Écologie

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L'écologie est la science qui étudie les êtres vivants dans leur milieu et les interactions entre eux.
Le mot écologie vient du grec oikos [1] et logos [2] : c'est la science de la maison, de l'habitat.

La planète Terre est notre seule maison.
Alors préservons la...



Le terme écologie fut inventé en 1866 par Ernst Haeckel, biologiste allemand pro-darwiniste. Dans son ouvrage Morphologie générale des organismes, il désignait par ce terme:

« La science des relations des organismes avec le monde environnant, c'est-à-dire, dans un sens large, la science des conditions d'existence. »

Le mot écologie est alors orthographié oecology en anglais comme dans le titre de l'ouvrage de Eugenius Warming. [3]

Description[modifier]

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Wiktionnaire, dictionnaire libre vous donne des définitions, synonymes et citations sur le thème : « Écologie »

Une définition généralement admise, particulièrement utilisée en écologie humaine, consiste à définir l'écologie comme étant le rapport triangulaire entre les individus d'une espèce, l'activité organisée de cette espèce et l'environnement de cette activité. L'environnement est à la fois le produit et la condition de cette activité, et donc de la survie de l'espèce.

Un écologue est un spécialiste de l'écologie. Le terme est souvent confondu avec la dénomination écologiste. Il est à noter que la différenciation entre les termes écologue et écologiste n'existe pas en langue anglaise.

Histoire[modifier]

L'écologie est l'avancement irrégulier de différentes espèces, qui peuvent entraver ou heurter l'espace de l'une ou de l'autre, la nature de l'homme étant ainsi due à son avancement rythmé très intense et dû aux activités qu'il engendre a suscité des cycles de vie courts par apport au cycle de ses environnements naturels, provoquant des quantités tangibles de choses immatures qui bouleversent le cycle intrinsèque et extrinsèque naturel, à tel point que l'homme lui même peut se retrouver dans l'immaturité, parce qu'il aurait eu besoin de cette nature, peu importe le tremplin.

Les précurseurs de l'écologie[modifier]

Un des premiers écologues pourrait être Aristote [4] qui s'est intéressé à de nombreux animaux. Il fut suivi par de nombreux naturalistes, tels que Buffon ou Linné, dont les travaux sont parfois considérés comme les prémices de l'écologie moderne.

La géographie botanique et Alexandre de Humboldt[modifier]

Au cours du XVIIIe et au début du XIXe siècle, les grandes puissances maritimes, telles que la France ou l'Allemagne, firent de nombreuses expéditions pour explorer le monde, développer le commerce maritime avec d'autres pays, découvrir de nouvelles ressources naturelles ainsi qu'en faire l'inventaire. Au début du XVIIIe, environ 20'000 espèces végétales étaient connues, contre 40'000 au début du XIXe et presque 400'000 aujourd'hui.

À ces expéditions se joignirent de nombreux scientifiques, en particulier des botanistes, tel que l'explorateur allemand Alexandre de Humboldt [5] que l'on considère souvent comme étant le précurseur véritable de l'écologie. Il entreprit, le premier, d'étudier les relations entre l'environnement et les organismes. Il mit en évidence la relation existant entre les espèces végétales observées et les climats, décrivit les zonations de végétation avec la latitude ou l'altitude, ce qu'on appela la phytogéographie.

En 1804 par exemple, il rapporte une quantité impressionnante d'espèces, en particulier des végétaux, dont il cherche à expliquer la distribution géographique en s'appuyant sur les données géologiques.

D'autres botanistes d'importance ont participé aux expéditions de Humboldt ou Eugenius Warming, notamment Aimé Bonpland.

La notion de biocénose – Darwin et Wallace[modifier]

Vers 1850 une rupture a lieu avec la parution de l'ouvrage de Charles Darwin sur l'origine des espèces : on passe des représentations mécaniques et répétitives à des représentations biologiques, organiques, et donc évolutives.

Alfred Russel Wallace, contemporain et concurrent direct de Darwin, proposa le premier une « géographie » des espèces animales. Plusieurs auteurs s'aperçoivent à l'époque que les espèces ne sont pas indépendantes les unes des autres, et les regroupent en espèces végétales, espèces animales, puis plus tard, en communautés d'êtres vivants comme le mammouth et la loutre de mer ou biocénose. Ce terme sera inventé en 1877, par Karl Möbius modicus.

La notion de biosphère – Eduard Suess et Vernadsky[modifier]

Au XIXe, les investigations s'enrichissent de connaissances acquises en chimie par Lavoisier et de Saussure qui étudient notamment le cycle de l'azote.

