Discussion:Végétarisme
Sommaire
Intervention non signée sur la sociabilité
C'est écrit dans les régles du site: Etre Objectif! Alors faut pas oublier de parler comment on se sent mal l'été lorsqu'on est végétalien et qu'on va avec nos amis faire des grillades. Comment on est gêné de poser nos aubergines à coté des filets de cheval de nos amis...
Réponse de Stephane Ascoet:ceci est un sentiment personnel parce que tu n'es pas sûr de toi. Ekopedia est un site collaboratif, si un aspect manque, il faut trouver des redacteurs pour le faire au lieu de se plaindre. Il existe un document complet sur le sujet, il faudrait demander à l'association Avis(Toulouse) si elle est d'accord de le mettre sur Ekopedia.
Il est juste que le végétarisme est difficile à pratiquer en communauté.
- Mais mal dans quel sens?
- Mal de paraître différent des autres?
- Mal d'être non compris?
- Mal d'imposer ses choix?
Personnellement je suis végétarien à 100% chez moi. Mais dès qu'il faut aller chers les autres (familles, amis...) je mange ce que l'on m'offre. Même s'ils savent que je ne mange pas de viande normalement, je n'ai pas envie de les obliger de faire deux menus. Et puis c'est tellement difficile pour les autres de changer leur mode d'alimentation que je ne fais pas chier.
L'on pourrait dire que cette pratique du végétarisme n'est pas correcte car incomplète, non intègre... Mais il est vrai que par facilité, je procède comme cela.
Mais pour revenir à ce que tu disais (l'ojectivité), cela me semble n'a rien à voir avec le texte. Le texte a juste l'objectif de présenter le végétarisme et de tonner les base pour commencer.
Par contre ce lieu est comme son nom l'indique un lieu de discussion et tes commentaires, expériences, sont les bienvenus.
Amicalement, --HertzZ 11 aoû 2004 à 19:25 (CEST)
Tu n'es pas un vrai végétarien
Un vegetarien humain, c'est comme pour un animal non-humain, il ne mange pas de morceaux de cadavres, même si c'est la seule chose a manger. La plupart des vegetariens ont commencé comme ça, mais s'ils sont décidés, ça ne doit que durer le temps d'expliquer les choses à leur entourage. On est pas obligés de les obliger à faire deux menus. Il suffit de leur demander de séparer les végétaux des morceaux de cadavre. Ensuite, soit on ne mange que les végétaux, soit on apporte ses galettes végétariennes. On peut même les leur faire goûter!--Stéphane Ascoët 6 oct 2006 à 08:55 (EDT)
Ah ?! Eh bien moi je ne me gène pas pour géner mon entourage !
D'accord avec Stéphane Ascoët. Étant donné que je suis végétarien et végétariste je ne vois pas pourquoi ni comment je pourrais aller contre mon propre choix, en quelque sorte me trahir moi-même ! Ce serait une grande hypocrisie de ma part que d'être végétarien pour moi-même et ne pas l'être pour les autres.
Non seulement je reste cohérent, donc végétarien partout, mais j'impose mon végétarisme aux autres. Pour moi ça n'est pas une difficulté ni un obstacle, au contraire je le vis comme un jeu, à la rigueur comme une lutte. Je revendique ma différence et je l'impose à mon entourage. Il y a ceux qui comprennent (ma famille, certains de mes amis), il y a ceux qui sont d'accord parce qu'ils sont eux aussi végétariens, et puis il y a ceux que ça emmerde : rien ne les oblige à vouloir me nourrir ! De toute manière il m'arrive de refuser une invitation lorsque je sais que ce sera 100% viande. Comme la viande n'est pas de la nourriture, ça ne peut pas me faire défaut : moi je mange vrai.
Je fais mien le proverbe suivant : il vaut mieux ne pas manger que mal manger.
