Plaisir
Cet article fait partie du Thème Penser Autonomie |
Le plaisir est une donnée mal considérée dans nos sociétés occidentales ; a fortiori dans les sociétés catholiques où le sacrifice, la privation, l’ascèse, (donc la douleur, le jeûne, l'abstinence…) sont considérés comme des choses bénéfiques.
Le plaisir pourtant est un des composants essentiels de la santé et du bonheur.
Le seul « plaisir » toléré (porté aux nues, et encouragé) est celui qui passe par une consommation (culturelle, culinaire…) et n'est vraiment considéré que s'il y a été obtenu par une transaction commerciale.
L'essence du plaisir n'a pourtant rien à voir avec un quelconque commerce. Il se suffit à lui-même. Il ne se commercialise pas, il se vit.
Le désir n'est guère mieux considéré, sauf s'il s'accompagne précédemment d'une frustration (cf. publicité).
« Faire plaisir fait plaisir » pourrait être un mot d'ordre à la nouvelle attitude du XXIe siècle.
Accepter que l'attention à soi, aux autres et à la Nature participe à remplir le panier « Satisfaction » induirait chez chacune et chacun une dynamique d'éthique personnelle qui naturellement nous conduit d'une manière fluide vers ce que nous appelons le « Monde Souhaitable ».