Utilisateur:- Hermes -/Listes de travail : Différence entre versions

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* https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_couvre-chefs
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* [[Cultures associées/Tableaux]]
* https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Sp%C3%A9cial:Recherche&limit=500&offset=0&ns0=1&search=cageo%2A
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* [[Utilisateur:- Hermes -/Listes de travail]]
* (1872) Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → [https://www.littre.org/definition/cagot Consulter]
+
** [[Utilisateur:- Hermes -/Listes de travail/Cagots]]
* (842) Dictionnaire Étymologique de l'Ancien Français [https://www.deaf-page.de/fr/index.php Recherche entre 842 et 14e s]
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*** hypothèse [[Utilisateur:- Hermes -/Listes de travail/Wisigoths]]
 
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*** hypothèse [[Utilisateur:- Hermes -/Listes de travail/Templiers]]
 
 
 
 
 
 
{{fait}}
 
 
 
== Liste de [[synonymie]]s, [[homonymie]]s et [[étymologie]]s pour '''Cagots''' ==
 
* '''[[AGOTA]]S :''
 
 
 
 
 
* '''[[AGOT]]S :''
 
** (1514) : les Agots en Navarre sont les premiers à se plaindre de leur sort au pape Léon X ; une citation de ce texte serait en plus la bienvenue.
 
 
 
 
 
* '''[[CACA]]S :'''
 
 
 
 
 
* '''[[CACARE]] (latin) :'''
 
 
 
 
 
* '''[[CACOU]]S :'''
 
 
 
 
 
* '''[[CAGA]]S :'''
 
 
 
 
 
* '''[[CAGE]] :'''
 
**  <u>Étymologie</u> :
 
*** Une loge métallique ou en bois, généralement à barreaux, destinée à renfermer des êtres vivants ou des objets; et en architecture, une cage est un espace clos du type cage d'escalier, cage d'ascenseur, cage de scène mobile ou '''cage à écureuil'''…
 
** [[Cage d'écureuil|Cage à écureuil]] ou [[tournette]] : cage en forme de roue d'un diamètre le plus souvent de {{unité/2|4|à=5|mètres}} qui étaient à simple tambour (actionné par un homme) ou à double tambour (deux hommes). La force musculaire des jambes des « œuvriers » (terme médiéval générique pour désigner les ouvriers), plus résistante et puissante que celle des bras, leur permettait de soulever des charges de 500 à {{Unité|1000|kg}} en une seule montée<ref>{{ouvrage|auteur=Thierry Hatot|titre=Bâtisseurs au Moyen âge|éditeur=Editions L'Instant Durable|date=1999|passage=70|isbn=|lire en ligne=}}</ref>. La tournette était aussi scène tournante de théatre et plan de travail rotatif pour les potiers, sculpteurs et ébénistes.
 
*** La [[roue de carrier]] était une grue utilisée par les carriers. La pratique des [[maçon]]s étant associée à l'usage intensif de la [[pierre naturelle]] on peut supposer que l'usage est passé indifféremment de l'un à l'autre. [[Fichier:Cage à écureuils Guédelon.JPG|thumb|alt=Machine en bois formée d'une roue et une grue|La [[Roue de carrier|cage à écureuil]] du [[Château de Guédelon]]<ref>''[http://www.guedelon.fr/fic_bdd/pdf_fr_fichier/12728297230_Trop_fort_le_chateau_7.pdf trop fort le château !]'' Guédelon n°7 décembre 2009</ref>.]]
 
'''''==> HYPOTHESE : '''''
 
 
 
 
 
* '''[[CAGEOT]] :'''
 
**  <u>Étymologie</u> :
 
*** Petite caisse (ou cagette) ajourée en bois, principalement de peuplier pour être très légère et superposable pour le transport manuel de fruits et légumes. "Cageot" de [[Francis Ponge]] dans ''[[Le Parti pris des choses]]'' ([[1942 en littérature|1942]]): {{Citation bloc|''À mi-chemin de la cage au cachot, la langue française a cageot, simple caissette à claire-voie vouée au transport de ces fruits qui de la moindre suffocation font à coup sûr une maladie.''<ref>Francis Ponge, ''Le Parti pris des choses'', 1942 (Gallimard/Poésie nº 16, 1967)</ref>}}
 
