Écologisme

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L'environnementalisme (ou écologisme) est à la fois un courant de pensée (idéologies ou approches philosophiques) et une orientation culturelle. C'est un corpus inclusif de la valeur écologique et de propositions fonctionnelles. Les mouvements écologiste ou d'écologie politique et l'activité politique ou parapolitique visant au respect de l'environnement biophysique et humain sont inclus dans ce corpus. La protection, la préservation, l'aménagement et la restauration d'un environnement lié à l'habitat sont des applications de ce développement contemporain. Fortement inspiré de la science, de l'écologie et des connaissances, les mouvements écologiques proposent le respect des équilibres naturels terrestre.

L'écologisme et le mouvement écologiste ont parmi leurs priorités : la sensibilisation et l'éducation à l'environnement, la conservation des ressources naturelles, la préservation de la "vie sauvage" (wilderness), la lutte contre la dégradation, la fragmentation et la destruction des habitats et des écosystèmes au sens le plus large. Ils définissent de nouveaux rapports territoriaux dans les milieux habités par l'humain, dont les milieux urbains considérés comme des habitats potentiels de substitution et comme cadre de vie d'une part grandissante de l'humanité.

Historiquement, les différentes demandes sociales et politiques, ou même les protestations à saveur écologique s'expriment dès le début du XXe siècle : en 1902, une convention internationale pour la protection des oiseaux utiles était signée entre 11 pays d'Europe, et en 1913, le congrès de Berne réclamait une "Protection mondiale de la nature"[1], principalement du constat de la dégradation de la nature par l'homme, notamment par la chasse et la surexploitation de la nature, puis par la pollution et la destruction à grande échelle de milieux naturels ([forêts tropicales] notamment.

L'écologisme est parfois confondu avec l'écologie profonde, alors qu'il existe de nombreuses tendances dans le « courant écologiste » et les champs de compétences des domaines de l'environnement : nationalisme, conservatisme, environnementalisme - de la version réformiste à la version radicale, anarcho-écologisme, écoféminisme (alliant réflexion sur l'écologie et sur la structure sociale), naturaliste, scientiste, réaliste et autres...

Écologie et environnementalisme[modifier]

L'écologie en tant que science consiste à comprendre le fonctionnement des écosystèmes, en élaborant des théories explicatives, ainsi qu'à étudier les espèces vivantes et leurs relations avec l'habitat dont elles dépendent pour leur survie. Les spécialistes de l'écologie sont des écologues ou des ingénieurs écologues [2].

L'écologisme est associé à l'écologie et est parfois étroitement lié à l'histoire de l'écologie : les savoirs et les informations tirées des études scientifiques sont utilisées par les participants, les écologistes ou les militants de l'écologisme, pour orienter l'actions, faire stopper ou réguler l'exploitation des ressources, faire pression pour obtenir des décisions politiques acceptables avec la prise en compte des implications socio-écologiques de celles-ci.


Histoire de l'environnementalisme[modifier]

Les courants de pensée inspirant l'écologisme moderne proviennent de l'Europe et des États-Unis d'Amérique du XIXe siècle.

Cependant, les préoccupations « écologistes », de protection de la nature sur des bases éthiques, philosophiques ou religieuses sont largement antérieures : beaucoup de lois ont été promulguées qui peuvent être qualifiées d'écologistes, et ce depuis l'Antiquité : de la protection des forêts à Ur vers -2700, aux édits de protection des animaux de l'empereur Ashoka en Inde (-256), de la première « réserve naturelle » du monde (un sanctuaire de la vie sauvage) au Sri Lanka quelques décennies [1] plus tard jusqu'à la première loi de protection des oiseaux sur l'île de Farne en 676[3] etc.

Signalons aux XVIIe et XVIIIe siècle des mesures des colons des États-Unis d'Amérique pour éviter l'épuisement des ressources, par la réglementation de l'abattage du bois, la jachère ou l'interdiction de la chasse par période[4] ou des mesures législatives du gouverneur de l'île Maurice en 1710 (à l'époque nommée Île de France) en protégeant les forêts afin de lutter contre l'érosion des sols, garantir des microclimats favorables.