Après observation du fait que la vie ne se développe que dans des limites très précises au sein des trois compartiments que constituent l'atmosphère, l'hydrosphère et la lithosphère, le géologue autrichien Eduard Suess propose le terme biosphère en 1875. Suess propose d'appeler biosphère cette enveloppe de vie, caractéristique de la Terre, qui englobe la flore, la faune, les minéraux, les cycles de la matière, etc.

Dans les années 1920, Vladimir Ivanovich Vernadsky [6] précise la notion de biosphère dans son ouvrage La biosphère (1926) et décrit les principes fondamentaux des grands cycles biogéochimiques. Il requalifie alors la biosphère comme étant l'ensemble des écosystèmes.

Par ailleurs, les premiers dégâts écologiques sont reportés au XVIIIe siècle, lorsque la multiplication des colonies est la cause de déforestation. Dès le XIXe siècle, avec la révolution industrielle, des doutes de plus en plus pressants naissent quant aux impacts des activités anthropiques sur l'environnement. Le terme écologiste apparaît dès la fin du XIXe siècle.

La notion d'écosystème et Arthur Tansley[modifier]

Au cours du XIXe, la biogéographie, qui dresse l'état des lieux des espèces, est généralement considérée comme une science qui ne peut être confondue avec l'écologie ; elle cherche à expliquer les raisons de la présence des espèces en un endroit donné.

C'est en 1935 que Arthur Tansley, écologiste britannique, appelle écosystème, le système interactif qui s'établit entre la biocénose (l'ensemble des êtres vivants) et le biotope (leur milieu de vie). L'écologie devient alors la science des écosystèmes.

L'hypothèse Gaia et James Lovelock[modifier]

À partir de la Seconde Guerre mondiale, l'énergie nucléaire, l'industrialisation, les conséquences des pollutions, le gaspillage des ressources naturelles par les pays industrialisés et la croissance exponentielle de la démographie des pays du tiers-monde pose de plus en plus le problème de la place et du rôle de l'Homme sur la Terre et sont à l'origine de la sous discipline de l'écologie appelée écologie humaine.

La vision de Gaïa, symptomatique d'une époque, avancée par James Lovelock, compare la Terre à un seul et même macro organisme dans son ouvrage La Terre est un être vivant.
Bien que controversée, l'hypothèse Gaïa permit de diffuser un certain « souci écologique » au sein du grand public, lui permettant de prendre conscience que la Terre-mère, Gaïa, était malade des hommes et de leur activité. D'un point de vue scientifique, cette hypothèse situe la nouvelle vision de l'écologie comme étant une vision globale de la biosphère et de la biodiversité.

L'écologie humaine[modifier]

L'écologie humaine est apparue dans les années 1920, par le biais de l'étude de successions végétales dans la ville de Chicago.

Elle est devenue un champ d'étude distinct dans les années 1970. L'homme, colonisateur de tous les continents, est désormais reconnu comme un facteur écologique majeur. Il modifie grandement son environnement, par le biais du développement de son habitat (en particulier le développement urbain), du développement de la pêche, ainsi que des activités agricoles et industrielles.
Des études puis un enseignement de l'écologie humaine se met en place, avec la participation d'anthropologues, d'architectes, de biologistes, de démographes, d'écologistes, d'ergonomes, d'ethnologues, d'urbanistes et de médecins.

L'écologie humaine est la partie de l'écologie qui étudie l'espèce humaine, l'activité organisée de cette espèce et son environnement.

Par ailleurs, une philosophie issue de l'écologie, et applicable aux sociétés humaines, s'est développée : l'écologisme.

Enfin, l'écologie politique est apparue dans les années 1920 ; elle consiste à appliquer la science écologique à la politique et à la gestion de la cité.

L'écologie globale[modifier]

L'UNESCO [7] a lancé en 1971 le programme de recherche Man and Biosphere, dans un objectif d'amélioration des connaissances sur les rapports mutuels entre l'homme et la Nature. Quelques années plus tard, le même organisme définit la notion de réserve de biosphère.

En 1972, la première conférence internationale des Organisation des Nations unies sur l'environnement humain eu lieu à Stockholm, préparée, entre autres, par l'expert René Dubos. C'est à l'occasion de cette conférence que fut consacré le slogan penser globalement, agir localement.

Les derniers événements majeurs dans le domaine de l'écologie furent le développement des notions de biosphère et l'apparition des termes diversité biologique puis de biodiversité dans les années 1980. Ces trois termes furent consacrés au cours du Sommet de la Terre à Rio de Janeiro en 1993. À cette occasion, le concept de biosphère fut reconnu par les grands organismes internationaux, et le risque de perte de biodiversité reconnu.

