Poêle à bois
|
Caractéristiques des poêles à bois
- La puissance : Capacité à chauffer une piece en Kw
- Le rendement de combustion : Capacité a transformer l'energie de la combustion en chaleur (calories) en %
- L'autonomie : Durée entre 2 rechargements de combustibles
- Les matériaux : fonte, acier, voire des produits d'accumulation (pierre, céramique, faience) qui répartissent la chaleur plus ou moins rapidement et et plus ou moins longtemps
- Le combustible utilisé : buches (pour les poeles bois), granulés (pour les poeles granulés), mixte (pour les poeles mixtes)
- Le mode d'Emission de chaleur par rayonnement par convection naturelle (l'air chaud remonte) ou par convection forcée (ventilation)
- L'etanchéité permettant d'utiliser pour la combustion l'air venant de l'extérieur avec une entrée d'air spécifique pour raccordement direct sur air extérieur
- ...
Présentation
Depuis des dernières glaciations connues, l'Homme se chauffe au bois et c'est ce qui lui a valu sa survie. Cette méthode, qui a fait ses preuves, est très efficace et peu polluante comparée aux déchets produits par l'énergie nucléaire pour autant que des appareils modernes et performants soient employées. Toute proportion égale, la fumée de bois est d'autant mieux écologique qu'un feu de forêt ou de résidus volatiles en dioxyde de carbone, méthane et souffre par le processus naturel de décomposition des végétaux par les champignons et autres micro-organismes.
De plus, n'oublions pas que consommer du bois portant le label PEFC ou étant issu d'une forêt gérée dans une optique de développement durable est bon pour la forêt et n'augmente pas le taux de dioxyde de carbone dans l'atmosphère car le gaz carbonique dégagé par l'arbre brûlé sera absorbé par celui qui a été planté pour le remplacer. En effet, un arbre jeune est beaucoup plus gourmand en dioxyde de carbone qu'un arbre arrivé à maturité.
Somme toute, les énergies hydrauliques, éoliennes et solaires pour produire de l'électricité sont les moins dommageables pour l'environnement (émanations de gaz). Un bémol cependant concernant l'énergie hydraulique, si on prend en considération l'impact environnemental provoqué par la construction et l'exploitation d'un barrage et d'une conduite forcée.
Les différents types de poêles à bois
Les poêles à bois classiques
(rendement de combustion > 45%)
C'est le type de poêle le plus répandu. Il n'utilise aucune technologie particulière. Son principal avantage est son coût faible.
De par son faible rendement, il ne donne pas droit au crédit d'impôts qui requiert des équipements dont le rendement est de 65% minimum.
Les poêles à bois à post combustion
(rendement de combustion > 70%)
Dans ce type de poêle à foyer fermé, il y a des arrivées d'air secondaires, naturelles ou forcées, qui forcent les gaz à effectuer plusieurs cycles de combustion avant de quitter le foyer, augmentant de ce fait le rendement final. Cela réduit aussi la quantité de cendre ainsi que les suies dans le conduit d'évacuation. Pour fonctionner de manière optimale, les poêles à post combustion nécessitent un feu nourri et continu.
Les poêles turbo sont une sous-catégorie des poêles à post-combustion. Leur particularité réside dans le fait qu'ils n'ont pas de chambre de post-combustion. L'appel d'air se fait à mi-hauteur de la chambre principale de combustion. Ils ont l'avantage d'être moins coûteux et montent plus rapidement en chaleur que les poêles à post-combustion classiques mais offrent un rendement et une autonomie plus faibles.
Les poêles de masse
(rendement de combustion > 90%)
Le poêle de masse type Kacheloffen Alsacien (que l'on trouve également en Autriche, Suisse, Allemagne...) est un poêle massif en brique habillée de faïences. Il peut aussi être en stéatite (plus dense et offrant une meilleure conductivité thermique)dans les pays Scandinaves. Le circuit des gaz brûlés est suffisamment long pour que ceux-ci se refroidissent au contact de la brique et les calories emmagasinées pendant la période de combustion (de l'ordre d'une heure) sont restituées pendant une demi-journée. Le rendement d'un tel appareil est remarquable et le confort qu'il procure est exceptionnel. Seul inconvénient : le bois qu'il brûle doit être refendu en morceaux relativement fins pour favoriser une combustion rapide.
