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Les neurosciences au service de l'apprentissage des langues et de la rééducation des parole(s) perturbées: approche neurolinguistique de la parole

LES NEUROSCIENCES AU SERVICE DE L’APPRENTISSAGE DES LANGUES ET DE LA RE-EDUCATION DES PAROLES PERTURBEES : APPROCHE NEUROLINGUISTIQUE DE LA PAROLE

C’est le cerveau qui gère notre fonctionnement physiologique lorsque nous parlons et écoutons la parole, dans l’inconscience la plus totale de l’implication de nos organes phonatoires. C’est donc au cerveau qu’il est nécessaire de s’adresser pour influer sur notre production ou notre perception de la parole puisque c’est le cerveau qui commande simultanément (ou plutôt chronologiquement) tous les organes de parole et assure leur coordination. S’adresser au cerveau présuppose que l’on ait un minimum de connaissances sur son fonctionnement : -Le cerveau se compose de deux hémisphères (le gauche HG, le droit, HD). -Chaque hémisphère joue un rôle spécifique dans la perception et la production de parole (Ils ne sont symétriques ni anatomiquement ni fonctionnellement). -HG est plus impliqué dans le traitement des sons de parole et des intonations linguistiques (accents, accentuations spécifiques de la langue). -HD est plus impliqué dans le traitement des intonations affectives du discours qui expriment, par la parole l’état émotionnel du sujet. L’expression de la langue et l’expressivité du sujet parlant constituent les deux dimensions complémentaires et indissociables de la communication par la parole. Ces divisions correspondent à l’investissement respectif de chaque hémisphère cérébral, le gauche (HG) gérant majoritairement la dimension expression (lexico-grammaticale, syntaxique), le droit la composante expressivité (prosodique, kinésique). -Les deux hémisphères cérébraux jouent donc, dans la perception et la production de la parole, quelle que soit la langue, des rôles essentiels et complémentaires. -La parole de HG isolé, purement mécanique - puisque dépourvue d’affectivité- perdrait son pouvoir de communication humaine qui est la fonction même de la parole. -La parole de HD isolé - réduite à sa composante affective - serait une modulation sans parole, exprimant les émotions à la manière d’un animal familier. -HG et HD entretiennent parfois, sous un même crâne, des relations conflictuelles, comme en témoignent les observations de patients au « cerveau dédoublé » (dont on a séparé les deux hémisphères chirurgicalement). Il apparaît que HG brime son jumeau et l’empêche de s’extérioriser. -Les méthodes d’apprentissage s’adressent majoritairement à une moitié du cerveau, la moitié gauche, par le recours à l’explication analytique. -Le fait de proposer des documents sonores (parole) en langue étrangère ne peut, seul, répondre aux objectifs recherchés (apprendre la langue authentique, la comprendre et la produire) puisque la parole étrangère est perçue par l’intermédiaire d’une oreille, (d’un cerveau) conditionnée à/par la langue maternelle. Les sons, rythmes, intonations spécifiques de la langue étrangère passent par le filtre solidement constitué de la langue maternelle. L’expression en « parole étrangère » des apprenants, quand elle est sollicitée, se révèle être une parole « étrange » constituée, au mieux, d’un idiome étranger porté par les caractéristiques musicales et acoustiques de la parole maternelle.

Propositions Pour enseigner la dimension prosodique de la parole sur laquelle viendront se greffer les mots de la langue, nous suggérons : -d’adresser à HD la dimension prosodique, musicale, de la parole étrangère, porteuses des manifestations émotionnelles, -d’adresser simultanément à HG la dimension linguistique du message en langue étrangère. Il faudra aussi « court-circuiter » l’influence dominatrice de HG, qui, en prenant le meilleur sur HD, concentre l’attention de l’apprenant sur le seul contenu linguistique, au détriment de la dimension prosodique. Le système que nous proposons au chapitre suivant,(Un outil pour la rééducation : i-lang), en maîtrisant les contraintes évoquées ci-dessus, permet de mettre l’apprenant dans les meilleures conditions de perception et de reproduction de la langue d’apprentissage.

Un outil pour la rééducation: i-lang

Les preuves par l'IRMf

Voir aussi


Webographie

Bibliographie