Utilisateur:Oliver H

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Le réchauffement du climat brutal est dû en partie aux gisements de pétrole et de gaz que l'homme transforme en gaz à effet de serre. Mais ce réchauffement a aussi comme cause le méthane produit par fermentation dans les rizières (marécages) et dans les estomacs des bovins et autres animaux de ferme. Donc manger des pâtes de blé produites localement habillement accompagnées de lentilles et bien plus écolo qu'un plat de riz et de viande.

Et oui, ce sont aussi nos habitudes alimentaires qui peuvent réduire notre impact sur le réchauffement du climat. En effet, le secteur de l'agriculture représente le plus gros contributeur au réchauffement climatique (en répartissant la contribution des secteurs du transport et de l'industrie des pesticides/engrais). Par exemple, pour produire un foie de veau nourri au lait de sa mère, il a fallut réserver des hectares pour que la mère vache se nourrisse pendant toute la gestation, puis pendant l'allaitement. Mais il a aussi fallut réserver d'autres hectares pour faire pousser le maïs pour la nourrir pendant l'hiver. Et cela s'ajoute les tonnes d'eau pour irriguer ses parcelles. Réduire sa consommation de viande en préférant les volailles aux bovins est un des nombreux gestes permettant de réduire son empreinte écologique. D'autres arguments plus convaincants sur http://www.chooseveg.com/

Ce changement climatique brutal est déjà en marche et beaucoup d'espèces animales et végétales essayent de s'adapter (déclin des populations d'amphibiens et du blanchissement des coraux).

Il y a pire que ce changement climatique brutal provoqué par l'homme : la colonisation des terres arables par l'homme. En empêchant les autres espèces végétales pousser dans les champs de maïs, blé, bétraves... l'homme réduit l'espace libre aux autres plantes. En pulvérisant des pesticides, l'homme empêche les insectes de vivre sur ses terres. Et tous les terrains sont la propriété d'hommes. Et les hommes, poussés par notre système économique, transforment leurs espaces verts en champs interdits aux autres plantes et animaux. Dans le nord du Maroc (le rif), les forêts toujours plus hautes en altitude sont brûlées pour être remplacées par des champs le plus souvent de cannabis qui quelques années plus tard perdent leur terre due aux érosions de la saison de pluie. Et cette histoire se répète un peu partout dans le monde (Réunion).

L'espace de liberté des plantes et animaux se réduit comme peau de chagrin. Si ce changement climatique s'opérait il y a mille ans (à une époque où l'homme n'avait pas trop colonisé la planète), alors les plantes et les animaux auraient pu migrer. Avec toutes les (auto)routes construites, les barbelés, les pesticides, les champs et paturages interdis aux autres... comment les sangliers, les cerfs, les blaireaux, les insectes, les plantes... peuvent trouver une région climatique qui corresponde mieux à leur métabolisme.

On peut se demander depuis combien de siècles l'homme a un effet négatif sur son environnement... Depuis fort longtemps : la disparition de l'homme de Néandertal et du Mammouth lui seraient attribués. Plus proche de nous, nos ancêtres ont contribué à la suppression de grands mammifères comme l'ours, le loup ou l'aurochs.

L'avenir ? =

Peut être :