Silence on vaccine
Silence on vaccine | |
Fichier:Affiche Silence-on-vaccine affiche.png | |
Affiche du film
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Titre original | Silence on vaccine |
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Réalisation | Lina B. Moreco |
Scénario | Lina B. Moreco |
Musique | Benoît Pimont (France) |
Photographie | François Vincelette Yoan Cart (France) |
Montage | Dominique Sicotte (image) Luc Mandeville (son) Anton Fischlin (son) |
Production | Yves Bisaillon (ONF) |
Société de production | Une production de l’Office national du film du Canada, En coproduction avec Play Film. En collaboration avec Planète et France 5. Avec la participation du Centre national de la cinématographie. |
Genre | Documentaire |
Durée | 86 minutes |
Sortie | 2009 |
Langue(s) originale(s) | Français |
Pays d’origine | Une coproduction Canada-France |
Sommaire
Sypnosis
De nos jours, l’enfant nord-américain reçoit environ 48 doses de 14 vaccins différents avant l’âge de six ans, soit le double du nombre prescrit 25 ans auparavant.
Des recherches en cours semblent indiquer que la vaccination serait directement responsable de désordres immunitaires ou neurologiques chez certaines personnes prédisposées génétiquement ou neurologiquement à mal réagir aux composantes des vaccins. Autisme, sclérose en plaque, syndrome de Guillain-Barré, myofasciite à macrophages, encéphalites, paralysies, neuropathies et autres; la liste des maladies répertoriées indique bien la gravité de la situation.
Avec Silence, on vaccine, Lina B. Moreco trace un portrait inquiétant de cette problématique qui touche l’ensemble de la société. Tourné au Québec, en France et aux États-Unis, son documentaire souligne l’ampleur du phénomène. Outre les victimes, les familles et les citoyens, des chercheurs de haut niveau donnent leur avis sur la question et aident à démythifier les processus complexes régissant les effets secondaires de la vaccination.
Loin de rejeter les avantages indéniables et largement documentés de la vaccination pour l’ensemble de la population, Silence, on vaccine met en lumière la nécessité de soutenir des recherches pour mieux comprendre les effets à long terme des vaccins et ainsi mieux protéger la minorité à risque. Ce documentaire profondément humain soulève une question aussi fondamentale que troublante : combien de personnes peut-on accepter de sacrifier dans le silence au nom du bien commun?
Motivations de la réalisatrice
« Il y a cinq ans, une famille québécoise m’a raconté l’histoire de leur petite fille qui, à l’âge de quatre mois, a vécu un choc neurologique grave à la suite de sa vaccination avec le DTaP. Née avec une microcéphalie, elle se développait presque normalement, puis, quarante-cinq minutes après l’inoculation du vaccin, elle s’est retrouvée à l’urgence où elle est restée pendant plusieurs jours. À partir de ce moment, elle a régressé à un degré zéro de développement, celui d’un enfant naissant, un niveau qu’elle n’a jamais dépassé par la suite.À cette époque, j’ignorais qu’on pouvait connaître une si vive réaction à la vaccination. J’ai donc entamé une recherche pour en savoir davantage. J’étais plutôt sceptique. Au bout de quelques mois, j’ai compris que la petite fille n’était pas un cas rare, qu’elle faisait partie d’un sombre tableau qui intégrait plusieurs personnes au Canada et ailleurs dans le monde. Ces victimes ne représentent peut-être qu’un petit nombre, ce petit 0,01 % si souvent évoqué par les organismes de santé publique lorsqu’il est question des risques de séquelles graves, mais elles sont des vies humaines.
Pour moi, elles n’étaient plus ces chiffres silencieux, ces presque rien, elles étaient des enfants, des adolescents et des adultes. Des victimes atteintes de sclérose en plaque, d’autisme régressif, de Guillain Barré, de paralysie générale, c’est-à-dire de troubles immunologiques ou neurologiques. Certaines d’entre elles étaient mortes. Elles payaient de leur santé le risque du bénéfice des vaccins.
Ce sont des histoires de vies cachées.
En fait, pour les experts en santé publique, « il n’existe pas de preuve scientifique établissant hors de tout doute une relation de cause à effet entre la vaccination et les maladies dont ces personnes sont affligées». Conséquemment, pour établir le lien de causalité, les personnes malades doivent s’armer d’un avocat, étaler leur histoire en justice, confronter les experts de l’industrie pharmaceutique et prouver aux organismes de santé publique que le vaccin a détérioré leur santé. C’est chaque fois le combat entre David et Goliath dont les médias parlent peu.
J’ai réalisé ce film pour briser le silence.
Si des populations entières doivent pouvoir profiter des bénéfices de la vaccination, n’est-il pas essentiel que la société protège et porte secours à ces victimes qui incarnent l’inévitable pourcentage de risque en principe assumé? Est-il acceptable de continuer à les abandonner sans recherche adéquate, sans recours médical et sans soutien social? Est-il normal que le principe de responsabilité disparaisse quand vient le temps de reconnaître qu’une pratique médicale blesse au lieu de protéger?
