Discussion:Animal de compagnie
re-bonjour Sihaya!
oui, bonne idée de venir ici discuter de l'article. Je viens de lire ta page utilisateur, je nous sens de nombreux points communs :-)
pour le sujet qui nous occupe, je ne peux dissocier l'aspect impact environnemental et compassion' quand je vois ce qui se fait.
on a besoin d'un véto, ça c'est sûr! en attendant on a AnneJea qui se destine à cette noble carrière, elle aura peut-être des choses à nous apporter quand elle aura un peu de temps.
le bien-être que les animaux de compagnie apportent aux humains, je trouve que c'est une très bonne idée. Je n'ai fait que l'effleurer car je n'osais pas trop m'aventurer sur ce terrain là
je comprends ta réticence mais je pense que dans une société alternative comme propose Ekopedia, il est impossible de ne pas laisser toute sa place aux émotions naturelles : affection et amour sont nos carburants, à nous comme aux animaux!
J'ai longuement visité les infos sur la Permaculture et les liens : ce mode d'observation pour s'imprégner d'un lieu et respecter son fonctionnement naturel part de la même démarche. Que nous ayons 2 jambes ou 4 pattes, nous avons un besoin vital de communication, d'amour et d'échange.
Ça me semble tout naturel de parler ce que nous apporte cet échange car pourquoi prendre un animal domestique si on n'en attend rien! Toute personne qui a eu l'occasion de vivre un deuil proche mais a eu la présence de son animal comprend à quel point l'échange est entier et le réconfort qu'il apporte!
Va donc falloir aller trouver des exemples et, émotionnellement, ça va pas être de la tarte :-( J'ai fait l'essai pour les achats illégaux de singes en Indonésie, ça me donne la nausée! Le nombre de sites qui proposent d'acheter des singes!!! ;-( Pour simplifier la recherche, je vais regarder sur WWF, par exemple on trouve le singe de Bornéo. Il ne s'agit pas de faire une nouvelle liste des espèces concernées mais juste de prendre des exemples typiques de ce que cause la folie et l'extravagance humaine....
Et puis, plus proche de nous, il y a les animaleries! les chiens importés de l'est dans des conditions qui font frémir et les gens qui contribuent à ce scandale en achetant le toutou qui gigotte derrière sa vitrine! Je ne sais pas pour les chats mais j'imagine qu'il a des trucs pareils , surtout pour les races qui se payent cher.
Le scandale des clubs de race qui amènent la consanguinité, des évolutions qui rendent la vie des animaux cruelle : par la sélection, on cherche à avoir des museaux si plats que les chiens ont des problèmes respiratoires (ex, les Shi Tzu) . Tout ça, parce que c'est de la pompe à fric !
comme tu vois, faut que je me modère, je monte vite en ébullition devant des c..... pareils!
J'avais déjà lâcher ma hargne dans le défouloir et Anthony partageait cette horreur de la souffrance, même si le sujet était un peu différent.
bonne recherche et au plairir de collaborer au fur et à mesure de nos trouvailles, bonne soirée --wibil 5 octobre 2010 à 19:03 (CEST)
Hello Wibil,
Ton dynamisme et ton engagement sont très motivants, ne t'excuse pas! Je m'emporte très facilement IRL pour les mêmes sujets. :-) Le clavier me permet de modérer mon propos parce que je tourne 7 fois autour.
Concernant le bien-être procuré par les animaux, je comprends ton point de vue et le partage. Il faudra créer une rubrique sur le sujet. J'ai bien quelques vieux liens sous la main - s'ils fonctionnent toujours - notamment à propos de la relation homme-animal au travers par exemple de la perte de ce dernier (le deuil d'un animal de compagnie).
En fait... je crois que c'est ma peur constante de glisser dans l'anthropomorphisme qui m'a freinée au départ (oui, c'est idiot mais c'est parce que je vis justement ces relations de manière forte). Un chouette ouvrage qui m'a beaucoup aidée, ainsi que de nombreux amis, sur le comportement du chat: L'éducation du chat, Dr Joël Dehasse (et hoo en faisant une petite recherche sur ce livre, je découvre qu'il y en a d'autres, dont certains sur les chiens). Ce vétérinaire est, comme tu as pu le deviner, comportementaliste. Dans l'ouvrage cité, il place la relation maitre-animal comme la clé pour espérer des changements de comportements problématiques.
