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* ''Couleurs végétales, teintures, pigments et encres'' par M. Garcia. <small>ISBN 2744903086</small> | * ''Couleurs végétales, teintures, pigments et encres'' par M. Garcia. <small>ISBN 2744903086</small> | ||
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Version actuelle en date du 2 juillet 2014 à 12:45
Les peintures sont des matériaux servant à recouvrir d'autres matériaux, soit pour des raisons esthétiques, soit pour les protéger.
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Elles se présentent en général sous forme liquide, et sont appliquées en couches fines avec un pinceau, un rouleau ou par projection. Elles peuvent aussi être sous forme pâteuse et s'appliquer avec un couteau (petite truelle).
Dans la pratique artistique, les peintures s'appliquent même à la main, et ce, de tous temps (Lascaux, Renaissance, art contemporain). Industriellement, on utilise aussi des peintures en poudre, appliquées par projection électrostatique puis cuites.
La peinture comporte en général trois composantes :
- Le pigment, qui donne la couleur et l'opacité (Terre de Sienne, par exemple).
- Le liant ou médium, qui lie le pigment et donne la consistance et la transparence (huile de lin, résines, gomme arabique...).
- Le diluant, qui rend la peinture liquide et permet une application facile (eau, essence de térébenthine); après application, le diluant s'évapore et la peinture durcit (on dit qu'elle sèche).
La première utilisation des peintures avait des buts sacrés et religieux, puis artistiques. Par métonymie, le terme « peinture » désigne également la discipline artistique. Avec l'apparition de la photographie et de la vidéo la discipline évolue et les termes art plastique ou art visuel tendent à remplacer celui de peinture.
Sommaire
Principe de la peinture[modifier]
Le liant est constitué de molécules relativement petites, il est mélangé avec les pigments (petites molécules colorées, que nous appellerons "billes") dans un solvant. Une fois appliqué, le mélange commence par sécher, le solvant se volatilise et en même temps, le liant va polymériser (toutes les petites molécules vont se coller pour former de grande chaîne comme un filet). Le "filet" ainsi constitué va piéger les billes de pigment sur la toile.
Peintures du commerce[modifier]
On trouve des peintures glycéro ou acryliques.
Les peintures émettent des composés organiques volatils (formaldéhyde, éthers de glycol...), substances qui contribuent à la pollution intérieure. Pendant l'application, on se protège avec un masque et des gants. Après l'application la pièce doit être aérée. La plupart des peintures sont déconseillées d'utilisation par les femmes enceintes. Attendre 15 jours avant de laisser un bébé dormir dans une chambre fraîchement repeinte.
Les restes de peintures doivent être apportés dans une déchèterie ou un point de collecte.
Les solvants des peintures glycéro sont des dérivés pétroliers.
Les peintures acryliques émettent moins de composés organiques volatils que les peintures glycéro .
On peut choisir des peintures qui possèdent un écolabel et/ou à base d'ingrédients naturels.
Les liants naturels[modifier]
- Les huiles végétales (principalement lin, souvent œillette)
- L'œuf (appelée tempéra ou détrempe à l'œuf)
- La cire (notamment peintures médiévales)
- La gomme arabique (gouache, aquarelle)
- La caséine
- La farine de blé
- La farine de riz
- L'amidon de maïs
- L'algue Nori
- La bière (indéfiniment solvable à l'eau, utilisée principalement pour les décors).
- Des résines naturelles,
Les résines naturelles[modifier]
Résines balsamiques[modifier]
Distillation de résine de pin.
Dammar[modifier]
Résine provenant d’un arbre tropical (le Changal). Il s’utilisait autrefois surtout pour la fabrication de mastic de remplissage (bouche-pores). L'arbre le Changal est originaire d'Indonésie et de Batavia.
Sanderak[modifier]
Résine originaire d'arbre tropical
Elemi[modifier]
Résine originaire d'arbre tropical qui agit comme plastifiant dans les vernis à l'alcool pour en améliorer la souplesse et le brillant.
Copal[modifier]
Le nom de cette résine végétale est d'origine aztèque (copalli) et signifie « encens », autrefois, le copal était exploité pour ses propriétés aromatiques.
