Discussion:Témoigner:La toilette sèche : une question de cohérence
ci-joint le début d'une discussion avec mon frère:
Didrik Pinte a écrit :
- Dangereux : aucune source citée !
- Il est visiblement mal informé sur les techniques d'épuration
concernant l'azote et le phosphore : http://www.ciger.be/inasep/chap5/rep56.shtml
- dans Les enjeux réels de l’utilisation de la toilette sèche, il dit
"et 20 ans après, la teneur en nitrates des eaux souterraines tomberait à une valeur compatible avec une potabilisation facile" --> connerie : la recharge des nappes ne se fait pas par les cours d'eau dans lesquels nous rejettons nos productions mais bien presque exclusivement par les pluies (pluies - évapotranspiration - ruissellement pour être correct). d'ou viennent les nitrates alors?
- pédogenèse (formation de la matière humique du sol) --> mauvaise
définition, pédogenèse : processus de formation des sols, qui a, entre autre, à voir avec l'incorporation des matières organiques dans le sol.
- "Toute matière organique détruite et non introduite dans le cycle de
formation de la matière humique des sols est une perte grave pour la biosphère et une source de pollution pour les eaux." --> il dit que le bilan des épandages de lisiers est négatif mais il propose la même chose puisqu'il épend l'output de sa toilette biologique. Composté! (qui a été mélangé avec des copeaux, etc. et donc ce qui va en sortir est fort différent, non?)
- Tout est une question d'échelle. De plus, le compostage de ses restes n'empêche en
rien une lixiviation des contenus type nitrates et phosphates qui seront clairement présent dans son compost (même en faible en quantité) vers la nappe ...
Ma conclusion : ses idées ne sont pas de la connerie, je pense qu'il y a un réel intérêt à l'utilisation de ce type de technique. MAIS halte aux conneries pour cause de mésinformation !
Ce site-ci (http://www.ciger.be/inasep/chap5/index.shtml ) regroupe pas mal d'information intéressante que l'on pourrait étayer par des articles scientifiques.
je forwarde tout cela dans l'article.