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# le stade catégoriel (de 6 à 11 ans), avec apparition du pouvoir d'autodiscipline mentale; orientation vers le monde extérieur, découverte de l'école, adaptation au milieu
 
# le stade catégoriel (de 6 à 11 ans), avec apparition du pouvoir d'autodiscipline mentale; orientation vers le monde extérieur, découverte de l'école, adaptation au milieu
 
# le stade de la puberté et de l'adolescence (de 11 à 16 ans), période charnière entre enfance et vie adulte, apparition des caractères sexuels secondaires, activation des besoins érotiques.
 
# le stade de la puberté et de l'adolescence (de 11 à 16 ans), période charnière entre enfance et vie adulte, apparition des caractères sexuels secondaires, activation des besoins érotiques.
 
  
 
=== Psychanalyse (Freud) ===
 
=== Psychanalyse (Freud) ===

Version du 1 novembre 2006 à 11:59

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Introduction

Nous allons essayer ici de présenter les différentes méthodes/techniques d'éducation.

Il est aussi important de savoir qu'en France et dans plusieurs pays dans le monde l'instruction des enfants peut se faire hors les murs de l'école et notamment par leurs parents ou tout autre personne qu'ils auront désignés. Voir le Code de l'Education Article L131-1 à 11.

Notions de base

La notion de développement

La psychologie de développement (ou psychologie génétique) a pour objet le devenir psychique. Elle tend à objectiver une histoire de l'individu (ontogenèse) ou plus largement de l'espèce (phylogenèse). Elle appréhende les changements quantitatifs et qualitatifs d'un psychisme individuel supporté par un organisme qui est lui-même en voie de transformation.

Les rapports entre psychologie de l'enfant et psychologie génétique

L'équivoque du terme génétique

Le terme n'a pas le même sens qu'en biologie. Psychologie de l'enfant et psychologie génétique sont étroitement liées. Les principaux chercheurs en psychologie de l'enfant (Gesell, Wallon, Piaget), ont aussi été des pionniers de la psychologie génétique. La publication de Darwin (1871) a beaucoup contribué à faire prévaloir un mode de compréhension génétique des phénomènes.

Psychologie de l'enfant (de l'adolescent) et psychologie génétique diffèrent par leur objectif

Le psychologue de l'enfant s'intéresse à l'enfant pour lui-même tandis que la perspective génétique proprement dite consiste à passer par le détour de l'enfance pour mieux comprendre l'adulte, à chercher l'explication du psychisme achevé dans l'analyse des étapes et des lois de sa construction. Pour le psychologue généticien, l'étude de l'enfance n'est pas une fin en soi, mais un moyen d'analyse.

Psychologie de l'enfant (et de l'adolescent) et psychologie génétique diffèrent aussi par l'étendue du champ exploré

La psychologie génétique fait sien le domaine des faits de la psychologie de l'enfant et de l'adolescent, mais elle s'appuie aussi sur d'autres domaines de faits, procédant à des comparaisons entre eux et avec le premier.


La notion de stade en psychologie du développement

Rousseau, considéré comme précurseur dans la définition des stades en psychologie de l'enfant, distinguait déjà quatre étapes de la naissance à l'adolescence, chacun exigeant une éducation particulière.

Les présupposés de tout découpage en stades

L'existence des stades est basée sur l'observation du comportement de l'enfant et sur la constatation des changements qui s'y produisent. Wallon a souligné avec force cette base empirique de la notion de stade dans son article sur la psychologie génétique.

On ne peut parler des stades que là où la variation se présente comme qualitative et discontinue. On distingue : des périodes formant palier, des stades proprement dits et des périodes charnières, de crise, de déséquilibre, par exemple, la crise des 3 ans et la crise d'adolescence.


Les raisons de s'intéresser à l'évolution psychique de l'enfant

L'étude de l'enfant constitue par le biais de la psychologie génétique, un moyen d'analyse précieux pour fonder une psychologie générale.

La connaissance de l'enfant est la meilleure garantie d'une pratique pédagogique efficace et permettant à l'enfant de grandir harmonieusement.

L'idée de remonter à l'origine infantile des névroses pour les traiter en est également une raison.

Cependant la relation éducative avec un enfant comporte toujours cette part d'imprévisible.

Danset « Il est vrai en tout cas que si les psychologues du développement exerçaient le métier de parents avec plus d'éclats que les autres, il y a longtemps que ça se saurait ! »

Le XVIIIème siècle

Il revient aux penseurs de ce siècle d'avoir opéré le tournant décisif vers la prise en compte d'une enfance reconnue dans la spécificité de ses étapes. Deux hommes ont joué un grand rôle : Rousseau (1712-1778) et Condillac (1714-1780).