Il existe peut-être du copal "nouveau", mais nous allons ici parler du Copal fossilisé. Si vous avez des choses à revoir, n'hésitez pas.
Le copal est une résine naturelle issue de plantes tropicales et subtropicales particulières comme les conifères ou les césalpiniacées. Sa couleur varie du jaune au brun rougeâtre, il peut être transparent ou translucide. il est soluble dans l'alcool, ainsi que dans l'éther et dans l'acétone. C'est une substance très tendre, dont la densité est à peine supérieure à 1, et qui se caractérise par une fracture conchoïdale. Son point de liquéfaction est assez bas (moins de 150°), il se dissout donc avec facilité, en exhalant un arôme résineux douceâtre.
Après s'être déposée, cette résine a subi une fossilisation partielle, qui en a augmenté la dureté. En ce qui concerne l'ambre, la fossilisation est totale.
Son âge est très variable, il peut aller de quelques centaines à 3 ou 4 millions d'années (l'ambre quant à lui peut atteindre en comparaison plus de 20 millions d'années). Des résines plus récentes non fossilisées sont parfois définies sous le même nom. Le copal se trouve dans de nombreuses localités d'Afrique de l’Est, où il provient d'une légumineuse, Hymenaea verrucosa, citons à cet égard la Tanzanie (en particulier l'île de Zanzibar), le Kenya, le Mozambique et Madagascar.
D’autres dépôts sont situés en Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale (Sierra Leone, Congo, Niger et Zaïre), où il est produit par Tetraclinis articulata, en Amérique du Sud (la Colombie, le Brésil), où il est issu de Hymenaea courbaril, à Bornéo, en Indonésie, aux Philippines, en Australie (Sandarac) et enfin en Nouvelle-Zélande, où il est produit par des araucariacées du genre Agathis.
Propolis[modifier]
La propolis est une substance résineuse collectée par les abeilles ouvrières sur les bourgeons de certains arbres. La propolis est ramassée par les apiculteurs moyennant le grattage des cadres ou en introduisant une grille à l'intérieur de la ruche, et les abeilles se chargent de la propoliser. Après avoir obtenu la propolis brute avec beaucoup d'impuretés il faut la nettoyer par les solvants appropriés, le plus souvent avec de l'alcool et on obtient une teinture. Pendant l'extraction toute la cire et les impuretés sont éliminées. Avec la concentration on peut obtenir les teintures à 5 %, à 10 % et même à 30 % de résidu sec de propolis. C'est à partir de ces extraits que les laboratoires fabriquent les teintures, gélules, capsules, baumes, crèmes, dentifrices, divers sirops et élixirs.
Les huiles végétales[modifier]
Actuellement, pour des raisons évidentes de faible siccativité et de coût, les fabricants emploient des huiles crues.
Les anciens, eux, cuisaient l’huile destinée à la fabrication des peintures. Ils lui ajoutaient des résines, puis ils l’exposaient ensuite longuement au soleil, obtenant alors une matière sirupeuse à la couleur de l’ambre le plus foncé et à la siccativité renforcée, aux propriétés très différentes de l’huile crue :
- 1°) la viscosité plus accentuée facilite le broyage et donne une pâte qui s’arrondit mieux sous le pinceau.
- 2°) une couleur broyée avec une huile cuite est beaucoup plus brillante que celle broyée avec une huile crue. Cette différence s’accentue encore au séchage et le brillant de la couleur broyée à l’huile cuite rappelle l’éclat de l’émail.
- 3°) la siccativité de l’huile cuite est très nettement accrue. Du simple au double pour une huile ayant cuit 3 heures.
Méthode de cuisson de l'huile[modifier]
On utilisera une casserole émaillée ou mieux une friteuse électrique à température réglable. Attention : celle-ci deviendra alors inutilisable pour la cuisine !
2 solutions existent :
- A) sur une plaque électrique, cuire l’huile pendant 3 heures à une température de 120°.
- B) on peut également cuire l’huile en barbotage dans l’eau (1/3 d’eau, 2/3 d’huile). On augmentera simplement le temps de cuisson d’une heure, soit 4 heures. Ensuite on séparera l’huile de l’eau.