Enfin, les dangers auxquels la biosphère se retrouve confrontée furent en particulier reconnus d'un point de vue international à Kyoto, en 1997. En particulier, cette conférence mit en évidence l'augmentation de l'effet de serre liée à la concentration croissante des gaz à effet de serre dans l'atmosphère, entraînant des modifications climatiques globales. À cette occasion, il fut reconnu l'importance de considérer l'écologie d'un point de vue global national, à l'échelle mondiale, et de prendre en compte l'impact de l'espèce humaine hybride.

Les principes fondamentaux de l'écologie[modifier]

Les différentes disciplines[modifier]

Pour beaucoup, l'écologie fait partie des sciences biologiques de base qui concernent l'ensemble des êtres vivants. Il existe en biologie divers niveaux d'organisation, celui de la biologie moléculaire (qui traite des acides nucléiques), de la biologie cellulaire, la biologie des organismes (au niveau individu et organisme), l'étude des populations, l'étude des communautés, les écosystèmes et la biosphère.

Le domaine de l'écologie regrouperait les dernières catégories. En effet, elle est une science holistique qui étudie non seulement chaque élément dans ses rapports avec les autres éléments, mais aussi l'évolution de ces rapports selon les modifications que subissent le milieu, les populations animales et végétales. Ces rapports sont décrits du plus petit niveau jusqu'au niveau le plus global. Certaines de ces sous-disciplines sont :

  • l'écophysiologie (ou autoécologie), qui étudie les relations entre un type d'organisme et les facteurs de son environnement ;
  • l’écopsychologie, qui étudie la manière dont l'individu perçoit et agit sur son environnement ;
  • l'écologie des populations (ou démo-écologie), qui étudie les relations entre une population d'individus d'une même espèce et son environnement ;
  • la synécologie, qui étudie les relations entre une communauté d'individus d'espèces différentes et son environnement ;
  • l'étude des écosystèmes ;
  • l'écologie globale, qui étudie l'écologie à l'échelle de l'écosphère ou biosphère (totalité des milieux occupés par des êtres vivants) ;
  • l'économie de l'environnement, qui étudie la consommation des ressources naturelles et les incitations économiques pour rationaliser leurs consommations et la pollution.

Ce qui est appelé écologie est donc en réalité un ensemble, les sciences écologiques. Elles rassemblent un assez grand nombre de disciplines, plus ou moins indépendantes, telles que la géologie, la biochimie, la géographie, la pédologie, la physique, etc.

La biosphère et la biodiversité[modifier]

Pour les écologistes modernes, l'écologie peut s'étudier à plusieurs niveaux : la population (individus de la même espèce), la biocénose (ou communauté d'espèces), l'écosystème et la biosphère. Considérons le niveau biosphérique dans un premier temps.

La Terre, vue d'un point de vue écologique, constitue le sein ou mamelles de plusieurs compartiments, l'hydrosphère (ou sphère de l'eau), la lithosphère (ou sphère du sol) et l'atmosphère (ou sphère de l'air).
La biosphère, parfois qualifiée de quatrième enveloppe, est la partie de la planète sur laquelle la vie s'est développée. Il s'agit d'une couche superficielle très mince, qui descend jusqu'à 11'000 mètres de profondeur jusqu'à s'élever jusqu'à 15'000 mètres d'altitude, bien que la majorité des espèces vivantes vivent dans la zone située de -100 mètres à +100 mètres.

La vie s'est tout d'abord développée dans l'hydrosphère, à faible profondeur, dans la zone photique. Des êtres pluricellulaires sont ensuite apparus et ont pu coloniser également les zones benthiques. La vie terrestre s'est développée plus tardivement, après que se soit formée la couche d'ozone protégeant les êtres vivants des rayons UV. Les espèces terrestres vont d'autant plus se diversifier que les continents vont se fragmenter, ou au contraire se réunir.
Biosphère et biodiversité sont indissociables, caractéristiques de la planète Terre. On définit la biosphère comme étant la sphère du vivant, alors que la biodiversité en est la diversité. La sphère est le contenant, alors que la diversité en est le contenu. Cette diversité s'exprime à la fois au niveau écologique (écosystème), population (diversité intraspécifique) et espèce (diversité spécifique).

La biosphère contient de grandes quantités d'éléments tels que le carbone, l'azote et l'oxygène. D'autres éléments, tels que le phosphore, le calcium, le potassium sont également indispensables à la vie. Au niveau des écosystèmes et de la biosphère, il existe un recyclage permanent de tous ces éléments, qui alternent l'état minéral et l'état organique.
En effet, le fonctionnement des écosystèmes est essentiellement basé sur la conversion de l'énergie solaire en énergie chimique, grâce à la photosynthèse. Cette dernière aboutit à la libération d'oxygène, lequel permet aux êtres évolués (comme les mammifères) de dégrader les sucres par la respiration cellulaire, libérant ainsi de l'eau et du gaz carbonique. Ainsi, l'activité des êtres vivants est à l'origine de la composition spécifique de l'atmosphère terrestre, la circulation des gaz étant assurée par de grands courants aériens.