Chouette pour la vété parmi nous!
Les NAC: un exemple très courant est par exemple celui des tortues de Floride importées en Europe et qui sont une véritable catastrophe écologique. Elles nécessitent des grandes ressources en eau et énergie. Parvenues à un âge où leur taille demande plus d'espace, la plupart des propriétaires s'en débarassent et, malheureusement, pas toujours au refuge ou zoo du coin. Une fois libérée dans nos écosystèmes, elles font des ravages.
Les animaleries, le premier exemple à citer! Un ami a travaillé chez Animal Express à l'époque et en est très vite reparti, écœuré: les adorables chiots et chatons en front de rue et les animaux malades, cachés dans l'arrière boutique, sans soins. Ça date d'il y a dix ans, cependant, ma voisine a fait la désagréable expérience d'en acheter là-bas dernièrement (voulant les sauver de ce circuit, mais elle fait justement l'inverse) et jure de ne plus le refaire: coup sur coup un animal très malade qui aurait pu, en refuge, être décelé et soigné à temps.
Quant aux éleveurs, oui, il y a des dérives (comme ce que tu cites avec le museau de ces chiens) mais, j'aimerais modérer le propos, même si personnellement j'ai fait le choix de n'adopter que des animaux sans foyer et mal en point: les bons éleveurs contribuent à maintenir une certaine biodiversité et je pense que ça a son importance.
Je vais également continuer de mon côté quelques recherches et compléter dès que j'en trouve le temps. Encore merci pour ta disponibilité et ton énergie! ;-) --Sihaya 5 octobre 2010 à 23:10 (CEST)
salut Sihaya,
Tout à fait d'accord avec tes arguments et observations :-)
Je parlais du deuil d'un "bipède de la famille" : quand j'ai perdu ma mère, mon petit bonhomme était là et savait quand j'étais prête à faire l'effort de jouer quand même ou quand j'avais juste besoin de lui près de moi calme. Son regard me montrait qu'il comprenait tout, et ce n'est pas de l'anthropomorphisme car il adaptait son comportement.
Un sujet également qui mérite un paragraphe sera la perte de son animal , quand mon bonhomme est parti, la terre s'est à nouveau effondrée sous mes pieds, même si je m'y attendais, soigné pendant 3 ans pour son coeur, puis j'ai trouvé le courage de l'emmener chez le véto pour lui rendre son droit à la sérénité. Ma petite histoire n'est pas importante en soi, par contre, c'est les réactions à la perte que l'on pourrait étudier : certains disent "je n'en veux plus", d'autres préfèrent laisser passer du temps, d'autres auraient envie mais sentent cela comme une trahison envers celui qui est parti ; moi je me sentais capable de surmonter en pensant qu'il ne souffrait plus mais il me fallait combler cette perte d'amitié, j'ai repris une pitchoune aussitôt mais bien consciente qu'elle avait sa personnalité propre, je n'ai jamais attendu qu'elle devienne n°1 bis et voilà 5 ans que mon pèpère est toujours aussi fort dans mon coeur et que ma fifille y a sa place toute entière.
Chacun réagit à sa façon, il n'y a pas à juger. Le tout est que les gens sachent analyser leur vrai désir et n'adoptent pas par pur égoïsme.
Autre point : quand on arrive à un certain âge, il ne me paraît pas raisonnable de prendre un jeune chiot, sauf si on est sûr de qui pourra prendre la relève. ma solution sera de faire comme l'amie avec qui je tenais un refuge : prendre les vieux animaux qui ne seront pas adoptés, ou les éclopés. Déjà, une personne âgée va mieux vivre avec un animal âgé et moins "frétillant".