Le problème c'est que nous vivons dans une société qui a codifié les relations humaines. Le repas pris en commun fait partie de cette codification : partager la nourriture semble remonter jusqu'aux origines de l'humanité comme un signe de paix, de confiance et d'appartenance à un groupe. Le repas est encore aujourd'hui utilisé comme signe de fête et de joie : repas de noces, repas de fêtes, repas de gala ou repas entre dirigeants politiques, directeurs de sociétés. Le "manger ensemble" fait partie de notre culture (occidentale).
Il est intéressant de savoir que dans les pays où la nourriture est rare, en particulier dans les pays pauvres, le "manger ensemble" n'est pas forcément recherché. Ce serait même le contraire. Par exemple, en Afrique centrale (notamment au Congo) c'est mal vu et très impoli de manger dans la rue. On ne doit pas "montrer qu'on mange". Celui qui mange doit se cacher pour ne pas créer d'envie ou de convoitise. C'est parce que nous vivons dans une société où l'on ne meurt plus de faim depuis longtemps que ces tabous n'existent plus.
Pour en revenir à la socialisation des végétariens, il faut aussi constater que le système marchand de perd pas le nord : de plus en plus de restaurants ont compris que l'argent des végétariens est aussi bon à prendre et proposent un menu ou des plats végétariens. Les commerçants ne désarment jamais !--Ekopédagogue 7 mars 2007 à 10:51 (EST)
Soja
A ma connaissance de végétarien et de pharmacien :
- Le lait de soja ne remplace pas les produits laitiers
- Le soja doit être consommé AVEC des céréales pour que les protéines qu'il contient soient absorbé
Il y a aussi le problème de la vitamine B12 qu'il serait intéressant d'aborder (pour les végétaliens).
Sinon, être un vétégarien dans un groupe de non-végétarien a un avantage : ça vous donne immédiatement un sujet de discussion (pour les timides) !
Jean-Baptiste "Jiba" Lamy
Salut Jiba,
Alors à ma connaissance, le soja apporte des protéines complètes! C'est d'ailleurs (à ma connaissance) la seule légumineuse à le faire. A lire : soja, le lait de soja
A lire si tu souhaites des sources externes (donc un peu plus neutres), je te suggère:
Petit citation: Position officielle de l’Association Américaine de Diététique sur le végétarisme (1993) : « les protéines de soja se sont révélées équivalentes nutritionnellement, en qualité, aux protéines d’origines animales, par conséquent, elles peuvent servir comme source unique d’apport en protéines si on le désire ».
- http://www.reseauproteus.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=soya_proteines_ps
- http://www.reseauproteus.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=soya_chapeau_ps
Petit citation: La protéine du soja contient tous les acides aminés essentiels, ce qui en fait le seul aliment végétal comparable à la viande, au poisson et aux oeufs, du point de vue des protéines. La protéine de soja est riche en lysine, un acide aminé déficient dans le blé et ses dérivés, mais pauvre en méthionine, c'est pourquoi la consommation simultanée de soja et de céréales est très complémentaire.
Pour ce qui est du lait de soja et du lait de vache. Je ne me lancerais pas dans le débat car l'on en auras pas fini... :)
Personnellement je suis très très favorable à l'allaitement prolongé (+ de 6 mois). Mais je ne suis pas favorable à la consomation quotidienne de produits laitiers (après seuvrage).
Si tu veux plus d'informations sur le sujet, je te conseil de lire la page Laits végétaux et les livres suivants:
- "Le lait...une sacrée vacherie?", par Nicolas Le Berre, éd. Equilibres aujourd'hui, 1992. ISBN 2877240568
- "Soyons moins lait", par Nicolas Le Berre et Hervé Queinnec, éd. Terre Vivante, 2000. ISBN 2904082832
Si tu as le temps, je te suggère de lire les documents du site suivant: http://avis.free.fr/ Ils sont d'une extrème richesse!!!!
Amicalement,
jluc
Au sujet du mythe de la vitamine B12
J'ai contribué à ce sujet dans l'articlé que j'ai récemment créé : Viande bio
--Ekopédagogue 7 mars 2007 à 10:54 (EST)
Vive l'élevage !
