Agriculture durable

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L’ agriculture durable


Introduction : L’ « agriculture durable » est un nouveau concept basé sur les fondements du développement durable (1950-1960). Le « développement durable », ou « développement soutenable », fut défini pour la première fois en 1987 dans le rapport Brundtland, intitulé Notre avenir à tous, comme « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre à leurs propres besoins ». La « soutenabilité » du développement n’ implique pas de conserver intactes les ressources naturelles, ce qui conduirait à ne plus les utiliser puisque la plupart d’ entre elles ne sont inépuisables, mais à réduire les atteintes à l’ environnement de façon que le développement reste écologiquement viable à long terme. Le concept fut promu au rang de priorité mondiale en 1992 lors du Sommet de Rio, au cours duquel les participants cherchèrent à en définir les modalités pratiques d’ application.

L’ aspect écologique : Cet aspect doit être respectueux de l’ environnement. a) La bio diversité : Le bio diversité d’ un site est du à une bonne rotation des cultures qui est indispensable à l’ équilibre du sol, cela maintien le taux de matières organiques et la fertilité des sols. En remettant la prairie ou le système herbager, cela diminuerai le taux d’ engrais azotés se trouvant dans les sols (les animaux se trouvant sur ce territoire seraient moins malades et plus résistants). Ce type d’ agriculture encourage et facilite le conversion à l’ agriculture biologique. Exemple: Si un milieu naturel comme les forêts ou autre disparaissaient, de nombreuses espèces sauvages animales et (ou) végétales disparaîtraient aussi. b) maîtrise de l’ eau : A notre époque, l’ eau est de plus en plus pollué à cause des rajouts d’ engrais et autre que l’ ont utilise en trop grande quantité. L’ agriculture durable doit nous ramener à une baisse des la consommation de ces intrants (engrais, pesticides, …) pour que l’ eau soit de meilleur qualité. Cela entraîne une mise aux normes des bâtiments d’ élevage, et l’ installation de fosse à lisier. Le respect des zones d’ épandages et des bandes enherbées près des ruisseaux sert aussi à diminuer l’ écoulement des intrants. Il y a un contrôle de la fertilisation des terres.

L’ aspect social : Cet aspect sert à être plus indépendant vis-à-vis des achats extérieurs, le paysan retrouve une autonomie quotidienne de décision : pas moins de travail, mais plus d'épanouissement. Les exploitations sont à taille humaine, et donc transmissibles à de jeunes agriculteurs. Une condition pour garder les campagnes vivantes. Nourrir ses bêtes à l'herbe, c'est leur assurer une ration équilibrée, riche en protéines : donc pas de soja à apporter. Ce soja, de plus en plus souvent génétiquement modifié, est produit par les pays pauvres au détriment de leurs cultures vivrières. Il y a aussi le respect de chaque identité régionale, du droit à produire pour chaque paysan sinon les plus puissants vont tous prendre, ce qui n’ est pas gage d’ équilibre et d’ humanité. Un autre point, c’ est la communication avec les clients, être proche d’ eux pour pouvoir les satisfaire, pour connaître leurs attentes et leurs envies. Grâce au maintien des paysages, le tourisme augmente et fait vivre les petites régions.

L’ aspect économique : L’ économie est l’ un des trois grands pôles de l’ agriculture durable, elle doit être rentable pour les agricultures. Les animaux sont nourris le plus longtemps possible au pâturage parce que l'herbe coûte moins cher à produire que le maïs. A l'herbe on associe du trèfle (légumineuse) qui est capable de capter l'azote de l'air et de le transformer en élément nutritif pour la prairie. Résultat: pas d'engrais chimiques à apporter. Les déjections épandues par les animaux au pâturage suffisent. Donc déjà un coût moindre. De plus la valorisation des produits est plus importante car les consommateurs veulent des produits de qualité avec des labels et d’ autres formes de sécurité le dialogue est un autre point mis en valeur grâce à la vente directe. De plus les petites exploitations sont préférées aux grosses car elles ont de nombreux avantages, comme la facilité de transmettre les exploitations.






Conclusion :


L’ agriculture durable est la moyenne des trois pôles comme on peut le voir sur le graphique du dessus. On peut donc en conclure que c’ est une agriculture écologiquement saine, écologiquement viable et socialement acceptable.