Aménagement cyclable

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Fichier:Piste cyclable pannau france.jpg

Pour éviter ou diminuer les risques d'accidents, et pour motiver les gens à prendre leur vélo plutôt que la voiture, des aménagements cyclables sont mis en place dans nos villes.

Aménagements adaptés aux vélos[modifier]

Dans ce paragraphe, vous allez trouver la liste des aménagements possibles en France. Depuis l'entrée en vigueur du concept Code de la Rue dans le Code de la Route en juillet 2008, les cyclistes ont désormais le loisir de trouver à leur disposition tout un panel d'aménagements en leur faveur. Souvent méconnus du public, ces aménagements ont vocation à être développés de plus en plus dans les années à venir.

Il existe trois catégories d'aménagements en faveur des cyclistes : les aménagements propres aux cycles, les aménagements mixtes et les zones apaisées.

Les aménagements propres aux cycles : les bandes cyclables et les pistes cyclables[modifier]

  • Les bandes cyclables : ce sont des voies de circulation réservées aux cycles à droite de la chaussée et sur la chaussée. Elles sont matérialisées par une ligne discontinue et un panneau à fond bleu. Elles sont unidirectionnelles, ce qui signifie qu'il n'y a qu'un sens de circulation pour le vélo dans ces bandes cyclables. La circulation et le stationnement des véhicules motorisés y sont interdits. L'aménagement permettant la circulation des cycles dans l'autre sens sera une bande cyclable à contresens appelée "double sens cyclable".
  • Les pistes cyclables : ce sont des voies de circulation réservées aux cycles mais séparées de la chaussée par un obstacle (îlot, bordures, plantations). Elles peuvent être soit unidirectionnelles soit bidirectionnelles (circulation des cycles dans les deux sens). Elles sont matérialisées par des marquages au sol et un panneau à fond bleu. La circulation et le stationnement des véhicules motorisés y sont interdits. On peut trouver quelquefois, à tort, des pistes cyclables sur des trottoirs, ce qui apporte souvent des conflits entre les piétons et les cyclistes, mais aussi des incompréhensions sur la légalité de circuler sur les trottoirs. La circulation des cycles sur les trottoirs est interdite (en dehors des aménagements marqués) aux personnes de plus de 8 ans.

Les aménagements mixtes : les voies de bus ouvertes aux cycles et les voies vertes[modifier]

  • Les voies de bus ouvertes aux cycles : ce sont des voies réservées à la circulation des bus (et parfois des taxis) où la circulation des cycles est autorisée. Le sens de circulation est le même que celui des bus.
  • Les voies vertes : ce sont des voies réservées aux piétons et cyclistes (et même aux cavaliers) où la circulation motorisée est interdite. Elles peuvent se situer en milieu rural (ancienne voie ferrée, chemin de halage) mais aussi en milieu urbain. Il ne faut pas confondre ces voies vertes avec des trottoirs.

Les zones apaisées : les aires piétonnes, les zones de rencontre et les zones 30[modifier]

  • Les aires piétonnes : sous ce nom, on trouve souvent d'autres noms (zone piétonne, secteur règlementé...) mal utilisés. Elles sont réservées à la circulation des piétons. Les cyclistes sont autorisés à y circuler à la vitesse du pas (vitesse de la marche à pied). Les cyclistes doivent respecter les sens de circulation quand la circulation motorisée est ponctuellement autorisée. Les piétons sont prioritaires sur les cyclistes.
  • Les zones de rencontre : nouvelles zones créées en 2008, ce sont des zones ouvertes à la circulation motorisée (vitesse de 20 km/h) mais avec une priorité des piétons sur les autres modes de déplacements, y compris les vélos. Les cyclistes doivent respecter les sens de circulation. À partir de juillet 2010, les collectivités doivent autoriser tous les doubles sens cyclables dans les rues à sens unique des zones de rencontre.
  • Les zones 30 : ce sont des zones ouvertes à la circulation motorisée (vitesse de 30 km/h) où les piétons doivent circuler sur les trottoirs et les cyclistes sur la chaussée. Les cyclistes doivent respecter les sens de circulation. À partir de juillet 2010, les collectivités doivent autoriser tous les doubles sens cyclables dans les rues à sens unique des zones 30.

Quelques exemples de villes[modifier]

Certaines villes ont mis en place des initiatives pour faciliter la location ou l'emprunt ou la réparation et l'entretien des bicyclettes. Quelques exemples :

Toulouse[modifier]

L'association Vélorution ! entretient les vélos dans 2 ateliers et sur certains marchés[1].

Lille[modifier]

Au moins trois services de location existent:

  • à Lille[2], situé près de la gare, des vélos vert pomme ;
  • les vélos de l'A.E.U ( Association d'Entraide Universitaire ), située boulevard Vauban, des vélos orange ;
  • Cyclogreen, location de Vélos à Assistance Électrique, situé 58 rue Gustave Delory, à 5 mm à pied de la gare Lille Flandres.