Comme toujours dans ce genre d'article en faveur du végétarisme, on ignore les avantages écologiques de l'élevage d'animaux, alors que c'est un fait de civilisation remontant à la préhistoire. En ce temps là, on avait faim et on travaillait dur , et peu de gens se souciaient de leur embonpoint ou de maladies dues aux excès de table. Et on ne s'émeuvait pas du sort tragique de l'agneau ou du poulet sacrifié pour une raison ou une autre.
Consommer de la viande était normal. L'élevage produit la viande, le lait , les oeufs, le cuir, la laine, le fumier , les excréments bruts du bétail et divers autres produits utiles à l'homme ou à la nature. La viande , le lait et les oeufs consommés sans excès et de bonne qualité nourrissent convenablement la plupart des gens. Le cuir et la laine sont des matériaux utiles, remplaçables seulement en pratique par les dérivés du pétrole, au prix d'une pollution encore plus grave que celle des tanneries. Le fumier et les déjections du bétail, transformées en continu par la nature en humus, sont une source d'engrais et amendement du sol, améliorent la fertilité des terres cultivées, des pâtures et parcours, leur capacité de rétention en eau, leur résistance à l'érosion. L'élevage pastoral , s'il n'est pas trop intensif, enrichit la flore naturelle, fertilise, ouvre les friches, prévient l'incendie, embellit les paysages des landes et montagnes. La fauche donne des prairies fleuries en été , du foin pour l'hiver, et l'année suivante du fumier pour les cultures ou pour ces mêmes prairies. L'élevage des abeilles pollinise les fleurs des fruitiers et de toutes les plantes. On n'en finirait plus d'énumérer les avantages de l'élevage !
Si on appliquait les idées jugées parfois fanatiques du végétalisme ou végétarisme et de la "protection animale", et que l'élevage s'arrêtait pour laisser la place à un agriculture basée uniquement sur le végétal, il faudrait encore plus qu'aujourd'hui, recourir aux engrais chimiques pour remplacer les amendements issus de l'élevage. Il faudrait plus de pétrole et de machines pour faucher les prairies et parcours mangés par les animaux. Il faudrait encore plus d'irrigation artificielle, de travaux de génie et de machinisme pour lutter contre les pertes en eau du sol. Il y aurait encore plus de pollution,d'érosion et de feux de forêts. Et les produits végétaux seraient de mauvaise qualité, parce que produits à partir de terres mal fertilisées et appauvries en humus ( tout comme le sont déjà les produits de ces sols qui ne reçoivent depuis des années que des engrais chimiques).
Heureusement, cette absurdité n'aura pas lieu. Ce qui n'empêche pas de souhaiter la fin de l'absurdité inverse, qui est l'excès d'élevage intensif et dérivé du pétrole que nous voyons aujourd'hui.
Réponse
Je cite une des précédentes affirmations: "Si on appliquait les idées jugées parfois fanatiques du végétalisme ou végétarisme et de la "protection animale", et que l'élevage s'arrêtait pour laisser la place à un agriculture basée uniquement sur le végétal, il faudrait encore plus qu'aujourd'hui, recourir aux engrais chimiques pour remplacer les amendements issus de l'élevage. Il faudrait plus de pétrole et de machines pour faucher les prairies et parcours mangés par les animaux. Il faudrait encore plus d'irrigation artificielle, de travaux de génie et de machinisme pour lutter contre les pertes en eau du sol. Il y aurait encore plus de pollution,d'érosion et de feux de forêts. Et les produits végétaux seraient de mauvaise qualité, parce que produits à partir de terres mal fertilisées et appauvries en humus ( tout comme le sont déjà les produits de ces sols qui ne reçoivent depuis des années que des engrais chimiques). "
Ceci est totalement faux!