Pour Condillac les facteurs affectifs et organiques ont une grande importance dans le développement, une bonne pédagogie doit reposer sur la connaissance exacte de l'enfance et l'éducation doit être active et faire appel à la spontanéité de l'enfant. Rousseau se place également dans une perspective génétique d'acquisition progressive par l'être humain de ses fonctions et capacités mentales grâce à l'éducation.

De toutes les facultés de l'homme, la raison qui n'est pour ainsi dire qu'un composé de toutes les autres est celle qui se développe le plus difficilement et le plus tardivement, il ne faut donc pas s'en servir pour développer les premières. Ce serait commencer par la fin que d'élever un enfant par la raison.

Sous la plume de Rousseau naît une théorie élémentaire des stades, et on peut même considérer Rousseau comme un précurseur dans la psychologie de l'adolescence.


Le XIXème siècle

C'est ce siècle qui donne l'impulsion pour que l'enfant devienne un véritable objet d'études. Des médecins observent des enfants, méthode d'observation qu'utiliseront aussi Wallon et Piaget. On voit des tentatives de mise au point de pédagogie adaptée aux enfants arriérés. La psychologie de l'enfant devient une véritable science.

En France, l'école devient obligatoire en 1882. Cette généralisation de la scolarité en Europe et aux USA. a suscité toute une série d'interrogation et de réponses requises par une pratique pédagogique de masse, car il s'agissait de proposer des méthodes éducatives qui ne soient plus efficaces auprès des seules élites.

Ainsi, dès le tout début du XXème, les bases d'une psychologie du développement sont en place avec déjà un début de diversification à la fois théorique et méthodologique.



Les stades de développement

Psychologie

En psychologie, on appelle «stade» une étape particulière dans la chronologie du développement du sujet entre l'état de bébé et d'adolescence. Chaque étape de ce développement est fondée sur l'existence d'une discontinuité, changements de rythme ou changements qualitatifs observés dans l'évolution tout à la fois somatique, physiologique et comportementale de l'enfant.

Jean Piaget

Le psychologue suisse Jean Piaget, appelle ces stades des «étapes», qui se succèdent selon un déroulement strict. Cette observation appelle certaines remarques.

Selon Piaget,

  1. l'ordre de succession de ces étapes doit être constant, mais la chronologie de leur déroulement peut varier;
  2. un stade est caractérisé par une structure d'ensemble;
  3. les structures qui se sont constituées durant une étape deviennent partie intégrante de l'étape suivante;
  4. tout stade est caractérisé par un temps de préparation et un temps d'achèvement. La préparation de certaines acquisitions peut se poursuivre d'une étape à l'autre, et il peut y avoir des chevauchements. Piaget a remanié à maintes reprises son système. Ses travaux de psychologie génétique et d'épistémologie visent à répondre à la question fondamentale de la construction des connaissances. A travers les différentes recherches qu'il a menées en étudiant la logique de l'enfant, il a pu mettre en évidence d'une part que celle-ci se construit progressivement, en suivant ses propres lois, et d'autre part, qu'elle évolue tout le long de la vie en passant par différentes étapes caractéristiques avant d'atteindre le niveau de l'adulte. La contribution essentielle de Piaget à la connaissance a été de montrer que l'enfant a des modes de pensée spécifiques qui le distinguent entièrement de l'adulte.


En 1955, il adopte un système qui apparaît comme le mieux articulé. Il comprend trois périodes principales:

  • de la naissance à l'apparition du langage (entre 0 et 24 mois), c'est la période de l'intelligence sensori-motrice, qui se divise en 6 stades :

- stade 1, de 0 à 1 mois, stade des exercices réflexes

- stade 2, de 1 à 4 mois et demi, développement des premières habitudes

- stade 3, de 4 mois et demi à 8-9 mois, apparition de la coordination entre préhension et vision, manipulation des objets, coordination de l'espace

- stade 4, de 8-9 mois à 11-12 mois, coordination, utilisation de moyens pour atteindre un but nouveau, début de la recherche de l'objet caché

- stade 5, de 11-12 mois à 18 mois, différenciation des schémas d'action, l'objet disparu est recherché, les déplacements s'organisent

- stade 6, de 18 à 24 mois, stade qui constitue une transition entre la période sensori-motrice et la suivante avec début d'intériorisation et combinaison mentale, invention et représentation);

  • la deuxième période dite de «préparation et de mise en place des opérations concrètes», s'étend de 2 à 11-12 ans; le sujet devient capable d'organiser une classification hiérarchique en définissant au préalable les critères qui vont lui permettre de regrouper les objets.
  • la troisième période est celle des «opérations formelles» et s'étend de 11 à 16 ans et se divise en deux temps:

- la genèse des opérations formelles

- la capacité d'effectuer des opérations formelles.

