Vélo couché

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Un vélo couché, aussi appelé vélorizontal ou vélocar est une bicyclette conçue de façon à ce que le cycliste soit en position allongée (couché sur le dos, les jambes à l'horizontale) pour pédaler. Le pédalier est donc situé à l'avant du vélo, et la selle est remplacée par un siège où le dos peut aussi s'appuyer. La roue avant est souvent plus petite. Le guidon se trouve soit au-dessus des genoux, soit sous les fesses. Pour les vélos couchés à 3 roues, voir la page Tricycle couché. Une vélomobile est un vélo couché, caréné apportant rapidité protection sécurité accrues.

Histoire[modifier]

L'histoire est tumultueuse dans ce monde du vélo couché et vélo droit. On vous laisse, à partir des articles ci-dessous, vous faire votre propre avis.

L'avis de l'Association Française HPV

L'histoire du père du vélo couché d'après l'Association Française HPV

L'avis d'un importateur de vélo couché

Le vélo couché[modifier]

Fichier:Vue d\'un trike Col de la bataille.jpg
Peut supporter un important chargement et souvent utilisé comme vélo de randonnées

L'avantage principal de cette configuration vient de la meilleure pénétration dans l'air, la surface frontale étant réduite de plus de la moitié par rapport à un vélo classique. Comme l'énergie à dépenser pour vaincre la résistance de l'air croît en fonction du carré de la surface frontale, l'économie réalisée est loin d'être négligeable. L'Union Cycliste Internationale (UCI) a interdit le vélo couché de compétitions depuis 1934 et pour les records, notamment de l'heure, depuis 1996.

Accélération, deux avis 
  1. Le vélo couché ne permet pas des accélérations brutales et est désavantagé sur les pentes les plus raides.
  2. Au contraire, quand on est adossé on peut fournir momentanément plus de force que sur un vélo classique, sans toutefois se faire mal aux articulations car l'effort est assez bref (sprint).

Cependant, son avantage est flagrant sur des parcours longs, même si le relief est vallonné : dans les descentes, le cycliste allongé se repose mieux que sur le vélo normal tout en allant plus vite (des vitesses de 70 à 80 km/h en descente peuvent assez facilement être atteintes avec un vélo couché), dans les côtes, le cycliste couché ne peut se mettre en danseuse mais profite de l'appui de son dos sur le dossier de son siège pour gagner un peu de puissance et ne pas trop se laisser distancer.

Démarrer avec un vélo couché consiste en appui sur les deux pieds (un de chaque côté de la machine), bien assis dans le siège, à placer un pied sur une pédale en reportant son poids sur celui qui est resté au sol, le temps de donner la première impulsion sur le pédalier. Une fois lancé, on peut tout de suite relever le second pied et commencer à pédaler normalement.

Comme le vélo couché est sensiblement plus long (de par son empattement) qu'un vélo classique, on utilise moins le guidon que l'inclinaison du vélo pour engager un virage (à l'instar de la moto), contrairement au vélo classique. Ceci est d'autant plus vrai que la vitesse augmente.

Les vitesses que l'on peut atteindre avec un vélo couché, et le fait qu'il soit particulièrement stable même très chargé (en raison de son centre de gravité très bas), justifient qu'il soit fréquemment équipé de frein à disques. Son aptitude à rester stable avec un important chargement fait qu'il est aussi souvent utilisé comme vélo de randonnées (parfois couplé à une remorque pour augmenter la charge utile transportée).

Il existe également des versions de tandem couchés.

Le vélo couché est encore souvent fabriqué en petites séries, voire artisanalement, ce qui porte son prix moyen au-dessus de celui des vélos classiques de même gamme.

Avantages[modifier]

  • Confort car le siège est long et large (dos, fesses) et la quasi totalité des vélos couchés disposent d'une suspension arrière et parfois également avant.
  • meilleure ergonomie = pas de douleurs résultant d'appuis (épaules, coudes, mains, fesses...) ou d'extensions (nuque), ce qui est très apprécié par les voyageurs au long cours.
  • Position aérodynamique (d'autant plus que la vitesse est élevée: gain de vitesse 10%), d'où une moindre opposition du vent. Avec un appendice arrière, le gain aérodynamique est très conséquent.
  • Vision panoramique (Oublier l'expression « Avoir la tête dans le guidon ») sans forcer.
  • Freinage (Centre de gravité bas)
  • Chute sur le coté de moindre mal par glissade (pas de "soleil" au dessus de la roue avant)
  • Respiration et circulation sanguine (on gagne 10 bpm)
  • Capacité de chargement intéressante
  • Virage possible en pédalant (sauf cas particuliers, voir rubrique suivante)
  • On a moins froid en hiver grâce aux frottements aérodynamiques réduits
  • Les pieds, placés en hauteur, ne sont pas éclaboussés par les flaques dans lesquelles on roule.
  • Les véhicules qui vous dépassent s'écartent plus.

Inconvénients[modifier]

  • Prix d'achat (très peu de modèles en dessous de 1300 €) et réseau de vente.
  • Visibilité par les autres modes de transports: un fanion est très efficace !
  • Intempéries : à discuter, vu la moindre surface frontale.
  • Moins pratique en ville, en tout terrain ? (pour les petites roues de 20 pouces) : Difficultés à manœuvrer et se faufiler en centre-ville dans le trafic, impossibilité de poser rapidement les deux pieds par terre sur sol glissant ou en dévers, impossibilité de soulever le vélo pour faire des sauts.
  • Montée des cols : rapport mitigé, muscles différents ? (en tout cas, il faut des cuisses)
  • Certains vélos couchés ont une géométrie qui fait que le pied avant touche la roue dans les virages serrés à faible vitesse (remarque non valable pour les tricycles couchés)
  • Poids des premiers vélos couchés ? (en aluminium ou en acier mais pas pour les allégés au carbone ou au titane)
  • Toutes les secousses sont ressenties au niveau des lombaires et du cou si le modèle n'est pas pourvu de suspension (sauf dans le cas de protection : mousse de protection autour du cou, une mousse sur le dos)
  • En montée, les pieds sont plus hauts que la tête. La circulation sanguine n'est pas optimum et le cœur pourrait être anormalement sollicité, surtout dans le surcroît d'effort d'une montée.
  • Les pédales automatiques sont une nécessité, sinon il faut garder en appui les pieds sur les pédales lorsqu'on ne pédale pas. Il faut choisir avec soin les réglages (position des cales, longueur de la bôme) si on veut pédaler puissamment sans risque d'ennui aux genoux.

Voir aussi[modifier]

Autres langues[modifier]

Anglais : Recumbent bike (bent) Néerlandais: Ligfiets

Webographie[modifier]