Végétarisme

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Révision de 23 février 2007 à 10:47 par Juliane (discussion | contributions) (présentation pour eviter de confondre végétarien et végétalien)

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Le végétarisme

Le végétarisme est une pratique alimentaire qui exclut d'un régime la chair animale et la majorité, voire tous les éléments provenant des animaux. Un régime végétarien peut inclure le miel,le lait de vache et autres produits laitiers, les oeufs. Ce régime ovo-lacto-végétarien est des plus courants. Les régimes végétaliens excluent tous les produits dérivés du monde animal (comme le lard, le suif, la gélatine, la cochenille, le caviar).

Quelques catégories de végétarismes

  • ovo-lacto-végétarisme : consommation d'œufs et produits laitiers
  • lacto-végétarisme : consommation de produits laitiers

La plupart des végétariens remplacent le lait de vaches ou d'autres animaux par le lait de soja.

  • ovo-végétarisme : consommation d'œufs
  • végétalisme : pas de consommation d'œufs, de miel ni de produits laitiers
  • veganisme : aucune consommation de produits animaux et dérivés (comprend également le cuir)

Les végétariens ne mangent donc pas de viande bovins, ovins, équidés, volaille, etc) ni de poisson.

Cependant, on trouve des personnes dont le régime exclut la viande mais pas le poisson ou qui acceptent la consommation occasionnelle de viande. Ces régimes ne sont pas végétariens :

  • flexitarisme : régime "flexible" qui admet le consommation occasionnelle de viande
  • pesco-lacto-ovo-végétarisme : consonmation d'œufs de produit laitiers et de poissons
  • pesco-végétarisme : consommation de poisson
  • pollo-végétarisme : consommation de volaille

Pourquoi être végétarien ?

Nombreux et variés sont les arguments qui militent en faveur du végétarisme  : raisons écologiques, économiques, médicales, spirituelles et même émotives. Qui n'a pas un jour éprouvé des regrets devant l'abattage d'un bel animal ? Mais les gens repoussent tout sentiment de remords, croyant ainsi remplacer une émotion puérile par une attitude plus réaliste : en effet, pensent-ils, n'est-il pas nécessaire de manger de la viande pour vivre ? Au delà du sentimentalisme, certains adoptent une réflexion politique pragmatique : les animaux (donc les hommes également) sont des êtres sensibles, à savoir qu'ils ressentent la douleur, mais aussi le stress, la peur, et ils sont tous guidés par un intérêt commun : celui de vivre et rester en vie. Heureusement pour nous, et malheureusement pour les animaux, peu d'entre nous participent directement au processus qui transforme les animaux en "aloyau", en "poitrine" et en "filet". L'ironie de tout cela, c'est qu'il devient de plus en plus clair qu'un régime carné, loin d'être indispensable au bon fonctionnement de l'organisme, peut au contraire lui être néfaste.

Les statistiques prouvent, en effet, que la concentration d'insecticides contenus dans la viande est douze fois supérieure à celle des légumes et des céréales (1). Une consommation quotidienne de viande a donc pour effet d'accumuler dans l'organisme une forte quantité d'insecticides dont les effets à long terme, trop peu connus, sont à craindre. En outre, on sait maintenant qu'il existe une relation certaine entre la consommation de matières grasses et les maladies cardio-vasculaires. Or la viande, et tout particulièrement le boeuf et le porc, comportent une quantité importante de matières grasses, sans compter celles qui s'y ajoutent au moment de la cuisson. Malgré les contrôles de qualité imposés par l'état, peut-on être sûr de la fraîcheur de la viande offerte dans les supermarchés ? Le scandale de la viande avariée, survenu au Québec il y a quelques années, nous a révélé l'existence de pratiques scandaleuses dans ce domaine.