Une des premières actions collectives contre la déforestation date de 1720, en Inde, avec des centaines de villageois qui ont empêché les soldats du maharaja de Jodhpur de détruire des arbres[5].

Tandis qu'Henry David Thoreau (1817-1862) est considéré comme le premier environnementaliste, un des premiers penseurs ayant associé et théorisé la lutte sociale et la préoccupation écologiste est Elisée Reclus (1830-1905), scientifique et militant anarchiste.

En 1864, George Marsh publie L'homme et la nature (Man and nature)[6], la première analyse systématique de l'impact destructif de l'humanité sur l'environnement, qui devient un travail de référence pour le mouvement environnementaliste. Deux ans plus tard, le terme écologie est créé par le zoologiste allemand Ernst Haeckel.

Les premières créations d'organisations que l'on qualifierait de conservationnistes, écologistes remontent à 1815 avec la Commons Open Spaces & Foothpats preservation society au Royaume-Uni, à 1854 en France avec la Société impériale zoologique d'acclimatation. Aux États-Unis, la création du premier grand parc naturel Yellowstone remonte à 1872[7] tandis que la naissance de la première grande ONG de défense de la nature, le Sierra Club remonte à 1892.

Concernant le « contrôle » de l'industrialisation, Benjamin Franklin et des habitants déposent en 1739 une pétition à l'assemblée de Pennsylvanie pour faire stopper les décharges des déchets des tanneries (du district commercial de Philadelphie) : les entreprises parlent de violation de leurs droits tandis que Franklin fait mention de "public rights" (« droit public, des citoyens »). Par la suite, de 1762 à 69, un comité essaie de réguler et contrôler la pollution des eaux et les déchets [8].

Pour l'Angleterre moderne, une des premières lois de contrôle de la pollution est le British River Pollution Control Act de 1876 qui rend illégal tout déversage d'égouts dans les rivières ou autres courants, qui fait pendant à une loi de 1388 interdisant de jeter les ordures dans les fossés, rivières ...

Les premières dénonciations virulentes du gaspillage des ressources naturelles de notre société industrielle sont dues à un biologiste et urbaniste écossais Patrick Geddes vers les années 1915[9]. Notons quelques préoccupations écologistes dans le gouvernement du Troisième Reich : loi de protection des animaux en 1933[10], le Ministère de l'agriculture stoppe un programme d'extension de terre par drainage, sous l'influence d'écologistes arguant qu'à terme la nappe phréatique diminuerait et le sol serait appauvri.[11].

La première organisation internationale de conservation de la nature est fondée en 1948, l'Union internationale pour la conservation de la nature[12] dont le siège se trouve en Suisse.

Dès les années 1960, aux États-Unis les préoccupations écologistes ressurgissent avec les problèmes de pollution, exemple le DDT[13], les mouvements antinucléaire[14]. La plus importante manifestation au monde a lieu le 22 avril 1970, décrété jour de la terre pour demander la protection de l'environnement.

Dans les années 1970 apparait une nouveau type de mobilisation : les interventions d'urgence. Par exemple face au non respect de l'embargo sur la chasse à la baleine, l'organisation Greenpeace, récemment fondée, protège les baleines en se plaçant devant les baleiniers.

Parmi les mouvements écologistes actuels, apparus dans les années 1960, années 1970, la plupart ont plutôt des préoccupations sociales associées aux préoccupations environnementalistes, et prônent des valeurs de tolérance et d'ouverture.

  • Voir aussi une chronologie qui reprend des dates clés concernant l'environnement, les catastrophes environnementales, la genèse des courants écologistes, les traités de protection de l'environnement ...