Nota : Ceux qui voudraient siccativer davantage leur huile peuvent adjoindre à celle-ci avant cuisson :
- Soit 10 grammes de litharge
- Soit du cristal finement broyé (20 ou 30 grammes)
On transvasera le liquide obtenu dans une bouteille de verre blanc qu’on placera au soleil. L’huile se clarifiera et gagnera encore en siccativité.
Nous possédons désormais le produit de base modifié. Avant de nous en servir pour fabriquer des produits annexes : vernis à peindre, vernis à retoucher et vernis gras définitif, nous allons déjà l’utiliser pour fabriquer les peintures.
L’huile de lin[modifier]
L'huile de lin est obtenue de la graine du lin "Linum Usitatissimum". On récolte la plante après la floraison, avant que les graines ne soient entièrement mûres et ne tombent au sol. L'huile brute est obtenue soit par pressage (huile pressée), soit par pressage suivi d'un procédé d'extraction par solvant (huile extraite).
- le vernis à l’huile de lin contient des pulvérulents qui sont des alliages solubles dans l’huile. Les poudres sont des catalyseurs qui accélèrent la réaction entre les huiles et l’oxygène de l’air. Très important : pour la fabrication des peintures naturelles, il n’y a que des alliages exempts de plomb et de cadmium qui sont mis en œuvre.
- l’huile de lin recuite provient de la cuisson prolongée d’huiles pures qui entraîne une augmentation de la viscosité. Dans cette réaction n’interviennent ni l’oxygène, ni aucun corps étranger.
- l’huile de lin soufflée En soufflant de l’air chaud entre 100 et 200°, à travers l’huile, la réaction avec l'oxygène provoque la polymérisation.
L'huile d'œillette[modifier]
L'huile d'œillette est obtenue à partir de l'œillette (Papaver somniferum), variété de pavot, soit par pression à froid pour l'alimentation, soit par seconde pression à chaud pour la peinture. Elle est très siccative. On en trouve à peu près aussi couramment que l'huile de lin dans les magasins de peinture.
L’huile de bois[modifier]
Elle est dure et résistante à l’eau, mais a tendance à casser. Elle est souvent mélangée à la cuisson avec de l’huile de lin, de façon à combiner chacun des avantages.
L’huile de ricin[modifier]
L’huile de ricin a une bonne résistance au jaunissement, mais a tendance à casser.
L’huile de soja[modifier]
L’huile de soja est très résistante au jaunissement, mais sèche mal.
L'huile de noix[modifier]
Dans le passé seules l'huile de lin et celle de noix étaient utilisées. Et, contrairement à ce que l’on pense généralement l’huile de noix jouissait d’une immense réputation auprès des vieux Maîtres, elle était la plus utilisée! Depuis lors, elle est tombée en discrédit. Le reproche qu’on lui fait de rancir est parfaitement injustifié. Une huile de noix de qualité élaborée à partir de cerneaux triés ne rancit pas! J’atteste ce fait ayant conservé 5 ans une huile de noix pourtant laissée au contact de l’air! ref. 4
Autre reproche qu’on lui adresse : elle serait peu siccative. Cela est parfaitement faux et relève de la légende! Sa siccativité est différente de celle des autres huiles, de lin en particulier. Son séchage lent au départ va s’accentuant au fur et à mesure du temps. Ce qui à première vue peut apparaître comme un défaut est en réalité un avantage considérable en peinture, car son séchage s’effectue harmonieusement dans la masse. Le film de linoxyne qu’elle produit est beaucoup plus beau et résistant que toutes les autres huiles.
Elle possède en outre deux avantages : elle jaunit très peu, beaucoup moins que l’huile de lin, et confère à la pâte un moelleux incomparable.
Deux expériences simples à réaliser prouveront ce qui vient d’être dit :
- Ajoutez à votre peinture quelques gouttes de cette huile crue et vous constaterez immédiatement le moelleux qu’elle apporte à votre travail.
- Siccativez deux échantillons d’huile crue, un de lin et un de noix. Puis, passez ces deux produits sur une vieille toile peinte, mais non vernie; après séchage de quelques jours, vous constaterez que l’échantillon à l’huile de noix produit un vernis d’une toute autre qualité.