Je vais d'ailleurs citer l'article en relation avec cette page pour le démontrer: "Aux États-Unis, plus de la moitié des récoltes de céréales servent à nourrir le bétail. Avec ces millions de tonnes de soja et d'avoine, on pourrait fournir chaque jour, à chaque être humain de la terre, une tasse de céréales cuites! Non seulement le bétail consomme de quantités astronomiques de céréales, mais encore il en gaspille une proportion importante. Ainsi, un bouvillon moyen doit consommer 7.25 kg de céréales pour produire 0.45 kg de viande, ce qui revient à dire que l'industrie de la viande engloutit les protéines végétales à un rythme effarant."
D'autres données?; en voila:
- 38 000 enfants meurent de faim chaque jour dans le monde. Si chacun diminuait sa consommation de viande de 10%, cela supprimerait le problème de la faim dans le monde car il faut 16 kg de céréales ou de soja pour faire 1 kg de viande. Lors de la transformation des plantes en viande, il y a une perte de 90 % des protéines végétales, de 95 % des sucres végétaux et de 100 % des fibres.
- 90 % du soja cultivé dans le monde ne sert qu'à nourrir du bétail à viande. 49 % de toutes les récoltes alimentaires dans le monde sont mangés par du bétail. 64 % des terres cultivables du monde servent à la viande (pâturage et fourrage). Le bétail des pays riches mange autant de céréales que les habitants de la Chine et de l'Inde. (Kousmine, p. 215).
- Pour faire 1 hamburger, il faut 6 m2 soit 1/2 tonne de forêt humide non remplaçable (Bulletin WFA 3/4, 1988). Pour exporter 1 kg de viande de boeuf, il faut perdre 2,5 tonnes d'humus (Bonilla Duran). En 1950, la couverture forestière du Costa-Rica était de 72 %. Actuellement, elle est inférieure à 25 % à cause de la viande d'exportation. 1 MacDonald s'ouvre toutes les 17 heures dans le monde. Ces usines à bouffe produisent 25 millions de hamburgers par jour, ce qui entraîne la désertification de 125 km2 par JOUR de forêt humide.
- Les excréments du bétail représentent 110 tonnes par seconde pour l'Amérique et l'Europe: cela entraîne 50 % de toute la pollution des nappes phréatiques du monde. Les gaz de méthane dus aux ruminants sont responsables de l'effet de serre et du changement de climat: 100 MT par an, molécule CH4 25 fois plus absorbante du rayonnement solaire que le gaz carbonique.
- Les Etats-Unis sont au 35e rang mondial pour l'espérance de vie des hommes. A 65 ans, l'espérance de vie est la même qu'au 19e siècle (Ivan Illitch, Némésis médicale, 1965). L'espérance de vie décroît dans les pays industriels (Dr. Stiller).
- La fertilité des hommes a diminué de 50 % depuis le début du siècle à cause des hormones (oestrogènes) répandues dans l'environnement ( viande traitée, engrais chimiques, herbicides et insecticides, houblon, pilule féminine se retrouvant dans l'eau du robinet...). Le pénis des crocodiles de Floride a diminué des 3/4. C'est la castration à petit feu. 1/3 des hommes et 1/3 des femmes ont un dysfonctionnement sexuel (SV 8/94 p. 85).
- 75 % des Suisses meurent d'un cancer, dont un quart à cause du tabac et un autre quart à cause de la viande. (Fondation Soleil). 1 kg de viande en grillade contient autant de benzopyrène cancérigène que 600 cigarettes. Les protéines animales sont responsables des 2/3 des décès (cancer, coeur, polyarthrite...). Par rapport au début du siècle, les Occidentaux consomment 50 % de plus de viande et 280 % de plus de volaille. En 10 ans, de 1975 à 1985, les cancers ont augmenté de 80 %, les maladies gynécologiques de 227 % et les maladies cardiaques de 41 % en Allemagne.