Le mouvement environnementaliste en France[modifier]

Selon Dominique Simonnet, le mouvement environnementaliste français aurait commencé en mai 68, tout d'abord comme un mouvement contestataire. Il s'est d'abord caractérisé par des actions ponctuelles et des manifestations, aussi bien sur le terrain qu'à Paris. On note ainsi la lutte contre la création d'une station de ski dans le parc national de la Vanoise en 1970, les manifestations de 1971 contre les centrales nucléaires de Fessenheim (quelques centaines de personnes) et de Bugey (15 000 personnes). De même, la manifestation contre l'extension du camp militaire du Larzac regroupe quelques centaines de manifestants le 9 mai 1971, puis près de 20 000 le 14 juillet 1972. Le principal animateur de ces manifestations est Pierre Fournier, journaliste à Charlie Hebdo, militant antinucléaire et antimilitariste.

Cependant, le programme nucléaire ne démarre en France qu'en 1974, suite au premier choc pétrolier de 1973. Très rapidement, le nucléaire est alors rejeté par les associations de défense de la nature, par des scientifiques rejetant des avis d'experts de l'époque, par des citoyens inquiets des risques potentiels et par une presse militante : Le Courrier de la Baleine, revue des Amis de la Terre en 1971 et surtout en 1972 La Gueule ouverte(créé par Pierre Fournier), qui a un public plus large. Le mouvement antinucléaire servira de focalisateur à la cause écologiste.

Une des plus importantes manifestations contre le nucléaire, la Manifestation à Creys-Malville en 1977 est sévèrement réprimée (un mort et des dizaines de blessés) .

C'est à la même période qu'est créée par Jean Carlier l'Association des journalistes et écrivains pour la protection de la nature et de l'environnement (AJEPNE).

Si quelques candidatures écologistes avaient déjà été lancées en Alsace[15], c'est la première candidature à l'élection présidentielle d'un candidat se réclamant de l'écologie, en 1974, qui la propulse vraiment sur le terrain politique. L'agronome tiers-mondiste René Dumont, si son score électoral est médiocre, utilise l'exposition médiatique dont il bénéficie pour faire prendre conscience des problèmes environnementaux.

Les courants et acteurs de l'environnementalisme[modifier]

Des courants de l'environnementalisme préconisent les réformes de façon démocratique, demandent des mesures environnementales, soutiennent des programmes d'éducation à l'environnement, des campagnes d'information et formation au sujet des modes de consommation, de gestion des déchets.... Pour certains courants, la lenteur de certains processus peut décourager face à certains signes alarmistes, ce qui explique sans doute qu'ils privilégient alors des mesures de désobéissance civile, souvent non violentes, imitant Gandhi, ou plus radicales et médiatisées (exemples : blocage de chantiers de déforestation, fauchage de plants d'OGM, occupation des arbres, déduction des impôts consacrés au nucléaire, etc.).

L'environnementalisme est aussi bien le fait de penseurs isolés que de groupements de tous ordres : cercles d'experts faisant appel à des chercheurs (club de Rome), associations militantes (Les Amis de la Terre, Greenpeace, le Réseau Sortir du nucléaire), mouvements écologistes. C'est à partir des années 1970 que se développent les premiers véritables partis politiques écologistes avec en France le Mouvement d'écologie politique puis, dans les années 1980, la création des Verts.

Écologie politique[modifier]

On distingue de plus en plus la branche politique, organisée en partis politiques par le terme écologie politique.

L'écologie politique est ainsi un ensemble de courants de pensée, largement diffusés depuis les années 1970, qui insistent sur la prise en compte des enjeux écologiques dans l'action politique et dans l'organisation sociale. Versant politique de l'écologisme, elle utilise les résultats de l'écologie scientifique.

L'écologie profonde ou deep ecology[modifier]

Cet autre courant de pensée est d'origine anglosaxonne, bien que son fondateur soit le philosophe norvégien Arne Naess (né en 1912). Il affirme que la nature a une valeur intrinsèque et des droits qu'il faut respecter et que l'homme et ses droits sont à repenser dans ce contexte étendu. Un des précurseurs de l'écologie profonde, Aldo Leopold (1887-1948) a proposé le développement et la défense d'une éthique de la terre[16].