Avec la publication de _Diet for a small planet_ de Frances Moore Lappé (2), la doctrine végétarienne s'est enrichie d'arguments écologiques et économiques très importants. La thèse de Mme Lappé démontre, statistiques à l'appui, que l'élevage du bétail entraîne un gaspillage inacceptable de céréales et de terres cultivables. Aux États-Unis, plus de la moitié des récoltes de céréales servent à nourrir le bétail. Avec ces millions de tonnes de soja et d'avoine, on pourrait fournir chaque jour, à chaque être humain de la terre, une tasse de céréales cuites! Non seulement le bétail consomme de quantités astronomiques de céréales, mais encore il en gaspille une proportion importante. Ainsi, un bouvillon moyen doit consommer 7.25 kg de céréales pour produire 0.45 kg de viande, ce qui revient à dire que l'industrie de la viande engloutit les protéines végétales à un rythme effarant. Avons-nous les moyens et le droit moral de gaspiller de précieuses protéines pour fournir de la viande aux privilégiés des pays riches pendant que la moitié du monde meurt de faim ? Et que penser de la pollution produite par les milliers de tonnes de déchets provenant du bétail ? Pour toutes ces raisons écologiques, économiques et humanitaires, il semble évident que la consommation de viande, telle qu'elle existe actuellement, est un facteur de déséquilibre au niveau des ressources alimentaires de la planète.

Enfin, le végétarisme s'inscrit dans un courant de pensée spirituel. Ceux qui méditent affirment que la pratique du végétarisme prédispose à une plus grande paix intérieure et favorise l'épanouissement des facultés supérieures. La religion hindoue, qui défend la doctrine du karma, prône le végétarisme parce qu'il cause moins de souffrance et de violence. Aussi, pour un grand nombre de végétariens, le végétarisme est beaucoup plus qu'un simple régime alimentaire.

La vie se nourrit de la vie. Plantez un haricot ou un grain de blé : il germera. Mettez une carotte dans l'eau : un joli feuillage apparaîtra. La vie se manifeste, forte et saine. Les végétaux tirent leur énergie directement du soleil. Puis vient un animal herbivore qui mange la plante. Au bout de la chaîne alimentaire, le carnivore qui mange l'animal n'obtient ainsi qu'une fraction de l'énergie initiale captée par la plante. Pourquoi nous contenter d'une énergie appauvrie, dégénérée par des transferts successifs?

"On est ce qu'on mange"
Alice au Pays des Merveilles

  1. Répertoire québécois des outils planétaires, Éditions Mainmise et Flamarion Ltée, Montréal, 1977, p152
  2. Ce livre a été traduit en français sous le titre Sans viande et sans regrets, Éditions l'Etincelle, Montréal, 1976.

Source : La grande cuisine végétarienne, Vicki Chelf Hudon, Edition Stanké

Histoire de protéines

Les protéines jouent un rôle capital dans la croissance et la régénérescence des tissus. La viande étant une importante source de protéines, l'alimentation végétarienne doit donc fournir des protéines aussi complètes. Une source de protéines complètes doit contenir les huit acides aminés essentiels, tout comme la viande : citons les fromages, les oeufs et le soja. Pour les autres groupes d'aliments, il s'agit de les combiner dans un même repas de façon à ce que les déficiences d'un aliment soient comblées par les richesses de l'autre. Les possibilités de combinaisons sont nombreuses.

En voici les meilleures :

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Quelques exemples de ces catégories :

Voilà ! Sachant tout ça, il est plus simple de faire des repas sains et équilibrés tout en étant une fête pour les sens...

Recettes de base

(Attention, le but n'est pas de faire un livre de recettes, mais plutôt de donner les recettes de base de l'alimentation végétarienne.)

Webographie

Bibliographie

  • "Assiettes végétariennes" 350 recettes par Valérie Cupillard - 2003, 256 pages, 35 photos. ISBN 2842211340
  • http://avis.free.fr "Végétarien et végétalien, vivre sans manger les animaux" et "Livret de 278 recettes végétaliennes", par l'Asso Végétarienne & Végétalienne d'informations.-Disponible à télécharger librement. (à imprimer absolument!)
  • http://avea.net/cvg Cuisinez végétalien - 500 recettes végétaliennes, en ligne avec photos, ainsi qu'à l'impression sous forme de différents reccueils - disponible à télécharger librement.
  • "La grande cuisine végétarienne", par Vicki Chelf Hudon, éd. Stanké, 1979. Traduit de l'anglais par Danielle SOUCY. -Il semble difficile à trouver hélas...
  • "Recettes végétariennes de l'Inde", par Kiran Vyas, éd. La Plage, 2003. ISBN 2842210603
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