Écologisme : Différence entre versions

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L'écologisme est essentiellement issu d'une demande sociale et de la protestation contre des techniques non évaluées expérimentalement. Les partisans ou militants de l'écologisme sont les écologistes. L'écologisme peut s'exprimer sous forme d'[[association]]s, de [[mouvement]]s, voir de [[parti politique|programmes politiques]]. Le discours écologiste est parfois consédéré comme extrêmiste, car il dit remettre en cause les fondements de la société de consommation capitaliste.
 
L'écologisme est essentiellement issu d'une demande sociale et de la protestation contre des techniques non évaluées expérimentalement. Les partisans ou militants de l'écologisme sont les écologistes. L'écologisme peut s'exprimer sous forme d'[[association]]s, de [[mouvement]]s, voir de [[parti politique|programmes politiques]]. Le discours écologiste est parfois consédéré comme extrêmiste, car il dit remettre en cause les fondements de la société de consommation capitaliste.
  
Le discours écologiste est parfois assimilé au nazisme allemand, sous prétexte que les premières lois écologiques ont été promulguées par le gouvernemant nazi du troisième Reich. Cependant, beaucoup de gouvernements ont également promulgués des lois qui peuvent être qualifiées d'écologistes, et ceci depuis l'antiquité.<br>
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Les courants de pensée inspirant l'écologisme moderne proviennent majoritairement de l'Allemagne du XIX siècle, mais également de l'Angleterre victorienne et des Etats-Unis d'Amérique. Par ailleurs, l'écologisme est souvent associé aux thèses soutenues par les tenants de l'[[écologie profonde]], mais la plupart des écologistes estiment cette assimilation erronée.
La plupart des mouvements écologistes sont apparus en France dans les [[années 1970]].
 
  
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Parmi les mouvements écologistes actuels, apparus dans les [[années 1970]], la plupart sont plutôt à gauche, et prônent des valeurs de tolérance et d'ouverture.
  
Les courants de pensée inspirant l'écologisme moderne proviennent majoritairement de l'allemagne du XIX siècle, mais également de l'angleterre victorienne et des Etats-Unis d'Amérique. Par ailleurs, l'écologisme est souvent associé aux thèses soutenues par les tenants de l'[[écologie profonde]], mais la plupart des écologistes estiment cette assimilation erronée.
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Certains voient une relation entre l'écologisme et le nazisme allemand, sous prétexte que le gouvernemant nazi du Troisième Reich a promulgué des lois "écologiques". Cependant, beaucoup de gouvernements ont également promulgués des lois qui peuvent être qualifiées d'écologistes, et ceci depuis l'antiquité.
  
 
L'objectif de l'écologie consiste à comprendre le fonctionnement des [[écosystème]]s, en élaborant des théories explicatives. L'écologie consiste également à étudier l'espèce humaine et ses relations avec la biosphère dont elle dépend pour sa survie. Les informations tirées de ces études sont utilisées par les écologistes pour prendre des décisions tout en prenant en compte les implications écologiques de ces décisions.
 
L'objectif de l'écologie consiste à comprendre le fonctionnement des [[écosystème]]s, en élaborant des théories explicatives. L'écologie consiste également à étudier l'espèce humaine et ses relations avec la biosphère dont elle dépend pour sa survie. Les informations tirées de ces études sont utilisées par les écologistes pour prendre des décisions tout en prenant en compte les implications écologiques de ces décisions.
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Selon [[Nicole Jetté-Soucy]] l'écologisme serait assimilable à la "deep ecology" (ou écologie profonde), prônée par des mouvements alternatifs tels que [[Greenpeace]]. Selon elle, les écologistes, tels que [[Michel Serres]], [[Aldo Leopold]], [[Hans Jonas]] proneraient le remplacement des valeurs humanistes, jugées immorales, par des valeurs suprahumanistes et appeleraient à recourir à la force pour lutter contre les responsables de la destruction de la [[biosphère]]. Nicole Jetté-Soucy met en question la confusion existant aujourd'hui entre science, politique et morale : les hommes  suivraient-ils les préceptes écologistes parce qu'ils sont scientifiques ou parce qu'ils sont politiquement et moralement corrects ? Elle indique que les Nazis dans les années 40 pronaient le culte du corps et la marche. Elle indique également que même [[Luc Ferry]], dans Le Nouvel Ordre écologique, signale que les premières lois de l'écologisme contemporain provenaient du gouvernement nazi. De même, [[Anna Bramwell]] (dans "Ecology in the  20th century") pose la question: ''Ecology, A German disease?''. Nicole Jetté-Soucy affirme que l'écologisme devrait susciter la méfiance, car fondé sur un [[dogmatisme]] radical.
 