** du mot « [[caissenote]] » qui est synonyme de [[cageot]] comme la [[quichenotte]] ou '''cagotte'''
 
'''''==> HYPOTHESE : '''''
 
 
 
 
 
* '''[[CAGEUR]]S :'''
 
**  <u>Étymologie</u> :
 
*** Ancien ouvrier forestier chargé d'assembler et de diriger sur l'eau les radeaux de troncs d'arbres coupés, vers un autre lieu. Pour le ''Glossaire du parler français au Canada'', le « cageur » et le « cageux » sont des termes interchangeables. Il définit la « cage » comme un « train de bois, radeau, assemblage formé de pièces de bois de charpente ou autres, liées ensemble pour leur faire descendre le courant d'une rivière sans les charger sur un bateau ». Les cageurs vivaient dans des cabanes en rondins construites sur le train. Il y avait un feu, une cuisine et un dortoir protégés par des tentes. Ceux-ci servaient à nourrir et héberger jusqu'à 30 à 60 cageurs à bord.
 
** (1743) [[Cageur|Cageux]] : L'ancêtre du mot « cageux » est repéré à [[L'Ancienne-Lorette]], par un jeune [[Compagnie de Jésus|Jésuite]] du nom de Pierre Potier (1708-1781)<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=J.-B.-A. Allaire|titre=Dictionnaire biographique du clergé canadien-français|éditeur=Les anciens, Imprimerie de l'École catholique des sourds-muets|lieu=Montréal|année=1910|passage=page 443|lire en ligne=http://collections.banq.qc.ca/bitstream/52327/2022769/1/196581-1.pdf}}</ref>. Ce dernier, qui étudie la langue [[Hurons-Wendat|huronne]], relève l'existence de « cageu », vocable qui désigne « un petit radeau d'arbres<ref name=":0" />».
 
'''''==> HYPOTHESE : De nombreux Cagots persécutés ont préféré migrer pour y exercer leur spécialité du travail du bois dans les vastes forèts canadiennes appartenant aux premières colonies françaises du Québec.'''''
 
 
 
 
 
* '''[[CAGOT]]S :'''
 
**  <u>[https://fr.wiktionary.org/wiki/cagot#%C3%89tymologie Étymologie]</u> : Au 16ème Siècle, serait synonyme dU ''cafard'', l'insecte « qui se cache, qui fuit le jour »,
 
** Sens argotique : ?
 
 
 
De l’{{étyl|oc|fr|mot=cagòt|sens=lépreux, merdeux, crétin}}{{R|TLFi}} de ''{{lien|caga|oc}}'' (« {{lien|caca|fr}} ») ; voir ''{{lien|caqueux|fr}}'' et ''{{lien|cagou|fr}}''{{R|TLFi}}.
 
*** (1288) Première mention du terme de Cagot ===> dans quel texte ? consultable où ?
 
**** (1512) le préfixe ca-, littéralement « bien cacher », « hypocrite, qui cache bien son jeu »; qui se cache sous une couche de fard + de l'arabe Kāfir « incroyant », puis « homme converti à une autre religion »
 
***** (1535) Inscription d'avertissement en l'entrée de l'[[abbaye de Thélème]] (Utopie littéraire de Rabelais) : « N'entrez pas : (pas de) hypocrites, (pas de) bigots, (pas de) vieux matagots (), (pas de) marmiteux boursouflés, (pas de) tordcoulx badaux, plus que n’étaient les Goths - (pas de) Ostrogoths, précurseurs des magots - (pas de) haires - (pas de) '''cagots''' - (pas de) caffars empantouflés. » François Rabelais, Gargantua
 
***** (1535) « "Les gens souffreteux, ''cagots'' ou avares" », Rabelais, Pantagruel IV, 46.
 
****** (1542) Le sens de « blatte » par allusion à la couleur noire des soutanes et de l’habit des dévots, ou à sa propension à fuir la lumière, comme le converti qui a fui son véritable Dieu.
 
******* (1508) Première attestation de cafard au sens de « bigot » Lien sémantique entre « couleur noire » et « dévot hypocrite »
 
******** (1551) Frédéric Mistral{{R|Mistral}} mentionne que l’occitan est attesté pour la première fois et renvoie à '''Cacou'''.
 