- La viande et le poisson sont carencés en certains acides aminés essentiels comme le tryptophane et la tyrosine. La consommation excessive de protéines animales provoque: fuite de calcium, ostéoporose, déchaussement des dents et calculs rénaux. Norme FAO: 0,5 g/kg/j (70 kg=35 g) pour le minimum (0,8 g/kg/j optimum). L'excès de fer dans le sang est plus dangereux que l'inverse: la ferritine dans le sang est la 2e cause d'attaques cardiaques après le tabac. Le maquereau contient 95 mg/100 g de cholestérol et le boeuf 70 mg/100 g.
- Les végétariens ont 24 % de moins de maladies cardio-vasculaires (et les végétaliens - 57 %) par rapport à la population dite "normale". Leur longévité est statitisquement très supérieure.
D.B. 18/4/96 (Ce document a été compilé pour une émission de la Télévision Suisse Romande sur le syndrome de la "vache folle" (ESB), à laquelle j'ai participé)
Source: http://myweb.vector.ch/bloud/VEG.htm
J'espère que mes idées de fanatiques du végétalisme ou végétarisme et de la "protection animale auront sû convaincre les fanatiques de la chaire fraiche... ;)
--jluc 1 mai 2005 à 07:56 (EDT)
Oli
"Je pense malgrés tout que un débat de société peut-être tenu... Car pour moi un peu de viande c'est mieux... [...]"
En fait je reste avec l'utopie qu'un jour je vais lire tout Ekopedia puis parti dans une partie deserte de la planète ou ailleurs et que là avec quelques hommes et femmes, je battirai un monde meilleur sur base de ces merveilleuses nombreuses alternatives... C'est pourquoi je me dis qu'il serait bien d'avoir avant de partir un bon débat sur la question
"Prenons-nous des animaux d'elevage ou non?
Enfin voila aux doux rêveurs courage pour concrétiser
En toute amitié Oli. 2 mai 2005 14:14 (EDT)
Libre à chacun
À toi de voir ce qui est bon pour toi et bon pour les autres? Est ce que l'élevage est nuisible pour toi ton environement; maintenant et pour les générations à venir!? Considère tu l'animal comme conscient, possède-t-il une ame (si bien entendu tu crois en son existance pour toi même)...?
Ce qui est certain (à mon sens) c'est que la production/consomation actuelle est plus qu'abusive (en terme de maltraitement, déterioration (farines, antibiotiques, ormones...)...)!!
Je vais en faire crier plus d'un, mais personnellement, bien que je sois végétarien, je n'aurai aucun scupule à tuer un animal par nécessité (alimentation, survie). Toutefois, au jour d'aujourd'hui cela fait plusieurs années que je suis végétarien. Je n'ai jamais eu le besoin de viande et me porte en très bonne forme physique (et semble-t-il pas trop mauvaise santé mentale).
Les amérindiens (comme j'imagine de très nombreux autres peuples) consomaient de la viande, mais tout comme pour le reste, ils semblaient apporter un respect immense envers l'animal tué ainsi que la nature qui leur offrait ce présent. Tout ce que pouvais fournir l'animal était utilisé, rien n'était gaspillé! Voilà peut-être un exemple à prendre pour ceux ayant le goût de consomer de la viande.
Ce qui me gène tout de même là dedans, c'est que comme je viens de le dire, c'est une histoire de goût et non de besoin fondamentale.
Aujourd'hui nous n'avons plus besoin des graisses animale pour nous protèger des froids rigoureux. Et même si le besoin s'en faisait rescentir, il y a aussi les graisses végétales. Pour ce qui est des protéines, elles sont largement disponibles dans les légumineuses. Bon il est vrai qu'il y a toujours des exceptions; va demander à un inuit d'aller semer (et surtout récolter) du tournesol afin d'en extraire la graisse dont il a besoin... Non il a fondamentalement besoin de la viande pour survivre; mais c'est une exception!
Aujourd'hui, la très grande majorité des peuples pourraient (s'ils le désiraient) vivre d'un régime ovo-végétarien!
Si tu veux encore plus d'informations:
jluc
Vive l'élevage , suite ...