Faire ce film me paraissait essentiel, car d’ici cinq ans, on prévoit que les enfants recevront autour d’une centaine de doses de virus vaccinaux et que les adultes pourraient en recevoir tout autant au cours de leur vie. Le sida, la grippe, le SRAS, la grippe aviaire, certains cancers, l’obésité, la diarrhée et autres maladies du corps auront bientôt leur vaccin. »
— Lina B. Moreco
Réactions
- « Ce documentaire fait beaucoup parler, c'est un sujet(...) qui nous touche tous. »Christiane Charette, Radio-Canada
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Voir aussi
Liens internes
Liens externes
- Site Web du reportage sur Onf.ca
- Vidéo du reportage
- Blogue de la réalisatrice - Vous y trouverez une grande partie de sa recherche.
- Programme d’indemnisation des victimes de la vaccination (Santé et services sociaux du Québec)
- Le coin Bio - Entrevue avec la réalisatrice
Bibliographie
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Lina B. Moreco Biographie
Lina B. Moreco s’est toujours sentie préoccupée et interpellée par la société et les êtres humains qui la tissent. «J’ai commencé à faire du cinéma documentaire parce que c’était le meilleur moyen à ma disposition pour comprendre la société et ses besoins » précise-t-elle pour mieux définir son travail de cinéaste.
Dès 1989, alors qu’elle effectue ses études de cinéma à l’université Concordia, son premier court métrage de fiction Pollution de famille remporte le prix de la relève universitaire de l'Académie canadienne du cinéma. Par la suite, elle complète une maîtrise en cinéma et tourne De l'autre côté du monde (1990) qui trace le portrait de quatre enfants mésadaptés socio-affectifs. Dès cette période, Lina B.. Moreco décide de se consacrer principalement aux documentaires, s’intéressant plus particulièrement à la notion d’éthique sociale. Ses films visent notamment à mettre en lumière la façon dont les êtres les plus vulnérables sont traités au sein de la société et de nos institutions.
Primé par Sida-secours et Radio-Québec, Vivre à mort (1992) explore la réalité des personnes itinérantes alors que La Mort des masques (1995) s’attarde au sort des prisonniers réhabilités. Évitant les pièges du voyeurisme, la cinéaste veut aller au fond des choses : «Je ne porte pas un regard extérieur sur ces problématiques. J’aborde les sujets qui m’inquiètent personnellement.»
Dans la foulée de son documentaire Croire (1997) qui récolte le prix du jury au festival documentaire HOT DOC’S, et qui propose un questionnement sur la foi et l’invention de Dieu, son attention se porte naturellement sur un sujet encore tabou : le droit de mourir dignement et librement pour les grands souffrants. Elle signe Mourir pour soi en 2002 et effectue une tournée au Québec au cours de laquelle elle rencontre des parents qui attirent son attention sur le sort des enfants malades. Son film fut en nomination au prix Gémeaux pour le meilleur documentaire.
Les révélations bouleversantes d’un médecin la convainquent ensuite de l’urgence et de la nécessité de tourner un documentaire sur les conséquences dramatiques de l’acharnement thérapeutique en pédiatrie. Elle dévoile ainsi cette réalité méconnue au grand jour avec le troublant Médecine sous influence (2004) qui récolte le prix Gémeaux du « Meilleur documentaire à caractère scientifique et est en nomination pour le Gémeaux de la meilleure réalisation ».
Dans le cadre de la poursuite de son doctorat en sociologie, en 2003, dont la Thèse touche le domaine de la santé, elle rencontre certains parents dont les enfants ont développé des maladies neuro-immunitaires à la suite de vaccinations. Poussant son enquête un peu plus loin, elle découvre que, malgré la fréquence de tels accidents post-vaccinaux, la loi du silence continue de régner au sein de la profession médicale. Émue par le peu de recours accessibles aux victimes, elle explore ce dossier brûlant avec une redoutable efficacité dans son nouveau film Silence, on vaccine.
En même temps, elle est assistante à la réalisation, recherchiste et scénariste pour divers projet documentaire tel que : Le voyage inachevé ( 2000), La part du Sud (2004), et Ça tourne dans ma tête (2008).
Lina B. Moreco ne craint pas d’aborder des thèmes controversés et de remettre en question les certitudes de l’establishment. Elle se considère comme un porte-voix au service de gens qui, malgré leur détermination, sont souvent mal outillés pour sensibiliser la population à certains problèmes sociaux. « L’important pour moi, c’est de leur donner la parole, d’ouvrir la porte à ceux et celles qu’on écoute peu ou pas. » conclut la cinéaste documentaire.
Dernière mise à jour, Septembre 2009