********* (1796) « Les ''cagots ou goîtreux'', race infortunée dont M. Ramond a recherché l'origine jusque dans la nuit des temps les plus reculés ». — Dusaulx, Voyage à Barège,
 
********** (1843) « Il est ''si cagot, il faisait une prière d’extra''. » — Eugène Sue, Les Mystères de Paris
 
*********** (1869) « Sénécal se rembrunit, ''comme les cagots amenés dans les réunions de plaisir'' ». — Flaubert, L'Éducation sentimentale
 
************ (1872) [https://www.littre.org/search Sens du Littré] : Peuplade des Pyrénées affectée d'une sorte de crétinisme.
 
************* (1931) « […] mais ''il était cagot''. S’il n’en avait pas les manières, il en cachait, au fond de son cœur, toutes les arrière-pensées imbéciles. Ce n’était ''pas un cagot de l’amour de Dieu'', mais c’était ''un cagot de l’amour de la vie''. » — Pierre Drieu La Rochelle, Le Feu follet
 
************** (1957) « La vérité, c'est que votre ''Lamennais était un cagot'', et que pour édifier les fidèles, il est tombé, comme tous les curés, dans un absurde prêchi, prêcha. » — Marcel Pagnol, La gloire de mon père
 
 
 
'''''==> HYPOTHESE : '''''
 
 
 
 
 
* '''[[CAGOTTE]] :'''
 
**  <u>Étymologie</u> :
 
*** Petit [[Liste_de_couvre-chefs|couvre-chef]] d'origine normande en bois d'osier. Maupassant, Flaubert, et Duby le citent…
 
** Autrement dénommée [[quichenotte]] : coiffe traditionnelle des Charentes, Poitou et du bassin d'Arcachon…
 
*** Jacques Duguet y voit ainsi un rapprochement avec la « queissonoto », coiffe traditionnelle des paysannes des Monédières, en Limousin<ref>« Charente-Maritime », ''Encyclopédie Bonneton'', {{p.|104}}.</ref>
 
**** du mot « [[caissenote]] » : synonyme de [[cageot]], du fait que l'armature de la visière de la quichenotte était faite en morceaux de caissenotes (lamelles de peuplier).
 
**** Et terme dérivé de l'[[occitan]] ''caissonata'' dont la signification est littéralement « petite [[Caisse (contenant)|caisse]] » en bois (ou caissette) autrement dénommé '''cageot'''…
 
'''''==> HYPOTHESE : '''''
 
 
 
 
 
* '''[[CAGOU]]S :'''
 
** (XVe s.) « "Estoit lieutenant du prevost un gros ''villain comme un cagoux''" », Journal de Paris sous Charles VI et VII, an 1436, p. 166, dans LACURNE.
 
 
 
* '''[[CAGOULE]] :'''
 
**  <u>[https://fr.wiktionary.org/wiki/cagoule#%C3%89tymologie Étymologie]</u> : gaulois cucullos (« capuchon ») >> {{étyl|la|fr|mot=cuculla}}{{R|TLFi}} >> De l’{{étyl|fro|fr|cogole}}, au {{siècle|XII}}.
 
*** Avant d'ètre le capuchon percé d’ouvertures à la place des yeux et à celle de la bouche, la cagoule était une sorte de vêtement de moine ou autre religieux, ample et sans manches…
 
**** (1831) Dans son Notre-Dame de Paris, Victor Hugo dixit : « Au premier rang et les plus inclinées sur le lit, on en remarquait quatre qu’à leur cagoule grise, sorte de soutane, on devinait attachées à quelque confrérie dévote… »
 
'''''==> HYPOTHESE : Des religieux ariens Cagots portaient la cagoule lors de leurs offices secrets.'''''{{fait}}
 
 
 
 
 
* '''[[]] (grec κακοσ) :'''
 
 
 
 
 
* '''[[CANARD]] :'''
 
 
 
 
 
* '''[[CAPOT]]S :'''
 
