Discussion:Monnaie fondante

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Révision de 29 janvier 2007 à 16:19 par Assurbanipal (discussion | contributions) (Orientation politique)

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Mise en forme

Par soucis de facilité de lecture j'ai préféré procéder à quelques changement mineurs.

  • Les choix de mise en forme, structuration que j'ai fait sur ce texte ne sont pas forcément les bons.
  • J'ai écris "Article inspiré de ..." pour signaler que ce n'est pas un extrait sans modifications.

--HertzZ 9 oct 2004 à 16:03 (CEST)

Copyright

Il est important que ce document soit inspiré du texte et non recopié.

Même un extrait est sous copyright (en france en tout cas).

Doutes sur l'article

J'aimerais demander au lecteur de prendre avec circonspection cet article pour les raisons suivantes:

Orientation politique

Cet article part du principe que la monnaie actuelle fait perdre des biens au cours des échanges. Avez-vous vu des marchandises disparaître au cours d'échanges ? Le seul endroit où on perd de l'argent dans ces échanges, c'est qu'il faut payer un employé dans les "coûteux magasins" (sic). Or cela ne fait que faire vivre une personne de plus. De plus cette personne fournit un travail en faisant se connaître le producteur et l'acheteur et en transportant les marchandises. C'est un travail de communication, travail intellectuel, travail que cet article ne reconnait pas.

J'aimerais ajouter que la suppression des intermédiaires et des commerciaux est une proposition à la source du communisme. ____________________

Je me permets d'intervenir sur ce que vous dites : la suppression des intermédiaires commerciaux ne démontre en aucun cas qu'il s'agit d'une proposition communiste ! En effet, la seule observation de la situation commerciale du monde occidental actuel montre que les centres commerciaux avec leurs supermarchés et hypermarchés ont fait disparaitre un grand nombre de ces intermédiaires et réduit les centrales d'achats de ces grands groupes à moins de 10 pour la France et leurs actionnaires sont de purs capitalistes ! Silvio Gesell a souvent été classé parmi les libéraux-libertaires. [1]

Silvio Gesell parlait à une époque et le seul copier-coller de ses textes, sans autres explications, est un exercice délicat. Une marchandise disparait dans l'échange : elle devient seulement bien d'usage lorsqu'elle est dans les mains de son utilisateur final et n'a plus de valeur d'échange sauf si elle trouve preneur sur le marché de l'occasion. Je me permets d'intervenir et je tiens à disposition de qui le souhaite un certain nombre d'exemplaires de l'ouvrage en français : L'ordre économique naturel tiré de la 8eme édition en langue allemande, traduite par Félix Swinne. --Assurbanipal 29 jan 2007 à 10:18 (EST)

Rapprochement avec des monnaies actuelles

Faire une monnaie qui perd de sa valeur avec des articles qui restent au même prix, c'est exactement pareil que de faire une monnaie qui reste constante avec des prix qui augmentent. La monnaie fondante est donc strictement identique à une période de forte inflation. Les périodes de forte inflation ont eu pour effet d'appauvrir les gens, et ont pour cause l'absence de producteurs. Lorsqu'on n'a pas produit assez pendant plusieurs années, un jour, on n'a plus de stock. Et tout le monde se précipite sur les stocks qui restent (effet de peur).


Pour preuve, les exemples pris se réfèrent à des périodes d'inflation. On apprend cela en 3° en Histoire-Géographie. L'auteur aurait-il raté ces cours ?

Notions de l'auteur sur l'économie

A travers de très nombreuses remarques, on s'aperçoit que l'auteur n'a pas compris comment le système actuel fonctionne et pourquoi on en est arrivés là. Cela ne lui enlève pas le droit de proposer un nouveau système, mais on peut douter de sa capacité à intégrer toutes les contraintes, ces mêmes contraintes qui sont intégrées par le système actuel. Exemple. Son rêve de voir des prix constants est impossible: si je veux avoir de l'eau en période de canicule, il faut bien introduire un critère qui fait que tout le monde ne pourra pas y accéder. Le capitalisme a décidé que le mec qui a fait des études (ce que d'autres ont eu la flemme de faire), et qui les applique bien (c'est à dire qu'il dirige des choses, ce que tout le monde n'est pas capable de faire) aurait plus le droit d'avoir le produit désiré que le mec qui n'a jamais rien appris à l'école. Même si c'est dégueu, c'est un critère objectif.

Sources

L'auteur s'est peu informé et n'a utilisé qu'un seul livre, traduit en trois langues (merci pour la traduction), écrit dans un pays dont le système économique s'est écroulé, laissant plein de marchandises croupir chez les producteurs et plein de consommateurs dans le besoin. Les exemples sur la monnaie fondantes ont été pris en 1929-1932, au cours d'une période... d'inflation. CQFD. --134.214.108.134 2 déc 2005 à 05:10 (EST)


Quand les monnaies fondantes sont utilisées pour les marchandises et d'une façon générale pour toutes les activités compatibles avec les gains de productivité, elles se trouvent d'emblée en contradiction avec le système mondial en cours. En effet, ce type de monnaie est peu propice au développement du capitalisme puisque la monnaie perd de sa valeur avec le temps, donc aucun intérêt à l'accumuler. Par contre une monnaie fondante est beaucoup plus en phase avec le temps passé à une activité (vieux concept entre capital et force de travail). Pour les activités où il n'y a aucun intérêt à réduire le temps qu'on y passe, où il n' y a aucun intérêt marchand en somme, où le profit n'a pas de sens, alors une monnaie fondante en parallèle avec la monnaie actuelle peut se montrer très intéressante et peut favoriser fortement l'activité, dans la mesure où cette monnaie trouve sa meilleure utilisation si on la dépense tout de suite. Bien entendu, je veux parler du domaine social (le temps à s'occuper des dépendants par exemple qui n'a que peu à voir avec le marché). Cette piste n'a jamais été explorée et nous allons assister, avec la marchandisation du domaine social, à une dégérescence, une dénaturation des critères et des points forts du domaine marchand qui sera perverti de s'appliquer à un domaine où le profit à peu de sens.