Construction en pierre
Sommaire
Historique[modifier]
Les pierres utilisées en construction prennent en compte les corps durs et solides provenant du sol, taillés ou non, qui sont utilisées pour bâtir des maisons, des lieux de culte, des monuments, des fortifications et des ouvrages d’art depuis des millénaires.
Beaucoup de constructions anciennes en pierre renseignent sur des civilisations éteintes, et cela dans le monde entier. La pierre est omniprésente, avec des structures et des teintes très variées qui permettent de multiples réalisations : en passant par les ponts, les fontaines jusqu’au escaliers, tant de choses différentes. La France possède beaucoup de pierres de construction, les gisements sont nombreux, très variés et presque inépuisables.
Les quantités extraites ne représentent que 10 % des gisements jusqu’alors découverts en France depuis 2000 ans. Aujourd’hui, les mieux situées géographiquement ou ceux fournissant un matériau adapté au goût du jour sont les seuls à être utilisés. Richesse nationale et inépuisable à l’échelle humaine, la pierre devrait être plus employée.
Technique[modifier]
La construction en pierre sèche[modifier]
La technique utilisée dès la préhistoire consiste à dresser des murs sans utiliser de mortier (constitué de sable, d'eau, de ciment ou de chaux) ou un liant quelconque (terre, torchis, ...) pour fixer les pierres ensemble et assurer leur solidité.
Pour permettre le maintien de l’ouvrage, le liant est substitué par des cailloux de différentes grosseurs utilisés comme cales. On frappe les cailloux avec une massette pour qu’ils ne puissent plus bouger et que la couche supérieure soit bien assise.
La construction d’un mur simple[modifier]
Construction en pierres taillées ou brutes soudées à l’aide d’un mortier. Peut s’associer au béton. Le mortier a une capillarité similaire à celle de la pierre utilisée pour une homogénéité du mur.
Impact économique et environnemental[modifier]
Informations techniques sur la pierre : conductivité en W/m².C°
- ferme et demi ferme 1,4
- très tendre 0,850
- meulières 1,8
- ponces naturelle 0,120
- granites 2,8
- ardoise schistes 2,2
- briquette de parement 0,833
Avantages :
- durable
- faible impact écologique si le trajet carrière–lieu de mise en œuvre est faible (niveau régional)
- capte et accumule les calories pour les restituer doucement
- très esthétique
Inconvénients :
- Pertes de superficie, épaisseur des murs importantes
- Prix important du à la mise en œuvre de la pierre
- Mauvais isolant (cependant 2 fois plus performant que le béton)
Résumé[modifier]
Aujourd'hui, la pierre se fait de plus en plus rare dans la construction neuve mais est encore très présente dans la rénovation. Son prix reste élevé mais la beauté n'a pas de prix.
- Renouvelable : facilement disponible
- Fin de vie : recyclable
- Transformation : nulle
- Utilisations dans le gros œuvre : murs, cloisons
- Mises en œuvre : en moellon (avec de la maçonnerie) ou en pierre sèche
- Types de pierres utilisées : granit, calcaire (causse), gneiss, schiste, meulière, tuf calcaire (pierre caverneuse) ou volcanique
- Formes : plate (lause), ronde
- Énergie grise : extraction des carrières et transport (choisir local)
- Coefficient de conductivité thermique (pouvoir isolant) : 0,12 à 2,8 W/m.°C
- Capacité thermique (inertie) : de 1120 kJ/m3.°C
À retenir : très résistant, très bonne capacité thermique garantie de confort, doit être accompagnée d'un isolant (joints d'étanchéité à l'air faits à la chaux).
Voir aussi[modifier]
Liens externes[modifier]
- Site des artisans bâtisseurs en pierres sèches
- Le portail de la construction en pierre sèche
- Des idées pour mieux vivre sa maison
- Les techniques de l'ingénieur