Traction animale : Différence entre versions

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[[File:Solutions-riziere-labour.jpg|thumb|300px|Labour dans une rizière]]
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La '''traction animale''' consiste en l'utilisation de la force d'un animal pour aider à des travaux humains.
  
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[[Image:TRACTION ANIMALE.jpg|thumb|300px|Cheval de débardage au travail]]
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Plusieurs animaux peuvent être utilisés : chevaux (de trait), ânes, bœufs, buffles...
  
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Plusieurs utilisations existent : agriculture (labour, vignobles…), transports, [[débardage]] etc.
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Si la traction animale est restée un certain temps l'apanage des pays pauvres, contrairement aux pays développés qui se sont massivement tournés vers la motorisation pendant la seconde moitié du XX{{e}} siècle, elle effectue un retour dans ces pays développés car elle est considérée comme plus écologique et plus respectueuse de l'environnement.
  
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==Avantages==
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Contrairement aux tracteurs, le passage des animaux de trait ne tasse pas les sols ; cela est un atout appréciable pour leur préservation lors du débardage et des travaux agricoles. Les déjections des animaux, combinées à la litière, forment du [[fumier]] qui peut servir d'[[engrais]] pour les terres agricoles.
  
L'énergie animale est une énergie renouvelable (énergie solaire indirecte), c'est même la seule énergie mécanique mobile renouvelable.
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La traction animale ne repose pas sur l'utilisation d'[[énergie fossile]] ; en ce sens, on peut considérer qu'il s'agit d'une [[énergie renouvelable]].
Au niveau de l'empreinte écologique, les ânes ont un très faible impact, car ils utilisent peu de surfaces agricoles et se nourrissent essentiellement d'herbe (ou foin) qui est renouvelable (photosynthèse), au niveau des rejets de méthane dans l'atmosphère les équidés (contrairement au bovin qui sont des ruminants) ne rejète qu'une très faible proportion 0,6 % des émissions totales annuelles de méthane d'origine digestive par les herbivores en France ( source : INRA Prod. Anim.1997, 10 (2), 153-161).
 
Et pourtant l'énergie animale n'est pas encore reconnu en tant qu'énergie renouvelable aux niveaux des instances européennes et Françaises
 
Une étude italienne (source : http://ecoalfabeta.blogosfere.it) a comparé l'utilisation d'un hélicoptère et des mules pour le transport de matériel en montagne elle montrent que l'hélicoptère transporte la charge de 17 mules, mais consomme la puissance énergétique de 540.  
 
  
== Références ==
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==Inconvénients==
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Le fait de travailler avec des animaux vivants impliquent qu'il faut veiller à la préservation de leur santé et de leur bien-être afin qu'ils demeurent aptes le plus longtemps possible à travailler.
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Du fait de leur moindre rapidité par rapport à une machine, leur rendement est bien souvent inférieur à celui d'un tracteur par exemple, excepté lorsque le travail s'effectue dans des situations particulièrement difficiles (sols escarpés…)
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==Exemples==
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Au niveau de l'empreinte écologique, les ânes ont un très faible impact, car ils utilisent peu de surfaces agricoles et se nourrissent essentiellement d'herbe (ou foin) qui est renouvelable (photosynthèse). En France, les équidés (ânes et chevaux confondus) ne rejettent qu'une très faible proportion (0,6 %) des émissions annuelles de méthane d'origine digestive parmi les herbivores<ref>INRA Prod. Anim.1997, 10 (2), 153-161).</ref> par rapport aux ruminants (bovins).
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L'énergie animale n'est pas encore reconnu en tant qu'énergie renouvelable aux niveaux des instances européennes et françaises.
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Dans le monde, il y a 1,3 milliards d'agriculteurs (pour 7 milliards d'habitants), dont 430 millions (environ un tiers) utilisent la traction animale, et 30 millions utilisent la motorisation (soit seulement 2,3 %).
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==Notes et références==
 
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== Voir aussi ==
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=== Liens internes ===
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==Liens externes==
* [[À remplacer]]
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* [http://hippotese.free.fr/blogdocs4/fao-traction-animale-vue-schematique-AGSE.pdf Rapport de la FAO sur la traction animale]
*
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*Associations de promotion de la traction animale :
=== Liens externes ===
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** http://hippotese.free.fr/
*
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** http://www.france-trait.fr/
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** http://www.prommata.org/
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*** http://charretier74.blogspot.fr/
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** http://h2c-distribution.over-blog.com/
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** http://www.agritrait.com/
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** http://www.noieilcavallo.org/
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** http://www.chevaux-de-trait.eu/
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** http://percheron-international.blogspot.com/
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** http://www.traitsensavoie.fr/
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{{Portail Cultiver}}
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[[Catégorie:Agriculture]]

Version actuelle en date du 23 mai 2012 à 12:20

Labour dans une rizière

La traction animale consiste en l'utilisation de la force d'un animal pour aider à des travaux humains.

Types[modifier]

Cheval de débardage au travail

Plusieurs animaux peuvent être utilisés : chevaux (de trait), ânes, bœufs, buffles...

Plusieurs utilisations existent : agriculture (labour, vignobles…), transports, débardage etc. Si la traction animale est restée un certain temps l'apanage des pays pauvres, contrairement aux pays développés qui se sont massivement tournés vers la motorisation pendant la seconde moitié du XXe siècle, elle effectue un retour dans ces pays développés car elle est considérée comme plus écologique et plus respectueuse de l'environnement.

Avantages[modifier]

Contrairement aux tracteurs, le passage des animaux de trait ne tasse pas les sols ; cela est un atout appréciable pour leur préservation lors du débardage et des travaux agricoles. Les déjections des animaux, combinées à la litière, forment du fumier qui peut servir d'engrais pour les terres agricoles.

La traction animale ne repose pas sur l'utilisation d'énergie fossile ; en ce sens, on peut considérer qu'il s'agit d'une énergie renouvelable.

Inconvénients[modifier]

Le fait de travailler avec des animaux vivants impliquent qu'il faut veiller à la préservation de leur santé et de leur bien-être afin qu'ils demeurent aptes le plus longtemps possible à travailler.

Du fait de leur moindre rapidité par rapport à une machine, leur rendement est bien souvent inférieur à celui d'un tracteur par exemple, excepté lorsque le travail s'effectue dans des situations particulièrement difficiles (sols escarpés…)

Exemples[modifier]

Au niveau de l'empreinte écologique, les ânes ont un très faible impact, car ils utilisent peu de surfaces agricoles et se nourrissent essentiellement d'herbe (ou foin) qui est renouvelable (photosynthèse). En France, les équidés (ânes et chevaux confondus) ne rejettent qu'une très faible proportion (0,6 %) des émissions annuelles de méthane d'origine digestive parmi les herbivores[1] par rapport aux ruminants (bovins).

L'énergie animale n'est pas encore reconnu en tant qu'énergie renouvelable aux niveaux des instances européennes et françaises.

Dans le monde, il y a 1,3 milliards d'agriculteurs (pour 7 milliards d'habitants), dont 430 millions (environ un tiers) utilisent la traction animale, et 30 millions utilisent la motorisation (soit seulement 2,3 %).

Notes et références[modifier]

  1. INRA Prod. Anim.1997, 10 (2), 153-161).

Liens externes[modifier]


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