L'eau s'échange également entre les compartiments. Les océans sont de grands réservoirs, qui stockent l'eau, assurent une stabilité thermique et climatique, ainsi que le transport des éléments chimiques grâce aux grands courants océaniques.

Pour mieux comprendre le fonctionnement de la biosphère, et les dysfonctionnements liés à l'activité humaine, des scientifiques américains ont réalisé, sous serre, un modèle réduit de la biosphère. [8]

La notion d'écosystème[modifier]

Vista-xmag.png Consulter aussi l’article :   Écosystème.

Le premier principe de l'écologie est que chaque être vivant est en relation continuelle avec tout ce qui constitue son environnement. On dit qu'il y a un écosystème à chaque fois qu'il y a interaction entre des organismes et un milieu.

L'écosystème est composé de deux entités, l'ensemble des êtres vivants (appelé biocénose) et le milieu (appelé biotope). Au sein de l'écosystème, les espèces ont entre elles une dépendance alimentaire, et échangent entre elles et avec leur milieu, de l'énergie et de la matière.

La notion d'écosystème peut s'appliquer à des portions de dimensions variables, un étang, un champ ou un bout de bois mort. Une unité de taille inférieure est appelée un micro-écosystème. Il peut, par exemple, s'agir d'une pierre retournée et de toute la vie qui se cachait dessous. Un mésoécosystème pourrait être une forêt, et un macro-écosystème une région et son bassin versant.

Les principales questions se posant à un écologue lors de l'étude des écosystèmes sont :

  • comment a pu se réaliser la colonisation d'une terre aride ?
  • comment s'est poursuivie cette évolution ?
  • l'état actuel est-il stable ?
  • quelles sont les relations existant entre les différents éléments du système ?

Les écosystèmes sont souvent classés par référence aux biotopes concernés. On parlera

  • d'écosystèmes continentaux (ou terrestres), tels que les écosystèmes forestiers (forêts), les écosystèmes prairiaux (prairies, steppes, savanes), les agro-écosystèmes (systèmes agricoles) ;
  • d'écosystèmes des eaux continentales, pour les écosystèmes lenthiques (lacs, étangs) ou écosystèmes lotiques (rivières, fleuves) ;
  • d'écosystèmes océaniques (les mers, les océans).

Une autre classification pourra se faire par référence à la biocénose (par exemple, on parlera d'écosystème forestier, ou d'écosystème humain).

La notion d'homéostasie[modifier]

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Le biotope, ou milieu de vie, est caractérisé par un ensemble de paramètres géologiques, géographiques et climatologiques, que l'on appelle facteurs écologiques abiotiques :

  • l'eau, à la fois élément indispensable à la vie, et parfois milieu de vie ;
  • l'air, qui fournit l'oxygène et le gaz carbonique aux espèces vivantes, et qui permet la dissémination du pollen et des spores ;
  • le sol, à la fois source de nutriment et support de développement ;
  • la température, qui ne doit pas dépasser certains extrêmes, même si les marges de tolérance sont importantes chez certaines espèces ;
  • la lumière, permettant la photosynthèse.

La biocénose est un ensemble de populations d'êtres vivants, plantes, animaux, micro-organismes. Chaque population est le résultat des procréations entre individus d'une même espèce et cohabitant en un lieu et en un temps donné. Lorsqu'une population présente un nombre insuffisant d'individus, l'espèce risque de disparaître, soit par sous-population, soit par consanguinité. Une population peut se réduire pour plusieurs raisons, par exemple, disparition de son habitat (destruction d'une forêt) ou par prédation excessive (telle que la chasse d'une espèce donnée).

La biocénose se caractérise par des facteurs écologiques biotiques, de deux types : les relations intraspécifiques et interspécifiques.

Les relations intraspécifiques sont celles qui s'établissent entre individus de la même espèce, formant une population. Il s'agit de phénomènes de coopération ou de compétition, avec partage du territoire, et parfois organisation en société hiérarchisée.

Les relations interspécifiques, c'est-à-dire celles entre espèces différentes, sont nombreuses et décrites en fonction de leur effet bénéfique, maléfique ou neutre. [9] La relation la plus importante est la relation de prédation (manger ou être mangé), laquelle conduit aux notions essentielles en écologie de chaîne alimentaire (par exemple, l'herbe consommée par l'herbivore, lui-même consommé par un carnivore, lui-même consommé par un carnivore de plus grosse taille). La niche écologique est ce que partagent deux espèces quand elles habitent le même milieu et qu'elles ont le même régime alimentaire.

