Cheville en bois
La cheville en bois est une alternative particulièrement séduisante à la polluante et fragile cheville en plastique, qui est pourtant tant vantée comme "indispensable" à tout bon bricoleur.
La cheville en bois proviendra d'une chute de bois sans nœud, et de 4 ou 6 cm de long. Elle sera taillée grossièrement au ciseau à bois, puis sur mesure au couteau ou au cutter, et toujours dans le sens des fibres.
Cette cheville est adaptable à tous types de matériaux, et à tous types de trous :
- elle peut être d'une section ronde, ovale ou carrée
- son épaisseur sera telle, qu'elle rentre complètement dans le trou de perçage, à l'aide de quelques coups de marteaux.
- elle sera plus épaisse que le diamètre du trou, pour un matériau friable (plaque de plâtre, par ex.), et un peu moins, pour un matériau dur (béton, pierre, etc).
- elle peut accueillir indifféremment un clou, une vis, une queue de cochon ou un tirefond.
- si le trou et sa longueur sont bien dimensionnés, elle peut servir à tous types de fixation, même très lourde
- et ceci, contrairement à la cheville en plastique qui a souvent tendance à s'arracher...
- et ceci, contrairement à la cheville en plastique qui a souvent tendance à s'arracher...
En résumé :
La cheville de bois ne coute rien car elle utilise un simple déchet de chantier. Elle est de surcroit un matériau recyclable. Et en fin de vie, elle est biodégradable.
Elle dépanne à tous moments, en quelques minutes. Et elle est particulièrement efficace, en rénovation comme en construction neuve.
Et une simple personne bien armée d'un billot, d'un ciseau à bois et d'un maillet, peut en tailler une centaine, en une seule heure...
Voir aussi
Liens internes
Liens externes
- Encyclopédie Diderot : Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers (1751 — 1772) : CHEVILLE
- Eugène Viollet-le-Duc : Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle (1856) : Charpente
|
|
|