Somnifère
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Attention : ce qui suit sont des exemples généraux et ne peuvent être considérés comme prescription !
On qualifie d'hypnotique ou de somnifère une substance ou une plante qui a la propriété d'induire le sommeil. Par extension on parle d'hypnotiques ou de somnifères.
Médicaments hypnosédatifs
Catégories de substances
Il existe plusieurs classe d'hypnosédatifs, parfois il s'agit d'un effet secondaire (c'est le cas des antihistaminiques de première génération) :
- Les barbituriques
- Les benzodiazépines
- substances apparentées aux benzodiazépines (même fonctionnement biochimique) comme la zolpidem et la zopiclone
- antihistaminiques H1 anticholinergiques comme l'hydroxyzine, la diphenhydramine ou la doxylamine, mais aussi les antihistaminitiques anticholinergiques neuroleptiques (comme l'alimémazine ou la prométazine)
Risques liés aux somnifères
Ces médicaments devraient être utilisés pour des maladies psychatriques et dans un cadre de surveillance médical stricte : ils sont hélas utilisés comme des produits de consommation courante, ce qu'ils ne sont pas. Outre les problèmes de vigilance et de concentration (très marqué avec les anticholinergiques même si leur demi vie est courte comme l'alimémazine) qu'ils peuvent poser et les risques liées à la mémorisation à court terme, ils sont réputés pour modifier de manière grave le sommeil (particulirèrement pour les benzodiazépines : augmentation du sommeil paradoxal). Les conséquences dans la vie courantes peuvent être gênantes notamment lors de la conduite automobile ou l'utilisation de machines. Dès lors le bénéfice risque doit être ré-évalué par le médecin.
Certains somnifères peuvent induire des comportement paradoxal de surexcitation (commes les anticholinergiques), voire de délires (cas fréquent avec la zolpidem) : c'est encore une preuve que ce ne sont pas des produits sans dangers.
Le problème le plus gênant à long terme est celui de l'accoutumance par le corps (notamment pour les barbituriques) et de dépendance phsyique ou psychique. Les benzodiazépine largement préscrits sont les premiers incriminés. On peut réellement parler d'addiction toxicomiaque.
Plantes sédatives
Ces plantes ne doivent pas être prise à la légère (voir les précautions d'usage dans herboristerie).
La rose et le houblon sont connues pour être somnifères, mais également :
- la valériane
- la mélisse
- l'aubépine (crataegus)
- le tilleul (tilia)
- la passiflore
- la ballote
- le coquelicot
- le lavandin ou la lavande
Pour voir la liste des plantes médicinales décrites dans Ekopedia : Catégorie:Plante médicinale. Voir le glossaire thérapeutique
Autres somnifères
La lumière est très importante et joue sur la mélatonine : un moyen simple et efficace est la luminothérapie : l'usage de lampes compliquées n'est cependant pas obligatoire. Il suffit de mettre le maximun de lumière le matin, notamment dans les trente premières minutes (ou de sortir dehors si le temps le permet) et le soir d'éteindre les lampes, de fermes volets et rideaux, voire d'utiliser des lunettes de soleil.
Le magnésium est un relaxant naturel : on peut le trouver dans certaines eaux, certains aliments (noix, amnades, noisettes…) mais aussi dans le nigari (issu de l'océan)
La relaxation favorise l'endormissement.
Cause courantes d'insomnies
Outres les impatiences, l'apnée du sommeil et la parasomnie, l'insomnie peut avoir des causes physiologiques comme l'abus de certains excitants (café, thé, soda à base de caféine mais aussi le chocolat en très grande quantité).
Pour autant, l'insomnie a souvent des causes psychologiques (voir à ce sujet l'article de Wikipédia sur la classification des insomnies [1].
Dès lors il devient important de traiter ou de guérir ce qui provoque l'insomnie ; le plus osuvent l'anxiété, cause courante de l'insomnie, n'est qu'un symptome.
Il ne suffit donc pas de traiter l'insomnie par des somnifères pour soigner : le soin doit être global.
Voir aussi
Liens internes
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