Parmi les partisans du courant de l' écologie profonde, on peut citer Michel Serres, Dave Foreman, fondateur de Earth First!, l'essayiste et sociologue Laurent Ozon et la revue le recours aux forêts ...

Thèmes de l'environnementalisme[modifier]

Le développement de l'écologisme se fait à la faveur de la prise de conscience de la dégradation de l'environnement (risques nucléaires, couche d'ozone, pollutions, pesticides, réchauffement de la planète, effet de serre), et de la crise du pétrole (ou d'une façon plus générale l'épuisement des ressources naturelles). L'écologisme brasse des thèmes très divers et se répartit en plusieurs mouvements de pensée.

Ces préoccupations sont partagées par la communauté scientifique au sujet de l'empreinte écologique excessive de notre modèle de développement, ainsi que les enseignements du Club de Rome dont la modélisation du système planétaire a mis en relation le caractère limité des ressources naturelles et le modèle de croissance économique illimitée.

Protection de la nature et sauvegarde des grands équilibres[modifier]

On peut distinguer deux types d'objectifs poursuivis par l'écologisme. Certains, à la suite des naturalistes, visent à protéger la nature vierge : espèces menacées, sites naturels. C'est le cas de nombreuses associations telles que celles regroupées dans la fédération France Nature Environnement. Des actions ponctuelles et souvent locales, depuis la lutte contre l'implantation d'une station de ski dans le parc national de la Vanoise en 1970 jusqu'à la lutte en faveur de la réintroduction de l'ours dans les Pyrénées françaises, entrent dans ce cadre.

D'autres objectifs concernent les risques que l'activité humaine fait encourir aux grands équilibres écologiques de la planète. Ils se basent sur les résultats de l'écologie scientifique. Ils dénoncent par exemple les risques que présentent le réchauffement climatique, le gaspillage des ressources en eau, la destruction des forêts, les risques liés à l'industrie nucléaire. Ces luttes sont celles qui font l'objet du plus grand écho au niveau international au travers de réunions d'experts et de chefs d'État, depuis la Conférence des Nations Unies sur l'environnement de Stockholm en 1972 jusqu'à la signature du Protocole de Kyōto en 1998.

Croissance illimitée et ressources limitées[modifier]

Dès les années 1960 des spécialistes mettent en garde contre les risques d'une croissance illimitée. Du risque de la surpopulation, la mise en garde passe progressivement à une volonté de maîtrise de la croissance économique.

Une première menace semble provenir de l'augmentation incontrôlée de la population, en particulier dans le Tiers Monde et en Inde. Paul R. Ehrlich lance un cri d'alarme contre cette « bombe P » en 1968 : selon lui, le monde ne pourra supporter à moyen terme l'explosion démographique en cours. Ce thème est largement repris au cours des années 1970, par exemple par René Dumont, candidat à l'élection présidentielle française en 1974. Il a été aujourd'hui largement supplanté par les problèmes posés par la croissance économique.

En 1972, le premier rapport au club de Rome, élaboré par des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT), met en avant, outre le problème de la surpopulation, une contradiction entre le développement exponentiel de l'économie mondiale et le caractère limité des ressources naturelles. Il propose de rechercher un « équilibre » dans lequel le progrès porterait sur les conditions de vie et non sur la croissance économique. Si le rapport a été critiqué par d'autres scientifiques pour les faiblesses du modèle économique utilisé, il a contribué à diffuser les thèses écologistes sur les risques de la productivité à outrance.

Le discours écologiste est parfois considéré comme extrémiste lorsqu'il remet en cause les fondements de la société de consommation capitaliste et qu'il promeut, dans la lignée du club de Rome, une « croissance zéro ». Toutefois d'autres courants de l'écologisme ne remettent pas en cause la croissance en tant que telle mais plutôt une recherche incontrôlée du productivisme qui conduit à une exploitation exagérée des ressources naturelles.