En revanche, le fait de travailler à pleine combustion permet à ces poêles de produire des fumées plus propres que les autres (moins de CO, moins de condensats imbrûlés,...). La cheminée reste beaucoup plus propre qu'avec les poêles traditionnels où couve un feu continu. De plus, par ce principe, ces poêles acceptent très bien des bois résineux sans encrassement.
Les inconvénients sont que l'investissement de départ est souvent considérable. Il faut en effet une quantité appréciable de matière pour accumuler la chaleur. On compte en général une tonne pour 40 à 50 m² suivant l'isolation de la maison, suivant qu'on s'en sert comme appoint ou comme chauffage principal. Mais la chaleur par rayonnement apporte de nombreux autres avantages difficilement quantifiables. Il faut l'avoir vécue pour le comprendre. Autre inconvénient : le poids élevé ne permet pas d'installer ce type de poêle dans les étages d'un bâtiment.
Les poêles à granulés de bois (ou pellets)
(rendement de combustion > 80%)
Les poêles à granulés (ou pellets) permettent de s'affranchir de la corvée du bois. Il présente de plus un excellent rendement (jusqu'à 92%) et un confort d'utilisation extrême avec programmation des températures et approvisionnement automatique (avec des réservoirs de 15 a 45kg).
Le réservoir de granulés alimente automatiquement la chambre de combustion à l'aide d'une vis sans fin. Le thermostat commande la combustion pour satisfaire la température programmée et des sondes de températures contrôlent souvent l'arrivée d'air afin d'optimiser les rendements en permanence. Une résistance électrique permet l'allumage automatique du poêle à l'heure souhaitée.
L'utilisation d'une vis sans fin nécessite une alimentation électrique permanente.(Environ 100 W pour un poêle de 8 kW)
Les poêles à granulés sont plus particulièrement adaptés :
- pour les maisons bien isolées (ex BBC)
- pour les personnes utilisant le fioul ou l'électricité désirant faire des économies tout en souhaitant préserver un niveau de confort similaire avec un minimum d'entretien et un maximum d'autonomie.[1]
Consommation
Exemple : Pour une habitation de 80 m² bien isolée, compter 10 à 15 kg de granulés par jour (pour une température extérieure de 0°C à 5°C)
Les granulés sont confectionnés à partir de sciures et déchets ligneux compressés sans adjonction de liants. Taille courante : 6 mm de diamètre pour 1 à 4 cm de long Prix de la tonne : environ 275 euros la tonne (Décembre 2007)
Les aides de l'état
A l'heure actuelle, sachez qu'en France, toute personne désireuse de faire l'acquisition d'un poêle à bois peut se voir "récompensée" par un crédit d'impôt (cette mesure est destinée à promouvoir les énergies propres). A titre d'information, en 2012, le crédit d'impôt est de 15% si le poêle à bois représente une installation de chauffage neuve, et de 26% si celui-ci est destiné à remplacer un système de chauffage d'ors et déjà en place.[2]
Voir aussi
Liens internes
Liens externes
- Choisir un poêle à bois, dossier de 5 pages daté du 13 mai 2009 de l'association française 60 millions de consommateurs
- Article de Wikipédia « Pellets »
- Site d'information spécialisé avec un annuaire des 1500 revendeurs de poele à bois en France
Notes et références
- ↑ Source : Les avantages du poele granulés sur Poelesgranules.com 15/05/2012
- ↑ Source : Crédit d'impôt sur Poele-et-bois.com 01/02/2012
Bibliographie
- Poêles et autres chauffages au bois
- Le guide des énergies vertes aux Editions terre vivante
|
|