Comment s'installer en agriculture biologique
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Reconnue depuis 1981 grâce au label AB et un cahier des charges strict, l’agriculture biologique se caractérise par son rôle essentiel dans la production d’une alimentation saine, la préservation de l’environnement et la création d’activités économiques locales. Elle garantit le non usage de produits chimiques de synthèse, le recyclage des matières organiques, la rotation des cultures, l'éloignement biologique des animaux, un élevage extensif faisant appel aux médecines douces, le respect du bien-être animal, un respect global de l'environnement et des ressources disponibles en relançant la biodiversité.
Les objectifs fixés par le Grenelle de l’Environnement de tripler les surfaces bio d’ici 2012 et de proposer 20% de produits bio en restauration collective publique d’ici 2012 font de ce mode de production un des rares secteurs agroalimentaires connaissant une phase de croissance remarquable, considérée par les experts comme durable.
Pourquoi s'installer en agriculture biologique[modifier]
- Pour choisir un métier en lien profond avec les hommes et la terre,
- Pour préserver sa santé et l'environnement,
- Pour œuvrer pour une production qualitative et quantitative satisfaisante,
- Pour rechercher et valoriser les connaissances anciennes transmises oralement de génération en génération,
- Pour maintenir la vitalité de la terre,
- Pour prendre le temps de connaître son sol et d'apprécier sa spécificité,
- Pour aller à la rencontre de citoyens de plus en plus attentifs à leur alimentation et de plus en plus en demande de produits bio et locaux,
- À terme, produire en bio de façon cohérente et moins coûteuse.
Une démarche coûteuse et complexe ?[modifier]
La démarche est effectivement complexe et le temps de « conversion » peut paraître long. Mais :
- Les pouvoirs publics (à travers le Programme de Développement Rural Hexagonal 2007/2013 et ses deux principales mesures en faveur de l’agriculture biologique : la MAE CAB et la MAE MAB) et les groupements syndicaux et associatifs de la bio se mobilisent pour apporter un accompagnement et un soutien financier aux agriculteurs en reconversion.
- Des solutions existent en maraîchage par le biais de l’AMAP
- C’est inévitable. Le pétrole se raréfie, les problèmes d’eau, sanitaires et de biodiversité s’aggravent et la demande des consommateurs explosent !
Ressources[modifier]
- Se renseigner sur l’installation ou la conversion en bio avec l’association Intelligence Verte : http://www.conversionbio.org
http://www.intelligenceverte.org/maraichage-bio.asp
- Télécharger le guide « Convertir mon exploitation en agriculture biologique » initié par Corabio et la Chambre d’Agriculture de Rhône-Alpes : http://www.corabio.org/images/stories/Publications/dossier%20convertir%20mon%20exploitation%20en%20ab%20fvrier%202010.pdf
- Prendre contact auprès du Groupement d’Agriculteurs Bio (GAB) et la Chambre d’Agriculture de son département pour s’informer sur le cahier des charges et être accompagné dans un tel projet :
http://www.fnab.org/ http://www.apca.chambagri.fr/
- Se renseigner via le Centre National de Ressources en Agriculture Biologique qui propose des listes bibliographiques, des prêts d'ouvrages et de dossiers sur l'agriculture biologique et les énergies renouvelables, et des adresses de contacts intéressants. Ce centre est à Lempdes, dans le Puy-de-Dôme (source : La revue Durable mars-mai 2010 consacre un dossier au thème : La petite agriculture familiale peut nourrir le monde)
- Pour un soutien pour accéder au foncier : la Foncière Terre de liens est un outil d’investissement solidaire destiné à collecter de l’épargne citoyenne et à acquérir des terres pour installer ou maintenir des porteurs de projets agri-ruraux respectant la charte de Terre de liens (maraîchage bio).
- Une formation professionnelle continue à l’agriculture biologique : la Ferme de Sainte Marthe propose trois sessions de formation par an qui permettent d’acquérir un diplôme homologué.
http://www.intelligenceverte.org
- Bénéficier d’un accompagnement dans le projet : il existe des pépinières pour démarrer une activité de maraîcher bio indépendant en profitant d’un accompagnement personnalisé avec Intelligence Verte ou bien le réseau des AMAP d’Île-de-France :
http://www.intelligenceverte.org/maraichage-ethique.asp www.amap-idf.org
- Des lignes directrices pour le développement d’une exploitation en agriculture biologique cohérent, avec la charte de l’organisme Nature & Progrès : http://www.natureetprogres.org/producteurs/professionnels_nature_progres.php
Les organismes ressources au niveau national :
- L’APCA, Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture. Elle est l’organe consultatif et représentatif des intérêts de l’agriculture et du monde rural.
- L’Agence Bio, organe représentatif de l’agriculture biologique française. Elle regroupe les Ministères de l’Agriculture et de l’Ecologie, l’APCA (les Chambres d’Agriculture), la FNAB (les agriculteurs bio), le Synabio (les transformateurs), les coopératives de France, les distributeurs…
- La FNAB, Fédération Nationale de l’Agriculture Biologique des Régions de France. Elle regroupe tous les Groupements Régionaux d’Agriculteurs Bio de France.
- L’ITAB, Institut Technique en Agriculture Biologique. Il forme un réseau national de compétences techniques bio, à travers ses adhérents et centres techniques régionaux.
- SYNABIO, Syndicat national des entreprises bio. Il participe de ce fait au niveau national et européen à la structuration de l’aval de la filière bio.
Liens externes[modifier]
- Article "Conversion à l'agriculture biologique" sur Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Conversion_%C3%A0_l%27agriculture_biologique