L'association Droit Au Vélo propose deux ateliers de bricolage par mois et plein d'autres initiatives.

Lyon et Rhône-Alpes[modifier]

Transports régionaux[modifier]

Beaucoup de gares sont aménagées pour faciliter l'utilisation des trains et du vélo.

Circulation dans la métropole lyonnaise[modifier]

La Communauté urbaine de Lyon a mis en place un réseau de voies et pistes cyclables cohérent et dense.

Transport en commun lyonnais : TCL[modifier]

Il n'est pas possible de transporter son vélo sur les lignes du réseau TCL, y compris sur les trams (alors que le projet prévoyait des plateformes spéciales) sauf dans les funiculaires et sur la ligne de métro C, en respectant quelques règles (accès uniquement par les escaliers, circulation dans les couloirs à pied, toujours tenir son vélo à la main, ne pas encombrer les couloirs de circulation).

Un des avantages de la transformation de l'ancienne ligne de l'Est en tramway est qu'on y a associé une piste cyclable, permettant d'accéder en toute sécurité au centre ville.

Location et prêt : les vélo'V[modifier]

Un service d'emprunt de vélos (Velo'v), a été mis en place en 2005. Des stations sont densément réparties dans tout Lyon intra-muros ainsi que dans Villeurbanne.

Ce service a été mis en place à la demande de la municipalité par l'entreprise JC Decaux en contrepartie de l'augmentation du nombre de mobiliers urbains publicitaires (abri-bus, sucette). Le succès (10 000 utilisateurs espérés, 70 000 estimés) provoque des saturations de certaines stations, par exemple le matin près des campus universitaires.

Les possesseurs d'une carte de transport en commun (TCL) peuvent utiliser ce service, sinon, les utilisateurs doivent acheter une carte à l'année (5 €) ou utiliser au coup par coup leur carte bancaire (fiabilité plus aléatoire). Les 30 premières minutes sont gratuites, ensuite le tarif varie jusqu'à 2 euros de l'heure ! Les nombreuses stations permettent cependant de reposer un vélo puis en reprendre un autre toutes les 30 min...

À noter que suite au succès de ce service, les Lyonnais utilisent désormais de plus en plus leurs propres vélos : le nombre de cyclistes a doublé depuis la mise en place de ce service.

Grenoble[modifier]

  • On[3] promeut l'usage du vélo depuis 1994. Elle est à l'origine du Véloparc Gare qui fut ouvert en 1999. Cette association propose deux ateliers de recyclage de vélo et d'apprentissage de la mécanique.
  • On peut aussi louer[4] des vélos sur Grenoble et son agglomération.

Poitiers[modifier]

La Communauté d'Agglomération de Poitiers met à disposition des vélos pour 5 € par mois pour les étudiants, et pour 7,5 € par mois pour les autres, ou bien à 1 € par jour. Vous pourrez louer ces vélos au Point Vélo (13 rue du Chanoine Duret) ou bien dans un certain nombre de stationnements comme Carnot, De Gaulle ou Blossac. À noter que les étudiants peuvent aussi s'en procurer sur le campus et à Vélo campus à l'Hôtel de Ville.

Paris et Île de France[modifier]

L'utilisation du RER est permise aux vélos, et un wagon est en général réservé à ceux-ci (bien repéré sur les nouvelles rames par un cercle vert entourant le pictogramme "cycle").

Le Vélib' à Paris est un système de location à l'heure des vélos au moyen de bornes automatiques. Ces vélos restent lourds, les vitesses assez courtes. Les vélos contiennent des batteries, ce qui posera des problèmes au moment de leur destruction. L'installation des bornes automatiques se fait souvent à la place de parkings là ou il y a souvent de la place sur le trottoir. Ces manœuvres sont discutables du point de vue de l'écologie : par exemple, les voitures mettent plus de temps à trouver une place, et donc consomment plus d'essence.

Montréal[modifier]

Un projet-pilote d'emprunt de vélos a vu le jour dans le quartier du plateau Mont-royal. La ville étudie la possibilité d'étendre ce programme. À suivre...

Il est permis de monter son vélo à bord du métro de Montréal dans certaines plages horaires. Seul le wagon à la tête du train doit être utilisé à cet effet. Les trains de banlieue de la région métropolitaine de Montréal acceptent également les vélos sur certaines rames prévues à cet effet. Par conséquent, il vaut mieux planifier ses déplacements à l'avance si on désire emprunter les trains de banlieue de la STM avec son vélo.

La ville de Montréal a aussi mis sur pied un système de vélo en libre-service: les Bixi.

Bayonne[modifier]

Il existe un système de prêts gratuits de vélos. Il existe peu de pistes cyclables mais un réseau de couloirs de bus accessibles aux vélos se développe. Comme dans toute la région Aquitaine, les TER sont accessibles gratuitement aux vélos.

Références[modifier]

  1. http://velorutiontoulouse.over-blog.com/
  2. Chti Vélo
  3. Un P'tit vélo dans la tête
  4. Metro Vélo
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