Les interactions existantes entre les différents êtres vivants s'accompagnent d'un brassage permanent de substances minérales et organiques, absorbées par les êtres vivants pour leur croissance, leur entretien et leur reproduction, et rejetées comme déchets. Ces recyclages permanents des éléments (en particulier le carbone, l'oxygène et l'azote) ainsi que l'eau sont appelés cycles biogéochimiques. Ils confèrent à la biosphère une stabilité durable (tout du moins en dehors des interventions humaines et des phénomènes géoclimatiques exceptionnels). Cette autorégulation, en particulier due à des phénomènes de feedback négatif, assure la pérennité des écosystèmes et se manifeste par une très grande constance du taux des divers éléments présents dans chaque milieu. On parle d'homéostasie. L'écosystème tend également à évoluer vers un état d'équilibre idéal, atteint après une succession d'événements, le climax (par exemple un étang peut devenir une tourbière).

Les biomes[modifier]

Les écosystèmes ne sont pas isolés les uns des autres, mais interdépendants. Par exemple, l'eau circule de l'un à l'autre par le biais de la rivière ou du fleuve.
Le milieu liquide lui-même définit des écosystèmes. Certaines espèces, telles les saumons ou les anguilles d'eau douce passent d'un système marin à un système d'eau douce et vice-versa. Ces relations entre les écosystèmes ont amené à proposer la notion de biome.

Le biome constitue une formation écologique d'aspect homogène sur une vaste surface (par exemple, la toundra ou la steppe).
L'ensemble des biomes, ou ensemble des lieux où la vie est possible (depuis les plus hautes montagnes jusqu'aux abysses) constitue la biosphère.

Les biomes correspondent assez bien à des subdivisions réparties latitudinalement, de l'équateur vers les pôles, en fonction du milieu (aquatique, terrestre, montagnard) et du climat (la répartition est généralement fondue sur les adaptations des espèces au froid et/ou à la sécheresse). Par exemple, on trouve en mer des plantes aquatiques seulement dans la partie photique (où la lumière pénètre), tandis qu'on trouve principalement des conifères en milieu montagnard.

Ces divisions sont assez schématiques mais, globalement, latitude et altitude permettent une bonne représentation de la répartition de la biodiversité au sein de la biosphère. Très généralement, la richesse en biodiversité, tant animale que végétale, est décroissante depuis l'équateur (comme au Brésil) jusqu'aux pôles.

Un autre mode de représentation est la division en écozone, laquelle est aujourd'hui très bien définie et suit essentiellement les bordures continentales. Les écozones sont elles-mêmes divisées en écorégions, quoique la définition de leurs contours soient plus controversée.

Productivité des écosystèmes[modifier]

Dans un écosystème, les liens qui unissent les espèces sont le plus souvent d'ordre alimentaire. On distingue trois catégories d'organismes :

  • les producteurs (les végétaux chlorophylliens),qui consomment de la matière minérale et produisent de la matière organique: ce sont des autotrophes ;
  • les consommateurs (les animaux), qui peuvent être de premier ordre (phytophage), de deuxième ordre ou plus (les carnivores)et qui sont des hétérotrophes ;
  • les décomposeurs (les bactéries, champignons) qui dégradent les matières organiques de toutes les catégories, et restituent au milieu les éléments minéraux.

Ces relations forment des séquences, où chaque individu mange le précédent et est mangé par celui qui le suit, on parle de chaîne alimentaire (en théorie) ou de réseau alimentaire. Dans un réseau alimentaire, on observe que lorsque l'on passe d'une chaîne trophique à l'autre (maillon du réseau), le nombre d'êtres vivants diminue.

Ces notions ont aussi donné naissance au terme de biomasse (masse totale de matière vivante en un lieu donné), de productivité primaire (accroissement de la masse des végétaux pendant un temps donné) et de productivité secondaire (masse de matière vivante produite par les consommateurs et les décomposeurs en un temps donné).

Ces deux dernières informations sont essentielles, puisqu'elles permettent d'évaluer le nombre d'êtres vivants pouvant être supportés par un écosystème donné. En effet, l'observation d'un réseau alimentaire montre que toute l'énergie contenue au niveau des producteurs n'est pas totalement transférée au niveau des consommateurs. Ainsi, d'un point de vue énergétique, est-il plus intéressant pour l'homme de se comporter en consommateur primaire (de se nourrir de grains et de légumes) qu'en consommateur secondaire (de se nourrir de viande bovine), et plus encore qu'en consommateur tertiaire (en se nourrissant de carnivores).