** [https://deaf-server.adw.uni-heidelberg.de/lemme/capot#capoterie ⁠“Sorte de lépreux”]
 
*** A fleurance (Gers), il y a un hameau en dehors de la ville dénomé "aux capots"; possiblement une ancienne capoterie ou l'on soignait les maladies de peau
 
 
 
 
 
* '''[[CAQUEU]]X :'''
 
 
 
 
 
* Caquins
 
* Caquous
 
* Capos
 
* Capots
 
* Cascarrots
 
* Chrestia
 
* Chrestians
 
* Crestias
 
* Christianus
 
:* Gafets{{fait}}
 
:* Gaffets{{fait}}
 
:* Gaffos
 
 
 
 
 
* '''[[GAHET]]S :'''
 
** (1396, à Marmande) Règlement précisant que les Gahets sont "Tenus de porter une patte de canard en tissus rouge long d’une main et large de trois doigts" cousue sur le coté gauche de leur vêtement de dessus, comme signe distinctif
 
 
 
 
 
* '''[[GAHETZ]]S :'''
 
 
 
 
 
* '''[[GESITAING]]S :'''
 
** (1642) Dernier acte de baptême de la paroisse de Doazit (40) faisant état du terme de "Gesitaing" ==> là c'est précis, avec une image de cet acte de baptême, ce serait parfait.
 
 
 
 
 
:* Gésitains
 
:* Gésites{{fait}}
 
:* Gézitains{{fait}}
 
:* Giézitains{{fait}}
 
:* Graouès{{fait}}
 
:* Graoues{{fait}}
 
:* Ladres{{fait}} synomyme de [[lèpre]]ux
 
 
 
 
 
* '''[[MARRONE]]S (ou Marruci) :'''
 
** Nom des parias auvergnats et en Lot (donc à la frontière de Midi-Pyrénées, Limousin & Auvergne). On peut comparer aux Cagot, ces Marrones (ou Marruci). Communauté Marrone et graine de Marron y portent le même nom en patois. Et cela pourrait expliquer cette mesure de sécurité puisque le marron d'Inde n'est effectivement pas comestible...
 
cagots des Hautes-Pyrénées. Il m'avait rapporté une croyance locale, selon laquelle la consommation de marrons d'Inde donnait la lèpre. Certains paysans de Haute-Corrèze conseillaient de ne pas mettre en bouche les marrons d'inde car ils donnaient selon eux la gale, une maladie de peau" Ne suce pas les marrons, ça donne la gale!"
 
 
 
== Notes et références ==
 
{{Références}}
 
{{fait}}
 
 
 
= LES HYPOTHESES =
 
::1 l'hypothèse cathare
 
::2 La source sur laquelle elle se fonde / Les raisons ordinaires de la réfutation communément admise
 
::3 la réfutation communément admise / les documents sourcés permettant toutefois de la maintenir (apport majeur à l'article)
 
::4 l'interprétation (sourcée) proposée pour expliquer la contradiction entre la géographie et le document cité. 
 
 
 
Pour ajouter à l'article une hypothèse faisant état d'une origine cathare des cagots, il faut d'une part que la présentation de cette hypothèse ne prenne pas des proportions démesurées dans l'article par rapport aux autres hypothèses plus couramment admises, d'autre part que les [[Wikipédia:Citez vos sources|sources]] soient clairement indiquées. Si vous pensez que les cagots sont des esquimaux réfugiés en Gascogne pour fuir un climat trop contraignant (c'est votre droit), vous ne pouvez l'écrire dans l'article si vous ne pouvez citer une source allant dans ce sens : ce serait considéré comme un [[Wikipédia:Travaux inédits|travail inédit]], ce qui n'est pas acceptable sur Wikipédia puisque cela ne peut pas être vérifié.
 
 
 
== hypothèse des vikings ==
 
* Après leur défaite en 982, les Vikings sédentarisés depuis 140 ans ne seraient partis nulle part. Ils seraient restés avec des interdictions liées à leur statut passé : interdiction de porter les armes, d'avoir des chevaux ou des chiens, mais aussi interdiction de faire du commerce, art dans lequel les Scandinaves excellaient.
 
