La fête de Noël est une "tradition" qui entraîne de nos jours de fortes dépenses. Elle coûte argent, stress et grande fatigue pour réaliser des achats dans des magasins bondés. Elle demande beaucoup de temps et d'énergie pour préparer des repas copieux à être malade. Devant cette immense pression sociale, commerciale et médiatique qu'est devenue Noël, on oublie que ce "rituel consumériste" n'est en aucun cas une obligation s'imposant à tous, ou bien une réelle tradition.
Au XXe siècle, à la date-anniversaire estimée de la naissance de Jesus-christ (Yeshua de son vrai son nom araméen et latinisé en Yesus) ont été associé :
- Un sapin nordique ployant sous la fausse neige, les lumières artificielles et d'autres décorations plus ou moins étranges,
- Un saint Nicolas, père-fouettard plein de remords, déguisé pour un jour en "gentil père-Noel",
- Une dinde américaine nourrie des dollars de l'oncle Samuel qui a terrassé notre pourtant si utile cochon européen de fin d'année. Par ces temps froids, le porc de la ferme était alors abattu, cuisiné, et partagé à l'ensemble de la communauté.
Rappelons que la chaussette pendue à la cheminée qui contenait les petits présents à offrir pour "marquer le coup", a été lancée dans l'âtre pour cause de cadeaux de plus en plus volumineux. Enfin n'oublions pas notre vieille crèche de la nativité le plus souvent jetée aux oubliettes de l'histoire humaine pour cause d'idéologie laique
On le voit, de Noël il y a de nos jours beaucoup de fausseté et de facultatifs et bien peu de principal! Et pourtant, le secret de Noël est simple et sans "chichis": c'est que l'amour d'un proche ne s'achète pas à coups de gros cadeaux, d'orgies festives et de clinquants. Bien fêter Noël, c'est se rassembler pour retrouver ce que nos anciens appelaient "l'esprit de Noël", un esprit de paix spirituelle, de symbiose avec les éléments, d'amour et de partage entre adultes et petits d'homme.
Pour en savoir plus, consultez l'article Noël et ses traditions.
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