Élevage
Cet article fait partie du Thème S'alimenter Cueillette sauvage Voir aussi : |
Nous nous concentrons ici sur l'élevage en vue de l'alimentation car les animaux domestiques permettent de transformer des matières qui ne seraient pas toujours directement assimilables par l'homme. Les animaux qui transforment le mieux la cellulose des végétaux sont les ruminants, grâce à leur appareil digestif : la panse ou le rumen avec une action mécanique et microbienne.
Les herbivores ruminants sont la vache, le mouton et la chèvre (parfois dite "la vache du pauvre")
Les non ruminants sont le lapin (le cheval): ils digèrent eux aussi la cellulose mais n'ont qu'un seul estomac comme nous et la transformation se fait surtout au niveau de l'intestin grêle
Et vient ensuite le porc : dans la mesure où il mange à peu près tout ce que l'humain est capable de digérer, son élevage représente un impact sur les ressources alimentaires possibles dans un environnement local donné ; son avantage est que tout se mange dans le porc.
Ensuite nous avons les volailles...
Sommaire
- 1 Les volailles
- 1.1 Les volailles à œufs
- 1.2 Les volailles à viandes
- 1.3 Entretenir l'élevage et le pérenniser
- 2 Les porcs
- 3 Les moutons
- 4 Les chèvres
- 5 Le cas particulier des chevaux
- 6 Témoignez de vos expériences en matière d'élevages
- 7 Voir aussi
Les volailles
Les volailles à œufs
Les poules
Élever quelques poules afin d'avoir des œufs frais quotidiennement est à la portée de tous, à condition d'avoir un minimum de terrain à leur offrir : 5 à 10 m² par animal minimum. L'idéal est de diviser un grand terrain en deux et d'y alterner la présences des poules afin de permettre à la végétation de repousser. En dehors des aliments que vous leur donnez quotidiennement, les poules mangent tout ce qu'elles trouvent : herbes, fleurs, fruits, insectes, serpents, lézards et même parfois un oisillon ou un petit rongeur si ce dernier n'est pas assez rapide pour leur échapper !
Dans l'élevage en batterie : les carcasses des poules pondeuses servent à confectionner des bouillons, des raviolis, etc. Les poussins (mâles non-productifs) sont gazés ou broyés vivants, la mort est instantanée.
Encore et toujours, la meilleure solution est d'avoir un maximum d'espace à leur offrir. Plus il y a de l'espace et moins il y a de travail pour l'éleveur. Toujours permettre aux poules de pouvoir trouver de la terre et du gravier (indispensable pour un bon fonctionnement du système digestif) : un élevage familial n'a aucun intérêt à ressembler à un élevage industriel.
Nourrir ses poules pondeuses
Pour nourrir ses poules de manière raisonnable (c'est-à-dire sans entrer dans une logique de productivité), un mélange de céréales suffit (blé, maïs, riz). Il est aussi possible de les nourrir avec des déchets de cuisine. Faire manger au poules des coquilles d'œuf permet de leur donner un apport en calcite pour que leur œufs soient résistants.
Si vos poules ont la possibilité d'aller picorer dans les champs, les prés et/ou les bois aux alentours de leur domaine, il est tout à fait envisageable de ne leur donner que du maïs afin que les œufs aient un beau jaune. En Aquitaine ainsi que dans certaines régions côtières, il est coutume de déverser dans la basse-cour des coquilles d'huîtres ou d'autres coquillages que les poules picorent, ce qui rend la coquille des œufs bien solide.
Soins à apporter aux poules
Les poules ont besoin de prendre des bains de poussière afin de se débarrasser des parasites. Pour cela, elles se débrouillent très bien toutes seules. Cependant, pendant les périodes pluvieuses, il peut être utile d'aménager une caisse à l'abri dans le poulailler remplie de terre sablonneuse (ou de sable), de cendres (en petite quantité) et d'un peu de poudre de pyrèthre ou de soufre.
Note : Ne mettez JAMAIS de vinaigre dans l'eau de boisson, avec l'esprit de soigner, ou d'éviter une maladie parasitaire. Peu importe le type de vinaigre, il s'agit d'une fausse légende, et totalement inefficace contre les vers et les parasites. Si le vinaigre est donné régulièrement, il peut provoquer une cirrhose, une décalcification du squelette, avec la mort de l'animal en point de chute...
Si vous faites de la reproduction, Contrôler les rats. Car ces mangeurs d'œufs; dévorent aussi les poussins.
Un bon poulailler pour de bons œufs !
Tout d'abord, pas besoin de se prendre la tête: les volailles ont simplement besoin d'être au sec et à l'abri des courants d'air. À partir de là, un simple appentis adossé à la maison peut suffire pour qu'elles pondent des œufs tout en restant en bonne santé.
Les règles de bases :
- Compter 20 m² pour 5 poules.
- Compter 40 cm de perchoir par poule.
- Compter 3 pondoirs pour 5 pondeuses.
- Il faut isoler le sol afin d’éviter les remontées d’humidité et de fraîcheur, un plancher surélevé à base de palettes suffit (attention, il faudra changer les palettes régulièrement), ou un bon lit de paille sur une surface béton convient également (à changer relativement souvent en fonction des dégradations).
- La surface située sous les perchoirs doit être facilement nettoyable (impératif 1 fois par semaine + désinfection 1 fois tous les mois de l’ensemble du local).
- Éviter les perchoirs trop cylindriques, des tasseaux 40x20 dont on aura rayonné les angles seront parfaits.