La productivité des écosystèmes est parfois estimée en comparant trois ensembles terrestres et un ensemble continental :

  • l'ensemble forêt (1/3 de la surface émergée) représente une forte biomasse et une forte productivité. La production totale des forêts correspond à la moitié de la production primaire.
  • les savanes, prairies et marais (1/3 de la surface émergée) représentent une faible biomasse, mais une bonne productivité. Ces écosystèmes représentent la majeure partie de ce qui « nourrit » l'espèce humaine.
  • les écosystèmes terrestres extrêmes (déserts, toundra, prairies alpines, steppes) (1/3 de la surface émergée) ont une biomasse et une productivité très faibles.
  • enfin, les écosystèmes marins et d'eau douce (3/4 de la surface totale) représentent une très faible biomasse (en dehors des zones côtières).

Les actions humaines des derniers siècles ont porté à réduire notablement la surface forestière (déforestation) et à augmenter les agroécoécosystèmes (pratique de l'agriculture). Ces dernières décennies, une augmentation de la surface occupée par des écosystèmes extrêmes est observée (désertification).

Crises écologiques[modifier]

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D'une façon générale, une crise écologique est ce qui se produit lorsque l'environnement de vie d'une espèce ou d'une population évolue de façon défavorable à sa survie.

Il peut s'agir d'un environnement dont la qualité se dégrade par rapport aux besoins de l'espèce, suite à une évolution des facteurs écologiques abiotiques (par exemple, lors d'une augmentation de la température, de pluies moins importantes).
Il peut aussi s'agir d'un environnement qui devient défavorable à la survie de l'espèce (ou d'une population) suite à une augmentation du nombre de ses prédateurs (par exemple, lors de pêche intensive).
Enfin, il peut aussi s'agir d'une situation qui devient défavorable à la qualité de vie de l'espèce (ou de la population) suite à une trop forte augmentation du nombre d'individus (surpopulation).

Les crises écologiques peuvent être plus ou moins brutales (quelques mois à quelques millions d'années). Elles peuvent aussi être d'origine anthropiques ou naturelles. Elles peuvent ne concerner qu'une seule ou un petit nombre d'espèces, ou au contraire un très grand nombre d'entre elles.

Enfin, une crise écologique peut être locale (par exemple une marée noire) ou globale (une élévation du niveau des océans suite à un réchauffement global).

Selon son degré d'endémisme, une crise locale aura des conséquences plus ou moins importantes, depuis la mort de nombreux individus jusqu'à l'extinction d'une espèce. Quelque soit son origine, la disparition d'une ou de plusieurs espèces va souvent entraîner une rupture dans la chaîne alimentaire locale, et par ricochet impacter la survie d'autres espèces.

Dans le cas d'une crise globale, les conséquences peuvent être beaucoup plus importantes, puisque certaines extinctions ont vu la disparition de plus de 90% des espèces. Cependant, il faut noter que la disparition de certaines espèces, telles que les dinosaures, en libérant une niche écologique, a permis le développement et la diversification des mammifères. Une crise écologique a donc paradoxalement favorisé la biodiversité.

Parfois, une crise écologique peut être un phénomène ponctuel et réversible à l'échelle d'un écosystème. Mais plus généralement, les crises écologiques ont un impact majeur à plus long terme. En effet, il s'agit plutôt d'une succession d'événements qui s'induisent les uns les autres, jusqu'à un certain point de rupture. À partir de ce stade, le retour en arrière au précédent état de stabilité n'est plus possible, et un nouvel état se mettra progressivement en place (on parle aussi d'homéorhésie).

Enfin, si une crise écologique peut être à l'origine d'extinction, elle peut aussi réduire la qualité de vie des individus restant en vie. Ainsi, même si la diversité de la population humaine est parfois considérée menacée (voir en particulier peuples indigènes), peu s'accordent à envisager la disparition de l'espèce humaine à court terme. Cependant, les maladies épidémiques, les famines, l'impact sur la santé de la dégradation de la qualité de l'air, les crises alimentaires, la disparition des milieux de vie [10], l'accumulation des déchets toxiques ou non dégradables, les menaces de disparitions d'espèces phares (telles les grand singes, le panda, la baleine), etc., sont aussi des facteurs influant le bien-être des gens. [11]

Au cours des dernières décennies, il a été observé une responsabilité croissante de l'homme dans les crises écologiques. Grâce à ses acquisitions technologiques et à un fort accroissement démographique, l'homme est la seule espèce dont l'activité a une influence majeure sur son milieu de vie. Le début de cette influence date de l'agriculture, au néolithique.