Selon [[Nicole Jetté-Soucy]] l'écologisme serait assimilable à la "deep ecology" (ou écologie profonde), prônée par des mouvements alternatifs tels que [[Greenpeace]]. Selon elle, les écologistes, tels que [[Michel Serres]], [[Aldo Leopold]], [[Hans Jonas]] proneraient le remplacement des valeurs humanistes, jugées immorales, par des valeurs suprahumanistes et appeleraient à recourir à la force pour lutter contre les responsables de la destruction de la [[biosphère]]. Nicole Jetté-Soucy met en question la confusion existant aujourd'hui entre science, politique et morale : les hommes  suivraient-ils les préceptes écologistes parce qu'ils sont scientifiques ou parce qu'ils sont politiquement et moralement corrects ? Elle indique que les Nazis dans les années 40 pronaient le culte du corps et la marche. Elle indique également que même [[Luc Ferry]], dans Le Nouvel Ordre écologique, signale que les premières lois de l'écologisme contemporain provenaient du gouvernement nazi. De même, [[Anna Bramwell]] (dans "Ecology in the  20th century") pose la question: ''Ecology, A German disease?''. Nicole Jetté-Soucy affirme que l'écologisme devrait susciter la méfiance, car fondé sur un [[dogmatisme]] radical.
 
  
 
'''Voir aussi'''
 
'''Voir aussi'''

Version du 11 mars 2003 à 00:18

L'écologisme est un mouvement socio-politique développant des thèses plus ou moins inspirées de l'écologie.

L'écologisme est essentiellement issu d'une demande sociale et de la protestation contre des techniques non évaluées expérimentalement. Les partisans ou militants de l'écologisme sont les écologistes. L'écologisme peut s'exprimer sous forme d'associations, de mouvements, voir de programmes politiques. Le discours écologiste est parfois consédéré comme extrêmiste, car il dit remettre en cause les fondements de la société de consommation capitaliste.

Les courants de pensée inspirant l'écologisme moderne proviennent majoritairement de l'Allemagne du XIX siècle, mais également de l'Angleterre victorienne et des Etats-Unis d'Amérique. Par ailleurs, l'écologisme est souvent associé aux thèses soutenues par les tenants de l'écologie profonde, mais la plupart des écologistes estiment cette assimilation erronée.

Parmi les mouvements écologistes actuels, apparus dans les années 1970, la plupart sont plutôt à gauche, et prônent des valeurs de tolérance et d'ouverture.

Certains voient une relation entre l'écologisme et le nazisme allemand, sous prétexte que le gouvernemant nazi du Troisième Reich a promulgué des lois "écologiques". Cependant, beaucoup de gouvernements ont également promulgués des lois qui peuvent être qualifiées d'écologistes, et ceci depuis l'antiquité.

L'objectif de l'écologie consiste à comprendre le fonctionnement des écosystèmes, en élaborant des théories explicatives. L'écologie consiste également à étudier l'espèce humaine et ses relations avec la biosphère dont elle dépend pour sa survie. Les informations tirées de ces études sont utilisées par les écologistes pour prendre des décisions tout en prenant en compte les implications écologiques de ces décisions.

Le développement de l'écologisme se fait à la faveur de la prise de conscience de la dégradation de l'environnement (risques nucléaires, couche d'ozone, pollutions, pesticides, pollution, réchauffement de la planète, effet de serre), et de la crise du pétrole (ou d'une façon plus générale relativement à l'épuisement des ressources naturelles).

Selon Nicole Jetté-Soucy l'écologisme serait assimilable à la "deep ecology" (ou écologie profonde), prônée par des mouvements alternatifs tels que Greenpeace. Selon elle, les écologistes, tels que Michel Serres, Aldo Leopold, Hans Jonas proneraient le remplacement des valeurs humanistes, jugées immorales, par des valeurs suprahumanistes et appeleraient à recourir à la force pour lutter contre les responsables de la destruction de la biosphère. Nicole Jetté-Soucy met en question la confusion existant aujourd'hui entre science, politique et morale : les hommes suivraient-ils les préceptes écologistes parce qu'ils sont scientifiques ou parce qu'ils sont politiquement et moralement corrects ? Elle indique que les Nazis dans les années 40 pronaient le culte du corps et la marche. Elle indique également que même Luc Ferry, dans Le Nouvel Ordre écologique, signale que les premières lois de l'écologisme contemporain provenaient du gouvernement nazi. De même, Anna Bramwell (dans "Ecology in the 20th century") pose la question: Ecology, A German disease?. Nicole Jetté-Soucy affirme que l'écologisme devrait susciter la méfiance, car fondé sur un dogmatisme radical.

Voir aussi