** Ces descendants de Vikings furent péjorativement appelés "Crestias", car ils avaient une pratique familiale du christianisme (chez les Vikings, comme chez les Protestants, le père faisait l'éducation religieuse de la famille), ce qui n'en faisait pas de vrais chrétiens aux yeux de l'Eglise.
 
*** Lorsque le pèlerinage de saint Jacques de Compostelle se développe, les Templiers, spécialisés dans le transport maritime des pèlerins vers la Terre Sainte investissent les ports de Gascogne. Ils y découvrent les communautés de "crestias" douées pour le travail du bois et les constructions navales. Ils installent leurs commanderies au sein de ces communautés, les évangélisent et profitent de leur savoir-faire. Lorsque les Templiers sont chassés de France en 1310, les hospitaliers héritent des commanderies templières. Les Hospitaliers développent alors maladreries et léproseries pour accueillir les pèlerins malades et les miséreux. Involontairement, ils mettent un fin au processus d'intégration des "Crestias" qui deviennent des "cagots". Au 16e siècle les interdictions et les brimades se multiplient. Bientôt, les cagots ne sont plus que des "parias", la lie de la société.
 
 
 
== hypothèse templière ==
 
* L'hypothèse d'un lien cagot/templiers (issue notamment du livre Les Templiers de Michel Lamy, paru en 2001) n'est qu'une des nombreuses hypothèses et qu'elle est loin d'être jugée la plus crédible
 
** De plus, le fait que des Templiers aient fait appel à des charpentiers est banal, puisque de nombreux seigneurs (templiers ou non) ou paroisses ont fait appel à des cagots, qui dans certaines zones du Sud-Ouest étaient de toute façon les seuls à pratiquer ce métier :
 
 
 
''L'histoire des cagots est liée à celle des [[Ordre du Temple|Templiers]]. En effet, les templiers furent commanditaires de nombreuses chapelles, églises ou cathédrales. Dans la construction d'une voute d'une église, une des difficultés majeures est d'obtenir la courbe. Celle-ci est obtenue à l'aide d'une charpente en bois, véritable ouvrage d'art d'autant plus précieux qu'il est temporaire, jusqu'à ce que la clé de voute verrouille la voute. On a vu que les cagots étaient souvent [[menuisier]]s ou [[charpentier]]s. Lorsque les templiers ont recherché les meilleurs ouvriers, ils ont souvent recruté des cagots. On trouve notamment des cagots sur les chantiers des cathédrales d'[[Cathédrale Notre-Dame d'Amiens|Amiens]], de [[Cathédrale Notre-Dame de Reims|Reims]], de [[Cathédrale Saint-Pierre de Beauvais|Beauvais]]... C'est ainsi qu'on trouve aujourd'hui dans la [[Picardie]] et le nord de la France des descendants des Cagots, notamment une famille Gaffet, une famille Caqueux.''
 
 
 
== hypothèse cathare ==
 
* Forte probabilité de voir chez les "Cagots" un important contingent d'anciens disciples cathares, chassés de la rive droite de la Garonne par la répression féroce
 
**Nettement repoussée, en raison de la question chronologique et géographique, auteurs à l'appui.
 
 
 
== Juifs convertis ==
 
Je suis né, puis me suis marié en Béarn dans une famille d'érudits dont les archives remontent au xvii siècle, la tradition orale encore avant. L'histoire des Cagots a occupé beaucoup de soirées ! Je ne vois pas dans l'article l'une des hypothèses que j'ai entendues, des Juifs convertis (des Portugais émigrés tôt), aux convictions suspectes, ou encore des Musulmans résiduels d'après la Reconquista - ou peut-être d'avant, ou les deux. Evidemment, il y a peut-être un problème de cohérence chronologique.
 
 
 
= A INTEGRER DANS ARTICLE =
 
(1535) Inscription d'avertissement en l'entrée de l'[[abbaye de Thélème]] (Utopie littéraire de Rabelais) :
 
« Cy n’entrez pas hypocrites, bigots,
 
Vieux matagots, marmiteux boursouflés,
 
Tordcoulx badaux plus que n’étaient les Goths,
 
Ny Ostrogoths, précurseurs des magots,
 
Haires, cagots, caffars empantouflés. »
 
— François Rabelais, Gargantua 1535
 

Version actuelle en date du 8 novembre 2021 à 14:34