Entretien du chauffe-eau
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Chauffe-eau à huile végétale
Chauffe-eau solaire ou Capteur héliothermique
Dans sa version la plus simple, un chauffe-eau solaire est un simple tuyau, noir de préférence, disposé en serpentin dans un volume dont la face vers le soleil est transparent afin de capter l'énergie solaire (notamment infrarouge) et échauffer l'eau. Pour plus d’efficacité, ce serpentin peut circuler, dans un caisson peint en noir, avec un fond réfléchissant et recouvert d’une surface vitrée. Pour vous en faire une idée pensez à une voiture restée au soleil. L'échauffement varie selon l'ensoleillement, la surface exposée, le débit d'eau ... il n'est pas toujours suffisant pour une utilisation domestique, mais peut représenter une économie d'énergie intéressante dans les régions ensoleillées.
Cette technique est souvent utilisée pour chauffer l'eau des piscines, et peut venir en complément d'un chauffe-eau classique pour en réduire la consommation.
Un autre exemple simple est la "douche solaire" bien connue des campeurs. Il s'agit d'un sac en plastique ayant une face transparente et une face noire, et disposant d'un tuyau avec une pomme de douche. On le remplit d'eau et l'expose au soleil (généralement suspendu). Les rayons lumineux traversent la face transparente (bombée par le liquide, fait-elle une loupe ?) et échauffent la face noire ainsi que l'eau. L'écoulement se fait par gravité.
Il existe des systèmes plus complexes de centrales solaires à eau chaude, basées sur de grandes étendues de miroirs paraboliques concentrant les rayons solaires en un point focal ou sur un tuyau courant le long des miroirs. Si le bilan économique de ces installations peut prêter à discussion, le bilan écologique (du fait de la constitution simple des matériaux mis en œuvre, des possiblités de recyclage, l'usure minime, etc.) est indéniablement positif.
Chauffe-eau à bois
Chauffe-eau électrique
Cuve
La cuve est généralement en tôle d'acier émaillée, protégée contre la corrosion, et entourée extérieurement d'un isolant lui-même protégé par une paroi en tôle peinte ou en plastique. Il existe aussi des cuves en cuivre ; elles sont un peu plus chères mais donnent de meilleures garanties de longévité contre la corrosion. Le calcaire se dépose sur la résistance (lorsqu'elle est à nue) ou sur le tube qui l'isole de l'eau de la cuve.
Habituellement, les chauffe-eau contiennent une anode en zinc servant à les protéger de la corrosion. Celle-ci se sacrifie au profit de la cuve. Il faut donc de temps en temps la changer. Sa durée de vie est fonction de divers paramètres (qualité de l'eau, température d'utilisation,...) Peu de gens le sachant, elle n'est en général jamais changée et son rôle est donc limité dans le temps (5 à 10 ans) et par conséquent, celui du chauffe-eau aussi.
En cas d'eau très minéralisée, la résistance n'arrive plus à chauffer l'eau de la cuve, du fait que le calcaire s'est agglutiné autour d'elle. On change alors cette anode lorsqu'on nettoie la cuve du chauffe-eau. Pour cela on vide totalement la cuve (une heure ou deux) par l'intermédiaire de la sécurité, on démonte ensuite une peite trappe (qui soutien aussi la résistance) maintenue par 6 ou 8 écrous, en prenant garde au joint, on enlève les sédiments calcaires de la cuve à la main, et on remonte le tout, en serrant modérément, surtout si le joint a été remplacé : il vaut mieux resserrer en cas de suintement que de d'écraser le joint qui fuira alors sous peu. Prévoir dans tous les cas seaux et serpillières : ça mouille !
En fin de vie, il peut se produire des fuites, généralement proches des soudures et des angles de la cuve, parce que la protection anti-corrosion est partie plus facilement à cet endroit : les dillatations se montrent en ces endroits. L'eau va alors s'infilter dans l'isolant (ce qui va alourdir énormément le poids du chauffe-eau) et suintera à l'extérieur avec un belle couleur rouille.
Des aimants à fixer sur les canalisation en amont du chauffe-eau dépolarisent les ions calcaires, et amoindrissent leur fixation sur l'élément chauffant.
Résistance
Deux types de systèmes existent :
- à résistance immergée : la résistance est au contact de l'eau, et donc du calcaire,
- à résistance stéatite : la résistance est dans un tube en métal, hors de contact de l'eau.
La température à laquelle on règle le chauffe-eau va influer sur la quantité de calcaire qui va s'y déposer : généralement une température plus élevée favorise le dépôt de calcaire.
Groupe de sécurité
Le groupe de sécurité est le mécanisme qui reçoit l'arrivée d'eau (froide) et qui comporte une soupape de sécurité pour évacuer l'eau lors des surpressions, par exemple lorsque l'eau chauffe.
Il est équipé d'un robinet pour fermer l'arrivée d'eau, ainsi que d'un clapet pour forcer l'évacuation d'eau.
Il est conseillé d'actionner ce clapet assez régulièrement (toutes les deux semaines), pour vérifier que l'eau s'écoule (donc éviter un risque de surpression), et nettoyer par la pression les dépôts qui pourraient se former sur le joint. Il est normal qu'une fois le clapet refermé, l'eau s'écoule au goutte à goutte. Normalement au bout de plusieurs dizaines de minutes ça doit cesser (sauf si le chauffe-eau est en train de chaufer l'eau).
Il est fortement conseillé (obligatoire ?) de changer le groupe de sécurité lorsqu'on remplace le chauffe-eau.
Chauffe-eau à gaz
Voici les opérations d’entretien complet d’un chauffe-eau à gaz (avant toute opération, fermer les robinets de gaz et d’eau) :
- Démonter l’injecteur de veilleuse et le déboucher en soufflant dedans.
- Démonter la veilleuse et nettoyer son filtre et ses trous d’aspiration.
- Remplacer le clapet et le joint de tête du robinet d’arrivée d’eau.
- Nettoyer les ailettes du corps de chauffe avec une brosse métallique souple.
- Démonter et nettoyer les becs du brûleur à l’eau sous pression.
- Détartrer le corps de chauffe.
Chauffe-eau à fioul
Voir aussi
Webographie
http://perso.wanadoo.fr/michel.flegon/bri/solair01.htm http://www.hespul.org/ecs.html http://amet.pierre.free.fr/