La Dissidence

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La Dissidence française (DF) est une organisation politique de tendance Nationalisme révolutionnaire|nationaliste révolutionnaire, fondée en 2011 et dirigée par Vincent Vauclin.

Doctrine et positionnements[modifier]

La Dissidence Française défend une ligne de rupture radicale avec la domination moderne et les diverses institutions qui en émanent. Elle publie ainsi régulièrement sur son site des textes et articles d'orientation traditionaliste, en particulier de Julius Evola. La DF se situe au carrefour de l'anticapitalisme, du patriotisme, et du traditionalisme.

En mai 2011, elle publie le Manifeste de la Dissidence Française, texte ayant pour vocation d'offrir un « programme commun » en 50 points à la mouvance dissidente. La ligne doctrinale de l'organisation est ensuite précisée dans l'Appel du 20 juillet, texte de Vincent Vauclin où la désobéissance locale et la dissidence systématique, politique et économique, sont envisagées comme seules formes de résistance.

Elle lance en 2012, à l'occasion des élections présidentielles et législatives, une campagne d'abstention systématique, qualifiée de « posture à la fois morale et stratégique », faisant écho à un mot d'ordre plus général : « cesser de cautionner le système, c'est le condamner ». Suite aux élections, dans une déclaration commune avec Diktacratie, elle défend le droit à la désobéissance et entame « une guerre de légitimité », ne reconnaissant plus la « république » et rejetant l'étiquette de « citoyens ».

En 2013, Vincent Vauclin publie une lettre ouverte aux Maires de France, les exhortant à refuser de célébrer des « mariages gays » et à opter pour une désobéissance civile. Dans le même temps, suite à une proposition de loi visant à rendre le vote obligatoire, des militants de la DF se rendent devant l'Assemblée Nationale pour y brûler leurs cartes électorales.

L'organisation[modifier]

La Dissidence Française fédère des unités de terrain, au périmètre d'action communal : les Brigades de la Dissidence. Des actions régulières sont ainsi menées un peu partout en France, notamment à Angers, Nice, Bordeaux, en région parisienne ou dans l'agglomération rouennaise.

Refusant les compromissions, la DF ne réclame ni suffrages, ni dons, ni adhésions ou cotisations à ses militants.

Ces actions s'inscrivent dans trois axes :
- la dissidence politique : tractages, collages d'affiches, réunions…
- la dissidence économique : implication dans des A.M.A.P., mise en place de Systèmes d’Échanges Locaux.
- la solidarité populaire : soutien moral et matériel aux SDF et précaires.

L'organisation développe en parallèle sa présence sur internet par une communication active sur l'ensemble des réseaux sociaux, touchant un nombre croissant d'internautes par ses publications.

Proximités[modifier]

Dès sa fondation, la Dissidence française s'est affirmée comme proche et complémentaire d'Égalité et Réconciliation et de sa ligne « Gauche du travail et Droite des valeurs ». Elle publie régulièrement sur son site les interventions d'Alain Soral.

En septembre 2012, la DF s'associe à l'appel du Parti ouvrier indépendant, et appelle à manifester contre le Traité sur la Stabilité, la Coordination, et la Gouvernance dans l’Union européenne (TSCG).
En janvier 2013, l'organisation participe à la manifestation contre le « mariage pour tous » aux côtés de l'Institut Civitas.
Le mois suivant, elle s'associe à l'appel de Troisième Voie et manifeste à ses côtés contre tous les impérialismes et notamment les ingérences en Syrie et au Mali.

Textes essentiels[modifier]

Liens externes[modifier]