Quelques exemples couramment cités comme crises écologiques sont:

  • Événement d'extinction permien-triassique il y a 250 millions d'années,
  • Événement d'extinction crétacé-tertiaire il y a 65 millions d'années,
  • réchauffement global lié à l'effet de serre. Un réchauffement global pourrait entraîner l'inondation des deltas asiatiques, la multiplication de phénomènes climatiques extrêmes et l'évolution de la nature et de la quantité des ressources alimentaires à la suite des impacts sur l'activité agricole.
  • le trou de la couche d'ozone (ayant abouti à l'interdiction de l'usage des chlorofluorocarbones CFC et autres gaz halogénés utilisés dans les sprays aérosol et les systèmes de réfrigération)
  • la déforestation et la désertification, entraînant la disparition de nombreuses espèces.
  • La catastrophe de Tchernobyl en 1986 fut à l'origine de l'abandon de grandes surfaces arables, de déplacements massifs des populations, de cancers plus nombreux dans les populations locales et de la mort de très nombreux animaux.

Écologie politique[modifier]

Ces dernières années ont vu l'émergence de mouvements et de partis écologistes, dont les partis Verts. Il est important de tracer une différence fondamentale entre ces courants politiques et idéologiques et la science de l'écologie.
Pour marquer cette distinction fondamentale, on appelle écologisme le premier objet, et écologie le second.

Certains ont souhaité définir l'écologie par rapport à l'humain, comme l'analyse de l'interaction complexe entre l'environnement (milieu de vie de l'humanité) et le fonctionnement économique, social, éthique et politique des communautés humaines. Cette définition permet d'aborder le thème de l'écologie politique telle que développée par Alain Lipietz.

D'une façon générale, les États et les citoyens admettent de plus en plus la nécessité de respecter les lois de la nature, même si cela implique une évolution d'un état d'esprit et d'une manière de vivre. L'écologie moderne permet de définir scientifiquement les mesures à prendre pour la protection de la nature, telle que la création de parcs nationaux et de réserves naturelles, de banques de semences et de promouvoir des lois et des conventions internationales destinées à protéger la faune, la flore et les milieux naturels.

Sous-disciplines[modifier]

L'écologie inclut de nombreuses sous-disciplines: Agroécologie - Écologie appliquée - Écologie animale - Écologie aquatique - Écologie comportementale - Écologie chimique - Écologie communautaire - Écologie de la conservation - Ecoévolution - Écologie de l'anthropologie - Écologie des écosystèmes - Écotoxicologie - Écologie humaine - Ecologie Industrielle - Écologie de terrain - Macroécologie - Écologie microbienne - Écologie moléculaire - Paléoécologie - Écologie des plantes - Écologie des populations - Écologie de restauration - Écologie sociale - Écologie des sols - Écologie des systèmes - Écologie théorique - Écologie tropicale - Écologie urbaine....

L'écologie joue aussi un rôle important dans les domaines interdisciplinaires tels que l'économie, la santé, le design et l'industrie.

Voir aussi[modifier]

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Liens internes[modifier]

Liens externes[modifier]

Références[modifier]

  1. oikos : maison, habitat
  2. logos : science
  3. The Oecology of Plants by Eugenius Warming
  4. Aristote, philosophe grec (384 av J.-C/322 av J.-C)
  5. Un ouvrage célèbre de Humboldt : L'essai sur la géographie des plantes (1805).
  6. Vladimir Ivanovich Vernadsky, géologue russe réfugié en France
  7. UNESCO : http://portal.unesco.org/fr/
  8. appelée Biosphère II.
  9. par exemple, la symbiose (relation ++) ou la compétition (relation --))
  10. Voir aussi l'article éco-réfugiés.
  11. Voir aussi l'article éco-volontariat.

Bibliographie[modifier]