Elle se définit par l'emploi d'une méthode hypothético-déductive. Elle marque un progrès au plan de la conceptualisation et de l'abstraction par rapport à la pensée opératoire concrète. Cette capacité de raisonner sur de simples hypothèses ou propositions permet de se dispenser du recours du support des objets concrets et de leur manipulation.

Henri Wallon

Il propose un système dans lequel coexistent des stades de développement psychomoteur et des stades de développement de la personnalité. Pour lui, le développement est discontinu, parsemé de crises de mutations, et marqué par des conflits. Intrications et chevauchements des différents stades sont nombreux. Chaque stade est caractérisé par une activité prépondérante et le passage de l'un à l'autre peut être ponctué de crises. Chaque stade en lui-même est à la fois «un moment de l'évolution mentale et un type de comportement».

Selon Wallon, il existe six stades:

  1. le stade d'impulsivité motrice (de 0 à 3 mois), avec activité pré consciente ou impulsions;
  2. le stade émotionnel (de 3 à 12 mois), avec expressions émotives;
  3. le stade sensori-moteur et projectif (de 1 à 3 ans), avec découverte de l'environnement;
  4. le stade du personnalisme (de 3 à 6 ans), avec indépendance et enrichissement du moi; il institue une distance entre moi et autrui
  5. le stade catégoriel (de 6 à 11 ans), avec apparition du pouvoir d'autodiscipline mentale; orientation vers le monde extérieur, découverte de l'école, adaptation au milieu
  6. le stade de la puberté et de l'adolescence (de 11 à 16 ans), période charnière entre enfance et vie adulte, apparition des caractères sexuels secondaires, activation des besoins érotiques.

Psychanalyse (Freud)

Lorsqu'on parle de stades en psychanalyse, on désigne généralement les stades de l'évolution libidinale de l'enfant. Le stade tel que l'entend la psychanalyse constitue une étape du développement de l'enfant caractérisée par une organisation plus ou moins marquée de la libido sous le primat d'une zone érogène et par la prédominance d'un mode particulier de relation d'objet.

Relation d'objet : c'est "le mode de relation du sujet avec son monde". L'idée principale est que le sujet peut vivre plusieurs relations, sous plusieurs modes avec un objet faisant parti de son univers interne.

Avant même que Freud ait réussi à dégager la notion d'organisation de la libido, son souci constant était de différencier les «âges de la vie», les «époques» et les «périodes» du développement. Il eut bientôt l'idée de relier la succession de ces périodes à la notion de «zones érogènes» ou «zones sexuelles» et la relation qui existe, avec l'idée d'abandon d'une zone pour une autre.

La stade oral: : le plaisir sexuel est essentiellement lié à l'excitation de la cavité buccale et des lèvres par l'alimentation.

La stade anal: : (approximativement entre 2 et 4 ans) caractérisé par une organisation de la libido sous le primat de la zone érogène anale. Ce stade constitue le point d'ancrage du sadomasochisme.

Le stade phallique: : à ce stade, l'enfant, garçon ou fille, ne connaît qu'un seul organe génital: le pénis, et l'opposition des sexes ne se traduit à ce moment que par l'opposition au terme de «phallique» ou «châtré». Le stade phallique constitue un moment culminant pour l'enfant et correspondant au déclin du complexe d'Oedipe, dans lequel le complexe de castration est prévalent.

La période de latence: (de 5-6 ans à 11-12 ans) on aurait à faire à une sorte de long intermède, d'accalmie entre les deux grandes poussées sexuelles de l'enfance. L'homme est la seule espèce où le développement sexuel se fait en deux poussées successives. Ce serait une prédisposition aux névroses.

La puberté: chez l'être humain, la puberté, ensemble de transformations réalisant le passage à l'age adulte se caractérise comme l'âge de la deuxième grande poussée de la sexualité, pendant lequel l'énergie de la libido se trouve enfin mise au service (au moins partiellement) de la fonction biologique de reproduction.

Les grands courants des pédagogies différentes

Voir aussi

Webographie


Bibliographie