L'huile carthame[modifier]
Elle améliore l'adhérence de la peinture à la caséine sur les fonds fermés ou d'accrochage difficile. L'huile de carthame est extraite des graines du chardon des teinturiers. Elle est siccative et possède un faible pouvoir jaunissant par rapport aux autres huiles. Elle est à privilégier pour les teintes blanches ou pastels.
Les pigments naturels[modifier]
Il y a deux grandes catégories.
Les pigments minéraux[modifier]
Pigments à base de terre[modifier]
Les terres sont tout d’abord extraites manuellement des carrières, puis nettoyées, séchées et finement broyées. Leur pureté et la finesse de leur mouture déterminent les possibilités ultérieures d’utilisation.
- Ocre: Ce mélange d'argile et d'oxyde de fer est séché et broyé.
- L'Ocre Jaune est connue depuis la plus haute antiquité. Il s'agit d'argiles colorées contenant de l'Oxyde de fer.
- L'Ocre Rouge est obtenue par calcination de l'Ocre Jaune pour obtenir une régularité dans les teintes.
- Ombre: brune, grise, brûlée, kaki. C'est un mélange de Sienne Naturelle avec de l'Oxyde de fer Noir.
- L'Ombre Calcinée: c'est un mélange de Sienne Calcinée avec de l'Oxyde de fer Noir.
- Terre de sienne: jaune, jaune amiatha, rouge.
- Véronèse
- Argile: jaune, vert
- Rouge vénitien, de Perse, de Pompéi.
- La Sienne Calcinée ou Brûlée: s'obtient par la calcination en présence d'air de la Sienne Naturelle
- Les ultramarines (ou outremers): Ils sont issus d’argiles calcinées avec du soufre. Bleu, rouge, violet, blanc, vert fougère.
- L'Ardoise est réalisée par le broyage de schiste.
- Le Noir de vigne
Pigments à base de minéraux[modifier]
Les spinelles sont des minéraux, des aluminates naturels de magnésium, de couleur rose, rouge, rouge brun, bleu gris, bleu violet, grisâtre ou verdâtre dont les plus belles variétés sont employées comme pierres fines en bijouterie. Les pigments spinelles sont obtenus par calcination du mélange intime alumine/chrome, alumine/cobalt, alumine/oxyde...
Les pigments jaunes et oranges sont issus de zircons, gemmes naturelles jaunes vertes, brunes, rouges/oranges (variété dite hyacinthe, très recherchée), incolore ou bleues/vertes, transparentes, constituées par du silicate de zirconium. Leur indice de réfraction élevé les rapproche des diamants par l’éclat, mais leur dureté assez faible les en éloigne.
Pigment blanc : carbonate de calcium connu sous les nom de blanc d'espagne, blanc de meudon, calcaire, craie
Pigments à base d’oxydes de métaux[modifier]
- oxydes de fer qui couvre une large palette qui va de l’ocre au rouge-brun et du brun au noir
- oxyde de chrome vert à ne pas confondre avec les chromes toxiques.
- Le Brun Van Dick, Oxyde de Manganèse est en fait un brun violacé.
- Le Violet est obtenu à partir de fer pur broyé
- blanc : la céruse ou carbonate de plomb; malheureusement, le principal composant de la peinture a l'époque de l'huile de lin; toxique autant par les vapeurs de la peinture fraiche que par la poussière des peintures anciennes
- blanc oxyde de zinc; pendant longtemps les peintres (et les fabricants) se sont acharnés à le trouver moins bon que la céruse, non toxique et très économique
- blanc oxyde de titane plus couvrant, mais plus cher que l'oxyde de zinc
Les colorants d'origine végétale (ou animale)[modifier]
Jaune[modifier]
- curcuma
- quercitron
- bois jaune
Rouge[modifier]
- cochenille (teinture d'origine animale)
- bois rouge
- orseille
- santal
- racine de garance
bleu[modifier]
- carmin d’indigo
- Pastel des teinturiers Isatis tinctoria est une plante originaire d'Asie. Ce sont les feuilles qui fournissent la matière colorante, elles sont cueillies puis trempées, oxydés, détrempés. http://www.bleu-de-lectoure.com/
vert[modifier]
- carmin d’indigo + graines de Perse ou bois jaune, campêche + quercitron + arachide
brun[modifier]
- cachou
- brou de noix
- gomme-gutte
noir[modifier]
- campêche
Les produits de charge[modifier]
Ce sont les mêmes que pour les peintures chimiques, mais sans traitement chimique polluant : craie, spath, talc, quartz.
