enregistrer puis de l’envoyer. Ensuite mobilorama [3] fait parvenir un virement ou, si l’internaute le préfère, effectue un don auprès de l’association partenaire Médecins du Monde [4].
Et parce que les fondateurs de mobilorama [5] sont convaincus que le marché doit être envisagé dans sa globalité, c’est une activité de revente qui verra le jour au mois de février. Sur les bases d’une plateforme de e-commerce, l’internaute pourra accéder à toute une gamme de terminaux mobiles remis à neuf tant du point de vue esthétique que du point de vue technique.
L’initiative de mobilorama [6] répond à toutes les préoccupations actuelles de développement durable des français (optimisation du pouvoir d’achat, respect de l’environnement, dimension humanitaire, …) et s’inscrit dans une nouvelle tendance conjoncturelle : le green business !
D'autres acteurs se sont lancés sur le marché exclusif de la collecte, tels que Monextel ou Fonebak.
A suivre