Agriculture naturelle:Contrôle des « maladies » : Différence entre versions
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− | Il faut dire qu'il y a encore des personnes qui pensent que si elles n'utilisent pas de produits | + | Il faut dire qu'il y a encore des personnes qui pensent que si elles n'utilisent pas de produits [[chimique]]s leurs arbres fruitiers et leurs [[champs]] de [[céréale]]s vont dépérir sous leurs yeux. En réalité c'est en utilisant ces produits chimiques que les gens ont préparé à leur insu les conditions par lesquelles cette peur non fondée peut devenir réalité. Récemment des pins rouges du Japon ont souffert de sérieux ravages dûs à une irruption d'[[hylobie de l'écorce]] ([[charançon du pin]] = pine bark weevils). Les forestiers utilisent maintenant des hélicoptères pour essayer d'arrêter les ravages par des pulvérisations aériennes. Je ne nie pas que ce soit efficace à court terme, mais je sais qu'il doit y avoir un autre moyen. Les chancres de I'hylobie, selon les dernières recherches, ne sont pas une infestation directe mais continuent I'action de [[parasite]]s médiats. Les parasites procréent à I'intérieur du tronc, bloquent le transport de I'eau et des éléments nutritifs, et causent éventuellement le dépérissement et la mort du pin. La cause profonde, naturellement, n'est pas encore clairement discernée. |
− | Les parasites se nourrissent d'un champignon qui se trouve à I'intérieur du tronc de I'arbre. Pourquoi ce champignon s'est-il mis à proliférer ainsi à I'intérieur de I'arbre? Est-ce que le champignon a commencé à se multiplier après que le parasite eût déjà fait son apparition ? Ou bien est-ce que le parasite a paru parce que le champignon était déjà Ià ? Cela se résume par la question : qui vint le premier : le champignon ou le parasite ? Qui plus est, il y a un autre microbe dont on sait très peu de | + | Les parasites se nourrissent d'un [[champignon]] qui se trouve à I'intérieur du tronc de I'arbre. Pourquoi ce champignon s'est-il mis à proliférer ainsi à I'intérieur de I'arbre? Est-ce que le champignon a commencé à se multiplier après que le parasite eût déjà fait son apparition ? Ou bien est-ce que le parasite a paru parce que le champignon était déjà Ià ? Cela se résume par la question : qui vint le premier : le champignon ou le parasite ? Qui plus est, il y a un autre [[microbe]] dont on sait très peu de choses, qui accompagne toujours le champignon, et un virus toxique pour le champignon. Les effets s'enchaînant en tous sens, la seule chose dont on soit absolument sûr est que les pins dépérissent en nombre inhabituel. |
− | On ne peut pas savoir quelle est la cause véritable du chancre du pin, ni les conséquences profondes du « remède ». Si | + | On ne peut pas savoir quelle est la cause véritable du chancre du pin, ni les conséquences profondes du « [[remède]] ». Si l'on intervient à I'aveuglette cela ne peut que [[semer]] les [[graine]]s de la prochaine grande catastrophe. Non, je ne peux pas me réjouir, sachant que les ravages directs de I'hylobie ont été résolus par des vaporisations de produits chimiques. Utiliser des produits chimiques [[agricole]]s est la manière la plus absurde de traiter des problêmes tels que ceux-là, et ne conduira qu'à de plus graves problèmes dans I'avenir. |
− | Les quatre principes de I'agriculture sauvage - (ne pas cultiver, pas d'engrais | + | Les quatre principes de I'[[agriculture sauvage]] - (ne pas [[cultiver]], pas d'[[engrais chimique]]s ni de [[compost]] préparé, pas de [[désherbage]] par [[labour]] ni [[herbicide]] et pas de dépendance [[chimique]])- obéissent à I'ordre naturel et conduisent au réapprovisionnement de la richesse naturelle. Tous mes tâtonnements ont suivi cette ligne d'idée. C'est le coeur de ma méthode pour faire pousser [[Iégume]]s, [[céréale]]s et [[agrume]]s. |
Version du 14 juin 2005 à 06:35
Il faut dire qu'il y a encore des personnes qui pensent que si elles n'utilisent pas de produits chimiques leurs arbres fruitiers et leurs champs de céréales vont dépérir sous leurs yeux. En réalité c'est en utilisant ces produits chimiques que les gens ont préparé à leur insu les conditions par lesquelles cette peur non fondée peut devenir réalité. Récemment des pins rouges du Japon ont souffert de sérieux ravages dûs à une irruption d'hylobie de l'écorce (charançon du pin = pine bark weevils). Les forestiers utilisent maintenant des hélicoptères pour essayer d'arrêter les ravages par des pulvérisations aériennes. Je ne nie pas que ce soit efficace à court terme, mais je sais qu'il doit y avoir un autre moyen. Les chancres de I'hylobie, selon les dernières recherches, ne sont pas une infestation directe mais continuent I'action de parasites médiats. Les parasites procréent à I'intérieur du tronc, bloquent le transport de I'eau et des éléments nutritifs, et causent éventuellement le dépérissement et la mort du pin. La cause profonde, naturellement, n'est pas encore clairement discernée.
Les parasites se nourrissent d'un champignon qui se trouve à I'intérieur du tronc de I'arbre. Pourquoi ce champignon s'est-il mis à proliférer ainsi à I'intérieur de I'arbre? Est-ce que le champignon a commencé à se multiplier après que le parasite eût déjà fait son apparition ? Ou bien est-ce que le parasite a paru parce que le champignon était déjà Ià ? Cela se résume par la question : qui vint le premier : le champignon ou le parasite ? Qui plus est, il y a un autre microbe dont on sait très peu de choses, qui accompagne toujours le champignon, et un virus toxique pour le champignon. Les effets s'enchaînant en tous sens, la seule chose dont on soit absolument sûr est que les pins dépérissent en nombre inhabituel.
On ne peut pas savoir quelle est la cause véritable du chancre du pin, ni les conséquences profondes du « remède ». Si l'on intervient à I'aveuglette cela ne peut que semer les graines de la prochaine grande catastrophe. Non, je ne peux pas me réjouir, sachant que les ravages directs de I'hylobie ont été résolus par des vaporisations de produits chimiques. Utiliser des produits chimiques agricoles est la manière la plus absurde de traiter des problêmes tels que ceux-là, et ne conduira qu'à de plus graves problèmes dans I'avenir.
Les quatre principes de I'agriculture sauvage - (ne pas cultiver, pas d'engrais chimiques ni de compost préparé, pas de désherbage par labour ni herbicide et pas de dépendance chimique)- obéissent à I'ordre naturel et conduisent au réapprovisionnement de la richesse naturelle. Tous mes tâtonnements ont suivi cette ligne d'idée. C'est le coeur de ma méthode pour faire pousser Iégumes, céréales et agrumes.