Je vois que mon intervention du 1er mai "Vive l'élevage" a déchaîné certains esprits... Excusez-moi de n'avoir pas signé, mais je n'avais pas encore trouvé comment on fait.
Si vous avez bien lu mon texte (qui d'ailleurs a été modifié par quelqu'un d'autre - ça, c'est pas mal !- et le sens en a été changé en partie), il ne s'agit pas de démontrer la valeur du système d'agriculture industrielle et de gaspillage qui domine aujourd'hui, mais de réfuter la thèse selon laquelle la production animale est mauvaise en soi.
Autre exemple: vous pouvez toujours faire un jardin avec une production entièrement végétale, mais votre sol s'enrichira bien moins vite avec des seuls déchets végétaux ou les quantités minuscules d'humus données par les pelures de votre poubelle à compost, que si vous incorporez du fumier venu de chez votre voisin qui a des vaches. Le fumier n'est d'ailleurs pas autre chose que de la matière végétale transformée par la décomposition. ( Je précise aussi que dans une ferme rationnelle , le bétail est nourri avec de l'herbe locale, et non avec du grain ou des aliments artificiels venus de l'autre bout du monde.)
- On vend maintenant des broyeurs de végétaux à moteur pour les soi-disant jardins "bios". Mais trouvez un meilleur broyeur, auto-régénéré, qu'un cheval ou une vache, et fournissant en plus du travail musculaire... Un autre moyen d'obtenir une fertilisation à bon compte est la récupération de l'engrais humain, et précisément cet engrais est perdu ou pollué car mélangé à toutes sortes d'effluents dans les réseaux d'égoûts.
- Transposant cet exemple à l'échelle de toute l'économie agricole, on en conclut à la nécessité de l'élevage pour maintenir sans recourir massivement aux engrais artificiels, la fertilité des sols, et donc obtenir des produits végétaux , pour nos végétariens notamment.
- NB que toutes ces notions sont les bases de l'agronomie, développée depuis le XVIIIe siècle de manière scientifique, et que ces sujets ont été depuis longtemps traités par des auteurs tels que Victor Hugo (Les misérables) ou René Dumont (Larousse Agricole).
Quant au sujet des mauvais traitements infligés aux animaux par l'éleveur, il faut bien dire que là, il y a un manque total de connaissance de l'animal par ceux qui croient le défendre. Dès lors qu'il y a domestication, il y a mauvais traitement, puisque l'animal libre veut aller manger où il veut, et non où le paysan lui dit, parfois avec un bâton à la main. Mais nos ancêtres sauvages ne s'embarrassaient pas de tels scrupules avec les animaux sauvages , et tuaient pas seulement avec modération , comme on le lit ici, mais aussi en massacrant. Le mal, finalement, c'est l'homme...
La seule vraie question qui se pose c'est celle du gaspillage. C'est ça qui est condamnable. Si je tue un de mes agneaux pour moi , je vais le manger entièrement, garder la peau, et les chiens et les vers auront le reste . Si cet agneau est vendu dans un réseau commercial , une partie finira, emballée dans du plastique, dans une décharge. Appliqué à toute la société, ça fait des milliers d'animaux qui souffrent et meurent pour rien.
signé: Nahu Hahoto
Vive l'élevage , suite ...
Nous sommes presque d'accord !