Solvants ou diluants naturels[modifier]
Nous rappelons notre remarque générale sur l’agressivité de ces produits et les précautions à prendre pour la peau et les yeux. Sous cette réserve, les solvants naturels n’ont pas les conséquences graves, à long terme, que présentent pour la santé les solvants chimiques.
La térébenthine balsamique : produite avec de la balsamine liquide de pin ou d’aiguillettes similaires. En RFA, une peinture est déclarée nuisible à la santé, lorsqu’elle contient plus de 25 % de térébenthine balsamique.
Terpènes d’agrumes : ou térébenthines d’écorces d’orange ou de citron. Produit par la distillation d’extraits de peaux d’agrumes pressés à froid. Ce type de solvant n’est soumis à aucune classification de produits toxiques.
Essences exemptes d’aromatiques (cycles contenant des insaturations) : il s’agit d’hydrocarbure aliphatique (en forme de chaîne) extrait du pétrole, libéré des impuretés aromatiques. Mais ces essences sont en général de mauvais solvants et ne peuvent être utilisées qu’en combinaison avec de bons solvants tels que les térébenthines balsamiques et les terpènes d’agrumes.
L'essence de térébenthine n'est pas qu'un solvant, elle ne s'évapore que partiellement et fait partie de la composition finale de la peinture.
Le butane sert à la fois de solvant et de propulseur dans les peintures en bombe et l'idée est intéressante pour la peinture à l'huile de lin, car son évaporation rapide et totale laisse à la peinture le maximum de solidité contrairement à la térébenthine qui en facilitant l'application dégrade la solidité.
Produits complémentaires[modifier]
Dans les peintures naturelles, on utilise du calcium, du manganèse et surtout de la lécithine de soja.
Techniques de fabrication[modifier]
Recette pour obtenir un beau "rouge de Falun" : c'est simple, écologique et pas cher : Pour 25 m 2 environ : délayer 500g de farine bio dans un litre d'eau comme une sauce blanche; faire bouillir 6l d'eau; verser la sauce farineuse dans l'eau bouillante et remuer jusqu'à ébullition, verser 2 kg d'ocre, remuer, verser quelques grammes d'oxyde de fer, 750g d'huile de lin et 20cl de savon liquide vaisselle bio. Remuer (un malaxeur peut être le bienvenu). On obtient une sorte de coulis de tomate aisé à étaler avec une brosse ou un large pinceau. Cette bio-peinture tiendra 12 à 15ans sans problème même (et surtout) dans un climat difficile (recette vient de suède).
Peinture à la pomme de terre : Réduire 150 g de pommes de terre cuites en purée, les mélanger à 3 à 4 dl d'eau bouillante. Passer au mixer ou au moulin. Le résultat doit être visqueux, de la consistance d'une sauce béchamel un peu épaisse. D'autre part, délayer 150 g de Blanc de Meudon (craie en poudre) dans 1,5 dl d'eau froide. Puis délayer 50 g de pigments dans 0,5 dl d'eau froide. Mélanger le Blanc de Meudon avec les pigments. Ajouter la purée puis la valeur d'une cuillère à soupe d'huile de lin (facultatif). Peindre en 2 couches, à 12 heures d'intervalle. Cette peinture durable et belle, se patine joliment dans le temps. Elle se pose directement sur les enduits avec un pinceau large. Dans des tons d'ocre et de rouge, elle donne tout son rendu de patine à l'ancienne.
Voir aussi[modifier]
Liens internes[modifier]
Liens externes[modifier]
- http://bern-art.over-blog.com/ pour la fabrication du brou de noix
- http://www.meublepeint.com/ pour l'huile de lin/noix
- http://www.caseo.fr/ pour la composition des peintures dites naturelles
Bibliographie[modifier]
- Couleurs végétales, teintures, pigments et encres par M. Garcia. ISBN 2744903086