C'est une telle vision que le rapport Brundtland formalise en 1987 : la satisfaction des besoins d'aujourd'hui ne doit pas compromettre la capacité des générations futures de satisfaire ses propres besoins. Le « développement durable » ou « soutenable » est toujours l'un des principaux thèmes de l'écologisme et, au-delà, du discours politique.

Environnementalisme, science et technologie[modifier]

Certains scientifiques, en particulier des biologistes et des naturalistes, sont à l'origine de nombreuses sociétés de protection de la nature. Ainsi dès 1854, Isidore Geoffroy Saint-Hilaire, professeur au Muséum national d'Histoire naturelle, fondait la Société impériale zoologique d’acclimatation, aujourd'hui Société nationale de protection de la nature.

Les scientifiques ont aussi apporté une caution scientifique aux militants : c'est le cas des rapports au Club de Rome, qui ont apporté aux écologistes un modèle étudiant l'impact à long terme des activités humaines sur l'environnement. Dans le même temps, les scientifiques eux-mêmes bénéficient parfois des connaissances accumulées par les écologistes, par exemple en termes de disparition d'espèces. L'explorateur et cinéaste Jacques-Yves Cousteau, grâce à l'immense succès de ses films, a pu aider des scientifiques à mener des campagnes d'étude.

Les rapports de l'écologisme et de la technologie sont ambivalents. Les penseurs écologistes sont nombreux à dénoncer les méfaits de la technologie. Barry Commoner, dès les années 1950, tente de faire le point sur l'impact des essais nucléaires sur l'environnement. Comme l'avait fait également la biologiste Rachel Carson au sujet du DDT, il analyse l'effet pervers de certaines technologies telles que les insecticides ou les détergents qui, utiles à court terme, produisent des effets mal calculés et parfois très dangereux à long terme. Un thème essentiel de l'écologisme apparaît : la complexité des mécanismes naturels, dont la technologie humaine n'a pas pris la mesure.

Toutefois, la technologie peut aussi apporter des réponses à certains problèmes soulevés par l'écologisme : écologie industrielle]], bio-carburants, constructions à « haute qualité environnementale » (HQE), technologies de captation/séquestration du CO2[17].

Références documentaires[modifier]

Ouvrages de base[modifier]

Ouvrages d'analyse, essais concernant les préoccupations écologistes, par ordre chronologique

  • Walden ou la vie dans les bois de Henry David Thoreau (1854)
  • l'homme et la nature de George Marsh (1864)
  • L'homme et la terre d' Elisée Reclus (1906)
  • Silent spring « Printemps silencieux » de Rachel Carson (1962)
  • Avant que nature ne meure Jean Dorst 1964
  • L'encerclement de Barry Commoner 1973 (ed (eng) The closing circle 1971)
  • Halte à la croissance ? (ou rapport Meadows), étude soulignant les dangers écologiques de la croissance économique telle qu'elle est envisagée. 1972
  • La société contre nature Serge Moscovici 1972
  • L'Utopie ou la Mort de René Dumont (1973)
  • Pour une société écologique Murray Bookchin 1976
  • Ecologie et liberté André Gorz 1977
  • Le système technicien Jacques Ellul 1977
  • Ecologie et politique André Gorz 1978
  • Le principe responsabilité. Une éthique pour la civilisation technologique de Hans Jonas (1979) - traduction française éd. du Cerf 1990
  • (eng) Deep ecology de Devall et Session (1985)
  • Le défit écologiste de Michel Jurdant (1988)
  • L'écologie au pouvoir Boy Jacques le seigneur, Roche 1995
  • Politique de Cassandre - Manifeste républicain pour une écologie radicale de Jean-Christophe Mathias (Sang de la Terre, 2009)

Livres de fiction[modifier]

  • La Danse avec le Diable de Günther Schwab 1959 (Der Tanz mit dem Teufel)
  • Dune de Frank Herbert 1965
  • Les dépossédés d'Ursula Le Guin 1974
  • (eng) The Fifth Sacred Thing de Starhawk 1993, roman post-apocalyptique
  • (eng) Sixty days and counting de Kim Stanley Robinson anticipant les conséquences liées au réchauffement climatique

Revues[modifier]

Documentaires et films[modifier]

Les premiers films ou documentaires consacrés à l'environnement ou à des thématiques écologistes semblent dater des années 1930, mais ils ne deviennent vraiment nombreux (du moins pour ceux qui atteignent une certaine notoriété) qu'à partir des années 1990.