Contrairement à ce qui est sous entendu dans ces articles sur l'élevage, une société utopique de type végétar(l)ienne, ne signifie pas nécessairement vivre sans animaux et donc sans certains des avantages que procure l'élevage. On peut imaginer une coexistance pacifique avec les animaux. Des chèvres ou des moutons peuvent très bien paturer et entrenir des landes, des vaches rustiques pourraient vivre en "semi" liberté pour entretenir et engraisser des terres. Je ne pense pas que les végétar(l)iens aient comme but ultime la suppression de tout animal autre qu'humain. Quand à l'humus, la réponse est dans l'argumentation même, sous plusieurs forme: 1.l'humus ne peut-être que la décomposition de matières végétales, si l'être humain ne s'était pas investi de la mission au combien importante de dégager l'horizon de tous ces arbres au combien génant pour les tracteurs, la vue lointaine, et la survie en voiture, ainsi que d'assainir des sols au combien souillés de toutes ces petites bêtes et champignons qui posent tant de problèmes à la PAC et la FNSEA. 2.l'humus humain végétal est également une excellente solution à l'appauvrissement des sols, mais l'être humain est un animal qui a aujourd'hui peur de ses déjections. Peut-être parce que la viande digérée est encore plus psycholoquement difficile à "avalée" que la viande sur patte. Personnellement, je n'ai aucun problème à utiliser mon "caca" végétalien dans mon jardin!
Tous cela pour dire que l'on peut maîtriser les bases de l'agronomie et ne plus avoir envie de massacrer des millions d'animaux pour déjeûner. A bon entendeur. Kerloen
Voici ce que j'avais écrit :
Si on appliquait les idées des fanatiques du végétalisme ou végétarisme et de la "protection animale", et que l'élevage s'arrêtait pour laisser la place à un agriculture basée uniquement sur le végétal, il faudrait encore plus qu'aujourd'hui, recourir auxengrais chimiques pour remplacer les amendements issus de l'élevage. Il faudrait plus de pétrole et de machines pour faucher les prairies et parcours mangés par les animaux. Il faudrait encore plus d'irrigation artificielle, de travaux de génie et de machinisme pour lutter contre les pertes en eau du sol. Il y aurait encore plus de pollution,d'érosion et de feux de forêts. Et les produits végétaux seraient de mauvaise qualité, parce que produits à partir de terres mal fertilisées et appauvries en humus ( tout comme le sont déjà les produits de ces sols qui ne reçoivent depuis des années que des engrais chimiques).
Je n'ai pas dit que tous les végétariens étaient des fanatiques, mais qu'il existe dans ce milieu des sectaires, des exagérés, qui sur la base de leurs seules convictions, espèrent convaincre les autres de changer les principes de l'alimentation générale. On voit ainsi louer l'alimentation végétarienne de l'Inde . Bel exemple, en fait, de sous-alimentation, dans un pays lancé, comme tous les autres, dans la production chimique et agro-industrielle. Et on en lit des absurdités du même style !
Nahu Hahoto
Nahu Hahoto
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Amicalement Olivier C 7 mai 2005 à 06:42 (EDT)
vitamine B12
Au sujet de la vitamine B12, dont le manque entraîne graves conséquences sur le coeur, le sucre raffiné est beaucoup plus en cause.En effet, ce sucre blanc empêche la vitamine B12 d'ètre absorbée par le corp.
B·B·Q viandistes
Moi aussi je me sent mal de participer au B.B.Q, mal dans le sens de dégoutée. C'est comme si je participais au carnage, même si je ne mange pas leurs immondes grillades.
herbivore
Célébrités Végétariennes
A quand une catégorie de célébrités Végétariennes. Merci
Histoire de proteines et autres mythes
Loin de moi l'idée de vouloir imposer ce qui pourrait etre considerer comme un point de vue mais le paragraphe sur les proteines commence assez mal. Un régime végétarien (ovo-lacto-végétarien comme on dit, donc incluant oeuf, fromage et autres produits laitiers) ne présente de manière générale AUCUN risque de carence. Outre les nombreuses institutions medicales qui le reconnaissent (exemple: American Dietetic Association ou Physician's Committee for a Responsible Medicine) vous avez des exemples concrets sous les yeux comme les groupe Jaiens en Inde qui vivent depuis des dizaines de générations. Sinon, regardez les végétariens en occident, il n'ont pas plus de carences que leur homologues omnivores et sont meme en meilleure santé (de l'autre côté de la Manche, le temps d'hospitalisation d'un végétarien a été estimé ne représenter que 22 % de celui d'un omnivore qui coûte au service national de santé plus de 4 fois plus qu'un végétarien (Professeur Joyeux, Changer d'alimentation, prévention des cancers, éd. François-Xavier de Guibert, 2003)).
