Micro cogénération : Différence entre versions

De Ekopedia
Aller à : navigation, rechercher
Ligne 9 : Ligne 9 :
  
 
<gallery>
 
<gallery>
Image:Micro-chp-1-.jpg
+
Image:Micro-chp-1-.jpg|Il existe une multitude de type de cogénérateurs de puissances différentes.
 
Image:Frewatt-1-.jpg
 
Image:Frewatt-1-.jpg
 
Image:Micro.jpeg
 
Image:Micro.jpeg

Version du 7 mai 2008 à 15:36

Noia 64 apps kfm home.png
Cet article fait partie du
Thème Se loger

Autoconstruction
Construire son habitat
Coopérative d'habitation
Entretenir son habitat
Gestion de l'eau
Gestion des déchets
Maçonnerie
Menuiserie: Outils / Matériaux
Rénover son habitat
Se chauffer
Utilisation de l'énergie


Catégorie:Se loger



La micro cogénération (micro-co-génération, ou encore micro-cogénération) est un principe de production d'énergie décentralisée, permettant la production locale d'électricité et de chaleur à partir de biomasse. L'électricité produite peut-être consommée ou redistribuée (revendue) sur le réseau EDF. Son principal attrait repose sur le fait que le microgénérateur permet une production combinée d'électricité et de chaleur avec des rendements énergétiques supérieurs à 85 %.Cette technologie prometteuse permettra de réduire nos émissions de gaz carbonique.


Principe de fonctionnement

Quelques données

  • En Allemagne, durant les 10 dernières années, 10 % des toits ont été végétalisés. Un système de points accorde une réduction de taxe environnementale aux promoteurs immobiliers qui utilisent les toits végétaux. A Berlin, par exemple, la ville prend à sa charge 60 % des dépenses liées aux toitures végétalisées et à l’installation de traitement de l’eau de pluie.


Avantages

Préparation de la tonte du toit vert.
  • Environnementaux : Le bois déchiqueté étant la principale source d'énergie, on s'intéresse ainsi à une ressource peu exploitée qui offre des résulats plus que concluants sur les rejets de gaz à effets de serre. En effet, les bilans carbones des habitations utilisants ce principe sont nettements meilleurs.
  • Économiques : Avec des rendements énergétiques trés élevés, cette technologie assure une optimisation de la consommation. En utilisant des matériaux comme le bois, la micro cogénération permet de réduire considérablement la consommation d'énergie primaire. La micro cogénération permet aussi de réduire les pointes de production d'électricité centralisée.
  • Techniques : Les micro-générateurs sont des produits innovants et performants et cette technologie s'inscrit parfaitement dans le plan Bois-Energie de l'ADEME.


Inconvénients

  • Financiers : Même si la micro cogénération présente de nombreux avantages économiques en ce qui concerne la consommation, les cogénérateurs ont un prix d'achat élevé qui n'est pas abordable pour tout les foyers d'habitation.
  • Techniques : Les racordements au réseau de gaz restent un problème majeur de la micro cogénération, en effet, il faut attendre 5 à 6 mois en moyenne pour se voir raccorder au réseau, avec un délai d'attente minimum de 4 mois. De plus, le coût du raccordement vient amoindrir la rentabilité du projet, car celui-ci avoisinne les 700 euros avec un cout maximal de 1200 euros.
  • Situation actuelle : Le marché Francais reste inexistant en 2008, même si les avancées technologiques dans ce domaine, se font de plus en plus nombreuses en France. A l'étranger et à l'heure de la flambée des énergies fossiles, la micro cogénération se développe à toute allure, comme par exemple aux Pays-bas ou au Royaume-uni.



Techniques

Technique ancienne

À l’origine, les toits verts sont nés d’une simple question pratique. On étendait de la terre ou des mottes de gazon sur l’écorce de bouleau posée sur le toit. L’écorce tenait le rôle de barrière imperméable tandis que la terre n’avait pour seul but que de retenir cette écorce. Quelle belle alternative en est-il résulté !

Techniques contemporaines

Un toit vert ou végétal se compose essentiellement de quatre composantes. En partant du support de toit, on trouve :

  • une membrane d'étanchéité : bitume, caoutchouc, polyoléfine / TPO / FPO (cartouche éthylène propylène + polypropylène) ou PVC.
  • une couche de drainage et de filtration : granulats d'argile expansée, cailloux, graviers, plaques de polystyrène alvéolées et nervurées.
  • un substrat de croissance : mousse de sphaigne, terreau, terre noire, compost.
  • une couche végétale : Privilégier des plantes vivaces et indigènes très résistantes aux températures extrêmes et qui s'implanteront rapidement pour couvrir les surfaces de sol afin de réduire son assèchement par le soleil et le vent. Les couvre-sols ont aussi l'avantage de laisser peu de place aux mauvaises herbes et de réduire l'entretien.

Le type extensif

Particulièrement adaptés aux bâtiments de grandes superficies, toits inclinés ou habitations déjà existantes, pour leur faible épaisseur de substrat (3 à 15 cm environ), leur poids de surcharge compris entre 30 et 100 kg/m² (à capacité maximale en eau), leur entretien restreint (arrosage uniquement en cas de sécheresse prolongée) et leur végétation colonisatrice et très résistante (mousses et sédums, graminées, plantes grasses). La hauteur de ces végétaux ne dépasse pas 25 cm maximum et le mixage de plusieurs variétés leur donne un aspect multicolore variant au gré des saisons. Seul inconvénient, ce type de toiture n'est pas praticable (ne peut être ni cultivé ni piétiné).

Le type intensif

Le type "intensif" ou "semi-intensif" (appelé aussi jardin suspendu). Préconisé pour les petites et moyennes surfaces. L'épaisseur du substrat est plus importante (15 à 30 cm environ) pour un poids de surcharge compris entre 120 et 350 kg/m² (à capacité maximale en eau). Permettant d'accueillir une végétation à fort développement racinaire et aérien de type horticole tel que graminées, gazons, plantes vivaces ou arbustes. Un entretien modéré et un arrosage régulier sont nécessaires. Comparable aux jardins ordinaires, il est possible de semer ou de cultiver toute sorte de végétaux. Du fait de sa charge importante, la construction doit être adaptée. Il est préférable de s'adresser à des professionnels pour vérifier la capacité des structures du bâtiment avant toute intervention.

Coupe toit vegetal.png

Comment réaliser une toiture végétalisée sans apporter de la terre

Une solution modulable vient d'être mise sur le marché qui peut être installée sur une terrasse existante ou sur une toiture-terrasse sans réalisation de travaux préalables. Elle consiste à acheter des bacs en forme de tronc de pyramide en acier inoxydable qui assument également le rôle de support de plancher. Ces bacs sont vendus déjà plantés avec une variété assez étendue d'arbres et d'arbustes.


Voir aussi

Liens internes

Liens externes

Bibliographie

  • Le petit manuel de l'auto-construction par François Tanguay, Ed de Mortagne. ISBN 2890740986
  • Art of Natural Building by Joseph F. Kennedy (Editor), Michael Smith, Catherine Wanek. ISBN 0865714339
  • La Prairie sur le toit : techniques de végétalisation des toitures en pente, par T. et MF Houdart, Ed Maïade. ISBN 2951179877
  • Guide raisonné de la construction écologique (fournisseurs/fabricants - toiture végétalisée, fenêtres, ventilation double flux, isolation, etc.). Table des matières


Noia 64 apps kfm home.png
Portail Se loger – Tous les articles Ékopédia concernant le logement.