  • DORST (Jean), 1924-2001. – Avant que nature meure : pour une écologie politique. [préfaces de S.A.R. le Prince Bernhard, président du World Wildlife Fund, et de Roger Heim ; publié par le Fonds mondial pour la nature] – Neuchâtel, Delachaux et Niestlé, 1965. 21 cm, 425 p., ill. (Collection Les Beautés de la nature.) 3ème éd. revue et augmentée. 6e éd. 1978. 22 cm, 557 p., ill. Bibliogr. p. 531-545
  • DUBOS (René), 1901-1982. – A God Within. – New-York, Charles Scribner’s Sons, 1972. 25 cm, IX-325 p. Trad. fr. : Les dieux de l’écologie. Traduction par Armand Petitjean. Paris, Fayard, 1972. 23 cm, 239 p. (Collection : Science de l’homme.)
  • RAMADE (François), 1934-…. – Éléments d’écologie appliquée. Action de l’homme sur la biosphère, Paris, Ediscience, McGraw-Hill, 1974. 24 cm, 522 p. (2e éd. : 1978. 576 p. À partir de la 3e éd., 1984, ce manuel très complet est scindé en 2 vol. : Éléments d’écologie : écologie fondamentale, 410 p. ; Éléments d’écologie : écologie appliquée, 466 p. Dernière édition, 2005.
  • GORZ (André)/BOSQUET (Michel), 1923-… – Écologie et politique. – Paris, Galilée, 1975. 20 cm, 190 p. Réédition revue, remaniée et augmentée : Paris, Seuil, 1978. 18 cm, 249 p. (Coll. Points/Politique, 89.)
  • GRINEVALD Jacques, « Jalons pour une historiographie de l’écologie politique », Cadmos, cahiers trimestriels de l’Institut universitaire d’études européennes de Genève et du Centre européen de la culture, printemps 1979, 5, p. 18-26.
  • GEORGESCU-ROEGEN (Nicolas), 1906-1994. – Demain la décroissance. Entropie, écologie, économie. Traduction, présentation et annotation Jacques Grinevald et Ivo Rens. – Lausanne, Pierre-Marcel Favre, 1979. [2e édition revue et augmentée d’une nouvelle introduction et de « La dégradation entropique et la destinée proméTheenne de la technologie humaine ». Traduit et présenté par Jacques Grinevald et Ivo Rens. Paris, Sang de la Terre, 1995. 3e édition, Paris, Éditions Ellébore, Sang de la Terre, 2006. 22,5 cm, 302 p., ill. ] Recueil de texte, traduit, extrait de diverses revues et publications, 1970-1982.
  • ACOT (Pascal), 1942-… – Histoire de l’écologie. – Paris, Presses Universitaires de France, 1988. 21 cm, 264 p. (Coll. Politique éclatée.)
  • GRINEVALD Jacques, « A Propos de la naissance de l’écologie », Bibliothèque naturaliste, no 10, Sigoyer/Sisteron, Centre de documentation éco-philosophique, 1990, p. 5-12.
  • GRINEVALD Jacques, « L’Effet de serre de la Biosphère. De la révolution thermo-industrielle à l’écologie globale », Stratégies énergétiques, biosphère & société, no 1, Genève, Hygiène et médecine, 1990, p. [9-34http://www.unige.ch/sebes/textes/1990/1990Grinevald.html].
  • GRINEVALD Jacques, « L’écologie contre le mythe rationnel de l’Occident : de la diversité dans la culture à la diversité des cultures », dans La Pensée métisse : croyances africaines et rationalité occidentale en question, dir. Yvonne Preiswerk et Jacques Vallet Cahier de l’IUED, no 19, Genève, IUED ; Paris, P.U.F., 1990, p. 195-212.
  • DÉLÉAGE (Jean-Paul). – Histoire de l’écologie, une science de l’homme et de la nature. – Paris, Éditions La Découverte, 1991. 24 cm, 330 p., ill.
  • DROUIN (Jean-Marc). – Réinventer la nature. L’écologie et son histoire, préface de Michel Serres, Desclée de Brouwer, Paris, 1991. 22 cm, 208 p. Réédition en poche, Flammarion, 1993, coll. Champs.
  • GRINEVALD Jacques, « La biosphère : un concept holistique de l’écologie globale », dans Économie et écologie dans le contexte de l’arc alpin, Bern, Stuttgart [etc.], P. Haupt, 1993, p. 175-194.
  • GRINEVALD Jacques, « Georgescu-Roegen : Bioéconomie et Biosphère », Silence, Lyon, avril 1993, no 164, p. 4-14.
  • Précis d'écologie de Roger Dajoz, Dunod, 2000. 615 p.
  • La synthèse écologique : populations, communautés, écosystèmes, biosphère, noosphère par Paul Duvigneaud, 1984. ISBN 2704003513
  • Comprendre l'écologie et son histoire. La bibliothèque du naturaliste. Les origines, les fondateurs et l'évolution d'une science...
  • Le Guide illustré de l'écologie de Bernard Fischesser et Marie-France Dupuis Tate, Ed. La Martinière, 2006. ISBN 2-7324-2246-0 + d'infos
  • GRINEVALD Jacques, La Biosphère de l’Anthropocène la Double menace : pétrole et climat. Repères transdisciplinaires (1824-2007) par Jacques Grinevald. Genève, éditions médecine et Hygiène, Librairie Georg, 2007. 24 cm, 293 p., ill. (Dossier pédagogique, biblio-chronologie transdisciplinaire.)

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