Pour ceux (institutionels et gens normaux) qui ont reussi à casser leur vieux modèles de pensée (la viande rend plus fort, est bonne pour la santé, est indispensable etc etc ) le seul débat qui reste en matière de carence pour le végétarisme est celui de la B12 pour les végétaLiens.
Meme si dans certains cas un régime végétarien déséquilibré (pas plus néfaste qu un régime omnivore déséquilibré) peut generer des carences (en fer ou calcium le plus souvent), un article sur les meilleures manières d'eviter les effets néfastes de la viende serait bien plus proche du vrai.
Amicalement,
T
PS: J'ai cité quelques references pour les nombreux incrédules, mais elles sont loin d'être isolées, il en existe bien d'autres.
PS2: pour d'autres incrédules ont peu citer comme exemple de végétariens des gens comme carl lewis ou surya bonaldi pour les sportifs ou einstein, leonard de vinci, darwin ou peter singer pour les intellos.
Et pour ceux qui pensent pensent pouvoir etre "éco-citoyen" responsable et omnivore : http://www.vegetarismus.ch/info/foeko.htm
Demande de vérification
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Proposé par : L. Harnéquaux
Raisons de la demande de vérification
À remplir par le proposant
La rubrique "pourquoi être végétarien?" propose des chiffres sur les teneurs en insecticides qui datent de 1977. Il y a eu des évolution réglementaire depuis. Les chiffres sont donc à vérifier absolument 30 ans après...
De plus l'article suppose une consommation excessive de matière carné en parlant de "maladie cardio-vasculaire" et ne parle en rien d'une consommation avec parcimonie.
Finalement, l'article semble insinuer que nourrir du bétail est un gâchis... Cessons donc de nourrir les bêtes... adieu veaux, vaches, cochons, couvée... Si le problème est éthique, actuellement, il y a suffisamment de production céréalière dans le monde pour nourrir la population mondiale, c'est sa répartition qui est inégale avec une forte surconsommation dans le nord. Si la considération est énergétique, il y a d'autres postes de dépenses énergétiques sur lesquels travailler avant la nourriture (d'autant plus que le bilan énergétique ici présenté ne prend pas en compte la valorisation des déchets du bétail : compostage et production de biogaz par exemple)...
En conclusion, l'article même s'il l'évoque n'insiste pas suffisamment sur le fait que le végétarisme est AVANT TOUT une question de spiritualité.
Discussions et commentaires
Toutes les discussions vont ci-dessous.
Bonjour, ce qui suit est un avis bien personnel! Je suis certain que les chiffres sont à mettre à jour. Il y a peut-être certaines choses à y préciser. Toutefois je ne pense pas que le végétarisme est "AVANT TOUT" une question de spiritualité! --jluc 21 février 2007 à 19:52 (EST)
- Je suis d'accord avec L. Harnéquaux et Jluc sur certains points. Les chiffres sont à mettre à jour, c'est clair. De plus, l'insinuation de l'article qui suppose que tout le processus animal est un gachis, bien que réel et industrialisé à fond, ne devrait pas empêcher L. Harnéquaux de compléter (voire remanier l'Article) afin de le rendre conforme à la multiplicité des points de vue.
- Je suis un mangeur de viande, l'occident en mange 30 fois trop, la production industrielle est néfaste à tous les niveaux, la production céréalière à des fins animales reste nécessaire bien que mal répartie. J'aime manger de la viande, nous sommes omnivores, je repecte ce régime qui a formé mes enzymes, mon estomac et mes dents via l'évolution de l'espèce; je n'aime pas ce que l'Homme a fait de ce "produit". En bref, l'Article devrit refléter ce pont de vue. --Antaya @ 22 février 2007 à 10:56 (EST)