Autre sujet à aborder : impact environnement des diverses solutions pour disposer du corps de l'animal décédé : je comprends parfaitement les cimetières pour animaux mais l'impact....ensuite, problèmes de réglementation / hygiène pour les gens qui ont du terrain ; reste l'incinération : cela permet de pouvoir avoir son urne avec soi y compris quand on part nous-même. que de choses à méditer avant de rédiger!!! Je compte bien traduire ensuite :-) --wibil 6 octobre 2010 à 20:40 (CEST)
Est-ce que nous avons des propriétaires d'oiseaux/poissons/reptiles/amphibiens dans la salle pour nous aider à compléter? :-)
--Sihaya 6 octobre 2010 à 17:20 (CEST)
je n'ai jamais eu ce genre d'animaux, comme tu peux t'en douter, mais quand j'étais au refuge, des gens nous amenaient des tortues de Floride (au moins, ils étaient moins inconscients que ceux qui les lâchent dans la nature comme tu le dis, notre cistude locale en a bien pâti :-( ), mais le problème des refuges est qu'on a rarement des terrariums! Faire transporter ces animaux vers de grands refuges équipés coûte cher et c'est de l'argent qu'on préfère utiliser pour stériliser les chats errants ou soigner les animaux qui nous arrivent mal en point! C'est aussi un argument à mettre en valeur : c'est trop facile de se dédouaner et de soulager sa conscience en refilant le bébé aux associations!
Pourquoi ne pas proposer un vote pour demander l'interdiction de vendre toute espèce non native sous nos latitudes? Mais que fait le législateur? :p --wibil 6 octobre 2010 à 20:40 (CEST)
Renommage
Un petit souci de sémantique: l'article "Animal de compagnie" a été renommé "Animal domestique" or, dans l'introduction, l'animal de compagnie (chien, chat, oiseau...) est bien différencié de l'animal domestique (vache, poule...).
Pourquoi ce changement? Ma position: pour moi, comme expliqué dans l'intro, il est question d'animaux de compagnie et non domestiques (qui engloberaient les vaches, les poules et tout le tremblement).
Qu'en pensez-vous? A vous les studios!
--Sihaya 6 octobre 2010 à 17:39 (CEST)
- Bonjour et merci pour vos contributions,
- J'ai renommé la page mais n'ai pas trouvé de traces d'un précédent déplacement, elle semble avoir été créée sous le titre Animal domestique.
- Cordialement, Kvardek du Diskutejo 6 octobre 2010 à 18:58 (CEST)
Merci, Kvardek pour ce changement, j'espère qu'il ne contrariera personne, je n'osais pas y toucher avant d'en discuter.
salut Kvardek du! je confirme que l'article a été crée sous le nom "animal domestique", cf Voici le [http://fr.ekopedia.org/Animal_domestique premier jet dans l'oracle. Mais c'est pas bien grave, le renommage est ok maintenant, c'est sûr que ça fait une différence, mais il y aurait aussi à dire sur les animaux domestiques. il nous faudra être pointu(s / es) sur les définitions! cordialement --wibil 6 octobre 2010 à 20:40 (CEST)
Du côté des wouwous, je suis tombée sur une source pas mal, notamment qui donne des recettes de pâtées et des trucs pour fabriquer des jouets: Eco Dog, c'est dans la bibliographie de la page (j'ai chopé des extraits ci et là pour me documenter). --Sihaya 6 octobre 2010 à 19:47 (CEST)
Les NAC
Bonjour !
Je trouve cette section « Renoncer aux NAC » très négative !
On y prend l'exemple de « furets, lapins ou encore rats » « sauvages» et sous entendu qui seraient retirés de leur milieu naturel. Faux : ces animaux sont désormais élevés par l'homme (souvent par des particuliers passionnés, parfois par des pros)...
Attention également, la dénomination de « NAC » inclue aussi les cochons d'inde (cobaye) par exemple... Je pense qu'il faudrait bien différencier chacun des « NAC » car en l'état, c'est un peu trompeur et fourre-tout (on y mélange cobayes, lapins, serpents, tortues...) :-) AnneJea (d) 6 octobre 2010 à 20:43 (CEST)
Bonjour AnneJea, merci de ton passage! Je suis de ton avis concernant les lapins, les rats et les furets, c'est pourquoi, j'ai formulé ma phrase ainsi: "En effet, bien que les furets, les lapins ou encore les rats sont considérés comment étant des animaux domestiques et réaffectés dans la catégorie des NAC,". Mais peut-être ne ressort-elle pas assez, d'où l'impression négative que tu en as?
Un autre paragraphe décrivant cette étrange classification semble en tous cas s'imposer... Si personne ne s'y colle, je le ferai dès que j'en aurai le temps. --Sihaya 6 octobre 2010 à 20:57 (CEST) Voilà qui est fait, j'ai tenté de donner le pour (liste positive des NAC) et le contre. Qu'en penses-tu? --Sihaya 7 octobre 2010 à 00:16 (CEST)