Le premier Festival international du film sur l'environnement (FICA) est créé en 1999 au Brésil[18], dans l'état de Goias dont la capitale a connu un accident nucléaire en 1987.

Voir aussi[modifier]

Notes et références[modifier]

  1. page 74 d'un article "« Les réfections françaises »"
  2. anciennement écologistes, le terme a été changé pour éviter les confusions avec l'importance grandissante de l'écologisme bien que écologiste ou écologiste scientifique soit parfois encore utilisé pour désigner l'écologue. D'ailleurs la traduction en anglais d' écologue correspond à ecologist tandis qu'écologiste correspond à environmentalist. Remarque : dans le langage familier on utilise « écolo » pour qualifier quelqu'un qui "milite" pour l'environnement
  3. (eng) historique de l'environnementalisme et Cuthbert de Lindisfarne pour la protection des oiseaux
  4. quelques dates d'Amérique du Nord : 1626 Colonie de Plymouth: ordonnance pour réglementer l’abattage et la vente de bois d’œuvre - 1681 Pennsylvanie : William Penn décrète que pour cinq acres défrichés, un acre doit rester en forêt - 1718 Massachusetts La chasse aux cerfs est interdite pour une durée de quatre ans
  5. filiation historique du Mouvement Chipko
  6. titre complet :"Man and nature ; or, Physical Geography as Modified by Human Action" révisé en 1874 sous le titre The Earth as Modified by Human Action
  7. Le parc de Yellowstone : bien qu'il faille relativiser l'intérêt de la conservation de la nature pour elle-même : l'acte du Congrès stipule en effet le site approprié « pour le bénéfice et le plaisir des gens » analyse chronologique de René Dubos
  8. Chronologie de l'écologisme
  9. « De l'écologie à l'écologie politique », Dominique Bourg.
  10. Le nouvel ordre écologique de Luc Ferry, pg 181 et suivantes, bien qu'il énonce erronément que ce sont les premières lois écologistes avec « le souci d'intervention politique »
  11. rechercher Alwin Siefert dans la page. Le thème de l'écologie ne semble pas avoir été central dans le national-socialisme et les agriculteurs en agriculture biodynamique ont été poursuivis et arrêtés par les SS (même ref.)
  12. International Union for Conservation of Nature and Natural Resources (IUCN)
  13. voir Silent spring de Rachel Carson
  14. le biologiste Barry Commoner en est un des précurseurs fin des années 1950
  15. Mouvement Écologie et Survie avec Antoine Waechter et Solange Fernex.
  16. "Les scénarios de l'écologie" Dominique Bourg page 35.
  17. Voir le Rapport sur les apports de la science et de la technologie au développement durable rédigé au nom de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et techniques par Pierre Laffitte et Claude Saunier.
  18. Festival international du film sur l'environnement FICA (en brésilien festival internacional de cinema e video ambiental), créé dans l'état de Goias (Brésil) en 1999 site du FICA

Bibliographie[modifier]

  • Jean-Paul II, Les gémissements de la Création - Vingt textes sur l'écologie, Parole et silence, 126 pages, 2006
  • Hélène et Jean Bastaire, Pour une écologie chrétienne, Paris, Éditions du Cerf, 2004, 88 p.
  • Jean-Marc Lorach, Comment faire des économies...avec l'écologie , Editions du Puits Fleuri, ISBN 978-2-86 739-375-4, 2008
  • Yann Arthus-Bertrand ,Home.film disponible sur internet .2009

Articles connexes[modifier]

Liens externes[modifier]