- Hauteur maxi des perchoirs : 1,60 m pour le plus haut.
- Hauteur des pondoirs : 40 à 50 cm. (La paille des pondoirs devra être changée au moment de la désinfection).
Les races rustiques de poules
Il existe trois grandes familles de poules, les légères, mixtes et lourdes (ou encore pondeuses, mixtes et à viande). Laquelle choisir ? Réponse de Normand : ça dépend. Les néophytes choisissent en général une race mixte plutôt rustique type Sussex ou Bresses.
Les races pondeuses
Leghorn, Wyandotte, Rhodes Island, Bourbonnaise, Orpington, Marans.
Les races mixtes
Sussex, Orpington, Gauloise, Bleue de hollande, Gâtinaise, Cou-nu, New hampsire, Chantecler.
Les races à viande
Faverolles, Orpington, Houdan.
D'autres races courantes
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Démarrer un élevage
Pour démarrer un élevage, trois possibilités s'offrent au nouvel aviculteur amateur :
- Bien s'équiper (couveuse, éleveuse, etc...) et récupérer des œufs fécondés.
- Ne rien acheter et acheter des poules prêtes à pondre ou des poulets démarrés (en fonction de la destination).
- Acheter des poussins d'un jour.
Cette dernière solution est la plus économique : au printemps, rendez-vous au marché ou dans une jardinerie ou graineterie et dirigez-vous vers les poussins. Il y a plusieurs races disponibles et le tarif est accessible (le poussin d'un jour coûte en général 0,80€). Par contre, il n'est pas encore possible de choisir le sexe, c'est pourquoi, par exemple, je conseillerais l'achat d'une quinzaine de poussins. Au final vous devriez avoir moitié poules, moitié coqs et malheureusement 30 à 40 % de perte (soit à terme 5 de chaque dans votre basse-cour).
Demandez de les choisir vous-même, et prenez les plus vigoureux, ainsi vous augmentez les chances de les garder en vie. Pensez à acheter de la nourriture pour poussin (vous la ferez vous-même l'année prochaine), une mangeoire et un abreuvoir vous devriez vous en sortir pour 20 à 25 € tout compris.
Chez vous : un coin de la maison à l'abri du froid et des courants d'air, un carton, et une simple ampoule suffiront à démarrer votre élevage. Mettez un journal au fond, vos poussin, l'eau, la nourriture, et la lampe au dessus d'eux, recouvrez afin de limiter les pertes de chaleur. Surveillez matin et soir, changez la litière une fois par jour, ne mettez que de l'eau tiède et tout devrait bien se passer.
Au bout de 3 à 4 semaines vos poussins ont changé, vous pouvez les sortir s'il fait beau, mais ne les laissez pas encore passer la nuit dehors.
À partir de 6 semaines, ils peuvent rester dehors, et d'ailleurs ils ne demandent que ça, il est d'ailleurs temps de s'occuper de vos coquelets : 2 choix possibles, l'abattage, ou la transformation en poulet.
Quant aux poules d'ici 4 à 5 mois elles vont commencer à pondre.
Les oies
Oie : De l’ancien français oe, oue « oie », issu du latin tardif auca, de même sens, dérivé du latin classique avis « oiseau ».
(Ornithologie) Oiseau palmipède aquatique, apparenté au canard mais plus gros et plus grand, vivant à l’état sauvage ou à l’état domestique.
Les cailles
Les volailles à viandes
Les pintades
Les dindes
Les canards
Entretenir l'élevage et le pérenniser
L'entretien courant
Les maladies et parasites
L'abattage
Vos coquelets ont 60 jours et pèsent environ 1kg, vos poulets âgés de 3 à 4 mois atteignent 1,5 à 2,5kg, en bref vos volailles à maturité.
En principe les volailles se saignent, à part les pigeons et éventuellement les pintades (cela leur donne un goût de gibier), elles sont soit étouffées soit étranglées.
Quatre opérations s'ensuivent : la saignée, l'ébouillantage, le plumage le vidage. Équipez-vous d'un cône (2 ou 3 postes), d'une grande lessiveuse où vous ferez bouillir de l'eau, et d'un plan de travail suffisamment grand pour le plumage et le vidage.
D'abord vous pouvez soit pincer la veine jugulaire (sous le bec) pour endormir l'animal, soit l'assommer au gourdin, soit lui tordre le cou, soit encore l'électrocuter. Une fois la bête immobile, introduisez la dans le cône, la tête doit largement dépasser, et tranchez lui la jugulaire, laisser saigner. Le cône permet de maintenir la volaille en place.
Pensez à gardez le sang, à faire sécher et à intégrer à la bouillie des pondeuses, gardez pour vous les foies, gésiers, cœurs, pour votre consommation personnelle, jeter le reste des viscères (enterrez-les et recouvrez de chaux et de terre). Les plumes peuvent être mélangées au compost.
Les porcs
Les moutons
Les chèvres
Le cas particulier des chevaux
Témoignez de vos expériences en matière d'élevages
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Voir aussi
Liens internes
Liens externes
- Élevage familial des animaux de la ferme et de la basse-cour
- Élevage familial d'animaux de basse-cour
- Comment élever les Poules
- Guide de l'éleveur débutant
Bibliographie
- Traité Rustica de la basse-cour (le) de Jean-Claude PÉRIQUET.
- Traité Rustica du petit élevage (le) de Jean-Claude PÉRIQUET.
Élevage : Quelques lumières supplémentaires...
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